Pardonner au travail : se libérer et reprendre le contrôle

Pardonner au travail : se libérer et reprendre le contrôle

Pardonner au travail : une force pour avancer et poser ses limites

Dans chaque histoire professionnelle, il y a des blessures.
Des personnages secondaires toxiques.
Des moments où l’injustice prend toute la place dans l’intrigue.
Le héros est malmené et mis à l’épreuve.

Mais dans votre parcours, vous êtes le héros. Et un héros choisit de ne pas laisser les épreuves décider de la suite.

Pourquoi pardonner au travail ?

 

J’entends souvent :

« Pourquoi devrais-je pardonner à quelqu’un qui m’a blessé(e) ? »

Et c’est vrai. Pourquoi ?

⚡ Parce que rester en colère, c’est comme boire du poison en espérant que l’autre en meure.

Le pardon n’est pas une faveur. C’est une libération.

Vous ne pardonnez pas pour excuser un comportement. Vous pardonnez pour arrĂŞter de laisser ce comportement vivre en vous.

  • Rancune envers un collègue qui vous a doublĂ©(e) ? Ça ne ralentit que votre carrière.
  • Ressentiment envers un manager injuste ? Il dort sur ses deux oreilles pendant que vous vous consumez.
  • Une dĂ©cision qui vous a blessĂ©(e) ? Elle appartient au passĂ©, mais vous continuez Ă  la ressasser dans le prĂ©sent.

Pardonner, c’est reprendre le contrôle. C’est dire : « Je ne laisserai pas cette situation ou cette personne décider de mon humeur, de ma motivation ou de mon énergie. »

Rester en colère, c’est comme boire du poison
en espĂ©rant que l’autre en meure.

Les bienfaits du pardon au travail

  • Vous reprenez le pouvoir. Laisser la rancune vous contrĂ´ler, c’est laisser quelqu’un d’autre Ă©crire votre scĂ©nario.
  • Vous retrouvez votre Ă©nergie. La rancune consomme ce que vous pourriez investir dans vos projets, vos ambitions.
  • Vous avancez plus lĂ©ger. Chaque boulet de ressentiment est une page blanche de votre histoire professionnelle que vous ne remplissez pas.

Pardonner, ce n’est pas oublier ni excuser. C’est choisir de ne plus laisser une scène douloureuse définir l’intrigue entière.

3 étapes pour réécrire votre chapitre sans douleur

Redéfinissez le pardon.

Qu’avez-vous à gagner ou à perdre en pardonnant ? Ce geste de pardon n’est pas pour eux, mais pour vous libérer de leur influence.

Pardonner, c’est reprendre son autonomie émotionnelle. Ce n’est pas un acte qui vise à justifier ou minimiser ce qui a été fait, mais un choix conscient de ne plus rester attaché à une douleur qui nuit à votre équilibre. En vous accrochant à une blessure, vous permettez à celui qui l’a causée d’avoir encore du pouvoir sur vous. Se détacher de cette emprise, c’est choisir la paix intérieure plutôt que la rancune.

Le pardon vous permet également de vous concentrer sur l’avenir plutôt que sur le passé. Tant que vous nourrissez des ressentiments, votre esprit reste focalisé sur une blessure qui vous empêche d’avancer. En pardonnant, vous reprenez le contrôle de votre histoire et ouvrez la porte à de nouvelles opportunités.

Posez-vous ces questions :

  • Que m’apporte rĂ©ellement cette rancune ?
  • Est-ce que garder cette colère me sert ou me nuit ?
  • En pardonnant, que pourrais-je gagner en termes de sĂ©rĂ©nitĂ© et de libertĂ© d’esprit ?

Pardonner ne signifie pas oublier ni accepter. Cela signifie simplement choisir de ne plus accorder d’énergie à quelque chose qui ne vous nourrit pas positivement.

Fixez vos conditions.

Le pardon n’efface pas vos limites. Il renforce votre capacité à dire : « Ça ne se reproduira plus. Et voici pourquoi et comment. »

Pardonner ne signifie pas autoriser un comportement nuisible à se reproduire. C’est aussi apprendre à protéger son espace et ses valeurs.

  • ReconnaĂ®tre ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Avant de pardonner, prenez le temps d’identifier ce qui a Ă©tĂ© transgressĂ©.
  • Exprimer clairement ses attentes. Si une limite a Ă©tĂ© franchie, il est essentiel de communiquer ce que vous attendez dĂ©sormais pour prĂ©server un climat sain.
  • Se donner la permission de dire non. Un pardon sincère ne signifie pas accepter Ă  nouveau une situation toxique. Vous pouvez pardonner tout en choisissant de ne plus interagir avec une personne ou un contexte nuisible.
  • Mettre en place des garde-fous. Si vous avez Ă©tĂ© victime d’une injustice professionnelle, dĂ©finissez des règles pour Ă©viter que cela ne se reproduise (Ă©critures claires des missions, suivi des Ă©changes, contrats dĂ©taillĂ©s, etc.).

Pardonner tout en fixant des limites, c’est une posture équilibrée qui permet d’avancer avec confiance et sérénité.

Découvrez la méthode SCI pour vos feedbacks

Un moyen efficace de mieux communiquer son dĂ©saccord et d’Ă©viter l’accumulation de ressentiment est d’utiliser la mĂ©thode SCI pour le feedback.

Cette approche structurée permet d’exprimer une critique de manière constructive, en se basant sur des faits observables plutôt que sur des jugements subjectifs. Découvrez comment appliquer cette méthode pour des échanges plus clairs et respectueux.

Transformez la douleur en force narrative.

Un héros se relève toujours plus fort, avec des leçons qui enrichissent son histoire. Quelle est la morale de votre histoire ?

La douleur, si elle est bien exploitée, peut devenir un moteur puissant de transformation et d’apprentissage. Chaque épreuve surmontée est une opportunité d’évolution. La résilience est la capacité à rebondir face aux difficultés, à en tirer des enseignements et à en faire une force plutôt qu’un poids.

Voici comment transformer votre douleur en force narrative :

  • Changez de perspective : ConsidĂ©rez chaque Ă©preuve comme une Ă©tape nĂ©cessaire de votre parcours, un dĂ©fi qui vous permet de grandir.
  • Trouvez la leçon : Qu’avez-vous appris de cette situation ? Comment cela peut-il vous aider Ă  l’avenir ?
  • Partagez votre histoire : Les expĂ©riences douloureuses peuvent inspirer et aider d’autres personnes Ă  surmonter leurs propres obstacles. En mettant des mots sur votre parcours, vous le rendez constructif.
  • Transformez la colère ou la tristesse en actions positives : Utilisez cette Ă©nergie pour vous motiver Ă  aller de l’avant, Ă  entreprendre de nouveaux projets ou Ă  vous investir davantage dans ce qui compte pour vous.

Un héros ne se définit pas par l’absence de difficultés, mais par sa capacité à les surmonter et à en sortir plus fort. Quelle sera la leçon clé de votre histoire ?

Ă€ retenir :

  • Pardonner ne signifie pas excuser.
  • C’est un acte de force, pas de faiblesse.
  • Le pardon vous libère de la douleur du passĂ©.
  • Vous ĂŞtes le seul auteur de votre Ă©volution professionnelle.
  • Pardonner ne signifie pas supprimer ses limites, mais les affirmer avec plus de clartĂ©.

Le pardon n’est pas un acte de bonté. C’est un acte de force. Et si vous arrêtiez de boire ce poison ? Il tue le héros qui est en vous.

Et vous, qu’est-ce que vous pourriez pardonner aujourd’hui pour reprendre votre plume ? ✍️

Pardonner au travail, n’est-ce pas un aveu de faiblesse

 ? Non, c’est un acte de puissance. Refuser de pardonner, c’est rester prisonnier d’une situation. En pardonnant, vous reprenez votre pouvoir et vous Ă©vitez que des Ă©motions nĂ©gatives nuisent Ă  votre carrière et Ă  votre bien-ĂŞtre.

Comment pardonner sans me faire marcher dessus ?

 Pardonner ne veut pas dire tout accepter. Cela signifie Ă©galement poser des limites claires et affirmer vos valeurs. Vous pouvez pardonner tout en exigeant un respect mutuel.

Que faire si je ne parviens pas Ă  pardonner ?

Le pardon est un processus, pas un acte immédiat. Prenez le temps d’analyser vos émotions, exprimez votre colère de manière saine, et focalisez-vous sur votre avenir plutôt que sur le passé.

Pourquoi ai-je encore des ressentiments malgré mon pardon ?

 Parce que le pardon ne signifie pas toujours la disparition immĂ©diate des Ă©motions nĂ©gatives. Ces dernières peuvent revenir par vagues. Ce qui compte, c’est de ne pas les laisser dicter vos actions.

Comment le pardon peut-il améliorer mon leadership ?

Un leader qui pardonne inspire confiance et respect. Il montre qu’il sait gérer ses émotions et avancer malgré les difficultés. En pardonnant, vous libérez aussi vos collaborateurs des tensions et favorisez un climat de travail plus sain.

Stress et activité physique

Stress et activité physique

Stress et activité physique

L’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) qualifie les Ă©pisodes dĂ©pressifs et anxieux de vĂ©ritable pandĂ©mie mondiale, touchant des millions de personnes Ă  travers le globe. Ces troubles mentaux sont frĂ©quemment associĂ©s Ă  un stress rĂ©gulier ou chronique, qu’il soit d’origine personnelle ou professionnelle.

La santĂ© mentale est devenue un enjeu majeur de santĂ© publique, impactant non seulement notre qualitĂ© de vie individuelle, mais aussi la performance et la stabilitĂ© des organisations. Face Ă  ce dĂ©fi, une solution accessible et efficace existe : l’activitĂ© physique.

L’expression latine « Mens sana in corpore sano« , signifiant « un esprit sain dans un corps sain », capturait dĂ©jĂ  l’essence d’une approche Ă©quilibrĂ©e pour le bien-ĂŞtre global.

Stress et activité physique

Le stress et les maladies non transmissibles

Le stress, qu’il soit aigu ou chronique, a des rĂ©percussions significatives sur notre santĂ© globale. Bien que le stress Ă  court terme puisse ĂŞtre bĂ©nĂ©fique en nous prĂ©parant Ă  rĂ©agir face Ă  des dĂ©fis, un stress prolongĂ© ou mal gĂ©rĂ© peut entraĂ®ner de graves consĂ©quences pour notre santĂ© physique et mentale. Ce phĂ©nomène est Ă©troitement liĂ© Ă  l’augmentation des maladies non transmissibles (MNT), telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète, et certaines formes de cancer.

Lorsque nous sommes stressĂ©s, notre corps libère du cortisol, une hormone produite par les glandes surrĂ©nales. Le cortisol joue plusieurs rĂ´les essentiels au bon fonctionnement de notre organisme : il rĂ©gule le mĂ©tabolisme, rĂ©duit l’inflammation et aide Ă  contrĂ´ler le cycle veille-sommeil. Cependant, une libĂ©ration excessive et prolongĂ©e de cortisol peut avoir des effets nĂ©fastes.

En effet, une libĂ©ration constante de cortisol provoque une augmentation persistante de la pression artĂ©rielle, ce qui contribue Ă  l’hypertension. L’hypertension est un facteur de risque important pour les maladies cardiovasculaires (les crises cardiaques et les accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux).

Le cortisol a un effet immunosuppresseur. Une exposition prolongĂ©e Ă  des niveaux Ă©levĂ©s de cortisol affaiblit le système immunitaire. L’organisme devient plus vulnĂ©rable aux infections et retarde la guĂ©rison des maladies.

Le cortisol perturbe la rĂ©gulation de la glycĂ©mie et augmente la rĂ©sistance Ă  l’insuline. Ce qui aggrave le diabète de type 2 et les maladies inflammatoires.

Stress, anxiété et dépression

Un stress prolongĂ© ou chronique perturbe l’Ă©quilibre biochimique du cerveau et du corps, conduisant Ă  des troubles mentaux tels que l’anxiĂ©tĂ© et la dĂ©pression.

  • Des niveaux Ă©levĂ©s et prolongĂ©s de cortisol sont neurotoxiques, particulièrement pour l’hippocampe et le cortex prĂ©frontal, qui ont en charge la rĂ©gulation de l’humeur et des Ă©motions.
  • Le cortisol inhibe Ă©galement la neurogenèse (le processus par lequel de nouveaux neurones sont formĂ©s dans le cerveau), en particulier dans l’hippocampe, compromettant ainsi la capacitĂ© de cette rĂ©gion Ă  se rĂ©gĂ©nĂ©rer et Ă  maintenir des fonctions cognitives saines.
  • Le cortisol, en excès chronique, entraĂ®ne une atrophie de l’hippocampe, rĂ©duisant ainsi sa taille et sa fonctionnalitĂ©. Cela se traduit par une diminution de la capacitĂ© Ă  former de nouveaux souvenirs et Ă  accĂ©der aux anciens.
  • Le stress chronique peut Ă©galement diminuer la production de la sĂ©rotonine, un neurotransmetteur clĂ© dans la rĂ©gulation de l’humeur, du sommeil et de l’appĂ©tit. En effet, la diminution de la sĂ©rotonine affecte la densitĂ© et la sensibilitĂ© des rĂ©cepteurs de la sĂ©rotonine, et contribue ainsi aux symptĂ´mes de la dĂ©pression et de l’anxiĂ©tĂ©.
  • Le stress prolongĂ© rĂ©duit les niveaux de dopamine, ce qui affecte la motivation, le plaisir et les fonctions exĂ©cutives.
  • Le stress chronique augmente l’activitĂ© de la noradrĂ©naline. Or, une libĂ©ration prolongĂ©e de noradrĂ©naline peut mener Ă  un Ă©puisement des rĂ©serves de noradrĂ©naline, exacerbant les sentiments de fatigue et de dĂ©sespoir associĂ©s Ă  la dĂ©pression.
  • Le stress chronique stimule la libĂ©ration de cytokines pro-inflammatoires. Ils provoquent une inflammation neuronale, altèrent les circuits cĂ©rĂ©braux impliquĂ©s dans la rĂ©gulation de l’humeur et perturbent les rĂ©seaux neuronaux en charge de la rĂ©gulation Ă©motionnelle.
  • Le stress chronique augmente la production de radicaux libres qui oxydent les cellules neuronales et contribuent Ă  une fatigue mentale et physique.

Le stress prolongĂ© mème Ă  des troubles mentaux tels que l’anxiĂ©tĂ© et la dĂ©pression par divers mĂ©canismes biochimiques et physiologiques que nous ne maĂ®trisons pas et dont, la plupart du temps, nous n’avons pas conscience.
Quelles sont les stratégies de remédiation ? Comment atténuer ces effets ?

Liste des bienfaits par l’OMS

L’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) est l’institution spĂ©cialisĂ©e de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour la santĂ© publique créée en 1948. L’une de ses principales missions est de prĂ©server la santĂ© des personnes, quelles que soient leur situation et leur âge.

L’OMS a listé les nombreux bienfaits d’une activité physique régulière :

  • procure des bienfaits importants pour la santĂ© physique et mentale,
  • contribue Ă  la prĂ©vention et Ă  la prise en charge de maladies non transmissibles telles que les maladies cardiovasculaires, le cancer et le diabète,
  • rĂ©duit les symptĂ´mes de dĂ©pression et d’anxiĂ©tĂ©,
  • amĂ©liore la santĂ© du cerveau ,
  • accroĂ®t le bien-ĂŞtre gĂ©nĂ©ral,
  • amĂ©liore le sommeil,
  • prĂ©vient une baisse des fonctions cognitives,
  • amĂ©liore l’endurance cardio-respiratoire, la forme musculaire et l’état osseux ,
  • assure un Ă©quilibre Ă©nergĂ©tique qui permet de maintenir un poids stable.

Et pourtant :

  • 31 % des adultes ne pratiquent pas une activitĂ© physique aux niveaux recommandĂ©s.
  • Ă€ l’échelle mondiale, l’inactivitĂ© physique devrait coĂ»ter environ 300 milliards USD (soit quelque 27 milliards USD par an) aux systèmes de santĂ© publics sur la pĂ©riode 2020-2030, si l’on ne parvient pas Ă  la rĂ©duire. C’est un vrai enjeu de santĂ© public.

Vous pouvez consulter les recommandations de l’OMS Ă  partir de ce lien.

L’activité physique comme antidote au stress

L’activitĂ© physique permet de diminuer considĂ©rablement les impacts nĂ©gatifs du stress sur notre corps et notre mental.

Une activitĂ© aĂ©robie modĂ©rĂ©e Ă  intense, comme la course, le vĂ©lo ou la natation, aide Ă  rĂ©duire les niveaux de cortisol dans le corps et amĂ©liore les symptĂ´mes de l’anxiĂ©tĂ© et de la dĂ©pression. Relisez la partie “Stress, anxiĂ©tĂ© et dĂ©pression” ci-dessus pour Ă©valuer tous les symptĂ´mes que vous Ă©viterez avec un niveau de cortisol rĂ©gulĂ© par une activitĂ© physique.

L’exercice stimule la production d’endorphines. Ces neurotransmetteurs agissent comme des analgĂ©siques naturels et procurent une sensation de bien-ĂŞtre.

La pratique rĂ©gulière du sport augmente Ă©galement les niveaux de dopamine, ce qui amĂ©liore l’humeur et la motivation.

L’activitĂ© physique amĂ©liore la qualitĂ© du sommeil. Et un sommeil de meilleure qualitĂ© permet une rĂ©cupĂ©ration physique et mentale plus efficace.

Nous sous-estimons généralement l’impact d’une activité physique sur notre qualité de vie au global.
Pourtant une activitĂ© physique rĂ©gulière offre une multitude de bĂ©nĂ©fices pour notre santĂ© physique et mentale. En intĂ©grant diffĂ©rents types d’exercices (aĂ©robies, de rĂ©sistance, de flexibilitĂ© et d’Ă©quilibre) dans une routine hebdomadaire, nous avons le pouvoir d’amĂ©liorer notre condition physique, de rĂ©duire le risque de maladies chroniques, d’amĂ©liorer notre bien-ĂŞtre mental et de prolonger notre espĂ©rance de vie.
Les preuves scientifiques sont claires : le sport est l’ingrĂ©dient essentiel d’une vie Ă©panouie.

Les recommandations générales des organisations de santé publique

Les principales organisations de santĂ© publique, telles que l’Organisation Mondiale de la SantĂ© (OMS), les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et le Ministère des Sports en France, ont Ă©tabli des recommandations claires pour les adultes en matière d’activitĂ© physique afin de maintenir une bonne santĂ©.

Pour en retirer des bénéfices substantiels sur le plan de la santé physique et mentale, les adultes devraient pratiquer chaque semaine au moins 150 à 300 minutes d’activité physique aérobique d’intensité modérée ou au moins 75 à 150 minutes d’activité physique aérobique d’intensité soutenue ou une combinaison équivalente d’activité physique d’intensité modérée et soutenue.

Exemple d’un programme hebdomadaire

  • Au moins 30 min. de marche rapide (qui accĂ©lère sensiblement la frĂ©quence cardiaque), au moins 5 jours par semaine.

OU

  • Au moins 25 minutes de course (ou toute autre forme d’exercice physique pendant laquelle le souffle se raccourcit et la frĂ©quence cardiaque s’accĂ©lère considĂ©rablement) au moins 3 jours par semaine.

ET

  • Au moins 20 minutes d’exercices de renforcement musculaire (travail contre rĂ©sistance) au moins 2 jours par semaine. Les exercices doivent impliquer les principaux groupes musculaires (jambes, hanches, dos, abdomen, poitrine, Ă©paules et bras). Le renforcement musculaire peut ĂŞtre fait le mĂŞme jour qu’une sĂ©ance d’aĂ©robie.

ET

  • Des Ă©tirements ou exercices de mobilitĂ© une fois par semaine. Il est recommandĂ© d’effectuer cette sĂ©ance Ă  distance des exercices de renforcement musculaire.

Il est préférable de fractionner sa pratique sportive tout au long de la semaine plutôt que de faire une grosse séance par semaine. Cela permet de lutter contre la sédentarité, mais également de libérer les endorphines, la dopamine et la sérotonine qui contribuent à notre bien être.

Exemples d’activitĂ© modĂ©rĂ©e : Marche rapide, danse, jardinage, natation tranquille, vĂ©lo Ă  allure modĂ©rĂ©e.
Exemples d’activitĂ© intense : Course Ă  pied, natation rapide, vĂ©lo rapide, sports d’Ă©quipe (football, basket-ball).
Exemple d’exercices de renforcement musculaire : Pilates dynamique, musculation avec poids, exercices de résistance au poids de corps, utilisation de bandes élastiques.
Flexibilité et Équilibre : Yoga, Pilates, Tai Chi, étirements dynamiques et statiques.



Si vous vous sentez stressĂ©, reconsidĂ©rez la pratique du sport dans votre quotidien. En rĂ©duisant les niveaux de cortisol, en stimulant la production d’endorphines et de dopamine, et en amĂ©liorant la qualitĂ© du sommeil et la santĂ© cardiovasculaire, l’activitĂ© physique aide Ă  combattre les effets nĂ©gatifs du stress chronique. C’est une stratĂ©gie gagnante pour garder un esprit sain dans un corps sain.

ll est important de préciser que les informations contenues dans cet article ne remplacent en aucun cas les conseils médicaux professionnels. Avant de commencer toute nouvelle activité physique, consultez toujours un professionnel de santé qualifié pour un avis médical personnalisé.

  • Comment Ă©valueriez-vous votre niveau de stress actuel sur une Ă©chelle de 1 Ă  10 ?
  • Pratiquez-vous rĂ©gulièrement une activitĂ© physique ? Si oui, quel type et Ă  quelle frĂ©quence ?
  • Comment vous sentez-vous gĂ©nĂ©ralement après une sĂ©ance d’exercice ?
  • Avez-vous remarquĂ© une diffĂ©rence dans votre niveau de stress les jours oĂą vous faites de l’exercice par rapport aux jours oĂą vous n’en faites pas ?
  • Quels sont vos principaux objectifs en matière de santĂ© et de bien-ĂŞtre ? Comment pensez-vous que l’activitĂ© physique pourrait vous aider Ă  atteindre ces objectifs ?
  • Quelles sont les principaux obstacles qui vous empĂŞchent de pratiquer une activitĂ© physique rĂ©gulièrement ? Comment les surmonter ?
  • Comment pourriez-vous intĂ©grer ces activitĂ©s dans votre emploi du temps de manière rĂ©aliste ?


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