Guide du changement individuel : Inspirez-vous des stratégies des grandes entreprises

Guide du changement individuel : Inspirez-vous des stratégies des grandes entreprises

Guide du changement individuel : Inspirez-vous des stratégies des grandes entreprises

Évoluer professionnellement, changer de travail, changer de mode de vie, redéfinir ses valeurs… Le changement individuel est souvent perçu comme un défi, pourtant nous pouvons nous inspirer des méthodes éprouvées du monde de l’entreprise pour le faciliter.

J’ai le plaisir de laisser la plume à Guillaume Sallé. Responsable en accompagnement au changement depuis 2017, Guillaume a accompagné de grandes organisations comme Adecco, bioMérieux, Renault Trucks et EDF, après ses débuts chez Auchan. Il partage aujourd’hui son expertise via son blog Stratégie Changement, avec pour mission de démocratiser l’accompagnement au changement dans les organisations.

Dans cet article, Guillaume Sallé vous partage les stratégies d’accompagnement au changement des grandes organisations qui ont fait leurs preuves et vous montre comment les adapter pour réussir vos propres transformations personnelles

Dans certains moments de notre vie nous ressentons (ou on nous fait ressentir) un besoin de nous remettre en question. Ces remises en questions peuvent concerner :

  • notre santé
  • notre carrière
  • notre vie familiale
  • notre lieu de vie
  • notre comportement

Par exemple, après un burnout, on peut prendre conscience que son rythme de travail effréné impacte notre santé et notre vie familiale.
Ou encore suite à la naissance de son deuxième enfant, on peut réaliser qu’une vie citadine ne correspond plus à ses aspirations.

Dans notre vie, le changement est inévitable. Il y a sans cesse des changements autour de nous.
Les métros deviennent automatiques, des travaux de voirie changent la circulation des piétons et des voitures, notre conjoint change de travail etc.

Concernant notre propre vie, il y a des appels au changement qui se produisent. Généralement, ces appels frappent plusieurs fois « Ã  votre porte Â» et d’autres fois ils peuvent être très brusques et « défoncer la porte sans frapper » 😄

Cependant, initier et réussir un changement personnel peut être un défi de taille. On est amené à se poser beaucoup de questions:

  • Pourquoi je dois changer ?
  • Comment je vais faire ?
  • Qu’est-ce qui va changer ?
  • Est-ce difficile ?

Heureusement, le monde de l’entreprise nous offre des méthodes et des techniques éprouvées pour nous aider à entreprendre un changement individuel et c’est ce que je veux vous apporter dans cet article

Qu’est-ce qu’un changement ?

Le changement est une période de transition d’un état à un autre. Le passage d’un travail à un autre est un changement, le passage d’une alimentation est une autre est un changement.

Changer, c’est donc sortir d’une zone que l’on connaît et qui est notre quotidien pour aller vers une autre zone future et incertaine.

Changement intérieur et changement extérieur

Il est important de distinguer deux types de changements personnels :

  • Le changement intérieur: Il s’agit d’une transformation de nos pensées, de nos croyances, de nos compétences, de nos valeurs ou de nos émotions.
    Exemples : choisir d’apprendre une nouvelle compétence, se faire coacher pour améliorer sa manière de manager son équipe
  • Changement extérieur: Il concerne les modifications de notre environnement, de nos habitudes de vie, de notre travail ou de nos relations
    Exemples : déménagement, routine matinale, avoir un enfant, devenir entrepreneur

Je vous donne une petite astuce, pour qu’un changement soit durable, je vous recommande d’aligner le changement intérieur ET le changement extérieur. Par exemple, si vous souhaitez améliorer votre condition physique (changement extérieur), vous devez également changer votre perception de l’alimentation et de l’exercice physique (changement intérieur).

Les différents types de changements individuels

Outre les changements intérieurs et extérieurs, il y a également différents types de changement.

  • Changement structurel : par exemple déménager, réorganiser son espace de vie, modifier sa structure familiale (mariage, divorce)
  • Changement culturel : par exemple faire évoluer ses valeurs, modifier ses croyances, s’adapter à une nouvelle culture ou vision du monde
  • Changement opérationnel : par exemple créer de nouvelles routines quotidiennes, modifier son organisation du temps, améliorer ses méthodes de travail personnelles
  • Changement des rôles : par exemple évoluer professionnellement, endosser de nouveaux rôles sociaux (parent, manager), transformer ses responsabilités
  • Changement technologique : par exemple s’adapter aux outils numériques, modifier ses modes de communication, intégrer de nouvelles technologies dans son quotidien comme la voiture électrique ou encore l’IA dans son quotidien
  • Changement « inconnu » : c’est la part de mystère. Il arrive parfois des changements différents de ce que l’on peut connaître.

Comprendre ces différents types de changements nous permet de mieux nous préparer et d’adopter les stratégies les plus adaptées à notre situation personnelle.

Bon, maintenant que vous en savez plus sur ce qu’est un changement personnel, les changements intérieurs et extérieurs et également les différents types de changement, je vais vous partager les secrets des entreprises pour réussir à intégrer des changements qui impliquent plusieurs dizaines de milliers de personnes et chamboulent une bonne partie du fonctionnement de l’organisation.

Prenons l’exemple d’un changement personnel : Sophie souhaite devenir freelance après 10 ans de salariat.

A partir de cette situation personnelle, je vous propose de découvrir comment Sophie peut s’inspirer des méthodes des grandes entreprises pour accompagner et réussir les changements.

Se questionner : pourquoi change-t-on ?

Comme une entreprise qui définit sa vision, Sophie peut clarifier ses motivations profondes qui lui font passer le cap du freelancing (liberté, créativité, équilibre de vie).

Imaginer à quoi ressemble le changement

Un changement est plus facile dès lors qu’on sait à quoi ressemble le futur. Sophie peut concrètement se projeter sur le type de mission qu’elle fera, le salaire qu’elle vise, son rythme de travail.

Le sponsor (une personne qui nous inspire)

Tout comme un projet dans une entreprise nécessite un dirigeant qui le soutient, Sophie identifie un mentor – une amie freelance depuis 3 ans par exemple – qui la guide et la motive.

Faire équipe

Une entreprise ne change jamais seule. Sophie construit son réseau : son conjoint qui l’encourage, d’autres freelances qui partagent leur expérience, des amis qui la conseillent, un avocat et un expertise comptable si elle veut créer une entreprise individuelle ou une société.

Identifier les impacts

Chaque changement a des impacts. Ils peuvent être de différentes natures et a des degrés différents (léger, moyen, important). Sophie analyse les impacts de son changement de statut professionnel : finances, organisation quotidienne, compétences à développer, adaptation de son espace de travail, recherche de client.

Se former

À l’image d’une entreprise qui forme ses équipes pour acquérir de nouvelles compétences, Sophie investit dans le développement de ses compétences : formations en entrepreneuriat, comptabilité, personal branding, bilan de compétences.

Célébrer les victoires

Lorsque le changement arrive à sa première victoire, les entreprises fêtent le succès. Sophie célèbre chaque étape également : ouverture de son entreprise, premier client, premier mois de mission, première année de freelance.

Communiquer régulièrement sur où nous en sommes

Dans un projet d’entreprise, des communications régulières sont faites afin de rendre compte des résultats et de l’avancement du projet. Sophie, elle, partage ses progrès avec ses proches et se fixe des points réguliers avec son mentor pour faire le point : premier rdv client, premier contrat signé, 6 mois de freelancing, …

Résister à un changement individuel fait partie du chemin. Les résistances sont des messages que votre corps ou votre esprit vous envoie pour vous faire passer un message, cela ne veut pas dire que le changement est mauvais !

Par contre c’est important de comprendre ce que peuvent dire ces résistances.

Voici les différentes résistances et difficultés que vous pouvez rencontrer lorsque vous entreprenez un changement individuel :

• La peur de l’inconnu : C’est normal d’avoir peur quand on quitte sa zone de confort ! Notre cerveau est programmé pour préférer ce qu’il connaît, c’est un mécanisme de survie. Ressentir de l’anxiété face à un changement est un signal que vous sortez de votre zone de confort.

• Le manque de confiance : « Est-ce que je vais y arriver ? » Cette petite voix qui doute est présente chez tout le monde. Elle peut même être utile car elle nous pousse à mieux nous préparer. Le tout est de ne pas la laisser prendre le dessus.

• L’attachement au passé : Notre mémoire a tendance à embellir le passé et à minimiser ses aspects négatifs. C’est ce qu’on appelle le biais de nostalgie. Il est important de reconnaître ce mécanisme pour mieux l’accepter et avancer.

Chaque difficulté vient vous dire quelque chose. En entreprise, il y a des résistances humaines, des mécontents, des « villages gaulois » qui se créent et lorsque cela se produit nous faisons preuve d’écoute et créons des moments d’échange pour comprendre ces résistances .

De même que pour un changement individuel, je vous recommande de prendre conscience de vos propres résistances au changement en vous posant les questions suivantes :

  • Quels sont les changements que j’ai du mal à mettre en place ?
  • Quelles sont les peurs ou les croyances qui m’empêchent de changer ?
  • Quels sont les bénéfices que je perdrais en changeant ?

Le changement n’est pas une ligne droite, c’est plutôt une succession de cycles où vous alternez des périodes de stabilité et de transformation.

Comme le raconte si bien la métaphore du livre « Qui a piqué mon fromage ? » , la vie est faite de changements qui se succèdent.

L’enjeu n’est pas tant de réussir un changement isolé que de développer une véritable agilité face au changement. C’est comme les entreprises, elles connaissent plusieurs phases d’évolution successives : ordinateur, internet, cloud, IA …

Pour y parvenir, plusieurs clés sont essentielles.

Premièrement, acceptez que les obstacles font partie du voyage. Un journal de bord peut vous aider à garder le cap : notez vos victoires, aussi petites soient-elles, analysez vos difficultés, célébrez vos progrès. Cette pratique d’introspection renforce votre engagement et vous permet d’ajuster votre stratégie quand nécessaire.

Deuxièmement, entourez-vous. Un regard extérieur, qu’il vienne d’un coach, d’un ami ou d’un mentor, vous aidera à prendre du recul dans les moments difficiles et à identifier vos véritables blocages. Cette personne peut aussi vous aider à développer votre résilience, cette capacité précieuse à rebondir après les échecs.

Enfin, restez à l’écoute des signaux qui annoncent les futurs changements. Qu’il s’agisse du départ de vos enfants à l’université ou d’une évolution professionnelle, plus vous serez attentif à ces signes, mieux vous pourrez vous y préparer.

Conclusion

Le changement individuel, bien que redouté, peut être abordé avec méthode en s’inspirant des stratégies éprouvées du monde de l’entreprise. Le changement fait partie du changement.

L’important est de comprendre que le changement peut bien se passer et que des techniques inspirées du monde de l’entreprise, peuvent vous faciliter la tâche

Tout comme les grandes organisations qui réussissent leurs transformations, la clé du succès réside dans des techniques telles qu’une vision claire, un solide réseau de soutien et une capacité à célébrer les petites victoires tout au long du parcours.

Article rédigé par Guillaume Sallé.

Responsable en accompagnement au changement depuis 2017, Guillaume Sallé a accompagné de grandes organisations comme Adecco, bioMérieux, Renault Trucks et EDF, après ses débuts chez Auchan. Il partage aujourd’hui son expertise via son blog Stratégie Changement, avec pour mission de démocratiser l’accompagnement au changement dans les organisations.

La puissance de l’émerveillement : un outil pour se réinventer

La puissance de l’émerveillement : un outil pour se réinventer

L’émerveillement semble parfois relégué au second plan, perçu comme un luxe, une parenthèse d’enfance dont les adultes n’auraient plus vraiment besoin. Un moment fugace ou une émotion sans conséquence.

Et pourtant, l’émerveillement est un outil puissant pour se réinventer. C’est une force, une manière de voir le monde qui peut transformer notre quotidien, notre rapport aux autres. Et même notre carrière.

L’émerveillement est un sentiment profond d’admiration ou de surprise. Il nous reconnecte à une part essentielle de nous-mêmes. Il éclaire notre vision, nous ramène à l’essentiel. Et, si nous le laissons s’épanouir, il peut devenir un puissant levier d’évolution personnelle et professionnelle.

Albert Einstein a écrit : « La plus belle chose que nous puissions éprouver, c’est le mystère des choses. C’est l’émotion fondamentale qui est au berceau de l’art et de la science véritable. »

Il suffit d’observer la nature pour ressentir cette émotion. Le mystère d’une feuille qui tournoie dans l’air. Le cycle des saisons qui transforme la lumière, les couleurs, et même nos états d’âme.

Ce mystère n’est pas là pour être résolu, mais pour être ressenti.

C’est lui qui éveille en nous la curiosité, l’inspiration, l’envie de créer, d’explorer.

Et si aujourd’hui, au lieu de chercher à tout expliquer, nous prenions un instant pour simplement admirer et nous émerveiller ?

Que ce soit en contemplant les feuilles d’automne, une œuvre d’art, ou les étoiles dans le ciel, ce mystère nourrit à la fois notre esprit et notre cœur.

Redécouvrir le monde avec un regard neuf

Nous, adultes, avons souvent l’impression de déjà « connaître » le monde qui nous entoure. Nous avons appris, expérimenté, compris. Et il est tentant de penser que chaque chose a déjà été vue, analysée, classée. Mais l’émerveillement nous invite à poser sur les choses un regard neuf, à suspendre notre jugement pour accueillir ce qui est là, devant nous, sans préconceptions.

Regarder une Å“uvre d’art, contempler un paysage, c’est renouer avec la beauté brute et l’authenticité de chaque instant. Et cela est également valable lorsque nous prenons le temps d’observer le talent d’un collègue ou un collaborateur avec cette même fraîcheur d’esprit. Cela paraît étrange. Presque gênant. Et pourtant… Dans un contexte professionnel, cette capacité à redécouvrir et s’étonner devient une vraie richesse. Elle nous pousse à réévaluer notre environnement, à voir des opportunités où nous n’en voyions plus, à créer là où la routine semblait s’être installée.

Le mot émerveillement trouve ses origines dans l’ancien français et le latin médiéval.

  1. Le mot provient de « merveille », qui, au XIIe siècle, désignait quelque chose d’extraordinaire ou de surprenant.
  • Merveille vient lui-même du latin « mirabilia », qui signifie « choses étonnantes, admirables ».
  • Ce terme est dérivé du verbe latin « mirari », qui signifie « s’étonner, admirer ».
  1. Préfixe « é- » : Ajouté à « merveille », le préfixe « é-«  (issu de « ex-« , qui signifie « hors de ») donne l’idée de sortir de soi pour éprouver une intense admiration ou surprise face à quelque chose.

Émerveillement désigne donc l’état d’être transporté hors de soi-même par une émotion forte, souvent liée à l’admiration ou à la beauté. C’est une rencontre avec ce qui dépasse l’ordinaire, un sentiment d’étonnement mêlé de joie et d’admiration.

Émerveillement et créativité : un duo indissociable

Il est impossible d’imaginer une créativité sans émerveillement. Les artistes, les scientifiques, les grands penseurs ont tous, à un moment, ressenti cet appel de l’inconnu, cette curiosité vibrante qui les pousse à explorer au-delà de ce qui est évident. Émerveiller son esprit, c’est l’ouvrir à l’inattendu, au merveilleux, à l’idée que quelque chose de nouveau et de grand peut toujours surgir.

Dans le coaching, l’émerveillement est un outil que j’encourage chaque client à cultiver. C’est lui qui permet d’oser, de dépasser ses certitudes, et d’accueillir le changement avec une mentalité d’ouverture. Face aux défis, au lieu de voir uniquement des obstacles, l’émerveillement nous fait percevoir de nouvelles voies, des solutions créatives et audacieuses. Il nous rappelle que nous sommes tous en perpétuelle évolution et que chaque expérience, même la plus ordinaire, peut être source d’inspiration et de croissance.

Un vecteur de résilience

L’émerveillement nous aide aussi à affronter les périodes de turbulence. Dans les moments de doute ou de découragement, se reconnecter à cette part de soi qui s’émerveille permet de trouver un ancrage. C’est une invitation à lever les yeux, à respirer, à accueillir la beauté qui nous entoure malgré les difficultés.

Prendre un moment pour s’émerveiller, c’est se donner la possibilité de prendre du recul, de relativiser, et de retrouver sa sérénité. Dans un cadre professionnel, cela peut être particulièrement bénéfique pour éviter le burnout, cultiver la résilience, entretenir une dynamique de bien-être et avoir un sentiment d’efficacité sereine.

L’émerveillement, un acte de leadership

Et si l’émerveillement était aussi un acte de leadership ? L’efficacité, la performance et les résultats occupent le devant de la scène. Pourtant, les leaders qui savent s’émerveiller inspirent leurs équipes d’une manière unique : ils insufflent une vision empreinte de curiosité, de passion et d’ouverture.

S’émerveiller, pour un leader, c’est être capable de reconnaître la puissance des idées nouvelles. Aussi surprenant soit-il, c’est aussi d’être admiratif devant la marge de progression d’un collaborateur ou la force collective d’une équipe.

C’est aussi une posture humble qui invite au partage et à la reconnaissance : « Je ne sais pas tout, mais ensemble, nous pouvons voir l’extraordinaire derrière l’ordinaire. »

L’émerveillement nourrit le leadership. C’est grâce à ce regard émerveillé qu’un leader peut transformer une difficulté en opportunité, un échec en apprentissage, une routine en innovation. Ce n’est pas seulement une qualité personnelle, mais une compétence clé à cultiver pour fédérer, inspirer et faire grandir ses équipes.

En fin de compte, un leader émerveillé est un leader qui se réinvente en permanence, tout en aidant les autres à révéler le meilleur d’eux-mêmes. Alors, pourquoi ne pas faire de l’émerveillement une force dans votre leadership ?

Lisez notre définition du leadership.

Comment cultiver l’émerveillement au quotidien ?

L’émerveillement, comme toute qualité, peut être cultivé. Elle nécessite de s’y engager pour progresser. C’est une discipline de vie. Apprendre à nouveau à s’émerveiller des mystères et de la beauté du quotidien, lorsque nous avons « perdu » nos yeux d’enfants, nécessite un entrainement quotidien :

  1. Apprenez à voir l’extraordinaire dans l’ordinaire :
    Que ce soit dans une tâche quotidienne ou dans une rencontre fortuite, captez ce qui rend chaque moment unique. Même dans la routine, il y a des perles de beauté, des nuances qui attendent d’être découvertes.
  2. Laissez-vous surprendre :
    Ne cherchez pas toujours à tout contrôler ou à tout comprendre. L’émerveillement naît souvent du mystère, de l’inattendu. Apprenez à accepter ce que vous ne maîtrisez pas et accueillez chaque nouveauté avec curiosité.
  3. Entourez-vous de sources d’inspiration :
    Livres, musées, conférences, voyages… Tout ce qui peut éveiller votre curiosité et nourrir votre esprit d’idées nouvelles. L’émerveillement est un état d’esprit. Il se nourrit de la découverte et de la curiosité.
  4. Reconnectez-vous à vos sensations :
    L’émerveillement est avant tout un phénomène sensoriel. Prenez le temps d’écouter, de toucher, de sentir. Soyez présent dans l’instant, et laissez vos sens vous guider.

Un art de vivre

L’émerveillement est un état d’esprit ; mais c’est aussi une véritable philosophie de vie. En lui laissant de la place, nous pouvons retrouver notre capacité à nous émerveiller face au monde, mais aussi face à nous-mêmes et à notre propre potentiel. C’est un acte de courage que de s’ouvrir ainsi, d’accepter de ne pas tout savoir, de ne pas tout comprendre, et d’adopter une posture de curiosité permanente.

Pour moi, cette puissance de l’émerveillement a vraiment impacté ma vie. C’est ce que m’a appris ma posture de coach. Chaque nouveau projet, chaque client que j’accompagne, m’offre l’opportunité de m’émerveiller. Découvrir de nouvelles personnes avec des forces incroyables et des fragilités émouvantes. Voir le monde avec d’autres regards et sous un angle différent. Me laisser surprendre par des univers professionnels résilients ou par l’engagement des équipes. Quel bonheur d’être encore capable de s’émerveiller.

À ceux qui hésitent à faire une place à l’émerveillement dans leur vie professionnelle, je dirais ceci : n’ayez pas peur de voir le monde avec des yeux d’enfant. C’est dans cet état d’esprit que naissent les plus belles découvertes, les idées les plus innovantes, et les changements les plus profonds.

Alors, prenez le temps de vous émerveiller. C’est un acte de beauté, de philosophie et de puissance.

Un exercice pour s’émerveiller : le journal des moments magiques

Chaque soir, prenez cinq minutes pour noter un moment qui vous a émerveillé dans la journée.

Ce peut être un sourire, une découverte ou un instant de calme.

En relisant ce journal dans quelques mois, vous nourrirez votre capacité à détecter et apprécier ces instants précieux.

Cela s’appelle aussi la gratitude. C’est une méthode scientifiquement prouvé, qui apaise notre anxiété et préserve notre santé mentale. En effet, s’émerveiller active des zones du cerveau liées à la joie et à la gratitude, diminuant les niveaux de cortisol, l’hormone du stress.

Partagez-nous vos expériences en commentaires.



Pour aller plus loin dans l’art de s’émerveiller

Si cet article a éveillé en vous l’envie de cultiver l’émerveillement, je vous recommande chaudement le livre de Matthieu Ricard :

💡 ÉMERVEILLEZ-VOUS !

Ce magnifique ouvrage est un hommage, en texte et en images, à la beauté de la nature et de la vie sous toutes ses formes. À travers 150 photographies sublimes et des réflexions profondes, Matthieu Ricard nous invite à redécouvrir l’essence même de l’émerveillement, cette capacité à s’émerveiller du simple comme du grandiose.

Il nous enseigne que l’émerveillement, bien plus qu’un plaisir fugace, est une véritable clé pour s’ancrer dans l’instant présent, cultiver la pleine conscience, et retrouver un profond respect pour notre monde. Un livre à lire, à contempler, à méditer. Une porte ouverte vers un regard renouvelé sur la vie et ses merveilles infinies.

Et si aujourd’hui était le premier jour où vous décidiez de vous émerveiller ?

Élargir sa zone de confort

Élargir sa zone de confort

Élargir sa zone de confort

Élargir sa zone de confort nécessite de surmonter certaines barrières mentales et émotionnelles. C’est un processus de changement profond.

La zone de confort est un état psychologique où l’on se sent familier, à l’aise et en contrôle de notre environnement, éprouvant des niveaux de stress et d’anxiété relativement faibles. C’est un espace de routine et de prévisibilité où les défis et les risques semblent minimes. Cette zone est unique à chacun de nous, façonnée par nos expériences, croyances et comportements.

Ma zone de confort est différente de la vôtre. Elle n’englobe pas les mêmes activités. Sur certains domaines de vie, elle est peut être plus large ; et plus étroite sur d’autres.

Psychologiquement, la zone de confort est associée à un sentiment de sécurité. Elle est souvent le produit de nos expériences passées, des enseignements reçus, et des succès et échecs que nous avons connus. C’est un espace où nos habiletés et compétences sont bien adaptées aux tâches ou situations que nous affrontons, ce qui réduit l’incertitude et le stress.

Sortir de sa zone de confort, marche après marche.
Elargir sa zone de confort, marche après marche, pour évoluer professionnellement.
De la zone de confort à la zone de grandeur

Les différentes zones d’évolution

  • Zone de Confort :
    • Caractéristiques : Familiarité, sécurité, routine.
    • Sentiments : Confort, facilité, contrôle.
    • Comportement : Éviter les risques, rester dans des situations connues.
  • Zone de Peur :
    • Caractéristiques : Incertitude, auto-doute, peur de l’échec.
    • Sentiments : Inconfort, anxiété, hésitation.
    • Comportement : Résistance au changement, crainte des conséquences négatives, souci de ce que les autres pensent.
  • Zone d’Apprentissage :
    • Caractéristiques : Défis, nouvelles compétences, extension des limites personnelles.
    • Sentiments : Excitation mêlée de nervosité, curiosité.
    • Comportement : Confrontation des peurs, apprentissage par l’expérience, développement de nouvelles compétences et attitudes.
  • Zone de Grandeur :
    • Caractéristiques : Réalisation du potentiel, accomplissement, nouvelles possibilités.
    • Sentiments : Confiance, satisfaction, épanouissement.
    • Comportement : Fixation et atteinte d’objectifs élevés, vivre des expériences enrichissantes, influencer positivement les autres.

Les risques et défis d’une évolution trop rapide

Chaque étape nécessite de surmonter certaines barrières mentales et émotionnelles. La transition d’une zone à l’autre peut être progressive et nécessite souvent de la persévérance, de l’ouverture d’esprit, et une volonté d’apprendre et de grandir.

Passer directement de la zone de confort à la zone de grandeur, par exemple en changeant de poste de manière soudaine, comporte de nombreux risques qu’il est important de connaître :

  • Manque de préparation et d’adaptation : Un changement soudain peut signifier ne pas avoir eu le temps nécessaire pour développer les compétences et la compréhension requises pour votre nouveau rôle.
  • Stress et anxiété : Un saut soudain vers un rôle beaucoup plus exigeant peut causer un stress significatif. Sans une transition progressive, vous pouvez vous sentir dépassé, ce qui peut affecter votre santé mentale et physique.
  • Problèmes relationnels : Changer soudainement de poste peut aussi affecter les dynamiques d’équipe et vos relations professionnelles. Vos collègues et vos équipes peuvent avoir du mal à s’ajuster aux changements.
  • Épuisement professionnel : Le saut direct dans un rôle beaucoup plus exigeant sans une préparation adéquate peut mener à un épuisement professionnel, caractérisé par l’épuisement et une baisse de l’efficacité professionnelle. Autrement dit : un burn out.
  • Peur de l’échec : Sans traverser la zone d’apprentissage, où vous apprenez progressivement votre nouveau rôle, de manière progressive et constructive, vous pouvez ressentir un sentiment d’échec. Cette peur peut limiter votre créativité et vos capacités d’adaptation.
  • Impact sur la confiance en soi : Si la transition s’avère trop difficile, cela peut mener à des échecs qui affectent négativement votre confiance en vous, votre image professionnelle et l’évolution de votre carrière.

Pour minimiser ces risques, il est important de vous préparer autant que possible, de chercher du soutien, de vous adapter progressivement à vos nouvelles responsabilités, et de maintenir une attitude d’apprentissage continu.

À court terme, rester dans cette zone peut sembler bénéfique. Elle offre une stabilité émotionnelle et un sentiment de maîtrise de votre environnement. Cependant, à long terme, cette même zone peut devenir un piège. Le confort et la routine peuvent mener à la complaisance, limitant ainsi votre croissance personnelle et professionnelle.

Lorsque vous vous enfermez dans votre zone de confort, vous risquez de passer à côté d’opportunités importantes pour votre apprentissage et développement. Le monde change rapidement, et les compétences et stratégies qui étaient efficaces hier pourraient ne plus l’être demain. En restant figé dans vos façons de faire habituelles, vous courez le risque de devenir « obsolète », tant sur le plan personnel que professionnel.

De plus, votre zone de confort peut être trompeuse. Elle peut vous faire croire que vous êtes à l’abri des changements et des perturbations, alors qu’en réalité, aucun secteur ni aucune carrière n’est totalement à l’abri des bouleversements. En ne cherchant pas activement à vous développer et à vous adapter, vous devenez vulnérables aux changements inattendus qui peuvent survenir dans votre environnement professionnel.

Bien que la zone de confort offre un refuge temporaire contre le stress et l’incertitude, elle peut également entraver votre croissance et votre adaptabilité à long terme.

Sortir de sa zone de confort : exploiter sa plasticité cérébrale

Les neurosciences fournissent des éclairages fascinants sur la manière dont nous pouvons sortir de notre zone de confort. Elles démontrent que le cerveau est plastique, c’est-à-dire capable de se remodeler tout au long de la vie. Cette plasticité neuronale signifie que nous pouvons développer de nouvelles compétences, habitudes et manières de penser. Même à l’âge adulte ! Cette découverte contredit l’idée autrefois répandue que le cerveau était immuable après l’enfance. En comprenant et en exploitant la plasticité cérébrale, nous pouvons développer de nouvelles façons de penser et de réagir aux situations. Quelques points importants pour vous mettre en mouvement :

  • C’est en cous exposant graduellement à de nouvelles expériences que vous parviendrez à atténuer la réponse de peur, à renforcer votre capacité à gérer l’inconnu. Le cerveau humain est câblé pour réagir à la nouveauté et à l’incertitude par une réponse de lutte ou de fuite (fight or flight), souvent perçue comme de l’anxiété ou de la peur. Ces émotions peuvent vous dissuader de prendre des risques ou d’explorer de nouvelles opportunités.
  • Les habitudes sont des schémas comportementaux ancrés dans les réseaux neuronaux de votre cerveau. Changer ces habitudes peut être difficile car elles sont souvent exécutées de manière automatique et inconsciente. Pour évoluer, vous devez faire l’effort de modifier activement ces habitudes. La création de nouvelles habitudes nécessite une pratique répétée, conduisant à la formation de nouveaux circuits neuronaux.
  • Le système de récompense du cerveau, impliquant des neurotransmetteurs comme la dopamine, joue un rôle clé dans notre motivation à poursuivre des activités gratifiantes. En identifiant et en recherchant activement des « récompenses » qui vous motivent, vous augmenterez significativement votre motivation à poursuivre nos objectifs.
  • Les interactions sociales stimulent des régions du cerveau associées au bien-être et atténuent les sentiments de peur et d’anxiété associés au changement. Avoir un réseau de soutien solide, qu’il soit composé de collègues, d’amis, de famille, ou d’un coach professionnel, peut fournir l’encouragement et la confiance nécessaires pour explorer de nouvelles routes.
  • Et enfin, ne négligeons pas l’importance du sommeil, de l’alimentation et de l’exercice physique pour maintenir un cerveau sain et adaptable. Un sommeil de qualité, une alimentation équilibrée et une activité physique régulière améliorent la cognition, renforcent la résilience émotionnelle et augmentent votre capacité globale à gérer votre stress et relever sereinement de nouveaux défis.

Entreprendre une transition professionnelle est un parcours semé d’embûches, exigeant une transformation personnelle profonde. Cette démarche implique de s’aventurer hors de sa zone de confort, nous confrontant à une série de défis.

Changement de carrière : un saut dans l’inconnu

La première – et peut-être la plus grande difficulté – est le saut dans l’inconnu. Changer de carrière signifie souvent apprendre de nouvelles compétences, s’adapter à une nouvelle culture d’entreprise, et finalement à repenser son identité professionnelle. Cette étape peut être intimidante car elle remet en question les compétences et la confiance que nous avions acquises. L’inconnu peut susciter de la peur et de l’anxiété.

L’importance de l’adaptabilité

L’adaptabilité est une compétence clé dans ce processus. Les paradigmes du marché professionnel évoluent sans cesse (intelligence artificielle, évolutions sociétales, transition écologique…). Vous adapter rapidement à ces changements et ces nouvelles normes est essentiel. Cela nécessite une mentalité d’apprentissage continu pour acquérir de nouvelles compétences, et vous adapter à de nouveaux process.

Gérer l’incertitude et le risque

Une autre difficulté majeure est la gestion de l’incertitude et du risque. Renoncer à la sécurité d’un emploi connu pour un avenir incertain peut peser lourdement, en particulier dans les premières étapes de transition, où les résultats ne sont pas immédiatement visibles. Il est essentiel de développer une tolérance au risque et d’apprendre à voir l’incertitude, non pas comme une menace, mais comme une opportunité de croissance.

Et les émotions…

Il est important de reconnaître et de gérer vos émotions qui accompagnent un tel changement. La transition professionnelle peut entraîner du stress, de la frustration, et même un sentiment de perte. Reconnaître vos émotions et apprendre à les gérer est un atout pourtant très souvent négligé.

Dans le contexte des défis inhérents à une transition professionnelle, le coaching se révèle être un outil précieux. Il joue un rôle essentiel en vous guidant, en vous soutenant et en vous motivant tout au long de votre phase de transition.

Le coach, un partenaire

Le coach professionnel aide à affronter les incertitudes de la transition, à acquérir une compréhension plus profonde de ses motivations, ses forces et domaines de développement. Cette prise de conscience permet de tracer un chemin plus clair vers ses objectifs de carrière, rendant le processus moins intimidant et plus gérable.

Développer ses compétences clés

Le coaching aide également à développer des compétences essentielles pour une transition réussie. Il s’agit notamment de l‘adaptabilité, de la gestion du changement, de la prise de décision stratégique et de la résilience. En vous concentrant sur le développement de vos compétences, il devient possible de faire face plus sereinement à vos défis et de saisir les opportunités qui se présentent à vous.

Un soutien émotionnel non négligeable

Un aspect souvent sous-estimé du coaching est le soutien émotionnel qu’il vous apporte. La transition professionnelle peut être une période de vulnérabilité émotionnelle. Un coach vous offre un espace sécurisé pour explorer vos émotions, offrant encouragement et compréhension. Ce soutien émotionnel vous permet de maintenir votre motivation et votre énergie tout au long du processus.

Renforcement de la confiance en soi

En travaillant avec un coach, il devient possible de reconnaître et valoriser vos réalisations passées, vos succès et compétences, ce qui renforce votre confiance en votre capacité à réussir dans de nouveaux rôles. Cette confiance est fondamentale pour oser sortir de votre zone de confort.

Vers une stratégie personnalisée

Chacun a ses propres besoins, objectifs et défis. Un coach professionnel peut vous aider à élaborer un plan de transition qui tient compte de ces facteurs uniques, assurant ainsi une approche plus ciblée et efficace.

Adopter des stratégies pratiques pour sortir efficacement de sa zone de confort, peut aider à transformer l’anxiété et l’incertitude en opportunités de croissance et de découverte personnelle.

Établir des objectifs progressifs

Le premier pas vers la sortie de votre zone de confort est la définition d’objectifs progressifs. Il ne s’agit pas de faire un bond gigantesque dans l’inconnu, mais plutôt de prendre des mesures graduelles. Fixer de petits objectifs atteignables contribue à construire la confiance et la résilience au fil du temps. Chaque petit succès est un pas vers une plus grande transformation.

Explorer de nouvelles compétences

Pour évoluer professionnellement, il est essentiel d’apprendre continuellement. Explorer de nouvelles compétences, que ce soit à travers des formations, des ateliers ou des expériences pratiques, peut vous ouvrir de nouvelles portes et élargir vos horizons professionnels. Cela peut également vous aider à identifier des passions ou des intérêts jusqu’alors inexplorés.

Accepter l’échec comme une étape d’apprentissage

L’échec fait partie intégrante du processus d’apprentissage. En effet, chaque échec est une occasion de tirer des leçons et de s’améliorer. Adopter une mentalité de croissance, où les défis et les échecs sont vus comme des opportunités d’apprentissage, est essentiel pour sortir de votre zone de confort de manière productive et sereine.

Prendre le temps de réfléchir sur soi

Prendre le temps de réfléchir à vos expériences, vos émotions et vos réactions aide à développer une compréhension plus profonde de vous-même. Cela peut guider vos décisions futures et vous aider à aligner vos actions sur vos objectifs personnels et professionnels.

Adopter une attitude positive

Adopter une attitude positive face aux défis peut transformer radicalement votre expérience de transition. Une perspective optimiste encourage la résilience, la créativité et l’ouverture d’esprit, des qualités essentielles pour élargir progressivement votre zone de confort.

Créer un réseau de soutien

La transition est plus facile lorsqu’on est entouré d’un réseau de soutien. Collègues, mentors, amis ou membres de la famille : partager avec eux vos expériences et vos défis peut ouvrir des perspectives nouvelles. Un réseau de soutien solide agit comme un filet de sécurité, offrant encouragement et conseils quand on en a le plus besoin.

les 4 compétences transversales indispensables

les 4 compétences transversales indispensables

les 4 compétences transversales indispensables



Dans le monde en constante évolution du 21e siècle, la réussite professionnelle ne dépend plus uniquement des compétences techniques. Les entreprises recherchent de plus en plus des collaborateurs dotés de compétences transversales essentielles, désignées sous le terme « 4C ».

Les 4C représentent les 4 grandes soft skills, ou compétences douces, jugées indispensables au 21e siècle.

Quel rôle occupent les 4C dans le monde professionnel ? Et comment les définir ?


Les compétences du 21e siècle définissent les compétences essentielles qui permettent de rester réactifs et adaptables au monde qui nous entoure et à sa constante évolution. Elles s’intéressent particulièrement au type d’aptitudes, de compétences et de qualité dont nous pouvons avoir besoin pour trouver un nouveau rôle créateur de valeur dans une société de plus en plus digitale.

Les compétences du 21e siècle sont un concept plus large que les soft skills. Elles sont souvent associées à la réussite dans le monde du travail moderne et à la capacité de s’adapter aux changements rapides et aux nouvelles exigences professionnelles. Elles incluent des compétences telles que la maîtrise de la technologie, la littératie numérique, etc.

Alors que les soft skills se concentrent principalement sur les compétences sociales, émotionnelles et comportementales qui permettent aux individus de bien interagir avec les autres et de collaborer efficacement.

La limite entre les compétences du 21e siècle et les soft skills n’est pas toujours très claire.

Seules les 4C apparaissent à la fois dans les référentiels de compétences du 21e siècle et des soft skills. C’est pour cette raison qu’elles sont considérées comme des compétences incontournables.

Les 4C sont : la Communication, la Collaboration, la Créativité et la Pensée Critique.

Les 4C sont le résultat d’une évolution progressive des besoins en compétences dans le monde du travail, en réponse aux changements technologiques, économiques, sociaux et culturels.

Il n’existe pas de consensus scientifique sur le sujet, mais la reconnaissance formelle de ces compétences en tant qu’éléments essentiels du 21e siècle s’est développée au cours des deux dernières décennies. Les éducateurs, les chercheurs et les entreprises ont commencé à mettre en avant ces compétences en réponse aux demandes croissantes des employeurs pour des compétences transversales qui complètent les compétences techniques.

Des organisations telles que le Forum Économique Mondial (World Economic Forum) ont inclus ces compétences dans leurs rapports sur les compétences essentielles pour l’avenir.

Les écoles et les programmes éducatifs ont également commencé à intégrer davantage de formations axées sur les 4C pour mieux préparer les étudiants à réussir dans un monde en constante évolution (VUCA).

Les travaux menés par Jérémy Lamri (2019) mettent en avant le caractère nécessaire des 4C dans la performance professionnelle chez les cadres. Un certain niveau semble requis pour chacune des 4C afin de garantir la performance professionnelle des dirigeants et managers.

Les 4C permettent de faire face aux tâches non routinières. Celles qui nécessitent de s’adapter à l’imprévu, de trouver des solutions, de gérer des relations humaines, etc. Les tâches routinières et techniques sont de plus en plus déléguées à des machines. Alors que les tâches non routinières, qui mobilisent des compétences cognitives et comportementales, nécessitent une intervention humaine.

Dans ce contexte, nous ne parlons plus de métiers d’avenir, mais de compétences d’avenir.

Toutefois, si les 4C semblent effectivement nécessaires à la performance professionnelle, cela ne permet pas d’affirmer qu’elles sont suffisantes. Autrement dit, il est essentiel de développer les 4C pour espérer être performant, mais il est probable que d’autres compétences et qualités soient nécessaires pour garantir cette performance.

La communication efficace est un pilier fondamental des compétences du 21e siècle. Elle englobe non seulement la capacité à exprimer ses idées clairement, mais aussi à écouter attentivement et à comprendre les autres.

La communication va au-delà des mots ; elle comprend également la communication non verbale, la communication interculturelle et la maîtrise des outils de communication numérique.

Dans un environnement de travail de plus en plus diversifié, la capacité à communiquer de manière empathique et respectueuse est essentielle. Elle permet de bâtir des relations solides avec les collègues, les clients et les partenaires. La communication efficace favorise également une meilleure résolution des conflits, une prise de décision plus informée et une productivité accrue.

Une communication efficace est donc adaptée à chaque contexte. Elle doit être réalisé de la manière la plus efficace mais aussi la plus agréable que possible.

Savoir travailler efficacement avec d’autres personnes, qu’elles soient dans la même pièce ou à des milliers de kilomètres de distance, est essentiel pour atteindre des objectifs communs.

La collaboration implique la capacité à partager des idées, à écouter les contributions des autres, à résoudre des problèmes en groupe et à prendre des décisions collectives. Elle requiert également une compréhension des différentes compétences et expertises des membres de l’équipe. Ainsi que la capacité à les intégrer de manière cohérente pour atteindre un objectif partagé et un résultat positif.

La collaboration est une combinaison complexe de compétences et de capacités telles que la communication, la résolution de conflits, la prise de décision, la résolution de problèmes et la négociation.

La créativité est la capacité à penser de manière innovante, à générer de nouvelles idées, à résoudre des problèmes de manière originale et à trouver des solutions uniques aux défis qui se posent. Dans le monde en constante évolution d’aujourd’hui, la créativité est devenue un atout majeur.

La créativité n’est pas réservée aux artistes ou aux concepteurs, mais elle est essentielle dans tous les domaines professionnels. Elle peut être développée et encouragée à travers des approches telles que la pensée design, la pensée latérale et la résolution créative de problèmes.

Les personnes créatives sont souvent capables de trouver des opportunités là où d’autres voient des obstacles. En ce sens, la créativité est un facteur de performance professionnelle.  Elle peut transformer de manière nouvelle quelque chose qui existe déjà.

La créativité implique également de voir les échecs comme des opportunités de croissance. Ce qui nécessite encore une toute nouvelle façon de regarder le monde qui nous entoure.

La pensée critique consiste à évaluer de manière objective les informations, les arguments et les situations. Elle permet de prendre du recul par rapport aux émotions et aux préjugés, et à prendre ainsi des décisions éclairées. Dans un monde où nous avons un accès quasi illimité à l’information, la capacité à discerner les faits des opinions et à analyser de manière critique les données est indispensable.

La pensée critique va de pair avec la capacité à poser des questions pertinentes, à remettre en question le statu quo et à rechercher activement des informations pertinentes. Elle est essentielle pour résoudre des problèmes complexes, prendre des décisions éthiques et contribuer de manière significative à la société et à l’entreprise.

Vous l’aurez compris, il est aujourd’hui essentiel de développer et de cultiver ses 4C, tout au long de sa carrière professionnelle. Certes, les compétences techniques restent importantes. Mais ce sont les 4C qui permettent de se démarquer et d’évoluer dans le monde professionnel du 21e siècle.

Ces soft skills qui nous dérangent

Ces soft skills qui nous dérangent

Ces soft skills qui nous dérangent

Les Soft skills sont désormais reconnues comme des compétences indispensables. Pourtant, les dirigeants comme les salariés sont gênés d’en parler.
Les employeurs sont mal à l’aide à l’idée de s’appuyer sur des compétences transversales jugées « personnelles Â», que ce soit pour recruter, nommer ou suspendre un collaborateur.
Et les salariés et candidats, n’osent pas valoriser ces compétences relationnelles. Souvent, ils ne connaissent pas leurs soft skills, et se contentent de dire « j’ai un bon relationnel Â».

Soft skills

Certains ont besoin de process clairs et d’objectifs détaillés. Ils sont structurés et précis.
D’autres s’épanouissent dans des environnements complexes et challengeants. Ils savent trouver des solutions et s’adapter.
D’autres aiment être autonomes et libres dans leurs missions. Ils sont créatifs et engagés.
Certains « diffusent Â» une bonne ambiance. Ils impulsent des dynamiques positives.
D’autres aiment se rendre utiles et aider les collègues. Ils sont attentifs aux autres et empathiques.
D’autres sont de vraies locomotives pour avancer vers les objectifs, et entraîner toute une équipe dans leur sillage. Ils sont des leaders inspirants.
Mais il y a aussi des connecteurs, des personnes qui ont de la perspicacité, des personnes qui ne semblent jamais perdre espoir…
Liste non exhaustive !

Lequel de ces profils vous semble le plus compétent ?
Pour ma part, je ne saurai dire. Ils participent tous, à leur manière, à la bonne marche de l’entreprise. Ils forment une équipe.
Toute entreprise est composée d’individualités qui ne peuvent pas être évaluées sur une échelle linéaire.

Et pourtant…
Et pourtant, nous persistons à recruter et à former comme si des compétences en informatique, gestion, marketing, graphisme… étaient tout ce qui compte.
Nous pouvons convenir que certaines compétences sont essentielles. Embaucher des codeurs qui ne savent pas coder, des vendeurs qui ne savent pas vendre, des juristes qui ne connaissent pas le droit, c’est courir à l’échec.

Ces compétences professionnelles – ou hard skills – sont encore maintenant l’épine dorsale du processus RH. Mais comment expliquer que des organisations similaires, composées de personnes aux compétences professionnelles a priori similaires, obtiennent des résultats très différents ?

Nous savons comment mesurer la vitesse de frappe. Nous avons beaucoup plus de mal à mesurer la passion, l’empathie ou l’engagement.
Les organisations donnent chaque jour un feedback sur les compétences professionnelles, et gardent les autres éléments pour l’évaluation annuelle, si tant est qu’elles les mesurent.
Les organisations embauchent et licencient en permanence sur la base des compétences professionnelles, mais il faut pratiquement un acte du conseil d’administration pour se libérer d’un penseur négatif ou d’un harceleur.

Lorsqu’un collaborateur démoralise l’ensemble de l’équipe en sapant un projet, lorsqu’un membre de l’équipe perd confiance en raison de conflits permanents, ou lorsqu’un collaborateur mal intentionné pousse des talents à quitter le navire, trop souvent nous haussons les épaules et soulignons que cette personne est titularisée, qu’elle a des compétences professionnelles ou qu’elle n’est pas si mauvaise que cela.
Lorsque les compétences relationnelles font défaut, nous laissons faire, parce que nous craignons d’être critiqués pour leur caractère personnel ou, éventuellement, de perdre du temps pour une cause perdue.

Nous passons beaucoup de temps à mesurer les compétences professionnelles. Parce qu’il y a cent ans d’histoire. C’est culturel. Et surtout, parce que c’est « sûr Â». Ce n’est pas personnel, c’est professionnel.

Les compétences professionnelles peuvent être enseignées et mesurées. On ne naît pas ingénieur, rédacteur ou même graphiste. Alors qu’il est plus compliqué d’évaluer la capacité à prendre des décisions, participer avec enthousiasme, prendre des risques, s’exprimer avec fluence, travailler en équipe, partager des informations importantes, inspirer les autres, en faire plus que ce qu’on nous demande, se soucier des autres et être prêt à faire changer les choses.
Parce qu’en les qualifiant de « douces » (soft skills), on laisse entendre que ces compétences sont facultatives.
Nous n’investissons pas assez dans ces apprentissages, considérant que ces compétences sont innées.

Mais ce n’est pas parce qu’elles sont difficiles à mesurer que nous ne pouvons pas les améliorer, les pratiquer ou les changer.
Au contraire.

Oui, il s’agit de compétences interpersonnelles, sociales, émotionnelles. De compétences de leadership. De compétences de communication, d’influence, de collaboration.
Non, ces compétences ne se mesurent pas avec un diplôme d’études supérieures.
Et pourtant…

Elles sont au cÅ“ur de ce dont nous avons besoin aujourd’hui. L’intelligence artificielle pourra difficilement les supplanter. Dans une société où les tâches répétitives sont progressivement automatisées, les personnes qui savent accomplir des tâches non routinières complexes sont recherchées.
Elles ne peuvent pas remplacer les compétences professionnelles, bien sûr que non. Ce qu’elles peuvent faire, c’est les amplifier.

Imaginez un membre de l’équipe possédant toutes les compétences professionnelles traditionnelles : productif, compétent, expérimenté. Son curriculum vitae le prouve.
C’est bien, c’est la base.
Maintenant, ajoutez-y : charismatique, motivé, empathique, capable de se fixer des objectifs, inspirant et motivé. A l’écoute, avec de la patience.
Que se passe-t-il dans votre organisation lorsque quelqu’un comme cela rejoint votre équipe ?

Mais imaginez également que son manager ne sait pas lui communiquer les informations dont il a besoin, qu’il ne voit pas l’intérêt de l’accompagner dans son onboarding, que les dynamiques d’équipe l’ennuient, qu’il ne sait pas comment mobiliser ses soft skills. Ou qu’il se sente en danger face à ce jeune collaborateur trop talentueux.

Quel est l’enjeu ?
Mettre ce nouveau collaborateur dans le rang pour qu’il ne prenne pas trop de place, bien que cette place soit positive pour l’organisation ?
Aider le manager à développer ses propres soft skills pour l’aider à manager des compétences plurielles dans son équipe ?

Non, tout le monde n’est pas « adaptable Â», « un bon communicant Â», créatif, empathique ou capable de résoudre des problèmes !
Valorisez ces compétences, avec des éléments de preuve issues de vos expériences passées.
Votre profil devient tout de suite plus intéressant avec ces compétences relationnelles.

Trop souvent, en séances de coaching sur les transitions professionnelles, mes coachés ne connaissent pas leurs soft skills.
Cela impose de sortir d’une logique de pensée axée sur les diplômes et les compétences techniques.
Cela impose d’apprendre à se connaître.

Ce n’est pas pour rien si l’une des soft skills les plus reconnues aujourd’hui est celle du développement de soi (réflexivité) : cette capacité d’introspection qui permet de s’auto-évaluer et de s’adapter, en prenant du recul sur son propre comportement.

Prenez le temps de vous découvrir, de « lire Â» différemment votre parcours. Vous y trouverez des pépites.
Prenez le temps de vous découvrir, pour mieux comprendre vos réactions et trouver les outils qui vous aideront à mieux réagir, mieux communiquer, mieux vous adapter.

Comment construire des organisations efficaces sur le long terme, tout en acceptant le fait que deux tiers de nos managers ne sont pas à l’aise pour faire l’essentiel de leur travail, c’est-à-dire communiquer avec leurs équipes ?

[Silence gênant]

Beaucoup d’organisations, grandes et petites, n’ont pas déployé suffisamment d’efforts pour développer les soft skills au sein de leurs équipes.
Est-il possible de repérer et développer ces soft skills ? D’embaucher pour elles, de récompenser pour la croissance qu’elles apportent ?
Pouvez-vous mettre en place des programmes d’accompagnement qui conduiront à des progrès dans tous ces domaines ?
Si oui, votre organisation serait-elle plus productive, plus rentable et constituerait-elle un lieu de travail plus épanouissant pour vos collaborateurs ?

Ce qui nous amène à la question suivante : Qu’attendez-vous ?

Apprendre à communiquer, gérer les conflits, s’adapter, mobiliser son esprit critique, apprendre à apprendre… Ce sont ces compétences transversales qui distinguent les organisations qui fonctionnent bien et les personnes qui réussissent à piloter leur carrière. Découvrez pourquoi le développement des soft skills est un enjeu d’avenir pour les organisations, les individus et les politiques publiques.

Les pratiques en entreprise pour recruter en prenant en compte les soft skills, les évaluer et accompagner leur développement peuvent varier en fonction de la culture de l’entreprise.

D’une manière générale, lors de vos recrutements, identifiez les compétences comportementales (comme la communication, la résolution de problèmes, la créativité) nécessaires pour réussir dans le poste à pourvoir.

Les entretiens d’embauche sont également conçus pour évaluer les soft skills des candidats. Les questions peuvent être axées sur des expériences passées, des scénarios de travail en équipe, et des réactions face à des défis professionnels, pendant lesquels les recruteurs évaluent les comportements des candidats. Il y a souvent une part de subjectivité, mais il existe aussi des outils qui ont fait leur preuve.

Le fait de recruter sur des critères subjectifs ne me choque pas. Après tous, nous recrutons avec l’envie de travailler avec une personne. Et si le recruteur est au clair sur le type de personnalités qui s’intégrera le mieux dans l’équipe, ou qui aura la capacité à faire avancer un nouveau projet. Alors tant mieux. Nous sortons enfin de l’approche par les seules compétences techniques.

Certaines entreprises utilisent des tests psychométriques pour évaluer des compétences spécifiques, telles que l’intelligence émotionnelle ou la résilience. D’autres utilisent des Feedbacks à 360 : les collaborateurs sont évalués par leurs pairs, leurs managers et eux-mêmes pour obtenir une image globale de leurs compétences comportementales.

Découvrez les 46 compétences clés, transférables et transversales, recensées par le ministère de la Transformation et de la fonction publique. Cette liste est un référentiel pour recruter ses collaborateurs et préparer son entretien en tant que candidat. Elle est conçue comme une source d’inspiration pour identifier les compétences reconnues indispensables par chaque organisation.

Certaines entreprises – malheureusement trop rares encore – mettent en place des programmes de formation axés sur le développement des soft skills. Cela peut inclure des ateliers, des cours en ligne, ou des sessions de coaching. Ces accompagnements permettent, tout au long de l’année, d’améliorer ses compétences comportementales, d’identifier les forces et les domaines à améliorer, de définir des objectifs de développement professionnel.

Les soft skills jouent un rôle essentiel dans la réussite individuelle et collective au sein des grandes entreprises et grands groupes. Elles ont compris qu’il est préférable d’investir sur la formation et l’accompagnement de leurs équipes. Le ROI est positif.
Malheureusement, la majorité des TPE et PME n’ont pas encore franchi le pas, souvent par manque de temps et de moyens.


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