écoute active ou écoute passive ?

L’écoute active et l’écoute passive représentent deux approches distinctes de la communication. L’écoute active implique un engagement actif de l’auditeur, une réceptivité émotionnelle et une participation active dans la conversation, tandis que l’écoute passive se caractérise par une réceptivité moindre et un manque d’engagement actif. Il est essentiel de choisir l’approche d’écoute qui convient le mieux à chaque situation pour une communication réussie.

La communication non verbale, composante clé de l'écoute active
La communication non verbale, composante clé de l’écoute active
  1. Lorsque vous écoutez quelqu’un, êtes-vous généralement concentré et prêt à participer activement à la conversation ? (Oui / Non)
  2. Avez-vous tendance à poser des questions pendant une conversation pour mieux comprendre ce que l’émetteur dit ? (Oui / Non)
  3. Êtes-vous enclin à faire des commentaires pour montrer de l’intérêt pour le discours de votre interlocuteur ? (Oui / Non)
  4. Utilisez-vous fréquemment des signaux non verbaux tels que des contacts visuels, des hochements de tête ou des gestes pour démontrer que vous êtes attentif lors de l’écoute ? (Oui / Non)
  5. Cherchez-vous à comprendre activement le message de votre interlocuteur et à lui fournir une rétroaction appropriée : poser des questions de clarification ou répéter ce qui a été dit pour montrer que vous avez bien compris ? (Oui / Non)
  6. Exprimez-vous de l’empathie ou de la compréhension pendant la conversation ? (Oui / Non)
  7. Lorsque vous écoutez, quel est votre objectif principal : comprendre pleinement le message de votre interlocuteur, ou bien réceptionner uniquement les informations qui vous intéressent ? (Actif / Passif)
  8. Lorsque vous discutez, cherchez-vous à établir une connexion ou favoriser une communication efficace ? (Oui / Non)
  9. Lorsque quelqu’un vous parle, êtes-vous enclin à réfléchir aux émotions ou aux sentiments sous-jacents à son discours ? (Oui / Non)
  10. Êtes-vous en mesure de résumer brièvement et sans jugement ce que votre interlocuteur a dit après avoir écouté une conversation ? (Oui / Non)

En résumé, si vous êtes un auditeur actif

Vous avez une majorité de Oui.

L’écoute active implique un engagement actif de votre part en tant qu’auditeurs, vous vous montrez concentré et prêt à participer à la conversation. Vous posez des questions, émettez des commentaires et démontrez de l’intérêt pour le discours de votre interlocuteur.

En utilisant la communication non verbale, vous recourez fréquemment à des signaux non verbaux, tels que des contacts visuels, des hochements de tête et des gestes qui expriment votre attention et votre compréhension.

De plus, vous recherchez une compréhension approfondie du message émis et offrez une rétroaction appropriée en posant des questions pour clarifier, en répétant le contenu pour confirmer votre compréhension et en manifestant de l’empathie et de la compréhension.

Votre objectif premier en pratiquant l’écoute active est de saisir pleinement le message de l’émetteur, d’établir une connexion solide et de promouvoir une communication efficace.

En résumé, si vous êtes un auditeur passif

Vous avez une majorité de Non.

En tant qu’auditeurs passifs, vous avez tendance à ne pas chercher à comprendre en profondeur ni à fournir de rétroaction significative. Vous pouvez écouter sans vraiment vous impliquer mentalement ou émotionnellement dans la conversation, et vous n’interagissez pas beaucoup avec l’émetteur. Vous avez tendance à manquer les signaux non verbaux et pouvez sembler distrait ou désintéressé.

Votre objectif en pratiquant l’écoute passive peut être simplement de recevoir l’information sans nécessairement chercher une compréhension approfondie ou une interaction significative.

L’écoute passive présente plusieurs limites. Premièrement, elle n’encourage pas votre engagement actif avec la personne qui parle, ce qui peut conduire à des malentendus. Deuxièmement, elle ne permet pas d’obtenir des éclaircissements sur les points à clarifier afin de mener à bien vos missions professionnelles.

Enfin, l’écoute passive peut parfois être perçue comme un manque d’intérêt ou d’engagement de votre part, ce qui, à long terme, peut nuire à la qualité de vos relations professionnelles.

L’écoute active exige de la concentration. Elle est donc coûteuse en énergie. Il est bien sûr impossible d’être un auditeur pleinement actif tout au long de la journée. Alors, dans quels contextes basculer en mode “économie d’énergie” ? Voici quelques moments où l’écoute passive peut être utilisée :

Réunions d’information descendantes : Lors de réunions où le but principal est de recevoir des informations ou des mises à jour, il peut être acceptable d’adopter une attitude d’écoute passive. Vous écoutez simplement pour recevoir les données et les faits présentés.

Présentations formelles : Lorsque quelqu’un fait une présentation formelle ou donne une formation, l’écoute passive peut être appropriée, en particulier si le contenu est principalement informatif et ne nécessite pas d’interaction active.

Conférences ou webinaires en ligne : Lorsque vous assistez à des conférences ou des webinaires en ligne, il est courant de pratiquer l’écoute passive pour absorber les informations sans interrompre le conférencier.

Observateur dans des réunions : Si vous assistez en tant qu’observateur à une réunion où votre présence est principalement pour prendre note ou pour évaluer la performance d’autres personnes, l’écoute passive est appropriée.

Cependant, même dans ces situations, il est essentiel de pouvoir passer à une écoute active si nécessaire. Par exemple, si vous avez besoin de poser des questions de clarification ou de donner une rétroaction, vous devrez alors vous engager activement dans la conversation. En fin de compte, le choix entre l’écoute active et passive dépend du contexte spécifique et de vos enjeux professionnels.

“Qui parle sème, qui écoute récolte”

Pythagore

L’écoute active mobilise plusieurs soft skills (compétences comportementales) qui sont essentielles pour pratiquer cette compétence de manière efficace. Les principales soft skills mobilisées lors de l’écoute active incluent :

Empathie

L’empathie est la capacité à comprendre et à ressentir les émotions et les perspectives des autres. Elle est fondamentale pour l’écoute active, car elle vous permet de vous connecter émotionnellement avec la personne qui parle et de montrer une véritable compréhension de ses sentiments.

Intelligence émotionnelle

L’intelligence émotionnelle comprend la conscience de soi, la gestion des émotions, la conscience sociale et la gestion des relations. Ces compétences sont cruciales pour comprendre et gérer vos propres émotions pendant la conversation, ainsi que pour reconnaître et répondre aux émotions de l’autre.

Communication non verbale

La capacité à lire et à interpréter les signaux non verbaux, tels que le langage corporel, les expressions faciales et le ton de voix, est essentielle pour comprendre pleinement le message de l’autre lors de l’écoute active.

Patience

La patience est nécessaire pour permettre à la personne qui parle de s’exprimer sans précipitation ni interruption. Elle implique également de résister à l’envie de répondre immédiatement ou de formuler une réponse mentale pendant que l’autre parle.

Gestion du stress

L’écoute active peut parfois impliquer l’écoute de messages difficiles ou chargés d’émotion. La gestion du stress est importante pour rester calme, empathique et concentré, même dans des situations stressantes.

Curiosité

La curiosité intellectuelle pousse à poser des questions ouvertes et à vouloir comprendre en profondeur ce que l’autre dit. Cela montre un intérêt authentique pour la personne et le sujet de la conversation.

Adaptabilité

L’écoute active nécessite parfois d’ajuster son approche en fonction de la personne avec qui l’on communique. Être capable de s’adapter à différents styles de communication et de personnalités est précieux.

Il était 16 heures, et le bureau de Sophie était plongé dans une ambiance studieuse. Sophie, la responsable d’une équipe de marketing de 10 personnes, avait demandé à Marc, l’un de ses collaborateurs, de la rejoindre dans son bureau pour discuter de ses performances et de ses objectifs pour le trimestre à venir.

Sophie avait pris le temps de préparer la réunion pour qu’elle soit aussi productive que possible. Elle avait soigneusement examiné les réalisations récentes de Marc, ses projets en cours et ses défis.

Quand Marc entra dans le bureau de Sophie, il était un peu nerveux. Il savait que cette réunion était l’occasion de discuter de son rôle et de ses responsabilités au sein de l’équipe. Sophie l’accueillit avec un sourire amical et l’invita à s’asseoir.

Écouter en posant des questions ouvertes

Elle commença par poser des questions ouvertes pour encourager Marc à s’exprimer. « Comment te sens-tu par rapport à ton travail en ce moment, Marc ? » demanda-t-elle.

Marc, se sentant écouté, prit une profonde inspiration et commença à parler de ses défis actuels, notamment la charge de travail et les délais serrés. Sophie l’écouta attentivement, faisant de légers hochements de tête pour montrer qu’elle était engagée dans la conversation.

Elle demanda ensuite : « Quels sont les projets qui te passionnent le plus en ce moment, et comment puis-je t’aider à réussir davantage ? »

Marc se sentit encouragé par cette question. Il exprima son enthousiasme pour un projet particulier et discuta de certaines idées pour le développer davantage. Sophie l’écouta avec intérêt et posa des questions de suivi pour approfondir la discussion.

Reformuler sans jugement et donner des feedbacks constructifs

Pendant les explications de Marc, Sophie évita tout jugement précipité. Elle se concentra sur la compréhension des perspectives et des préoccupations de Marc. Elle reformula parfois ce qu’il disait pour s’assurer qu’elle avait bien saisi son point de vue.

Après avoir discuté des projets et des défis de Marc, Sophie prit une courte pause pour réfléchir. Elle savait qu’il était important de fournir un feedback constructif concernant l’objectif non atteint de Marc, car cela faisait partie intégrante de son développement professionnel :

« Marc, je tiens à te dire que je reconnais tout le travail acharné que tu as investi dans ton rôle cette année. Cependant, je suis consciente que l’objectif lié au projet Premium n’a pas été atteint comme prévu. Cela étant dit, je suis ici pour t’aider à comprendre ce qui s’est passé et à identifier des pistes d’amélioration pour l’avenir. »

Marc écouta attentivement, reconnaissant l’approche bienveillante de Sophie. Elle continua : « Pour commencer, peux-tu me parler des défis spécifiques que tu as rencontrés avec ce projet ? »

Marc expliqua les obstacles qu’il avait rencontrés, notamment des ressources limitées, des imprévus techniques et des délais serrés. Il reconnu quelques actions et prises de décisions malencontreuses de sa part, tout en les analysant de manière objective. Sophie prit des notes pour comprendre en détail la situation.

Proposer des solutions en impliquant son collaborateur

Elle poursuivit : « Je comprends mieux maintenant les défis auxquels tu as dû faire face. Cependant, pour garantir que nous atteignons nos objectifs à l’avenir, voici quelques pistes d’amélioration que nous pourrions envisager”.

Sophie lui expliqua pourquoi ce manquement pourrait compromettre la stratégie d’ensemble du projet, en lui expliquant les enjeux principaux. Marc se sentait valorisé car il comprenait que son travail était un rouage important du projet Premium dans son ensemble.

Sophie proposa 3 pistes d’amélioration, qu’elle expliqua d’une manière constructive, mettant l’accent sur le développement de Marc plutôt que sur la critique. Elle demanda également à Marc s’il avait des idées pour surmonter ces défis à l’avenir.

Conclure par une synthèse et un plan d’actions partagés

La réunion se termina sur une note positive, avec Marc se sentant soutenu et motivé pour améliorer ses performances. Il savait que Sophie était là pour le guider et pour travailler en équipe vers le succès. Il avait également pu comprendre, analyser et trouver des solutions pour des erreurs qu’il avait commises.

À la fin de la réunion, Sophie résuma les points clés de la discussion et discuta des prochaines étapes. Elle élabora un plan d’action avec Marc, en s’assurant qu’il se sentait soutenu et impliqué dans le processus de prise de décision.

Marc repartit de la réunion en se sentant valorisé, écouté et motivé. Il savait que sa manager était là pour le soutenir dans ses objectifs. Ce bilan de performance a renforcé leur relation manager-collaborateur, favorisé une compréhension et une confiance partagées.

Pratiquer activement l’écoute active !

Votre coach peut vous proposer des exercices spécifiques d’écoute active à pratiquer en dehors des séances. Des exercices sont également organisés pendant les séances si votre situation le nécessite. Vous avez vécu une situation complexe ? Rejouez la avec votre coach par des simulations de conversations ou des jeux de rôle, pour évaluer la manière dont votre écoute active peut vous aider à structurer vos échanges.

Explorer vos obstacles à l’écoute active

Votre coach peut vous aider à identifier les obstacles qui entravent votre écoute active, et élaborer un plan d’actions efficace pour surmonter ces obstacles. Par exemple, identifier des freins et croyances limitantes qui affectent malgré vous votre écoute active permet de débloquer des situations.

Fixer des objectifs d’écoute active

Établir des objectifs spécifiques liés à l’écoute active est un élément de motivation qui permet de progresser rapidement. Ces objectifs peuvent être intégrés dans un plan d’action et faire l’objet d’un suivi lors des séances ultérieures.

Inspirez-vous de votre coach

L’écoute active est la 8e compétence du coach. En échangeant avec lui, au fil des séances, vous développez des compétences d’écoute active, par capillarité. C’est un des bénéfices indirects du coaching.

Selon la Fédération Internationale de Coaching (ICF), les huit compétences fondamentales d’un coach sont essentielles pour guider efficacement les clients vers leurs objectifs et leur développement personnel et professionnel. La compétence 6 est l’écoute active.

L’écoute active implique que le coach « se concentre sur ce que le client dit et ne dit pas pour bien comprendre ce qui est communiqué dans le contexte des systèmes clients et pour soutenir l’expression du client« . Il doit être capable de créer un espace sécurisé où le coaché se sent écouté, compris et respecté.

Cette compétence permet au coach de poser des questions pertinentes, de valider les émotions du coaché et d’aider à explorer des perspectives nouvelles. L’écoute active est un outil puissant qui favorise la réflexion, la prise de conscience et la croissance personnelle, ce qui en fait un pilier essentiel du coaching professionnel.


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