les 4 compétences transversales indispensables



Dans le monde en constante évolution du 21e siècle, la réussite professionnelle ne dépend plus uniquement des compétences techniques. Les entreprises recherchent de plus en plus des collaborateurs dotés de compétences transversales essentielles, désignées sous le terme « 4C ».

Les 4C représentent les 4 grandes soft skills, ou compétences douces, jugées indispensables au 21e siècle.

Quel rôle occupent les 4C dans le monde professionnel ? Et comment les définir ?


Les compĂ©tences du 21e siècle dĂ©finissent les compĂ©tences essentielles qui permettent de rester rĂ©actifs et adaptables au monde qui nous entoure et Ă  sa constante Ă©volution. Elles s’intĂ©ressent particulièrement au type d’aptitudes, de compĂ©tences et de qualitĂ© dont nous pouvons avoir besoin pour trouver un nouveau rĂ´le crĂ©ateur de valeur dans une sociĂ©tĂ© de plus en plus digitale.

Les compĂ©tences du 21e siècle sont un concept plus large que les soft skills. Elles sont souvent associĂ©es Ă  la rĂ©ussite dans le monde du travail moderne et Ă  la capacitĂ© de s’adapter aux changements rapides et aux nouvelles exigences professionnelles. Elles incluent des compĂ©tences telles que la maĂ®trise de la technologie, la littĂ©ratie numĂ©rique, etc.

Alors que les soft skills se concentrent principalement sur les compétences sociales, émotionnelles et comportementales qui permettent aux individus de bien interagir avec les autres et de collaborer efficacement.

La limite entre les compĂ©tences du 21e siècle et les soft skills n’est pas toujours très claire.

Seules les 4C apparaissent Ă  la fois dans les rĂ©fĂ©rentiels de compĂ©tences du 21e siècle et des soft skills. C’est pour cette raison qu’elles sont considĂ©rĂ©es comme des compĂ©tences incontournables.

Les 4C sont : la Communication, la Collaboration, la Créativité et la Pensée Critique.

Les 4C sont le rĂ©sultat d’une Ă©volution progressive des besoins en compĂ©tences dans le monde du travail, en rĂ©ponse aux changements technologiques, Ă©conomiques, sociaux et culturels.

Il n’existe pas de consensus scientifique sur le sujet, mais la reconnaissance formelle de ces compĂ©tences en tant qu’Ă©lĂ©ments essentiels du 21e siècle s’est dĂ©veloppĂ©e au cours des deux dernières dĂ©cennies. Les Ă©ducateurs, les chercheurs et les entreprises ont commencĂ© Ă  mettre en avant ces compĂ©tences en rĂ©ponse aux demandes croissantes des employeurs pour des compĂ©tences transversales qui complètent les compĂ©tences techniques.

Des organisations telles que le Forum Économique Mondial (World Economic Forum) ont inclus ces compĂ©tences dans leurs rapports sur les compĂ©tences essentielles pour l’avenir.

Les écoles et les programmes éducatifs ont également commencé à intégrer davantage de formations axées sur les 4C pour mieux préparer les étudiants à réussir dans un monde en constante évolution (VUCA).

Les travaux menés par Jérémy Lamri (2019) mettent en avant le caractère nécessaire des 4C dans la performance professionnelle chez les cadres. Un certain niveau semble requis pour chacune des 4C afin de garantir la performance professionnelle des dirigeants et managers.

Les 4C permettent de faire face aux tâches non routinières. Celles qui nĂ©cessitent de s’adapter Ă  l’imprĂ©vu, de trouver des solutions, de gĂ©rer des relations humaines, etc. Les tâches routinières et techniques sont de plus en plus dĂ©lĂ©guĂ©es Ă  des machines. Alors que les tâches non routinières, qui mobilisent des compĂ©tences cognitives et comportementales, nĂ©cessitent une intervention humaine.

Dans ce contexte, nous ne parlons plus de mĂ©tiers d’avenir, mais de compĂ©tences d’avenir.

Toutefois, si les 4C semblent effectivement nécessaires à la performance professionnelle, cela ne permet pas d’affirmer qu’elles sont suffisantes. Autrement dit, il est essentiel de développer les 4C pour espérer être performant, mais il est probable que d’autres compétences et qualités soient nécessaires pour garantir cette performance.

La communication efficace est un pilier fondamental des compétences du 21e siècle. Elle englobe non seulement la capacité à exprimer ses idées clairement, mais aussi à écouter attentivement et à comprendre les autres.

La communication va au-delà des mots ; elle comprend également la communication non verbale, la communication interculturelle et la maîtrise des outils de communication numérique.

Dans un environnement de travail de plus en plus diversifié, la capacité à communiquer de manière empathique et respectueuse est essentielle. Elle permet de bâtir des relations solides avec les collègues, les clients et les partenaires. La communication efficace favorise également une meilleure résolution des conflits, une prise de décision plus informée et une productivité accrue.

Une communication efficace est donc adaptée à chaque contexte. Elle doit être réalisé de la manière la plus efficace mais aussi la plus agréable que possible.

Savoir travailler efficacement avec d’autres personnes, qu’elles soient dans la mĂŞme pièce ou Ă  des milliers de kilomètres de distance, est essentiel pour atteindre des objectifs communs.

La collaboration implique la capacitĂ© Ă  partager des idĂ©es, Ă  Ă©couter les contributions des autres, Ă  rĂ©soudre des problèmes en groupe et Ă  prendre des dĂ©cisions collectives. Elle requiert Ă©galement une comprĂ©hension des diffĂ©rentes compĂ©tences et expertises des membres de l’Ă©quipe. Ainsi que la capacitĂ© Ă  les intĂ©grer de manière cohĂ©rente pour atteindre un objectif partagĂ© et un rĂ©sultat positif.

La collaboration est une combinaison complexe de compétences et de capacités telles que la communication, la résolution de conflits, la prise de décision, la résolution de problèmes et la négociation.

La crĂ©ativitĂ© est la capacitĂ© Ă  penser de manière innovante, Ă  gĂ©nĂ©rer de nouvelles idĂ©es, Ă  rĂ©soudre des problèmes de manière originale et Ă  trouver des solutions uniques aux dĂ©fis qui se posent. Dans le monde en constante Ă©volution d’aujourd’hui, la crĂ©ativitĂ© est devenue un atout majeur.

La crĂ©ativitĂ© n’est pas rĂ©servĂ©e aux artistes ou aux concepteurs, mais elle est essentielle dans tous les domaines professionnels. Elle peut ĂŞtre dĂ©veloppĂ©e et encouragĂ©e Ă  travers des approches telles que la pensĂ©e design, la pensĂ©e latĂ©rale et la rĂ©solution crĂ©ative de problèmes.

Les personnes crĂ©atives sont souvent capables de trouver des opportunitĂ©s lĂ  oĂą d’autres voient des obstacles. En ce sens, la crĂ©ativitĂ© est un facteur de performance professionnelle.  Elle peut transformer de manière nouvelle quelque chose qui existe dĂ©jĂ .

La créativité implique également de voir les échecs comme des opportunités de croissance. Ce qui nécessite encore une toute nouvelle façon de regarder le monde qui nous entoure.

La pensĂ©e critique consiste Ă  Ă©valuer de manière objective les informations, les arguments et les situations. Elle permet de prendre du recul par rapport aux Ă©motions et aux prĂ©jugĂ©s, et Ă  prendre ainsi des dĂ©cisions Ă©clairĂ©es. Dans un monde oĂą nous avons un accès quasi illimitĂ© Ă  l’information, la capacitĂ© Ă  discerner les faits des opinions et Ă  analyser de manière critique les donnĂ©es est indispensable.

La pensĂ©e critique va de pair avec la capacitĂ© Ă  poser des questions pertinentes, Ă  remettre en question le statu quo et Ă  rechercher activement des informations pertinentes. Elle est essentielle pour rĂ©soudre des problèmes complexes, prendre des dĂ©cisions Ă©thiques et contribuer de manière significative Ă  la sociĂ©tĂ© et Ă  l’entreprise.

Vous l’aurez compris, il est aujourd’hui essentiel de dĂ©velopper et de cultiver ses 4C, tout au long de sa carrière professionnelle. Certes, les compĂ©tences techniques restent importantes. Mais ce sont les 4C qui permettent de se dĂ©marquer et d’évoluer dans le monde professionnel du 21e siècle.