Coaching en transition professionnelle

Coaching en transition professionnelle

Coaching en transition professionnelle :
du burn-out au poste de dirigeante

Coaching transition professionnelle
Burn-out, syndrome de l’imposteur : Laetitia a transformé sa carrière en changeant d’environnement professionnel.
Une transition professionnelle ne signifie pas toujours changer de métier. Parfois, c’est juste changer d’environnement.
Et pour Laetitia, professionnelle aguerrie mais épuisée par deux expériences malheureuses, ce coaching de carrière a tout changé.

Ce cas client est révélateur du malaise des gentils ambitieux et de ce qu’ils doivent affronter.
L’environnement professionnel est un sujet hypersensible pour eux. Quand leurs valeurs (loyauté, respect, équilibre) entrent en collision avec des cultures d’entreprise toxiques (jeux de pouvoir, micro-management, compétition agressive), ils s’épuisent. Ils doutent d’eux. Ils minimisent leurs compétences. Ils pensent être le problème.
Mais souvent, le problème n’est pas eux. C’est leur environnement professionnel.
Voici l’histoire de Laetitia. Un témoignage qui montre qu’il est possible de rebondir à 50 ans, après un burn-out… .

EN BREF

Profil : Cadre expérimentée, parcours public/privé, postes à responsabilité, professionnelle aimable (gentille)
Problème : Épuisement, dépression, dévalorisation de ses compétences, suradaptation
Résultat : Poste de dirigeante dans environnement aligné avec ses valeurs
Leçon clé : Le problème n’était pas Laetitia, mais son environnement professionnel

 

Comment Laetitia est passée de l’épuisement professionnel à un poste de dirigeante… en changeant d’environnement

« Ils avaient fini par me faire croire que je n’étais pas assez compétente. En réalité, j’étais juste au mauvais endroit. »

Quand Laetitia m’a contactée pour un coaching de transition professionnelle, elle sortait de deux expériences malheureuses qui l’avaient menée à la lisière du burn-out. Cadre expérimentée avec un parcours riche — secteur public, secteur privé, petite et grosses structures, postes à responsabilité —, elle était pourtant en train de perdre confiance en elle. Elle dévaluait ses capacités, minimisait ses réussites, et l’épuisement physique était réel. La dépression s’installait progressivement.

Deux ans plus tard, Laetitia occupe un poste de dirigeante dans une entreprise qui respecte ses valeurs. Elle n’a pas changé de personnalité. Elle a changé d’environnement. Et ça a tout changé pour elle.

Voici son histoire. Un témoignage de coaching qui montre qu’il est possible de transformer son parcours… quand on identifie le vrai problème.

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Le point de départ : du parcours brillant au burn-out professionnel

Un parcours qui aurait dû rassurer

Laetitia avait tout pour se sentir légitime. Son CV parlait pour elle : expérience dans le secteur public puis dans le privé, postes à responsabilité dans des petites comme dans des grandes structures, compétences reconnues par ses pairs.

Pourtant, Laetitia ne croyait plus en elle. Ou plutôt, elle dévaluait systématiquement ses capacités.

Chaque réussite était minimisée, chaque compétence relativisée. Son parcours, qu’elle jugeait « décousu », lui semblait être le fruit du hasard ou de la chance, jamais de son talent.

Les trois symptômes de l’épuisement

Quand Laetitia m’a contactée, trois signaux d’alerte étaient clairement identifiables :

Symptôme 1 – Physique : Des signes d’épuisement corporel

Fatigue chronique, tensions physiques (jusqu’à l’hospitalisation), sommeil perturbé. Le corps parlait avant l’esprit.

Symptôme 2 – Mental : L’entrée dans un cycle dépressif

Après deux expériences professionnelles successives particulièrement malheureuses, Laetitia glissait progressivement vers la dépression. Les doutes s’accumulaient, l’énergie diminuait, l’envie de se projeter disparaissait.

Symptôme 3 – Émotionnel : La dévalorisation systématique de ses compétences

Laetitia attribuait ses réussites à des facteurs externes :

  • « C’est grâce à mon mari (personnalité reconnue dans son secteur) si j’ai été prise. »
  • « Mais tout le monde sait faire ça. »
  • « Mon ancien patron m’a recommandée parce que je lui faisais pitié. » 

Quand Laetitia m’a contactée, elle était convaincue d’être le problème. Il a fallu dix séances pour comprendre que le problème était ailleurs.

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L’enquête : identifier les causes réelles de l’épuisement

La méthode : analyser les faits, pas les croyances

Comme dans une enquête, il a fallu analyser ensemble les faits, et non pas ses interprétations (forcément très biaisées).

Nous avons travaillé au rythme d’une séance toutes les semaines puis tous les 15 jours. Laetitia a pu partager ses doutes sans crainte d’être jugée. Les séances étaient chargées en émotions, mais nécessaires pour aller au fond des choses.

Progressivement, nous avons démêlé ce qui relevait de ses compétences réelles et ce qui relevait de son environnement professionnel.

Ce que les tests ont révélé : un profil incompatible avec certains environnements

Pour objectiver la situation, nous avons utilisé plusieurs outils :

Le test des valeurs

Laetitia a obtenu des scores très élevés sur : Loyauté (10/10), Équilibre (10/10), Indépendance (8/10), Respect (9/10)

En revanche, elle n’avait aucune valeur liée au pouvoir ou à la compétition.

Ce que cela signifie concrètement :

Ces résultats révèlent un profil qui fonctionne sur la confiance mutuelle et la stabilité, pas sur la performance compétitive ou l’influence stratégique.

  • Loyauté à 10/10 : Laetitia a besoin de relations professionnelles durables et authentiques. Elle ne supporte pas les retournements de veste, les jeux politiques ou les trahisons. Dans un environnement où les alliances changent selon les intérêts, elle s’épuise.
  • Équilibre à 10/10 : Laetitia cherche l’harmonie entre vie professionnelle et personnelle, entre exigence et bienveillance. Les environnements « tout ou rien », où il faut sacrifier sa vie personnelle pour prouver son engagement, la mettent en tension.
  • Indépendance à 8/10 : Laetitia a besoin d’autonomie dans son organisation et ses décisions. Le micro-management, les validations multiples, le contrôle permanent la paralysent et la frustrent profondément.
  • Respect à 9/10 : Laetitia accorde une importance majeure au respect des personnes, des engagements et des processus. Les environnements où on « passe en force », où on manipule ou où on méprise les collaborateurs la révoltent.

L’absence de valeurs de pouvoir ou de compétition n’est pas une faiblesse. Cela signifie simplement que Laetitia n’est pas motivée par le fait de « gagner sur les autres », de gravir les échelons à tout prix, ou d’imposer son influence. Elle est motivée par la contribution, la cohérence et la qualité du travail.

Le problème ? Ses deux derniers environnements professionnels valorisaient exactement l’inverse :

  • Des jeux de pouvoir constants (alors qu’elle valorise la loyauté)
  • Une culture du « toujours plus » (alors qu’elle valorise l’équilibre)
  • Du micro-management étouffant (alors qu’elle valorise l’indépendance)
  • Des comportements irrespectueux tolérés (alors qu’elle valorise le respect)

Laetitia n’était pas inadaptée. Elle était dans des environnements qui violaient ses valeurs fondamentales. Et quand on travaille contre ses valeurs, on s’épuise. Toujours.

Le test des drivers

Son driver dominant était « Sois fort » : une capacité à endurer, à absorber, à tenir… jusqu’à l’épuisement.

Ce que cela signifie concrètement :

Le driver « Sois fort » pousse Laetitia à ne pas montrer ses difficultés, à encaisser sans broncher, à ne pas demander d’aide. C’est une force (endurance, résilience) qui devient une faiblesse quand elle empêche de poser des limites.

Résultat : Laetitia accumulait les tensions, les frustrations, les incompatibilités… jusqu’au point de rupture. Et là, elle était à la limite du burn-out.

Le test des 34 talents CliftonStrengths de Gallup

Ses talents dominants : Empathie, Adaptabilité, Input, Intellectualisme, Individualisation, Responsabilité. Un profil basé sur le développement des relations et la stratégie.

En revanche, Laetitia n’avait aucun talent d’influence dans son top 10. Elle n’était pas faite pour les jeux de pouvoir, la politique interne, ou la compétition agressive.

Ce que cela signifie concrètement :

  • Empathie : Elle comprend intuitivement les émotions des autres
  • Adaptabilité : Elle s’ajuste facilement aux situations changeantes
  • Input : Elle collecte des informations, elle apprend en continu
  • Intellectualisme : Elle aime réfléchir, analyser, comprendre en profondeur
  • Individualisation : Elle voit les spécificités de chacun, elle personnalise son approche
  • Responsabilité : Elle s’engage à fond et tient ses promesses

Ces talents font d’elle une excellente manager de proximité, une stratège réfléchie, une leader qui inspire par l’exemple.

Mais. Dans son top 10, Laetitia n’a aucun talent de « Communication » (convaincre), « Commandement » (diriger avec autorité), « Compétition » (gagner sur les autres), ou « Activateur » (lancer l’action rapidement). Elle n’est pas faite pour les environnements où il faut « vendre » ses idées en permanence, s’imposer par la force, ou jouer des coudes.

Le problème ? Ses environnements précédents valorisaient exactement ces talents qu’elle n’avait pas. On attendait d’elle qu’elle soit une « guerrière », alors qu’elle est une « bâtisseuse ».

La prise de conscience décisive

En analysant ses deux dernières expériences professionnelles malheureuses, un pattern est apparu clairement. Les environnements dans lesquels Laetitia avait souffert partageaient tous les mêmes caractéristiques :

  • Des jeux de pouvoir constants
  • Du micro-management étouffant
  • Une culture de la compétition agressive
  • Un manque total d’autonomie

Ces environnements étaient incompatibles avec son profil, ses valeurs et ses talents.

Ce n’était pas Laetitia qui était inadaptée. C’était l’environnement qui était inadapté à Laetitia.

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Le profil de Laetitia : un cas typique des « gentils ambitieux »

Le parcours de Laetitia n’est pas un cas isolé. Il illustre des patterns récurrents que je constate régulièrement chez les profils que j’accompagne : des professionnels compétents, expérimentés, aimables mais coincés dans des environnements qui ne leur correspondent pas.

Voici les grandes tendances qui se recoupent d’un profil à l’autre :

✅ Des valeurs orientées « relation » plutôt que « pouvoir »

Comme Laetitia, les gentils ambitieux ont des scores élevés sur :

  • Loyauté / Intégrité : Ils ne supportent pas les jeux politiques ni les retournements de veste
  • Respect / Bienveillance : Ils accordent de l’importance à la qualité des relations
  • Équilibre / Harmonie : Ils cherchent la cohérence entre vie pro et perso
  • Indépendance / Autonomie : Ils ont besoin de liberté dans leur organisation

En revanche, ils n’ont pas ou peu de valeurs de pouvoir, de compétition ou de reconnaissance sociale. Ce n’est pas une faiblesse. C’est une orientation différente.

Conséquence : Dans des environnements marqués par les jeux de pouvoir, le micro-management ou la compétition agressive, ils s’épuisent.

✅ Des talents orientés « compréhension » plutôt que « influence »

Les gentils ambitieux ont souvent dans leur top 10 :

  • Empathie / Harmonie : Ils comprennent les émotions, ils apaisent les tensions
  • Réflexion / Intellectualisme : Ils analysent en profondeur avant d’agir
  • Responsabilité / Discipline : Ils s’engagent à fond et tiennent leurs promesses
  • Adaptabilité / Individualisation : Ils s’ajustent aux situations et aux personnes

En revanche, ils ont rarement des talents de Communication (convaincre), Commandement (diriger avec autorité), Compétition (gagner sur les autres).

Conséquence : On leur reproche souvent de « ne pas assez se vendre », de « manquer de charisme » ou de « ne pas être assez directifs ». Mais ce ne sont pas leurs forces naturelles.

✅ Une passivité face aux tensions… jusqu’à l’explosion

Les gentils ambitieux ont souvent un fonctionnement passif face aux conflits :

  • Ils évitent les confrontations
  • Ils absorbent les dysfonctionnements
  • Ils se mettent en retrait plutôt que de poser un cadre clair

Et puis un jour, ça explose : démission, burn-out.

Conséquence : Ils passent pour « gentils » et « conciliants », mais ils n’ont pas appris à poser des limites claires avant le point de non-retour…

Ce que cela signifie pour vous, professionnels gentils

Si vous vous reconnaissez dans ces tendances, vous n’êtes pas seul·e. Et surtout, vous n’êtes pas le problème.

Les gentils ambitieux ne manquent pas de compétences. Ils manquent souvent de deux choses :

  1. La conscience de leur profil : Comprendre leurs valeurs, leurs talents, leurs drivers pour identifier les environnements compatibles
  2. Des outils d’assertivité et de communication d’influence : Apprendre à poser un cadre clair, à exprimer leurs besoins, à mobiliser leur réseau.

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L’accompagnement en coaching : reconstruire sur des bases solides

Axe 1 – Reprendre confiance en ses compétences objectives

Laetitia se savait compétente. Mais elle dévaluait certaines de ses capacités et minimisait ses réussites. Il fallait objectiver ses qualités professionnelles.

Nous avons travaillé sur son CV en utilisant un format mindmap. Laetitia avait un frein pour valoriser son parcours. Ce nouveau format lui a permis de :

  • Objectiver et illustrer ses compétences professionnelles
  • Structurer son expérience autour d’ensembles de compétences cohérents
  • Identifier des fils rouges qui donnaient du sens à son parcours
  • Sortir de la vision « décousu » qu’elle avait de sa carrière
  • Rédiger un “manifeste” qui positionne son style de leadership (collaborer dans des environnements humains)

Résultat : Son parcours n’était pas chaotique. Il était riche et sur tout riche en compétences transférables.

Axe 2 – Identifier les environnements compatibles avec son profil

Nous avons travaillé à identifier précisément les environnements dans lesquels Laetitia pourrait s’épanouir :

  • Des structures avec un lien avec la RSE ou la nature (alignement avec ses valeurs)
  • De l’autonomie réelle dans l’organisation du travail
  • Une culture d’entreprise basée sur le respect et la loyauté

Nous avons également identifié les red flags environnementaux à éviter absolument :

  • Les personnalités séduisantes mais toxiques (Laetitia avait tendance à faire trop confiance aux personnes sympathiques en entretien, ce qui conduisait à des déceptions une fois en poste)
  • Les environnements marqués par les jeux de pouvoir
  • Le micro-management
  • La culture compétitive agressive

Axe 3 – Développer son assertivité et poser un cadre clair

Le problème de Laetitia n’était pas un manque de compétence. C’était un manque d’assertivité.

Elle avait un fonctionnement très passif face aux tensions : « J’encaisse et je me mets en retrait… jusqu’au point de non-retour. »

Nous avons travaillé sur l’assertivité : Poser des limites claires avant l’explosion.

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Deux ans de transition : reprendre confiance en soi

Laetitia a négocié une rupture conventionnelle quelques mois plus tard. Sa recherche d’emploi a ensuite été mise en suspens pour des raisons personnelles et familiales.

Mais surtout, elle était freinée à chaque étape par :

  • Un sentiment d’imposture récurrent
  • L’impression de ne pas être suffisamment à la hauteur
  • Des difficultés à mobiliser son réseau

Nous sommes restées en lien pendant ces deux années de transition. Je l’ai accompagnée au début sur :

  • La relecture des premières lettres de motivation
  • La préparation de ses entretiens
  • L’analyse de la pertinence de ses candidatures (en identifiant ensemble les red flags)
  • Le travail progressif sur le transfert de compétences d’un secteur professionnel à l’autre

Au fil des mois, Laetitia n’a plus eu besoin de faire relire ses lettres. Elle ne préparait plus ses entretiens avec une tierce personne. Elle prenait confiance en elle, c’était évident. Nous gardions juste le lien pour le plaisir d’échanger.

Les résultats du coaching : d’épuisée à dirigeante 

Les résultats concrets

Récemment, Laetitia a obtenu un poste de dirigeante dans une entreprise qui ferait rêver tous les gentils ambitieux :

Un poste de dirigeante avec de réelles responsabilités

Une superbe culture d’entreprise : respect, autonomie, bienveillance

Un très bon salaire : reconnaissance financière de ses compétences

L’autonomie dont elle avait besoin pour s’épanouir

Des possibilités d’évolution en interne 

Les leviers activés pour y arriver

Laetitia a mobilisé son réseau (alors que c’était un frein majeur au départ). Elle est sortie de son secteur habituel en valorisant le transfert de compétences. Elle a su identifier les red flags lors des entretiens. Et surtout, elle a choisi un environnement compatible avec son profil.

Laetitia n’a pas changé de personnalité. Elle a changé d’environnement. Et ça a tout changé.

🔆 Parcours « Gentil mais… lucide »

Parce que le monde du travail ne changera pas tout seul.

Et que je crois profondément que les “gentils lucides” peuvent réécrire les règles du leadership — s’ils ont les bons outils.

Ce premier parcours est la première marche pour amorcer le basculement.
Il vous permet de :

✅ comprendre votre posture actuelle
✅ détecter ce qui vous freine
✅ amorcer un vrai changement, en conscience

Vous repartez avec de vrais outils, pas des promesses.

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Les points de vigilance : ce qui reste à surveiller

La transformation de Laetitia est réelle. Mais elle n’est pas définitive. Certains réflexes anciens peuvent resurgir, et nous en avons identifié trois ensemble.

Les anciens réflexes qui peuvent revenir

🚩 Red flag 1 : La passivité face aux tensions

Dans son nouveau poste, Laetitia pourrait retrouver le réflexe d' »encaisser en silence » plutôt que de poser un cadre clair dès les premiers signaux.

Signal d’alerte : Quand elle sent qu’elle accumule sans poser de limite.

Antidote : Se rappeler que poser un cadre clair n’est pas agressif. C’est respectueux de soi et des autres.

🚩 Red flag 2 : Le manque de visibilité en interne et externe

Laetitia a tendance à « faire » sans « montrer » ce qu’elle fait. Elle est dans l’action, pas dans la communication et la valorisation de ses réussites.

Risque : Être à nouveau invisible malgré ses compétences.

Antidote : Développer sa communication sur ses réussites, en interne auprès de sa direction, et en externe. Pour cela, Laetitia va suivre le parcours « Gentil mais lucide » en autonomie, une plateforme d’entraînement à l’assertivité et à la communication d’influence pour les gentils. Elle y trouvera des insights et des exercices pour développer cette compétence.

🚩 Red flag 3 : Subir les situations plutôt que de poser son cadre

Laetitia a encore tendance à s’adapter aux situations plutôt que de poser son mode d’emploi dès le départ. Son talent “Adaptabilité” ne doit pas devenir une pente glissante pour elle. Elle doit encore apprendre à le cadrer.

Signal d’alerte : Quand elle sent qu’elle subit les décisions ou les jeux de pouvoir, sans exprimer ses propres besoins (autonomie, confiance).

Antidote : Poser un cadre clair dès le début avec son mode d’emploi : « J’ai besoin d’autonomie pour être performante. J’ai besoin qu’on me fasse confiance. » C’est une forme d’assertivité préventive. Poser ses limites avant de les subir.

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Ce que l’histoire de Laetitia nous enseigne

Leçon 1 : Le syndrome de l’imposteur cache souvent une inadéquation avec l’environnement professionnel

Quand vous doutez de vos compétences malgré un parcours riche, posez-vous cette question : « Suis-je incompétent·e, ou suis-je dans le mauvais environnement ? »

Laetitia se savait compétente. Mais elle dévaluait certaines de ses capacités parce qu’elles n’étaient pas valorisées dans ses environnements de travail. En changeant d’environnement, elle a retrouvé la confiance en ses forces.

Leçon 2 : Vos valeurs et vos talents définissent les environnements dans lesquels vous pouvez vous épanouir

Un profil empathique, loyal et autonome ne s’épanouira jamais dans un environnement de pouvoir et de micro-management. Ce n’est pas une faiblesse. C’est une donnée à intégrer dans vos choix de carrière.

Laetitia a appris à identifier les environnements compatibles avec son profil. Et ça a changé sa trajectoire.

Leçon 3 : La transformation prend du temps, mais le mindset change en 6 mois

L’accompagnement de Laetitia s’est étalé sur deux ans en raison de contraintes personnelles. Mais le vrai travail de transformation s’est fait en six mois. C’est le temps nécessaire pour déconstruire des croyances ancrées et reconstruire sur des bases solides.

Laetitia n’a pas changé qui elle était. Elle a appris à choisir où elle voulait être. Et ça a fait toute la différence.

Coaching transition professionnelle
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Pour aller plus loin : 3 questions de coach

Avant de passer à l’action, prenez le temps de vous poser ces questions. Elles vous aideront à identifier précisément où vous en êtes.

Question 1 : Situation concrète

Repensez à votre dernier poste ou à votre poste actuel. Listez 3 caractéristiques de l’environnement de travail (culture, management, valeurs affichées). Sont-elles compatibles avec vos propres valeurs et talents ?

Question 2 : Regard extérieur

Si un proche observait votre quotidien professionnel, dirait-il que vous êtes épanoui·e ? Ou dirait-il que vous « encaissez » et que vous vous épuisez ?

Question 3 : Action immédiate

Quelle est la prochaine décision professionnelle que vous devez prendre ? Allez-vous la prendre en fonction de vos compétences… ou en fonction de la compatibilité de l’environnement avec qui vous êtes ?

Ces questions ne cherchent pas à vous faire fuir votre poste actuel. Elles vous invitent à identifier si vos difficultés viennent de vous… ou de l’environnement dans lequel vous évoluez.

Ce que cet article ne dit pas

Cet article raconte le parcours de Laetitia en quelques pages. Mais il ne peut pas rendre compte de la richesse des échanges que nous avons eus, ni des dizaines de micro-prises de conscience qui ont jalonné ces deux années.

La transformation n’a pas été linéaire. Elle s’est faite par ajustements successifs, par moments de doute et de clarté, par petites victoires discrètes : une limite posée, un réseau mobilisé, une compétence valorisée.

La transformation, ce n’est jamais un déclic soudain. C’est un travail d’introspection exigeant, parfois inconfortable, mais profondément libérateur.

Cet article vous donne les grandes lignes. Mais chaque parcours est unique. Et c’est précisément cette singularité qui fait la force d’un accompagnement.

A retenir

Du burn-out au poste de dirigeante, Laetitia a fait un chemin immense. Mais la vraie transformation n’est pas dans le titre du poste. Elle est dans la compréhension qu’elle a développée : le problème n’était pas elle, c’était son environnement.

Si vous vous reconnaissez dans ce parcours, si vous doutez de vos compétences malgré un CV solide, posez-vous cette question : « Suis-je dans le bon environnement ? »

Parfois, la solution n’est pas de changer qui vous êtes. C’est de choisir où vous voulez être.

Et si le problème n’était pas vous ?

Pour aller plus loin

Besoin de prendre du recul sur votre trajectoire professionnelle ?

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La Journée internationale de la gentillesse (3 novembre) révèle un paradoxe en entreprise : 58% des salariés ont besoin de bienveillance, mais 42% sont insatisfaits de leur manager.

Décryptage.

Chaque 3 novembre, la Journée internationale de la gentillesse célèbre une valeur universelle. Pourtant, dans le monde professionnel, cette journée passe largement inaperçue. Comme si la gentillesse était une qualité qui ne concernait pas l’entreprise.

Le paradoxe est pourtant frappant : 58% des salariés français privilégient une ambiance de travail bienveillante pour rester dans leur entreprise, et 44% citent la bonne entente avec leur manager comme facteur clé de rétention.

Dans le même temps, 42% des salariés ne sont pas satisfaits de leur manager actuel. 4 professionnels sur 10 !

Les chiffres parlent. Mais le système reste sourd.

Alors pourquoi la gentillesse reste-t-elle invisible en entreprise ?

Voyons ce que révèlent les études récentes, et comment vous, professionnels engagés et gentils, pouvez transformer cette qualité en véritable levier de leadership.

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Qu’est-ce que la Journée internationale de la gentillesse ?

L’histoire du mouvement (1988-1998)

La Journée internationale de la gentillesse trouve ses origines au Japon en 1988, avec la création du Japan Small Kindness Movement. L’idée était simple mais puissante : encourager les petits gestes de bienveillance au quotidien pour créer une société plus humaine.

Le mouvement s’est rapidement étendu. En 1997, le World Kindness Movement voit le jour à Tokyo, regroupant des organisations de plusieurs pays. Un an plus tard, en 1998, la première Journée internationale de la gentillesse est célébrée simultanément dans plusieurs pays.

Aujourd’hui, elle est reconnue dans plus de 28 pays à travers le monde.

Une célébration mondiale méconnue en entreprise

Malgré cette reconnaissance internationale, la Journée de la gentillesse reste largement ignorée dans le monde professionnel. Pas de communication interne. Pas d’initiative spécifique. Pas même une mention dans la plupart des organisations.

Cette invisibilité en dit long sur la place accordée à la gentillesse en entreprise : une qualité personnelle sympathique, mais sans lien avec la performance ou le leadership.

C’est précisément cette perception qu’il faut déconstruire.

Découvrir l’histoire complète de la Journée internationale de la gentillesse

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Pourquoi la gentillesse est ignorée en entreprise

La gentillesse perçue comme une faiblesse

Dans l’imaginaire collectif professionnel, la gentillesse est souvent associée à la complaisance, à l’effacement, voire à la naïveté.

Être gentil, ce serait accepter l’inacceptable. Ne pas savoir dire non. Manquer de fermeté.

Cette perception confond gentillesse et faiblesse. Elle ignore que la gentillesse peut être exigeante, lucide, stratégique. Qu’elle peut coexister avec des limites claires et une posture affirmée.

Mais tant que cette confusion persiste, les professionnels bienveillants continuent de s’excuser d’exister.

Un système qui valorise l’agressivité commerciale

Le monde de l’entreprise a longtemps célébré un modèle de leadership basé sur l’autorité verticale, la compétition interne et la capacité à « tenir la pression ».

Dans ce système, la gentillesse n’a pas sa place. Elle est même perçue comme un handicap.

Les professionnels qui excellent dans leur métier mais peinent à se vendre, qui détectent les dysfonctionnements mais n’osent pas les nommer, qui portent des idées brillantes mais attendent qu’on les sollicite, sont systématiquement désavantagés.

Le manque de codes pour transformer la bienveillance en leadership

Ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas les compétences pour cela. C’est juste qu’ils ne maîtrisent pas les codes de la communication d’influence et de l’assertivité.

C’est là que se situe le véritable problème : les professionnels gentils ne manquent pas de valeur, ils manquent d’outils pour la faire reconnaître. Ils n’ont pas appris à structurer leur influence, à poser leurs limites avec fermeté, à porter leurs convictions avec impact.

Et leur gentillesse reste malheureusement invisible ou, pire, elle est exploitée.

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Les chiffres qui prouvent l’importance de la gentillesse au travail

58% des salariés privilégient la bienveillance (Robert Half 2023)

Selon une enquête Robert Half menée auprès de 1 000 salariés français en 2023, 58% privilégient une ambiance de travail bienveillante pour rester dans leur entreprise. 44% citent la bonne entente avec leur manager comme facteur clé de rétention.

Ces chiffres ne sont pas anecdotiques. Ils révèlent une attente profonde, souvent non satisfaite. Parce que dans le même temps, 42% des salariés déclarent ne pas être satisfaits de leur manager actuel.

L’écart entre l’attente et la réalité est abyssal !

Le leadership compassionné améliore la performance (Sustainability 2024)

Une étude publiée en 2024 dans la revue Sustainability, portant sur 225 travailleurs, démontre que le leadership compassionné améliore significativement le bien-être des collaborateurs, qui lui-même améliore l’engagement au travail.

L’effet est indirect mais puissant : la bienveillance ne crée pas directement la performance, elle crée les conditions du bien-être, qui lui-même génère l’engagement et la performance.

Autrement dit : la gentillesse structure la performance.

57% de réduction du turnover avec un bon manager (BCG 2024)

Selon une autre étude du Boston Consulting Group menée en janvier 2024 auprès de 11 000 salariés (dont 1 207 en France), le risque de départ chute de 57% quand la relation managériale est bonne.

57%.
Plus de la moitié.

Ce chiffre à lui seul devrait suffire à convaincre les organisations de l’importance stratégique de la bienveillance managériale. Pourtant, les investissements dans le développement du leadership bienveillant restent marginaux.

Leadership bienveillant et performance
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Le coût de l’absence de gentillesse en entreprise

82% d’épuisement professionnel

Selon une étude publiée en 2025 dans l’American Journal of Biomedical Sciences, 82% des employés expérimentent un épuisement professionnel significatif. Ce chiffre, issu des données DHR Global, concerne tous les secteurs d’activité.

L’épuisement professionnel n’est plus l’exception. Il est devenu la norme.

45% des employés en burnout cherchent à partir

Parmi les employés en situation de burnout, 45% cherchent activement un autre emploi (SHRM 2024). Le coût humain est évident. Le coût économique l’est tout autant : recrutement, formation, perte de compétences, baisse de productivité.

L’absence de bienveillance managériale a un prix. Et ce prix est considérable.

72% des managers bienveillants sont stressés faute de soutien

Voici un chiffre moins connu mais tout aussi révélateur : 72% des managers se déclarent stressés (contre 59% des collaborateurs), 63% se disent mentalement fatigués (contre 46%), et 52% déclarent que le manque de soutien rend leur fonction difficile.

Les managers bienveillants, ceux qui portent la charge émotionnelle de leurs équipes, sont eux-mêmes en souffrance. Parce que la bienveillance, dans la plupart des organisations, est à sens unique. On l’exige d’eux sans la leur offrir en retour.

Le coût de la gentillesse en entreprise
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Comment célébrer la Journée de la gentillesse en entreprise (au-delà du 3 novembre)

La technique des 3 cercles d’impact

Célébrer la Journée internationale de la gentillesse en entreprise ne consiste pas à organiser un événement ponctuel. Il s’agit de mesurer concrètement l’impact que vous pourriez avoir si vous preniez vraiment votre place.

Je vous propose un exercice simple mais puissant : les 3 cercles d’impact.

Cercle 1 – Impact personnel : Listez 3 situations où votre retenue vous a fait passer à côté d’une opportunité (promotion, projet, reconnaissance).

Cercle 2 – Impact sur vos équipes : Identifiez 3 moments où votre silence a laissé perdurer un dysfonctionnement qui impactait vos collègues.

Cercle 3 – Impact systémique : Imaginez 3 changements que vous pourriez impulser dans votre organisation si vous osiez porter vos convictions.

Mesurer le coût de votre effacement

Prenons des exemples concrets :

Cercle 1 : « Je n’ai pas postulé à ce poste de direction parce que je trouvais ma candidature ‘prétentieuse' »

Cercle 2 : « Je n’ai pas alerté sur cette surcharge d’équipe par peur de passer pour une râleuse. Résultat : deux burn-out en six mois »

Cercle 3 : « Je pourrais alerter la direction sur la surcharge chronique avant que ça ne devienne ingérable pour tout le monde »

L’objectif de cet exercice : visualiser le coût réel de votre effacement. Pour vous, pour les autres, pour le système.

Votre silence a un prix. Pour vous. Pour eux. Pour votre organisation.

Passer de la gentillesse passive à la gentillesse stratégique

La gentillesse passive accepte. La gentillesse stratégique choisit.

La gentillesse passive se tait. La gentillesse stratégique nomme.

La gentillesse passive s’efface. La gentillesse stratégique s’affirme.

Célébrer la gentillesse en entreprise, c’est apprendre à transformer votre bienveillance en levier de leadership. Sans vous renier. Sans devenir dur. En devenant stratégique.

La technique des 3 cercles d'impact
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Journée internationale de la gentillesse en entreprise : transformer la gentillesse en pouvoir

Qui sont les « gentils » en entreprise ?

Les « gentils » en entreprise, ce sont ces professionnels intègres, lucides et soucieux du collectif qui progressent souvent moins vite que les autres. Non par manque de compétences, mais parce qu’ils n’ont pas les codes de l’influence.

Ils excellent dans leur métier, mais peinent à se vendre. Ils voient les dysfonctionnements, mais n’osent pas les dénoncer. Ils ont des idées brillantes, mais attendent qu’on les sollicite.

Le monde de l’entreprise leur fait croire qu’ils sont « trop gentils » pour réussir. C’est faux. Ils sont gentils dans un système qui a oublié que la gentillesse était une intelligence.

Les valeurs dont le monde professionnel a besoin

La gentillesse n’est pas une valeur isolée. Elle s’accompagne d’un ensemble de qualités dont le monde professionnel a cruellement besoin :

L’intégrité : cohérence entre ce qu’on dit et ce qu’on fait, refus de la manipulation.

La lucidité : capacité à voir la réalité sans la déformer, détection des signaux faibles.

L’empathie : comprendre l’autre sans se perdre soi-même, considération de l’impact humain des décisions.

Le courage : oser prendre la parole malgré l’inconfort, défendre ses valeurs face à la pression.

L’authenticité : rester soi-même sans jouer de rôle, refuser les postures artificielles.

Ces valeurs ne sont pas des « nice to have ». Ce sont des « must have » pour la survie et la prospérité des organisations.

Notre responsabilité collective pour un leadership plus humain

Nous, les gentils, avons une responsabilité : arrêter de subir ce système et commencer à le transformer.

En devenant stratégiques sans devenir durs. En imposant nos propres valeurs, sans adopter leurs codes toxiques. En parlant avec impact, sans rester dans l’ombre de ceux qui parlent fort.

Chaque fois que vous prenez la parole avec justesse, vous autorisez un autre gentil à faire de même.
Chaque fois que vous posez vos limites avec respect, vous montrez que c’est possible.
Chaque fois que vous portez une vision humaniste avec fermeté, vous faites bouger les lignes.

Le changement ne viendra pas d’en haut. Il viendra de vous, collectivement, un geste à la fois.

transformer la gentillesse en pouvoir. Journée de la gentillesse en entreprise

Le manifeste des gentils

Découvrez la manifeste des gentils : pour ceux qui refusent de choisir entre puissance et bienveillance. Parce que la gentillesse mérite mieux qu’une place au second rang.
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La règle d’or : la gentillesse doit être réciproque

Pourquoi la bienveillance à sens unique épuise

72% des managers se déclarent stressés. 63% se disent mentalement fatigués. 52% déclarent que le manque de soutien rend leur fonction difficile.

Ces chiffres révèlent une réalité simple : la bienveillance ne peut pas être à sens unique. Si vous donnez sans recevoir, vous vous épuisez. 

La gentillesse sans réciprocité n’est pas durable. Elle mène au sacrifice personnel, au ressentiment, à l’épuisement.

Les 3 points de vigilance pour les professionnels gentils

Point 1 : Votre gentillesse ne doit jamais se transformer en sacrifice personnel. Si vous vous épuisez à force de donner, vous ne servez plus personne.

Point 2 : Un environnement qui exige votre gentillesse sans la valoriser est toxique. Identifiez les signes : on sollicite votre aide mais on ignore vos besoins, on apprécie votre disponibilité mais on ne reconnaît pas votre contribution.

Point 3 : La réciprocité n’est pas négociable. Vous méritez autant de soutien que vous en donnez. Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est de la préservation.

Comment exiger le respect sans renier vos valeurs

En pratique, cela signifie : avant de donner, vérifiez que vous recevez. Avant d’écouter, vérifiez qu’on vous écoute aussi quand vous parlez. Avant de vous effacer, vérifiez qu’on vous voit.

Exiger la réciprocité, ce n’est pas renoncer à votre gentillesse. C’est la structurer pour qu’elle soit durable.

La gentillesse en entreprise doit être réciproque.  Journée de la gentillesse en entreprise
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Pour aller plus loin : 3 questions de coach

Avant de passer à l’action, prenez le temps de vous poser ces questions. Elles vous aideront à identifier précisément où vous en êtes et quels leviers actionner en priorité.

Question 1 : Repensez à la dernière fois où vous vous êtes effacé(e) par « gentillesse ». Quel a été l’impact réel sur vous, sur votre équipe, et sur le résultat final ? Notez les faits, sans jugement.

Question 2 : Si vos collègues décrivaient votre posture professionnelle en toute franchise, diraient-ils que vous êtes « trop gentil(le) » ou « stratégiquement bienveillant(e) » ? Quelle différence cela fait-il dans la manière dont on vous perçoit et dont on vous traite ?

Question 3 : Quel est le premier geste concret que vous pourriez poser cette semaine pour célébrer la gentillesse en entreprise ? Un geste qui vous rende visible et qui affirme vos valeurs.

Ces questions vous invitent à transformer votre gentillesse en leadership authentique pour que vous preniez enfin votre place sans vous renier.

A retenir : La gentillesse, une nécessité stratégique

La Journée internationale de la gentillesse, célébrée chaque 3 novembre, révèle un paradoxe professionnel : les salariés aspirent massivement à la bienveillance, mais les organisations continuent de l’ignorer.

Ce paradoxe a un coût.
Humain d’abord
: épuisement, turnover, désengagement.
Économique ensuite : perte de talents, baisse de performance, climat toxique.

Le monde professionnel a besoin de votre gentillesse lucide, de votre éthique intransigeante, de votre capacité à voir l’humain derrière les chiffres. Il a besoin que vous preniez votre place. Pas demain. Maintenant.

La gentillesse n’est pas de la faiblesse déguisée. C’est de la force qui refuse de faire mal. À nous de le prouver, ensemble.

Pour aller plus loin

Besoin de prendre votre place et d’affirmer votre gentillesse stratégique ?

Sources :

(1) Robert Half France, « Ce que veulent les salariés en 2023 », enquête auprès de 1 000 salariés français, 2023

(2) Boston Consulting Group (BCG), « Rétention des talents : 24% des salariés français ne se projettent pas dans leur entreprise à horizon un an », enquête auprès de 11 000 salariés dont 1 207 en France, janvier 2024

(3) Jacobs, C., PhD, DBA, « Compassion in Leadership: Do You Lead with Heart? », American Journal of Biomedical Sciences, 2025

(4) Pansini, M., Buonomo, I., Benevene, P., « Fostering Sustainable Workplace Through Leaders’ Compassionate Behaviors: Understanding the Role of Employee Well-Being and Work Engagement », Sustainability, Vol. 16, Issue 23, Article 10697, 2024

(5) Innovation Managériale, « En management, la bienveillance ça va dans les deux sens ! », 2024

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Les gentils gagnent 20% de moins

Les gentils gagnent 20% de moins

Les gentils gagnent 20% de moins.

Les gentils gagnent 20% de moins

Les professionnels gentils – c’est à dire « agréables » – gagneraient 20% de moins que leurs homologues désagréables.

Analysons ce mythe sur les gentils avec de vraies données scientifiques.

Les gentils finissent derniers.

Cette croyance traverse les open spaces depuis des décennies, alimentée par une étude de 2012 qui a marqué les esprits : les hommes agréables gagneraient 18% de moins que leurs collègues moins bienveillants.

Cette statistique, rapidement transformée en « les gentils gagnent 20% de moins », est devenue l’argument massue pour justifier tous les comportements carriéristes. Elle a nourri une génération de professionnels convaincus qu’être gentil au travail était incompatible avec la réussite financière.

Pourtant, cette interprétation repose sur une lecture partielle des données. Des recherches plus récentes et approfondies révèlent une réalité bien plus nuancée, où le niveau de revenus, le secteur d’activité et la hiérarchie des valeurs personnelles redéfinissent complètement l’équation.

Pour les cadres et dirigeants que vous êtes, cette nuance change tout. Votre bienveillance naturelle n’est plus un frein à votre évolution professionnelle – elle peut même devenir un différenciateur stratégique, à condition de la maîtriser.

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L’étude qui a tout déclenché sur la gentillesse au travail (2012)

En 2012, trois chercheurs américains publient une étude qui va marquer les esprits.

Timothy Judge, Beth Livingston et Charlice Hurst analysent les revenus de milliers de professionnels en fonction de leur niveau d’agréabilité – autrement dit, leur tendance naturelle à être coopératifs, empathiques et bienveillants.

Leur découverte choc : les hommes très agréables gagnent en moyenne 18% de moins que les hommes peu agréables. Traduit en euros, cela représentait environ 7 200€ de différence annuelle sur un salaire de 40 000€.

Cette étude a été reprise partout, des blogs aux conférences TED, souvent résumée par la formule percutante : « Les gentils gagnent 20% de moins. »

 

Source : Judge, T. A., Livingston, B. A., & Hurst, C. (2012). Do nice guys—and gals—really finish last? The joint effects of sex and agreeableness on income. Journal of Personality and Social Psychology, 102(2), 390–407. Lien vers l’étude

Ce qu’on ne vous a pas dit sur cette étude

Mais voilà ce qui était moins médiatisé dans les conclusions de 2012 :

L’effet concernait surtout les hommes
Chez les femmes, l’écart était bien moindre (environ 5%) et parfois non significatif selon les échantillons. Les chercheurs expliquaient cela par des attentes sociales différentes : on « pardonne » plus facilement à une femme d’être agréable qu’à un homme.

L’effet variait selon les secteurs
Dans certains domaines (vente, négociation pure), l’écart était plus marqué. Dans d’autres (éducation, santé, services), il était négligeable.

L’étude ne mesurait que le salaire
Elle ne prenait pas en compte d’autres formes de réussite : satisfaction au travail, qualité des relations, bien-être, ou même progression à long terme.

Les gentils gagnent moins mais font d'autres choix
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La contre-enquête de 2020 : quand les chiffres se nuancent

Huit ans plus tard, Sandra Matz (Columbia Business School) et Joe Gladstone (University College London) décident de creuser plus profondément. Ils analysent des données massives : plus de 2,4 millions de personnes sur plusieurs continents. Une étude énorme.

Leur découverte majeure :
L’effet « les gentils gagnent moins » n’est pas universel. Il dépend massivement du niveau de revenus de la personne. Autrement dit, l’agréabilité ne pénalise financièrement que certains profils, dans certaines conditions économiques. Pour d’autres – notamment les cadres et dirigeants – cet effet négatif disparaît.

Cette nuance change tout : elle signifie que des millions de professionnels bienveillants se sont auto-limités en croyant à un handicap qui ne les concernait pas.

Source : Matz, S. C., & Gladstone, J. J. (2020). Nice guys finish last: When and why agreeableness is associated with economic hardship. Journal of Personality and Social Psychology, 118(3), 545–561. Lien vers l’étude

Le facteur revenus : tout change selon votre situation

Voici ce que révèle cette nouvelle étude de 2020 :

  • Pour les personnes à faibles revenus (moins de 25 000€/an) :

L’agréabilité peut effectivement pénaliser financièrement.
Pourquoi ?
Parce que ces personnes dites agréables priorisent d’autres critères que l’argent dans leurs choix professionnels (relations, sens du travail, équilibre vie pro/perso). Quand le budget est serré, cette tendance à privilégier le bien-être relationnel plutôt que l’optimisation financière peut avoir des conséquences importantes : moins de négociations salariales, choix d’emplois moins rémunérateurs, etc.

Les personnes très agréables ont donc simplement une hiérarchie de valeurs différente. Elles sont prêtes à accepter des compromis financiers pour préserver l’harmonie, éviter les conflits, ou choisir des environnements plus bienveillants.

  • Pour les personnes à revenus moyens à élevés :

L’effet s’atténue considérablement, et peut même s’inverser dans certains contextes.
Pourquoi ?
Parce que ces professionnels qui ont des revenus plus élevés peuvent « se permettre » d’être agréables. En effet, ils ont développé d’autres compétences qui compensent. Ils évoluent dans des environnements où la collaboration est valorisée, et ils ont souvent les moyens de faire des choix de carrière alignés avec leurs valeurs.

Le mécanisme psychologique qui est à l’œuvre

Les chercheurs ont identifié le mécanisme précis qui explique ces différences :

Les personnes très agréables accordent moins d’importance à l’argent. Ce n’est pas qu’elles sont naïves ou incompétentes, c’est qu’elles priorisent d’autres éléments : l’épanouissement, les relations, le sens, l’équilibre vie pro/vie perso.

Cette différence de priorités se traduit concrètement par :

  • Moins de négociations salariales
  • Des choix de carrière privilégiant le sens sur le salaire
  • Moins de changements d’entreprise motivés uniquement par l’argent
  • Une tendance à accepter des compromis financiers pour préserver les relations

Ce que cela signifie concrètement pour vous

Si vous vous reconnaissez dans le profil « agréable », voici ce que ces recherches révèlent :

  • Votre bienveillance n’est plus un frein à votre niveau si vous êtes cadre ou dirigeant.

À votre stade de carrière et de rémunération, l’effet pénalisant de l’agréabilité devient statistiquement négligeable.

  • Vous disposez des ressources pour optimiser votre approche.

Contrairement aux profils à faibles revenus, vous avez la marge de manœuvre nécessaire pour allier vos valeurs et vos objectifs professionnels.

  • L’enjeu devient stratégique, pas financier.

Si vous êtes insatisfait de votre salaire, votre levier est stratégique. Il s’agit d’optimiser votre communication de valeur, de structurer vos demandes d’évolution, et de transformer votre bienveillance en soft power.

Découvrez comment reconnaître si votre gentillesse vous rend invisible au travail, et les premiers leviers pour reprendre votre place sans trahir vos valeurs.

 

 Vous maitrisez votre sujet, vos collègues vous apprécient, votre manager vous fait confiance. Cependant, lors des réunions importantes…

 

Lire l’article : Gentil, compétent… mais invisible

Découvrez comment reconnaître si votre gentillesse vous rend invisible au travail et les premiers leviers pour reprendre votre place sans vous trahir.
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Agréabilité ? De quoi parle-t-on ?

)L’agréabilité : entre atout relationnel et vulnérabilité professionnelle

 

L’agréabilité constitue l’une des cinq dimensions fondamentales de la personnalité selon le modèle des Big Five (description ci-dessous).

Ce trait se caractérise par des comportements perçus comme bienveillants, coopératifs et chaleureux, reflétant une tendance naturelle à privilégier l’harmonie sociale et la coopération. Les personnes à forte agréabilité font généralement confiance aux autres, qu’elles perçoivent comme honnêtes et dignes de confiance, et adoptent spontanément des comportements altruistes.

À l’inverse, un faible niveau d’agréabilité se traduit par une approche plus sceptique des relations interpersonnelles, marquée par la méfiance et une préférence pour la compétition plutôt que la collaboration.

Cette dimension englobe plusieurs sous-traits interconnectés : la confiance, la droiture, l’altruisme, le respect d’autrui, la modestie et la sensibilité.

Si l’agréabilité est généralement valorisée dans les interactions sociales, les recherches récentes révèlent un paradoxe troublant : dans certains contextes professionnels et financiers, cette qualité humaine peut devenir un facteur de vulnérabilité, particulièrement pour les profils discrets et compétents qui peinent à faire valoir leurs intérêts.

Cette dimension scientifique de l’agréabilité rejoint directement ce que nous observons chez les « gentils » dans l’environnement professionnel : des individus naturellement bienveillants et coopératifs qui, par leur propension à privilégier l’harmonie et à faire confiance, peuvent se retrouver désavantagés face à des enjeux de carrière et de reconnaissance.

 

Le modèle des Big Five (ou les 5 composantes O.C.E.A.N

 

  • (O) Ouverture : appréciation de l’art, de l’émotion, de l’aventure, des idées peu communes ou des idées nouvelles, curiosité et imagination ;
  • (C) Conscienciosité (conscience morale) : autodiscipline, respect des obligations, organisation plutôt que spontanéité ; orienté vers des buts ;
  • (E) Extraversion : énergie, émotions positives, tendance à chercher la stimulation et la compagnie des autres ;
  • (A) Agréabilité (amabilité) : une tendance à être compatissant et coopératif plutôt que soupçonneux et antagonique envers les autres ;
  • (N) Nevrotisme ou névrosisme : contraire de stabilité émotionnelle, tendance à éprouver facilement des émotions désagréables comme la colère, l’inquiétude ou la dépression, vulnérabilité.
Les gentils ne gagnent pas forcément moins
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La réalité nuancée en 2025 sur le mythe : les gentils gagnent moins

Aujourd’hui, avec le recul de ces recherches, la formule « les gentils gagnent 20% de moins » apparaît comme une simplification dangereuse.

La réalité : L’agréabilité peut pénaliser financièrement dans certains contextes (revenus faibles, secteurs très compétitifs, négociations pures), mais elle peut aussi devenir un atout dans d’autres (management, innovation, secteurs collaboratifs, leadership à long terme).

L’enjeu n’est pas de devenir moins gentil, mais de devenir plus stratégique dans votre gentillesse.

Cela signifie concrètement : garder votre bienveillance naturelle tout en développant votre assertivité financière, votre capacité à négocier, et votre conscience de votre valeur professionnelle.

Dans cette perspective, votre agréabilité devient un différenciateur positif plutôt qu’un handicap à compenser.

Une conclusion en nuances

Le mythe des « gentils qui gagnent 20% de moins » résiste mal à l’analyse des données complètes. Cette corrélation ne constitue pas une loi universelle du monde professionnel.

La véritable découverte de ces recherches : l’agréabilité pénalise financièrement quand elle s’accompagne d’une hiérarchie de valeurs qui place systématiquement l’harmonie avant la reconnaissance financière. 

À votre niveau de responsabilité et de rémunération, l’équation change. Vous disposez des ressources et de la marge de manœuvre nécessaires pour allier bienveillance et ambition financière. L’enjeu n’est plus de choisir entre gentillesse et réussite, mais de développer une gentillesse stratégique.

Cette approche vous permet de conserver votre authenticité. A condition d’optimiser votre impact professionnel. Votre bienveillance peut devenir un atout différenciant si vous apprenez à la maîtriser.

Pour aller plus loin : 3 questions de coach

Avant de replonger dans le tourbillon de votre quotidien, prenez le temps de vous poser ces questions. Elles vous aideront à identifier précisément où vous en êtes et quels leviers actionner en priorité.

    Ces questions ne cherchent pas à vous faire changer de valeurs. Elles vous invitent à développer une gentillesse stratégique pour que votre bienveillance devienne un atout professionnel plutôt qu’un frein supposé.

     

    SITUATION CONCRETE : Repensez à votre dernière négociation salariale ou demande d'évolution.

    Qu’est-ce qui vous a le plus freiné : le manque d’arguments sur votre valeur, la peur de détériorer la relation, ou la conviction que « ce n’est pas le bon moment » ?

    Cette question révèle si votre bienveillance influence réellement vos décisions financières ou si d’autres facteurs entrent en jeu.

    Si vous identifiez la peur de détériorer la relation comme frein principal, cela confirme que votre agréabilité impacte vos négociations. Dans ce cas, travaillez sur la reformulation : une demande d’augmentation peut être présentée comme bénéfique pour l’équipe (« avec cette reconnaissance, je pourrai m’investir encore davantage sur… »).

    Si c’est le manque d’arguments qui vous freine, votre enjeu est différent : documentez systématiquement vos réussites et quantifiez votre impact.

    Si c’est le timing qui vous préoccupe, questionnez-vous sur cette croyance : attendez-vous le moment parfait qui n’arrive jamais ?

     

    REGARD EXTERIEUR : Si un collègue observait votre façon de communiquer sur vos résultats et vos demandes

    Vous décrirait-il comme quelqu’un qui minimise ses réussites, qui justifie excessivement ses demandes, ou qui présente ses accomplissements avec assurance ?

    Cette perspective externe objectivise votre posture actuelle et révèle les patterns que vous ne percevez pas forcément.

    Les profils agréables ont souvent tendance à minimiser leurs réussites par modestie ou à sur-justifier leurs demandes par souci de légitimité. Observez votre vocabulaire : utilisez-vous souvent « juste », « simplement », « peut-être » ? Commencez-vous vos demandes par « je sais que ce n’est pas le bon moment, mais… » ?

    Ces marqueurs linguistiques affaiblissent votre message avant même de l’avoir énoncé. À l’inverse, noter si vous présentez vos réussites de manière factuelle et directe révèle une maîtrise de votre communication de valeur.

     

    ACTION IMMEDIATE : Identifiez une situation professionnelle récente où vous avez privilégié le statu quo au détriment de votre intérêt financier.

     Comment pourriez-vous reformuler votre approche pour allier bienveillance et assertivité ?

    Cette question ancre la réflexion dans le concret et vous invite à tester une approche différente.

    Par exemple, si vous avez accepté une mission supplémentaire sans compensation par peur de dire non, reformulez : « Je suis ravi de contribuer à ce projet. Pour l’intégrer à ma charge actuelle, nous pourrions envisager soit un réaménagement de mes autres priorités, soit une reconnaissance spécifique de cet investissement. »

    Cette approche préserve votre bienveillance (vous acceptez de contribuer) tout en posant un cadre clair (avec des conditions).

    L’objectif n’est pas de devenir transactionnel, mais de rendre visible la valeur que vous apportez, même dans votre générosité.

     

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    Ces questions vous parlent et vous aimeriez aller plus loin ? Il est temps de mesurer précisément où vous en êtes.

    Le test « Êtes-vous trop gentil pour réussir ? » vous permet d’identifier en 3 minutes vos freins professionnels spécifiques et vos leviers de progression prioritaires.

    Ce test ne se limite pas à la question financière. Il vous apporte un regard à 360.

    Trop gentil.le pour réussir ?

    Un test rapide (15 questions) pour comprendre ce qui vous freine… et comment transformer votre gentillesse en soft power stratégique.

    3 dimensions analysées :
     Comportements professionnels
     Perception de soi et croyances
     Impact sur votre trajectoire, vos relations, vos ambitions

    Découvrez votre profil, identifiez vos leviers de progression, sans renier vos valeurs.

    Etes-vous trop gentil.le pour réussir ?

    15 questions – 3 minutes – 100 % gratuit
    Résultats + conseils personnalisés

    1. Quand je sens qu’un désaccord arrive :

    2. Dans mon travail, j’ai le sentiment :

    3. Face à une personnalité dominante

    4. Quand on me demande un service de trop

    5. Quand je pense à mes ambitions

    6. Poser une limite claire

    7. Dans ma carrière

    8. Quand on parle de “se vendre”

    9. Si un collègue est promu à ma place

    10. Sur LinkedIn

    11. Je me sens souvent

    12. Quand je regarde mon parcours

    13. Quand je pense à “prendre ma place”

    14. Je me dis souvent

    15. Globalement, ce que je cache le plus, c’est

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    Le Manifeste des Gentils

    Le Manifeste des Gentils

    Manifeste des gentils

    le manifeste des gentils

    Pour ceux qui refusent de choisir entre puissance et bienveillance.

    Parce que la gentillesse mérite mieux qu’une place au second rang.

    Je m’adresse à ceux qui baissent un peu les yeux en réunion.

    À celles qui prennent des notes pendant que d’autres s’approprient les idées.

    À ceux qui veulent bien faire, et qu’on oublie.

    À celles qu’on respecte, mais qu’on ne promeut jamais.

    Je m’adresse aux gentils, pas aux naïfs.

    À ceux qui en ont sous le pied, mais qui s’autocensurent.

    À ceux qui se brident pour rester “justes”, alors qu’on leur vole la lumière.

     

    Je connais cette posture.

    Je l’ai vécue. Je l’ai vue dans mes coachings, chez mes amis, dans ma famille.

    J’ai entendu ce soupir silencieux :

    “Je ne veux pas écraser… mais j’aimerais qu’on m’écoute.”

    “Je ne veux pas manipuler… mais j’aimerais qu’on me choisisse.”

     

    Je crois que la gentillesse n’est pas un défaut.

    C’est une force mal exploitée.

    Un pouvoir endormi.

    Une arme de construction massive.

    Mais à une condition :

    l’assumer. La structurer. L’équiper.

    Je veux aider ces professionnels empathiques, sympas, discrets… mais invisibles.

    Qui veulent réussir sans trahir ce qui les rend nobles.

    C’est possible.

    C’est ce que je construis.

    Et si vous êtes de ceux-là,

    vous êtes au bon endroit.

     

    On les appelle les gentils.

    Ceux qui écoutent avant de parler.

    Qui pensent aux autres avant de lever la main.

    Qui préfèrent l’équité à l’égo.

    Qui n’imposent pas. Qui n’écrasent pas. Qui avancent… mais sans armure.

    On les félicite pour leur douceur.

    On les oublie pour les promotions.

    On les adore comme collègues,

    mais on les écarte quand vient l’heure du pouvoir.

     

    Assez.

    Ce n’est pas la gentillesse le problème.

    C’est ce qu’on en fait.

    Ou plutôt, ce qu’on ne leur donne pas.

    Pas les bons outils.

    Pas la bonne structure.

    Pas les bons récits.

     

    La gentillesse est un soft power.

    Et comme tout pouvoir,

    elle s’apprend, elle s’exerce,

    elle se structure.

    Ce n’est pas un défaut à corriger.

    C’est une force à muscler.

    Vous pouvez choisir

    ✅ D’assumer votre posture.

    ✅ D’apprendre à poser des limites.

    ✅ De devenir visible sans devenir violent.

    ✅ De prendre la parole sans vous excuser.

    ✅ D’impacter sans manipuler.

    Ma mission :

    redonner sa juste place à la bienveillance.

    Dans les réunions.

    Dans les promotions.

    Dans les discours.

    Dans les décisions.

    Ce n’est pas juste un programme.

    C’est une vision.

    Un mouvement.

    Une nouvelle façon d’être leader.

     

    Et si vous vous reconnaissez…

    Bienvenue chez vous.

    La gentillesse n’est pas une faiblesse.
    C’est un levier stratégique. Un capital d’influence. Un acte de puissance.

    Dans les entreprises où on confond souvent autorité et domination,
    nous affirmons une autre voie : celle du soft power.
    Un pouvoir qui n’écrase pas. Qui ne manipule pas.
    Un pouvoir qui respecte, relie et transforme.

    CE QUE NOUS CROYONS

    Nous croyons que la gentillesse, quand elle est choisie et structurée,
    devient une force redoutable. Durable. Incontournable.

    Nous croyons que la confiance cumulative,
    celle qu’on bâtit patiemment par cohérence, intégrité et courage tranquille,
    est le levier le plus puissant en entreprise.

    Elle ouvre les bonnes portes.
    Elle attire les bons alliés.
    Elle multiplie l’impact sur la durée.

    CE QUE NOUS REFUSONS

    Nous refusons d’assimiler la gentillesse à de la naïveté.
    De croire qu’il faut “s’endurcir” pour diriger.
    De penser qu’être visible suppose d’être bruyant.
    Ou qu’influencer nécessite de manipuler.

    Nous refusons les raccourcis qui trahissent l’alignement.
    Les rôles qu’on nous demande de jouer.
    Les codes d’un leadership brutal qui n’inspire plus personne.

    CE QUE NOUS AFFIRMONS

    Nous affirmons que la gentillesse peut être une posture stratégique.

    – Qu’elle devient un avantage compétitif…
    quand elle est exercée avec clarté, limites et ambition.

    –  Qu’elle peut coexister avec l’exigence, l’impact et la prise de pouvoir.

    – Qu’elle n’est pas un frein à la réussite.
    Mais un filtre. Un accélérateur. Une signature.

    NOUS SOMMES GENTILS MAIS LUCIDES™

    Ceux qui :

    • veulent réussir sans se renier
    • veulent prendre leur place sans jouer un rôle
    • veulent impacter sans s’imposer

    Ceux qui savent que le respect profond est plus fort que la peur,
    et que l’autorité douce change les cultures en profondeur.

    NOTRE ENGAGEMENT

    Nous nous engageons à :

    ✅ Réhabiliter la bienveillance comme levier d’autorité.
    ✅ Outiller ceux qui doutent encore de leur posture.
    ✅ Créer une culture où l’écoute, la clarté et le courage coexistent.
    ✅ Construire un leadership aligné, visible, respecté.

    Et à faire de la gentillesse assumée
    un modèle de référence, pas une exception tolérée.

    Ce n’est pas un manifeste pour adoucir le monde.
    C’est un appel à le transformer.
    Par plus de justesse. Plus de stratégie. Plus d’humanité.