Coach : ni gourou, ni manipulateur

Le coach est-il un manipulateur ? Un obsédé de la bienveillance qui ne comprend rien au monde du travail ?

Le coach est-il un manipulateur ? đŸ€” Un obsĂ©dĂ© de la bienveillance qui ne comprend rien au monde du travail ?

Quelques polémistes et éditorialistes dénoncent une dérive du coaching vers des pratiques assimilables à celles de « gourous » ou de manipulateurs. Pour eux, le coaching jouerait sur les faiblesses des individus pour leur imposer des solutions toutes faites.

Les critiques contre le coaching sont devenues un vĂ©ritable marronnier mĂ©diatique. Parmi les voix qui rĂ©sonnent le plus fort, celle de Julia de FunĂšs semble occuper une place de choix. Philosophe et essayiste, elle n’hĂ©site pas Ă  Ă©gratigner le coaching, qu’elle juge symptomatique de notre Ă©poque obsĂ©dĂ©e par l’optimisation de soi. Ces reproches, relayĂ©s par des mĂ©dias friands de polĂ©miques, me poussent aujourd’hui Ă  rĂ©agir en tant que coach professionnelle.

Selon vous, ces critiques du coaching sont-elles vraiment reprĂ©sentatives des pratiques du coaching moderne ou simplement une gĂ©nĂ©ralisation de certaines dĂ©rives ? Ne serait-il pas temps de remettre au cƓur du dĂ©bat ceux qui font rĂ©ellement appel Ă  nos services : les clients ? Car, loin d’ĂȘtre des victimes d’une injonction sociĂ©tale, ils sont des acteurs conscients et engagĂ©s dans un processus exigeant d’évolution personnelle et professionnelle.


Recentrons le débat : le client comme acteur de son propre changement

Pour comprendre la vĂ©ritable nature du coaching, il faut tout d’abord sortir d’une vision caricaturale.

Non, les coachs ne sont pas des manipulateurs. Non, les clients ne sont pas « forcĂ©s » de se transformer par une pression invisible exercĂ©e par la sociĂ©tĂ© ou leurs supĂ©rieurs. Si des individus choisissent de faire appel Ă  un coach, c’est bien souvent par envie d’amĂ©lioration personnelle, de clarification d’objectifs, ou de dĂ©veloppement de compĂ©tences. Le coaching est avant tout un accompagnement librement choisi, oĂč la personne conserve l’intĂ©gralitĂ© de son pouvoir de dĂ©cision.

Cela dit, mes clients savent bien que le coaching n’est pas un remĂšde miracle ou un simple guide d’auto-optimisation. Au contraire, il s’agit d’un processus exigeant, impliquant un investissement personnel important. Ils sont des leaders, des managers, ou des entrepreneurs qui choisissent de se remettre en question pour Ă©voluer, pas pour plaire Ă  un modĂšle imposĂ©.

Contrairement aux critiques, nos clients ne sont pas des victimes d’un systĂšme ou des marionnettes manipulĂ©es par des coachs. Ce sont des personnes conscientes, qui choisissent de se faire accompagner pour atteindre des objectifs prĂ©cis.

Le coaching est un processus d’évolution exigeant, oĂč le client s’engage pleinement. Nous ne donnons pas de leçons, nous facilitons un cheminement vers plus de clartĂ©, de performance et d’épanouissement.

Mes modÚles : loin des caricatures médiatiques

Quand j’entends Julia de FunĂšs et d’autres critiques dĂ©noncer la bienpensance du coaching, je ne peux m’empĂȘcher de me demander : de qui parlent-ils ?

Connaissent-ils seulement ces coachs inspirants qui contribuent à théoriser et professionnaliser le coaching ? Ont-ils ouvert un de leurs livres ? Analysé leur impact réel sur leurs clients ?

Vincent Lenhardt : Coach et consultant reconnu en Europe, souvent surnommé le « pÚre du coaching » en France. DiplÎmé de HEC Paris, il est un des pionniers du coaching en entreprise en France et a développé plusieurs méthodes influentes dans le domaine.

Alain Cardon : Coach MCC (Master Certified Coach) par l’International Coach Federation (ICF) et fondateur de Metasysteme Coaching. Il est l’un des coachs francophones les plus connus et intervient dans plusieurs pays. Il est diplĂŽmĂ© de l’UniversitĂ© Libre de Bruxelles.

Thierry Rusinski, formĂ© Ă  Polytechnique et ayant exercĂ© des responsabilitĂ©s importantes en entreprise avant de se tourner vers le coaching. Son parcours, comme celui des autres coachs issus de grandes Ă©coles, montre que le coaching est une discipline fondĂ©e sur une rĂ©flexion solide et structurĂ©e, issue de formations prestigieuses et d’expĂ©riences managĂ©riales concrĂštes.

Alain Cayrol, coach, auteur et formateur, qui fut l’une des figures de rĂ©fĂ©rence dans le monde du coaching. Il a fait dĂ©couvrir au public francophone la Programmation Neuro Linguistique (PNL). En 1999, il a fondĂ© l’Institut de Coaching International oĂč j’ai Ă©tĂ© formĂ©e au coaching, pendant 1 an.

Ces coachs de renom prĂŽnent un modĂšle d’organisation du travail centrĂ© sur l’humain et la bienveillance. Oui, bienveillance, ce gros mot souvent raillĂ©, mais qui, dans la rĂ©alitĂ©, transforme les organisations.

Ces coachs Ă©clairĂ©s que j’admire construisent des environnements oĂč l’on peut croĂźtre, non par injonction, mais par choix et engagement. Je m’inscris dans leur sillage. Pas dans ceux des coachs manipulateurs focalisĂ©s sur le pouvoir et l’argent.

Quand la presse généraliste Amplifie les caricatures

La trÚs grande majorité des coachs sont loin de ces pseudo-coachs manipulateurs et gourous parfois épinglés par la DGCCRF.

Les dĂ©rives du coaching bien-ĂȘtre sont rĂ©elles. Je vous invite Ă  consulter ces recommandations du ministĂšre de l’Ă©conomie Ă  leur sujet.

Mais la presse tend souvent Ă  privilĂ©gier les voix polĂ©mistes, qui caricaturent ou gĂ©nĂ©ralisent des pratiques pour crĂ©er du dĂ©bat. Le coaching, comme bien d’autres domaines, n’Ă©chappe pas Ă  ce phĂ©nomĂšne. C’est indĂ©niable. La critique fait vendre, et les discours nuancĂ©s ou complexes sont souvent rĂ©duits Ă  des simplifications qui ne reflĂštent pas la rĂ©alitĂ© du terrain. Si certaines dĂ©rives existent, elles ne reprĂ©sentent pas l’ensemble des coachs et des pratiques. Le coaching professionnel est bien plus rigoureux et diversifiĂ© que ce que les dĂ©bats polarisĂ©s pourraient laisser penser.

Nous, coachs professionnels, travaillons avec rigueur et nous appuyons sur des mĂ©thodologies Ă©prouvĂ©es pour aider nos clients Ă  se dĂ©velopper. Nos pratiques sont bien loin des recettes simplistes que l’on nous attribue parfois. Elles sont soumises Ă  une dĂ©ontologie forte et encadrĂ©es par de la supervision et de l’intervision.

Le coaching, un phénomÚne de mode ?

Parfois rĂ©duit Ă  une simple tendance dans le discours public, le coaching reste pourtant un levier essentiel de transformation, tant pour les individus que pour les organisations. Si de nombreuses entreprises y ont recours, ce n’est pas par effet de mode, mais parce qu’elles ont compris que le coaching pouvait vĂ©ritablement amĂ©liorer la performance, la cohĂ©sion d’équipe, et la satisfaction de leurs collaborateurs.

Le coaching repose sur des principes simples mais puissants : permettre Ă  chacun d’identifier ses ressources, ses forces, ses freins, et de dĂ©velopper les compĂ©tences nĂ©cessaires pour atteindre ses objectifs. C’est un travail profond, oĂč l’on aide les individus Ă  aligner leur identitĂ© professionnelle avec leur vision personnelle. Et contrairement Ă  l’idĂ©e qu’il s’agirait de formater des individus, le coaching valorise justement la singularitĂ© de chaque personne. Loin d’un schĂ©ma imposĂ©, chaque parcours est unique, et le client reste maĂźtre de ses choix et de ses actions.

Le coach Ă  l’Ă©preuve des Ă©tudes scientifiques

Contrairement aux idĂ©es reçues, de nombreuses Ă©tudes valident l’efficacitĂ© du coaching, tant sur le plan individuel que collectif. Voici quelques chiffres qui montrent l’impact positif du coaching :

  • 70% des personnes coachĂ©es constatent une amĂ©lioration significative de leur performance au travail (source : ICF).
  • 80% des clients renforcent leur confiance en eux et augmentent leur satisfaction au travail (source : ICF).
  • Le retour sur investissement (ROI) du coaching est estimĂ© Ă  7 fois le coĂ»t initial du programme (source : PwC).
  • Une Ă©tude de l’UniversitĂ© de Sydney montre que le coaching amĂ©liore la collaboration d’équipe et augmente la productivitĂ© collective.

Ces chiffres démontrent que le coaching est une pratique rigoureuse, fondée sur des résultats mesurables.

Le coaching, une approche humaniste à défendre

Il est facile de critiquer le coaching lorsque l’on mĂ©connaĂźt ses vĂ©ritables ressorts. Certes, il existe des dĂ©rives. Oui, certains coachs autoproclamĂ©s sont des manipulateurs. Ils abusent sciemment de la fragilitĂ© de leurs clients. Mais le coaching professionnel repose sur une Ă©thique forte et des mĂ©thodes rigoureuses. Il s’agit d’un accompagnement oĂč chaque client fait le choix conscient d’évoluer.

Je choisis de m’inspirer de figures comme Lenhardt, Cardon ou Rusinski, qui prĂŽnent une transformation centrĂ©e sur l’humain. Le coaching, loin des injonctions, est un espace de libertĂ© et d’autonomisation, Ă  dĂ©fendre face aux caricatures mĂ©diatiques.

Comment bien choisir son coach pour Ă©viter les manipulateurs ?

Faites preuve de discernement pour vous protéger des praticiens non qualifiés ou des manipulateurs. Malheureusement, comme dans toutes les professions, il existe des individus qui profitent de la méconnaissance des clients pour exercer des pratiques douteuses. Voici quelques conseils pour bien choisir son coach et garantir une expérience enrichissante et bénéfique.

1. VĂ©rifier la formation et les certifications du coach

Un coach professionnel doit avoir suivi une formation reconnue et ĂȘtre certifiĂ© par des organismes de rĂ©fĂ©rence dans le domaine du coaching. Les certifications de qualitĂ© incluent souvent l’International Coach Federation (ICF) ou l’European Mentoring & Coaching Council (EMCC). Ces institutions veillent Ă  la rigueur de la formation et Ă  la dĂ©ontologie des coachs. N’hĂ©sitez pas Ă  demander des preuves de certification eĂ  votre coach.

2. Consulter les avis et recommandations

Comme pour tout service, il est recommandé de consulter les avis des précédents clients. Des témoignages écrits ou oraux peuvent donner une bonne idée de la qualité du coach, de son approche, et de son éthique. Cependant, soyez attentif aux avis trop élogieux sans contreparties. Il est souvent plus rassurant de choisir un coach recommandé par une personne de confiance ou par un réseau professionnel fiable.

3. S’assurer du respect d’un code de dĂ©ontologie

Un coach sĂ©rieux adhĂšre Ă  un code de dĂ©ontologie qui garantit la protection des droits du client. Ce code inclut le respect de la confidentialitĂ©, l’absence de jugement, et un engagement Ă  ne pas influencer indĂ»ment les dĂ©cisions du client. Il est utile de demander au coach son cadre Ă©thique et de discuter des attentes dĂšs le premier entretien. Un coach manipulateur cherchera Ă  imposer ses solutions plutĂŽt qu’Ă  co-construire avec vous. Dans votre contrat de coaching, demandez Ă  ce que un code de dĂ©ontologie soit annexĂ©.

4. Évaluer la transparence et l’honnĂȘtetĂ© du coach

Un bon coach est transparent sur ses mĂ©thodes, ses tarifs, et ses limites. Si un coach vous promet des rĂ©sultats miraculeux ou tente de vendre des solutions toutes faites, mĂ©fiez-vous. Le coaching est un processus complexe, et l’évolution dĂ©pend avant tout de l’engagement personnel du client. Un coach professionnel ne vous vendra jamais des rĂ©sultats garantis, mais vous proposera plutĂŽt un accompagnement structurĂ© et personnalisĂ©. Il est garant du processus, pas du rĂ©sultat.

5. Faire attention Ă  la relation de confiance

Le premier contact avec un coach est essentiel. Il doit s’établir dans une ambiance de confiance mutuelle. Un bon coach prendra le temps de comprendre vos besoins, de poser des questions pertinentes, et d’écouter activement vos prĂ©occupations. Si vous ressentez une pression, une manipulation Ă©motionnelle ou un jugement de la part du coach dĂšs les premiĂšres sĂ©ances, cela peut ĂȘtre un signal d’alarme. La relation entre un coach et son client doit reposer sur la bienveillance et le respect.

6. Observer l’attitude face à l’autonomie du client

Un coach Ă©thique encourage l’autonomie et la prise de dĂ©cision par le client. Il ne vous dira jamais quoi faire, mais vous accompagnera dans la rĂ©flexion pour que vous puissiez prendre vos propres dĂ©cisions. Attention aux coachs qui cherchent Ă  contrĂŽler vos choix ou qui insinuent que vous ĂȘtes incapable d’agir sans eux. Le coaching vise Ă  vous rendre plus autonome, pas dĂ©pendant. Sinon, c’est clairement un coach manipulateur.

8. Prendre le temps d’un entretien prĂ©alable

Avant de vous engager, prenez le temps de rĂ©aliser un entretien prĂ©alable avec le coach. Cette rencontre, souvent gratuite, permet d’évaluer si vous vous sentez Ă  l’aise avec lui, si son approche vous convient, et si ses mĂ©thodes correspondent Ă  vos attentes. Ce premier Ă©change est essentiel pour instaurer une relation de confiance et clarifier les modalitĂ©s de l’accompagnement. Pour ma part, je propose toujours un entretien gratuit de 45 minutes. Cela permet de prendre le temps de se connaitre.

Et ma page Contact est trÚs claire sur mon profil, mon expérience et mes motivations de coach. A vous de juger !


Le coach est un partenaire des entreprises. Pas un manipulateur.
Le coach est un partenaire des entreprises. Pas un manipulateur.