Dirigeant discret : quand votre silence devient un handicap
Ce n’est pas ma gentillesse qui aurait pu freiner ma carrière de dirigeante. C’est mon silence.
J’ai longtemps cru qu’il suffisait de bien faire son travail pour être reconnue. Que l’excellence opérationnelle parlait d’elle-même. Que les résultats finiraient par s’imposer. Mais dans l’univers des dirigeants, ce n’est pas comme ça que ça fonctionne.
J’ai appris à me rendre visible. Même en étant introvertie.
J’ai appris à valoriser ce que je fais bien. Même avec un syndrome de l’imposteur coriace.
J’ai appris à construire un réseau d’alliés. Même si je suis discrète et réservée.
Le déclic ?
Une cheffe que j’ai eue pendant plusieurs années. Stratège. Brillante. Toxique.
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Le piège du dirigeant discret et silencieux
Quand l’excellence opérationnelle ne suffit plus
Vous connaissez peut-être cette frustration sourde. Vous maîtrisez vos dossiers, vos équipes vous respectent, vos résultats sont là. Pourtant, lors des comités de direction, vous avez l’impression d’être transparent. Vos idées sont reprises par d’autres. Vos succès passent inaperçus. Votre expertise est sollicitée, mais votre leadership reste dans l’ombre.
C’est le paradoxe du dirigeant discret : plus vous êtes compétent, plus vous pensez que cela devrait suffire. Mais dans l’écosystème dirigeant, l’excellence technique n’est qu’un prérequis.
Ce qui différencie les dirigeants influents des dirigeants invisibles, c’est leur capacité à occuper l’espace décisionnel.
Les écosystèmes professionnels récompensent ceux qui savent se rendre visibles. Ceux qui maîtrisent les codes de l’influence. Ceux qui osent prendre la parole, même quand ils n’ont pas toutes les réponses.
Les coûts cachés du leadership silencieux
Le silence d’un dirigeant n’est jamais neutre. Il envoie des signaux.
À vos équipes qui cherchent un cap clair. Qui veulent que vous les représentiez dignement et les défendiez fermement.
À vos pairs qui interprètent votre retrait comme un manque d’ambition ou de vision.
À votre hiérarchie qui peut douter de votre capacité à porter la stratégie et vous affirmer comme leader.
Pendant que vous vous concentrez sur l’essentiel, d’autres dirigeants occupent l’espace médiatique interne.
Ils commentent les décisions. Ils proposent des orientations. Ils se positionnent comme des références. Pas forcément parce qu’ils sont plus compétents. Mais parce qu’ils ont compris que diriger, c’est aussi – et surtout – communiquer.
Cette invisibilité a un prix : les opportunités qui vous échappent, les projets stratégiques confiés à d’autres, la reconnaissance qui tarde à venir. Votre silence, que vous percevez comme de la modestie, peut être interprété comme un manque de leadership.
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Mon électrochoc : observer une dirigeante toxique mais influente
Portrait d’un leadership bruyant mais efficace
Le déclic est venu d’une dirigeante que j’ai eu comme cheffe quelques années. Stratège, oui. Brillante, indéniablement. Toxique, malheureusement.
Voici les points clés de sa stratégie de visibilité :
Elle écrivait des mails aux instances dirigeantes pour faire valoir ses réussites. Les petites comme les grandes, sans aucun complexe. Et en mettant tout le monde en copie.
Elle les flattait sans pudeur.
Elle racontait aux partenaires (proches du président) comment elle avait « sauvé » les projets des autres directions. Ou à quel point ils étaient incompétents, preuves à l’appui.
Elle levait la main en comité de direction pour démonter leurs arguments… et briller à leur place.
Elle faisait plus de bruit que de travail de fond — pendant que ses équipes s’épuisaient à compenser. Et elle s’en attribuait les plein mérites, sans oublier de se positionner comme “sauveuse”.
Et elle était promue. Valorisée. Visible. Écoutée.
Précisons toutefois qu’elle était compétente dans son poste. Des personnes totalement incompétentes font rarement de si belles carrières. Mais elle n’aurait jamais autant réussi sans cette redoutable stratégie d’influence et de visibilité.
Pendant ce temps, ses collègues dirigeants, compétents et silencieux, attendaient qu’on remarque leur travail. Ils se concentraient sur leurs résultats, en les mettant si peu en valeur. Ils dirigeaient dans l’ombre, convaincus que leur expertise et leurs diplômes étaient des signes manifestes de leur talent. (Ma cheffe était un pur produit autodidacte.)
Les codes de l’influence dirigeante
Cette période m’a appris une chose essentielle : le pouvoir ne va pas toujours à ceux qui travaillent le mieux.Il revient souvent à ceux qui maîtrisent les codes de la visibilité et de l’influence stratégiques.
Elle avait compris que diriger, c’est se mettre en scène. C’est raconter sa vision, ses succès, et les échecs des autres (par effet de contraste).
C’est prendre position sur les sujets stratégiques. C’est créer du lien avec les partenaires qui comptent. C’est être présent dans les conversations où tout se décide.
Je ne partageais pas ses méthodes. Encore moins ses valeurs. Mais j’ai décidé de comprendre les règles du jeu… pour mieux les détourner.
Cette expérience m’a permis de créer ma propre voie : un leadership exigeant, bienveillant, mais visible. Un management de la clarté, pas de la peur. Une autorité douce, mais incontestable.
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En guise de conclusion
Alors je le dis aujourd’hui aux dirigeants discrets et (trop) silencieux qui doutent encore : oce n’est pas votre gentillesse qui vous freine. C’est de ne pas savoir l’armer.
Vous pouvez être bienveillant et stratégique. Visible sans être arrogant. Influent sans marcher sur les pieds des autres. Respecté sans devenir brutal.
Une humilité mal dosée peut vous coûter votre place de dirigeant. Ne laissez pas votre silence parler à votre place. Il n’a pas grand chose à raconter 😉
Votre leadership a de la valeur. Il mérite d’être vu, entendu, respecté. Il mérite de prendre sa place dans l’écosystème dirigeant. Sans masque. Sans brutalité. Sans trahir votre nature.
Pour aller plus loin : 3 questions de coach
Avant de passer à l’action, prenez le temps de vous poser ces questions. Elles vous aideront à identifier précisément où vous en êtes dans votre posture de dirigeant et quels leviers actionner en priorité.
Situation concrète :
Lors de votre dernière réunion de direction, combien de fois avez-vous pris la parole spontanément pour partager votre vision ou challenger une décision ? Qu’est-ce qui vous a retenu ou encouragé ?
Regard extérieur :
Si vous demandiez à vos pairs dirigeants de décrire votre style de leadership en trois mots, que diraient-ils selon vous ? Cette perception correspond-elle à l’impact que vous souhaitez avoir ?
Action immédiate :
Identifiez un sujet stratégique sur lequel vous avez une expertise reconnue mais une visibilité insuffisante. Comment pourriez-vous partager cette expertise de manière à renforcer votre influence dans les 15 prochains jours ?
Ces questions vous invitent à transformer votre leadership invisible en autorité assumée pour que votre impact soit à la hauteur de votre compétence.
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Ce que j’ai appris à construire, je le transmets aujourd’hui à celles et ceux qui veulent incarner un leadership lucide, visible et aligné.
Mon programme “Prendre sa place” s’adresse aux dirigeant.e.s qui veulent asseoir leur autorité sans jouer les caricatures du pouvoir.
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Les professionnels gentils gagnent 20% de moins que leurs homologues « désagréables ». Analysons ce mythe sur les gentils avec de vraies données scientifiques.
La peur du rejet est l’un des blocages les plus universels en communication. Elle agit comme un frein invisible, vous empêchant d’exprimer vos idées ou votre personnalité par crainte de ne pas être accepté(e).
Dans la mythologie grecque, Échidna, mi-femme, mi-serpent, incarne de manière éloquente cette peur profondément enracinée. Ce monstre intérieur amplifie vos doutes, vous pousse à taire vos singularités, et vous prive de moments authentiques. Pourtant, surmonter Échidna est possible.
Dans cet article, nous explorons comment surmonter votre peur du rejet. Cette peur symbolisée par un monstre intérieur : Échidna. Ce monstre mythologique peut vous aider à identifier, comprendre et surmonter votre peur du rejet. Et finalement libérer votre véritable potentiel de communicant(e).
La peur du rejet : comment l’identifier
Avant de rencontrer Echidna, tentons de définir la peur du rejet.
C’est une émotion universelle qui touche chacun de nous à différents moments de notre vie.Profondément ancrée dans notre besoin d’appartenance, elle peut pourtant devenir un frein à notre épanouissement personnel et professionnel si elle prend trop de place.Apprendre à reconnaître cette peur et à la surmonter est une étape clé pour se libérer des limites qu’elle impose.
Les signes qui ne trompent pas
La peur du rejet se manifeste souvent de manière subtile, mais elle peut impacter significativement nos comportements et nos choix. Voici quelques signes fréquents :
Vous évitez les confrontations: Vous préférez dire « oui » à tout pour éviter les conflits, même au détriment de vos propres besoins.
Vous êtes en recherche constante de validation: Vous avez besoin d’approbation pour vous sentir valorisé(e) ou légitime.
Vous êtes hypersensible à la critique: Une remarque négative, même anodine, peut vous plonger dans le doute ou la remise en question.
Vous avez peur de prendre des risques: Vous hésitez à vous lancer dans des projets par peur d’échouer et d’être jugé(e).
Vous avez une tendance à l’isolement: Par crainte d’être rejeté(e), vous préférez éviter de vous exposer socialement ou émotionnellement.
Reconnaître ces comportements est un premier pas vers la compréhension de leur origine et de leur impact sur votre vie.
Test : Êtes-vous concerné(e) par la peur du rejet ?
Répondez honnêtement aux questions suivantes pour évaluer si la peur du rejet influence vos comportements. Comptez le nombre de réponses « oui » pour découvrir votre résultat à la fin.
1. Évitez-vous souvent les confrontations, même lorsque vous avez un désaccord important ?
Oui
Non
2. Ressentez-vous un besoin constant d’être validé(e) ou approuvé(e) par les autres ?
Oui
Non
3. Une critique, même anodine, vous touche-t-elle profondément ou vous pousse-t-elle à vous remettre en question ?
Oui
Non
4. Hésitez-vous à prendre des risques par peur de l’échec ou du jugement des autres ?
Oui
Non
5. Préférez-vous souvent vous isoler pour éviter d’être vulnérable ou exposé(e) socialement ?
Oui
Non
6. Dites-vous « oui » à des demandes ou responsabilités qui ne vous conviennent pas, uniquement pour ne pas décevoir ?
Oui
Non
7. Vous sentez-vous parfois paralysé(e) à l’idée d’être rejeté(e) par un proche ou un collègue ?
Oui
Non
8. Avez-vous du mal à dire « non », même lorsque cela va à l’encontre de vos besoins ou de vos limites ?
Oui
Non
9. Changez-vous souvent d’avis ou de comportement pour plaire aux autres ou éviter leur désapprobation ?
Oui
Non
10. Ressentez-vous de l’anxiété avant de partager vos opinions, de peur qu’elles ne soient pas bien reçues ?
Oui
Non
Résultats :
0-2 réponses « oui » : Vous êtes peu concerné(e) La peur du rejet ne semble pas dominer vos comportements. Vous savez exprimer vos besoins et gérer les critiques de manière équilibrée.
3-5 réponses « oui » : Vous êtes modérément concerné(e) La peur du rejet influence certains aspects de votre vie, notamment vos relations ou votre prise de décision. Il peut être utile d’approfondir cette réflexion pour gagner en assurance.
6 réponses « oui » ou plus : Vous êtes fortement concerné(e) La peur du rejet a un impact significatif sur vos choix et votre bien-être. Vous pourriez bénéficier d’un travail sur l’estime de soi et les limites personnelles, voire d’un accompagnement avec un professionnel pour mieux gérer cette émotion.
Si vous avez identifié des zones de vulnérabilité, rappelez-vous que la peur du rejet est normale et peut être surmontée.
Les racines de la peur du rejet
Cette peur prend souvent racine dans l’enfance.Des expériences marquantes, comme un manque de reconnaissance ou des relations difficiles, peuvent développer une hypersensibilité au rejet. En grandissant, ces blessures peuvent s’amplifier et se traduire par un besoin exacerbé d’être aimé(e) ou accepté(e).
Il est également important de comprendre quecette peur n’est pas une faiblesse, mais une réponse naturelle de votre cerveau, qui cherche à protéger notre besoin d’appartenance. Cependant, si elle devient trop envahissante, elle peut entraver votre épanouissement.
Qui est Échidna, la Reine des Chimères ?
Le mythe d’Échidna : entre beauté et monstruosité
Dans la mythologie grecque,Échidnaest une figure complexe et fascinante, une créature hybride dotée d’un pouvoir de fascination et de crainte. Mi-femme, mi-serpent, elle possède une beauté humaine saisissante : un visage gracieux, un torse élégant, des bras délicats.Mais cette apparence sublime est contrastée par un corps reptilien recouvert d’écailles changeantes, évoquant à la fois le mystère et la menace.
Cette dualité entre beauté et monstruosité fait d’Échidna une représentation parfaite de la peur du rejet.Ceux qui la croisent hésitent entre admiration et rejet, troublés par cette combinaison inhabituelle.Échidna devient ainsi le symbole de notre propre tension intérieure : celle de vouloir être accepté(e) pour ce que nous sommes tout en craignant que certaines facettes de notre être ne soient jugées inacceptables.
Dans les récits mythologiques, Échidna est parfois perçue comme une menace à éliminer. Selon certains mythes, elle fut tuée par Argos, le berger aux cent yeux, alors qu’elle dormait, mettant fin à ce que beaucoup voyaient comme un fléau. Cependant, Hésiode la décrit autrement dansLa Théogonie: une nymphe immortelle vivant dans le mystérieux pays des Arimes, destinée à enfanter des créatures monstrueuses avec Typhon, comme le Sphinx ou Cerbère.
Dans cette dimension créative, bien que redoutée, je vois un parallèle avec le peur du rejet.En effet, Échidna, tout comme la peur du rejet, peut être source de renouveau et de puissance lorsqu’elle est« comprise ».
Comment Échidna reflète la peur du rejet
Tout comme Échidna, nous portons en nous une dualité.
La peur du rejet agit comme une barrière.
Il y a les parties de nous que nous aimons, celles que nous trouvons belles ou admirables, et celles que nous préférons cacher, craignant qu’elles ne suscitent incompréhension ou rejet. Cette dualité reflète notre propre relation au rejet :nous craignons que ce qui est perçu comme « différent » ou « inattendu » chez nous devienne un motif de jugement ou d’exclusion.
Les écailles changeantes d’Échidna symbolisent ces aspects de notre personnalité qui varient selon les situations et les perceptions des autres.Nous pouvons nous sentir admiré(e) un instant, puis critiqué(e) le suivant, selon la manière dont nous nous présentons ou dont il nous semble que notre entourage interprète nos actions.
Lorsque nous craignons de ne pas être accepté(e), nous limitons nos interactions : nous restons silencieux(se) lors d’une réunion, nous évitons d’exprimer nos émotions dans une relation, ou nous nous conformons aux attentes des autres.Cette peur nous pousse à dissimuler nos singularités, à étouffer ce qui pourrait justement nous rendre unique et précieux(se).
Mais, tout comme Échidna, ce que nous craignons de révéler peut aussi devenir une force. Son corps de serpent, bien qu’effrayant, est une source de puissance et de mystère.De la même manière, ce que nous percevons comme nos faiblesses ou nos différences peut être ce qui inspire ou touche les autres.Accepter cette dualité, c’est reconnaître qu’en acceptant toutes les facettes de nous-mêmes, nous pouvons transformer la peur du rejet en une opportunité de connexion sincère et authentique.
Les effets de la peur du rejet dans votre vie quotidienne
Comment Échidna agit dans vos interactions professionnelles
La peur du rejet dans vos relations personnelles
Dans le milieu professionnel, la peur du rejet, incarnée par Échidna, se manifeste de manière subtile mais puissante. Elle s’immisce dans vos pensées et vous murmure :« Ne dis rien, cette idée n’est pas assez bonne. »Ce dialogue intérieur peut sembler inoffensif, mais il a des conséquences importantes sur votre participation au sein de votre équipe ou organisation.
Exemples concrets :
Lors d’une réunion :Vous avez une idée innovante pour améliorer un processus ou résoudre un problème, mais la crainte qu’elle ne soit pas acceptée vous pousse à rester silencieux(se). À la fin de la réunion, quelqu’un propose une idée similaire et reçoit une reconnaissance unanime. Vous vous en voulez de ne pas avoir parlé plus tôt.
Face à une critique :Lorsqu’un supérieur ou un collègue remet en question votre travail, Échidna amplifie vos doutes :« Tu n’aurais jamais dû présenter ça. Ils ne te font pas confiance. »Vous vous repliez sur vous-même, évitant toute prise d’initiative par peur d’une nouvelle critique.
Lors d’une présentation :Avant de parler en public, Échidna suscite un flot de pensées négatives :« Et si on te jugeait incompétent(e) ? »Cette peur peut entraîner un discours hésitant ou trop formaté, manquant de conviction et d’authenticité.
Impact sur votre carrière :
Vous passez à côté d’opportunités de démontrer vos compétences et votre créativité.
Vous êtes perçu(e) comme effacé(e) ou manquant d’assurance, même si vous avez des idées pertinentes.
Vous vous isolez, ce qui peut limiter votre progression et votre épanouissement professionnel.
Clé de compréhension :
Échidna vous pousse à minimiser votre valeur pour éviter le risque de rejet. Pourtant, en osant partager vos idées, vous créez des opportunités non seulement pour vous-même, mais aussi pour les autres, qui peuvent bénéficier de votre perspective.
Échidna ne s’arrête pas au seuil de votre bureau. Dans vos relations personnelles, elle continue de semer le doute et la peur, influençant vos interactions avec vos proches. Ici encore, son murmure est insidieux :« Si tu dis ce que tu ressens vraiment, tu risques de blesser ou de décevoir. »Cette crainte pousse à éviter les conversations importantes et à dissimuler vos émotions.
Exemples concrets :
Avec un ami :Vous remarquez que votre ami(e) agit de manière distante, mais vous n’osez pas lui demander pourquoi. Vous craignez que poser la question ne mette à mal votre relation. Ce silence laisse place à des incompréhensions ou à un éloignement progressif.
Dans une relation amoureuse :Vous évitez de parler d’un sujet sensible – un besoin non comblé ou un désaccord – par peur de provoquer un conflit. À force de taire vos ressentis, un fossé émotionnel se creuse entre vous et votre partenaire.
En famille :Vous ne dites pas non à une demande d’un proche, même si elle vous dérange ou vous surcharge, par crainte d’être perçu(e) comme égoïste ou ingrat(e). Cela peut entraîner de la frustration ou du ressentiment.
Impact sur vos relations :
Vous vous éloignez émotionnellement de vos proches, car vous ne partagez pas ce que vous ressentez réellement.
Vos besoins et limites ne sont pas respectés, car vous ne les exprimez pas.
Les relations manquent de profondeur et d’authenticité, laissant place à des malentendus ou à des tensions sous-jacentes.
Clé de compréhension :
Échidna vous fait croire que dire ce que vous ressentez met en péril vos relations.Mais en réalité, les conversations sincères, bien que parfois inconfortables, renforcent la confiance et la connexion.Lorsque vous osez vous ouvrir, vous donnez aussi à vos prochesla possibilité de mieux vous comprendre et de répondre à vos besoins.
Surmonter Échidna : apprivoiser la peur du rejet
8 clés pour se libérer de la peur du rejet et mieux avancer
Identifier les murmures d’Échidna
Prenez conscience de vos schémas Observez vos réactions face au rejet ou à la critique. Identifiez les situations qui déclenchent cette peur pour mieux la comprendre.
Développez l’acceptation de soi Apprenez à vous apprécier tel(le) que vous êtes, avec vos qualités et vos imperfections. L’estime de soi est le meilleur bouclier contre la peur du rejet.
Relativisez le rejet Le rejet n’est pas une attaque personnelle. Souvent, il reflète les préférences ou les limites de l’autre, et non votre valeur en tant que personne.
Prenez des risques progressifs Sortez peu à peu de votre zone de confort. Commencez par de petites actions, comme exprimer un avis différent, et observez que les conséquences ne sont pas aussi terribles que vous l’imaginiez.
Entourez-vous de personnes bienveillantes Cultivez des relations où vous vous sentez accepté(e) et soutenu(e). Ces liens renforcent la confiance et permettent de mieux gérer les situations difficiles.
Reformulez vos pensées négatives Lorsque la peur du rejet surgit, interrogez vos croyances. Par exemple, au lieu de penser : « Si je dis non, on ne m’aimera plus », remplacez cette idée par : « Dire non me permet de respecter mes besoins. »
Pratiquez la pleine conscience La méditation et les exercices de pleine conscience peuvent vous aider à prendre du recul face à vos émotions et à réagir de manière plus apaisée.
Faites-vous accompagner Un psychologue ou un coach peut vous aider à travailler sur vos peurs et à renforcer votre confiance en vous. N’hésitez pas à demander de l’aide pour avancer plus sereinement.
Le premier pas pour surmonter la peur du rejet est de reconnaître quandÉchidna, la Reine des Chimères, s’insinue dans votre esprit. Elle murmure des phrases insidieuses comme :
« Ton idée n’est pas assez bonne, reste silencieux(se). »
« Si tu dis ça, tu risques de déplaire. »
« Pourquoi montrer cette partie de toi ? Ils ne comprendront pas. »
Ces murmures peuvent être si familiers qu’ils passent inaperçus. Pourtant, ils influencent vos choix et vous empêchent de vous exprimer librement.
Exercice d’identification :
Demandez-vous avant une interaction ou une décision :
« Est-ce que je me tais ou me retiens par peur de ne pas être accepté(e) ? »
« Est-ce la voix d’Échidna ou ma voix authentique ? »
En nommant ce monstre intérieur et en identifiant ses murmures, vous commencez à réduire son emprise.Lui donner un nom, commeÉchidna, vous permet de créer une distance entre vos peurs et votre véritable identité.
Une clé de compréhension : révéler vos singularités
Une astuce pratique pour surmonter la peur du rejet
Échidna vous pousse à cacher ce qui vous rend unique.Elle amplifie vos doutes et vous convainc que vos différences sont des défauts. Pourtant, ces singularités – vos talents, vos idées, votre sensibilité – sont justement ce qui vous rend précieux(se) dans vos relations et vos projets.
Posez-vous cette question : « Et si ce que je cache était en réalité ce qui me rend spécial(e) ? »
Par exemple :
Votre créativité peut offrir une perspective nouvelle à votre équipe.
Votre sensibilité peut créer une connexion profonde avec vos proches.
Votre opinion, même minoritaire, peut ouvrir un débat constructif.
Pour apprivoiser Échidna et dépasser la peur du rejet, suivez cet exercice simple mais puissant :
Identifiez une idée ou une opinion que vous hésitez à partager. Par exemple, lors d’une réunion, vous pensez à une solution alternative mais vous n’osez pas la proposer.
Demandez-vous : « Quelle valeur pourrait-elle apporter aux autres ? » Est-ce qu’elle pourrait améliorer un processus ? Résoudre un problème ? Inspirer une nouvelle réflexion ?
Formulez une phrase simple pour la partager, même imparfaite.
« J’aimerais proposer une idée différente pour qu’on l’évalue ensemble. »
« Je pense que cela pourrait être utile dans ce contexte. »
Observez la réaction de votre auditoire. Vous serez souvent surpris(e) de voir que vos idées ou vos partages, même imparfaits, sont bien accueillis.
Pourquoi cet exercice fonctionne :
Il vous pousse àpasser à l’action, même lorsque vous ressentez la peur.
Il recentre votre attention surla valeur de votre contributionplutôt que sur le risque de rejet.
Il vous permet de constater quela peur est souvent exagérée par rapport à la réalité.
Libérez votre lumière
Apprivoiser Échidna, ce n’est pas éliminer la peur du rejet, mais apprendre à ne plus la laisser vous contrôler.En identifiant ses murmures, en valorisant vos singularités, et en osant partager vos idées ou vos émotions, vous transformez ce monstre intérieur en une source de force et d’authenticité.
Votre voix, vos idées, et vos différences méritent d’être entendues.
Pourquoi la peur du rejet n’est pas une fatalité
De l’ombre à la lumière : transformer Échidna en alliée
Échidna, la Reine des Chimères, n’est pas votre ennemie. Bien qu’elle incarne la peur du rejet, elle joue également un rôle protecteur. En amplifiant vos doutes et vos insécurités, elle met en lumière vos vulnérabilités, ces facettes de vous-même que vous avez peut-être peur d’exposer. Mais c’est justement en les affrontant que vous pouvez transformer cette peur en une véritable force.
Imaginez Échidna non comme un monstre à combattre, mais comme un gardien qui protège une partie précieuse de vous-même. En choisissant de révéler cette partie que vous cachiez, vous montrez à votre entourage votre authenticité et votre valeur.
Comment faire d’Échidna une alliée ?
En écoutant ses murmures pour comprendre les peurs qu’elle reflète.
En utilisant ces peurs comme un signal pour vous questionner sur vos besoins et vos aspirations.
En acceptant que vos vulnérabilités font partie de votre humanité et peuvent même renforcer vos connexions avec les autres.
Les bénéfices de cette transformation
En affrontant Échidna,vous développez la confiance nécessaire pour exprimer vos idées, même dans des situations délicates.
Vous apprenez àmontrer votre véritable nature, avec authenticité, sans chercher à cacher ce qui vous rend unique.
En osant être vous-même,vous créez des connexions profondesavec les autres. Vous attirez des relations basées sur la sincérité et le respect mutuel.
Un exemple inspirant pour apprivoiser Échidna
Imaginez une réunion d’équipe où vous hésitez à partager une idée. Échidna murmure à votre oreille :« Ne dis rien, ils vont penser que c’est stupide. »
Plutôt que de céder à cette peur, vous reconnaissez la voix d’Échidna et vous la nommez :« C’est ma peur, pas la réalité. »Vous prenez une inspiration et dites : “Voici une perspective que j’aimerais proposer. Peut-être qu’elle pourrait enrichir notre réflexion.”
Le résultat ? Votre idée est accueillie, comme toutes les autres. Et elle apporte un angle nouveau à la discussion. Même si tout le monde ne l’approuve pas immédiatement, vous êtes satisfait(e) d’avoir osé. Vous réalisez que le rejet n’est pas aussi terrifiant qu’il en avait l’air et que votre contribution a de la valeur.
Transformer la peur du rejet en opportunité
La peur du rejet, si elle est bien gérée, peut devenir un puissant levier de croissance personnelle. Elle vous invite à :
Mieux vous connaître: En identifiant ce qui déclenche cette peur, vous comprenez vos besoins profonds et les zones où vous souhaitez évoluer.
Affirmer nos besoins: Dire ce que vous ressentez ou ce dont vous avez besoin, même au risque d’un désaccord, est une preuve de maturité émotionnelle.
Construire des relations authentiques: En osant être vulnérable, vous établissez des liens basés sur la sincérité et la réciprocité.
Se libérer de la peur du rejet ne signifie pas qu’elle disparaîtra totalement, mais qu’elle cessera de diriger vos choix et vos actions. Elle deviendra une simple émotion parmi d’autres, que vous pouvez accueillir et dépasser.
Quelques défis à relever pour transformer cette peur :
Apprendre à dire« non »sans culpabilité.
Se mettre en avant dans un projet ou une discussion, même lorsque cela semble intimidant.
Exprimer ses émotions ou ses vulnérabilités, en acceptant qu’elles font partie de ce que vous êtes.
Clé de compréhension : Le courage d’être soi-même
La clé pour dépasser la peur du rejet réside dans le courage d’être soi-même, quelles que soient les réactions des autres.Ce courage ne se construit pas en un jour, mais pas à pas : une idée partagée, une émotion exprimée, un besoin affirmé.Soyez indulgent(e) avec vous même. Chaque petite victoire vous rapproche de la liberté d’être pleinement vous-même.
Échidna, autrefois perçue comme un monstre terrifiant, devient alors une alliée précieuse, vous rappelant que vos singularités, loin de vous isoler, sont ce qui vous connecte véritablement aux autres.
Libérez-vous du rejet et révélez votre lumière
Échidna, la Reine des Chimères, est un monstre intérieur qui amplifie vos peurs de ne pas être accepté(e). Pourtant, en apprenant à reconnaître ses murmures et à surmonter son influence, vous pouvez libérer votre authenticité et transformer vos interactions. Ne laissez pas la peur du rejet définir vos choix. Révélez vos singularités, et vous verrez que ce qui vous rend unique est aussi ce qui vous rend précieux(se).
Pour aller plus loin
Voici une sélection desources en françaispour approfondir le sujet de la peur du rejet :
« Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même» de Lise Bourbeau Un incontournable qui aborde la blessure du rejet parmi d’autres. Lise Bourbeau y explique comment ces blessures influencent nos comportements et donne des pistes pour s’en libérer.
« Imparfaits, libres et heureux : Pratiques de l’estime de soi » de Christophe André Christophe André explore les racines de l’estime de soi, souvent liée à la peur du rejet, et propose des exercices pratiques pour se sentir mieux avec soi-même et les autres.
« Cessez d’être gentil, soyez vrai » de Thomas d’Ansembourg Ce livre traite du besoin d’être accepté par les autres et de la difficulté à affirmer ses besoins par peur du rejet, en offrant des outils de communication authentique.
1. Pourquoi parler de monstres intérieurs ?
Nos monstres intérieurs sont des métaphores puissantes pour représenter les peurs, blocages et croyances limitantes qui influencent nos décisions, nos relations et nos ambitions. Ils ne sont pas simplement des obstacles : ce sont des messagers, révélant nos vulnérabilités mais aussi nos forces inexploitées. En les identifiant, nous pouvons transformer ces freins en véritables leviers de croissance personnelle et professionnelle.
2. Pourquoi une série d’articles sur les monstres ?
Ignorer nos ombres, c’est leur laisser plus de pouvoir. Cette série vous invite à explorer ces compagnons invisibles pour mieux comprendre leur origine, leur impact, et surtout comment les apprivoiser. Chaque monstre – qu’il s’agisse de la peur du rejet, du jugement, du conflit ou du perfectionnisme – cache une opportunité de transformation.
En les nommant et en les accueillant, vous pourrez :
Mieux dialoguer avec vos freins.
Recentrer votre énergie sur vos forces et vos aspirations.
Développer une posture plus affirmée et authentique dans votre communication et vos relations.
3. Pourquoi utiliser des monstres comme métaphores ?
Les récits et les métaphores façonnent notre compréhension du monde. Ils offrent unedistanciation émotionnelle, permettant de prendre du recul sur nos peurs et de les observer comme des entités extérieures à nous-mêmes. En tant que coach, j’utilise souvent cette approche pour aider mes clients à dialoguer avec leurs freins. Cela permet de :
Prendre du recul: Identifier vos monstres pour éviter qu’ils ne définissent votre identité ou vos actions.
Dialoguer avec vos peurs: Les considérer comme des entités distinctes vous aide à les comprendre et à les transformer.
Recentrer votre énergie: En questionnant l’influence de ces monstres, vous vous reconnectez à vos forces, vos aspirations, et votre potentiel.
4. Que vais-je apprendre dans cette série sur les monstres ?
Cette série vous guide pour :
Identifier vos monstres intérieurs et comprendre leur origine.
Découvrir leur impact sur votre communication et vos choix.
Apprendre des clés concrètes pour dialoguer avec eux, les apprivoiser, et libérer votre véritable potentiel.
Chaque article explore un monstre spécifique et propose des outils pratiques pour transformer ces freins en opportunités.
5. Quelles sont les thématiques abordées dans cette première série dédiée aux monstres de la communication ?
Voici les principaux articles de la série :
Échidna, la Reine des Chimères : surmonter la peur du rejet.
Doppelgänger, le Reflet Trompeur : dépasser la peur du jugement.
Fenrir, le Loup Enchaîné : apprivoiser la peur du conflit.
Le Tailleur de Pierre Maudit : libérer son potentiel face au perfectionnisme.
Techniques transversales : repérer et combattre vos monstres avant un événement.
Chaque article est indépendant mais s’inscrit dans une logique de progression pour explorer et transformer vos freins.
6. Quel est le résultat attendu après avoir exploré ces monstres ?
En apprivoisant vos monstres intérieurs, vous développerez une communication plus libre, alignée avec vos valeurs et votre authenticité. Vous gagnerez en :
Clarté dans l’expression de vos idées.
Assurance face aux critiques ou aux désaccords.
Capacités à construire des relations sincères et enrichissantes.
Pourquoi le Storytelling Révolutionne la Stratégie d’Entreprise
Cet article explore pourquoi et comment le storytelling peut transformer une stratégie d’entreprise en profondeur, pour en faire un véritable levier de croissance.
Les consommateurs sont quotidiennement exposés à des milliers de messages publicitaires. Se démarquer est devenu un véritable défi pour les entreprises. L’ère de la communication purement transactionnelle est révolue. Les audiences ne veulent plus entendre parler de produits ou de services. Elles cherchent des histoires dans lesquelles elles peuvent se reconnaître. C’est ici que le storytelling entre en jeu.
Le storytelling, c’est l’art de raconter des histoires. Il s’agit d’une approche stratégique qui s’appuie sur la puissance des émotions pour créer un lien authentique entre une entreprise et son public. Un bon storytelling capture l’attention, suscite une émotion et facilite la mémorisation de votre message. Cette méthode permet ainsi de renforcer l’identité de marque. Mais aussi d’orienter l’ensemble de la stratégie d’entreprise.
Alors, prêt à réécrire l’histoire de votre entreprise ?
Qu’est-ce que le Storytelling en Entreprise ?
Définition et Origines du Storytelling
Le storytelling, ou narration, est une pratique ancestrale profondément enracinée dans l’histoire de l’humanité. Depuis les premières peintures rupestres jusqu’aux grandes œuvres littéraires, l’homme a toujours utilisé les histoires pour transmettre des connaissances, inspirer et fédérer. Chaque culture a ses récits fondateurs. Chaque peuple ses héros. Dans le contexte de l’entreprise, le storytelling consiste à utiliser cette capacité narrative pour communiquer des messages qui résonnent émotionnellement avec son public cible.
Peut-être que votre communication actuelle consiste à décrire vos actions, vos réalisations, vos produits avec des caractéristiques techniques. Mais quelle histoire racontez-vous ? Quel est votre fil rouge ? Votre intention ? Le storytelling donne vie à vos valeurs et à votre vision à travers des récits engageants. Cela permet de transformer une communication distante et impersonnelle en une expérience mémorable pour vos clients.
Les Différents Types de Storytelling
Le storytelling en entreprise peut prendre plusieurs formes selon votre stratégie de développement, vos objectifs et le public visé :
Le storytelling institutionnel Le storytelling institutionnel est utilisé pour raconter l’histoire de l’entreprise, ses valeurs, sa mission et sa vision. Il vise à humaniser la marque et à créer un sentiment de proximité avec ses parties prenantes. Exemple : Une startup racontant comment elle a surmonté chaque épreuve pour devenir un acteur majeur de son secteur. Pour maximiser son impact, il est essentiel d’aligner vos récits internes et externes afin de garantir une communication cohérente et authentique. Découvrez-en plus dans notre article dédié : Aligner vos récits internes et externes.
Le storytelling produit Conçu pour mettre en lumière les caractéristiques ou les avantages d’un produit ou d’un service en racontant comment il améliore la vie des clients. Exemple : Une marque de chaussures sportives partageant le parcours d’un athlète ayant atteint ses objectifs grâce à ses produits.
Le storytelling humain Axé sur les témoignages et expériences personnelles des clients, des équipes ou des fondateurs. Il montre l’impact humain des actions ou des solutions proposées par l’entreprise. Exemple : Une entreprise de logiciels partageant l’histoire d’une TPE qui a réussi à se développer grâce à leur solution.
Différence entre Storytelling et Communication Commerciale
Il est important de différencier le storytelling de la simple communication commerciale. Cette dernière se concentre principalement sur les arguments rationnels pour vendre un produit (prix, caractéristiques techniques, éléments de différenciation, etc.). Alors que le storytelling se place sur le terrain de l’émotion.
Le storytelling ne cherche pas à convaincre par des arguments, mais à captiver par une histoire. C’est un levier pour engager vos audiences sur le long terme, tandis que la communication commerciale traditionnelle vise souvent des résultats immédiats.
Le storytelling transforme un simple message en un voyage émotionnel. Il créé une empreinte durable.
L’Impact Psychologique du Storytelling
Comment le Cerveau Humain Réagit aux Histoires
Les histoires ont un pouvoir unique sur notre cerveau. Lorsqu’une personne écoute un récit, plusieurs zones cérébrales s’activent simultanément, bien au-delà de celles impliquées dans la simple réception d’informations factuelles.
Lorsqu’une histoire inclut des détails visuels, auditifs ou olfactifs, ces parties du cerveau se mettent en action. L’audience « vit » l’histoire comme si elle y participait.
Les émotions générées par une bonne narration, qu’il s’agisse de joie, de suspense ou de tristesse, entraînent la libération de substances comme l’ocytocine (hormone de la connexion et de la confiance) ou la dopamine (responsable de la mémorisation et de la motivation).
Ce phénomène explique pourquoi les récits captent davantage l’attention que les simples descriptions factuelles de vos produits ou services. Les entreprises qui intègrent cette dimension psychologique dans leur communication réussissent à établir un lien plus profond avec leurs clients.
Les Émotions comme Levier d’Engagement
L’émotion est au cœur de tout storytelling efficace. Lorsque les consommateurs ressentent quelque chose en interagissant avec une marque, ils sont plus enclins à s’en souvenir et à agir :
Les informations chargées émotionnellement sont mieux retenues que celles purement rationnelles. Elles facilitent la mémorisation. Un client se souviendra plus facilement d’une marque qui l’a touché ou inspiré.
Une histoire engageante crée un lien affectif qui augmente la fidélité envers la marque.
Les émotions influencent les décisions. Une histoire bien racontée peut motiver une audience à passer à l’action : acheter, s’abonner ou partager du contenu.
Exemples de Marques avec un Fort Impact Émotionnel
Dove : La beauté réelle La célèbre campagne de Dove mettant en avant la « beauté réelle » a touché des millions de personnes en racontant des histoires authentiques de femmes ordinaires. Elle a réussi à créer un sentiment de proximité et de confiance. Découvrez leur dernière campagne vidéo « Quand Dove s’attaque aux diktats de la beauté ». Dans cette campagne, Dove ne vend pas de produits. Elle communique sur ses valeurs et ses engagements. Cela incite pourtant les clients qui partagent leurs valeurs à privilégier leurs produits. Ils ont été touchés émotionnellement.
Apple : Inspirer l’innovation Quand on parle de storytelling, impossible de ne pas citer Apple. Apple ne vend pas des produits, mais des expériences. A chaque lancement, la marque raconte comment ses innovations changent la vie de ses utilisateurs. Le storytelling est axé sur l’expérience utilisateurs, au travers de récits personnels.
Ces exemples montrent comment les marques se distinguent en maîtrisant l’art du storytelling. A travers leurs discours, elles captent leur public, les fidélisent et influencent leur perception et leur comportement. Le storytelling modélise la stratégie de ces entreprises et la décuple.
Le Storytelling comme Outil de Différenciation Stratégique
Se Démarquer dans un Marché Saturé
Comme nous l’avons vu, le storytelling permet de capter l’attention en transformant une simple offre en une expérience mémorable. Contrairement aux approches classiques basées sur des caractéristiques ou des avantages produits, le storytelling s’adresse directement aux émotions et aux aspirations des consommateurs. Une histoire bien racontée peut transformer un produit banal en quelque chose de remarquable.
Red Bull : La conquête des limites humaines Red Bull vend des boissons énergisantes, comme beaucoup d’autres. Alors pourquoi la marque se démarque-t-elle ? Elle se distingue car la marque raconte l’histoire de dépassement de soi, en s’associant à des événements comme le saut supersonique de Felix Baumgartner. Cette narration puissante transforme Red Bull en un « catalyseur d’exploits ». Quelle que soit notre avis sur cette boisson, nous ne pouvons que reconnaître le tour de force de Red Bull qui a réussi à s’imposer comme une boisson énergisante incontournable dans un marché pourtant saturé. Il a intégré le storytelling comme un élément clé de sa stratégie d’entreprise.
Tesla : Réinventer l’avenir Tesla vend des voitures électriques. Comme beaucoup d’autres marques également. Mais Tesla a réussi à s’imposer car elle raconte une vision du futur où technologie et durabilité s’allient pour sauver la planète. Chaque véhicule devient ainsi un symbole de progrès et d’engagement écologique. Là encore, quelle que soit notre avis sur son leader Elon Musk, force est de reconnaître que Tesla porte une vision inspirante et mobilisatrice.
Ces exemples montrent qu’en créant une histoire forte, une marque peut se démarquer dans un marché saturé et établir une relation durable avec ses consommateurs.
Renforcer son Identité de Marque
Le storytelling joue également un rôle clé dans la construction et le renforcement de son identité de marque. En partageant des récits qui reflètent ses valeurs fondamentales, une entreprise peut :
Clarifier sa mission et sa vision Une marque qui raconte une histoire claire sur ses motivations et ses objectifs inspire confiance et fidélité.
Humaniser son image Les entreprises ne sont plus perçues comme de simples entités commerciales. Le storytelling permet d’humaniser la marque en mettant en avant les fondateurs, les employés ou même les clients. L’histoire de la naissance de Google, racontant comment Larry Page et Sergey Brin ont commencé dans un garage, contribue à humaniser encore aujourd’hui une entreprise pourtant géante.
Créer une communauté Une bonne narration attire des clients, mais surtout elle les transforme en ambassadeurs de marque. Les clients ont plus de facilité à raconter les histoires d’une marque qu’à décrire le produit en lui-même. Lorsqu’une marque reflète des valeurs partagées par ses clients, elle fédère autour d’elle des communautés qui se sentent impliquées dans une cause ou une mission. Je vous renvoie à l’exemple de Dove qui s’attaque aux diktats de la beauté.
Exemples Concrets d’Entreprises Ayant Réinventé Leur Image Grâce au Storytelling
Airbnb : Une plateforme qui rapproche les cultures Plutôt que de se limiter à la promotion de logements, Airbnb raconte les histoires de voyageurs et d’hôtes qui créent des connexions significatives. En mettant l’accent sur les expériences humaines, la marque dépasse le simple service pour devenir un vecteur de découverte et de partage.
Lego : Stimuler l’imagination à travers des générations Lego a su renouveler son image en racontant des histoires autour de la créativité et des rêves d’enfants. Les films Lego, par exemple, incarnent cette stratégie, en capturant l’esprit ludique et innovant de la marque.
Nike : Des récits inspirants pour tous Nike raconte des histoires de courage et de résilience, des athlètes célèbres, mais aussi avec des individus ordinaires surmontant des obstacles extraordinaires. Cela permet à la marque de toucher un public large et diversifié.
Aligner le Storytelling avec les Objectifs Stratégiques
Créer une Vision Cohérente pour l’Entreprise
Le storytelling ne se limite pas à la communication externe. Il peut également transformer l’organisation interne d’une entreprise. Une histoire forte, cohérente et inspirante challenge et guide les décisions stratégiques.
Une entreprise qui intègre le storytelling dans sa stratégie s’assure que tous ses projets et initiatives reflètent un objectif commun. Par exemple, Amazon construit son histoire autour de son obsession pour la satisfaction client, un fil conducteur qui guide son développement, de la logistique à l’innovation technologique.
Et en impliquant les collaborateurs dans la création ou le partage de cette histoire, l’entreprise renforce la cohésion interne et l’engagement des équipes.
Transformer la Culture d’Entreprise
Le storytelling joue également un rôle clé dans la transformation culturelle. Les récits internes – qu’il s’agisse de succès partagés ou de défis surmontés – aident à définir qui est l’entreprise et comment elle souhaite être perçue.
Une histoire inspirante donne aux employés un sentiment d’appartenance et de fierté. Chez Starbucks, par exemple, la mise en avant des baristas dans les campagnes internes et externes montre que chaque employé contribue à l’histoire globale de la marque.
Intégrer le Storytelling dans les Processus Décisionnels
Enfin, le storytelling peut influencer les choix stratégiques de manière proactive. En se demandant : “Quelle histoire voulons-nous raconter ?”, les dirigeants s’assurent que chaque décision contribue à construire une image cohérente et inspirante.
Le storytelling est un fil rouge narratif mais également stratégique.
Le storytelling n’est pas un simple accessoire de la stratégie d’entreprise : il en est un moteur essentiel, capable de transformer l’identité de marque, de fédérer les équipes et d’orienter les choix stratégiques à long terme.
Conclusion
Le storytelling est une stratégie essentielle pour façonner votre identité de marque et stimuler une croissance durable. En exploitant la puissance des récits, votre entreprise peut se différencier. Même si votre marché semble saturer. Renforcez la connexion émotionnelle avec vos clients et transformez vos valeurs en actions inspirantes.
Le storytelling n’est pas réservé aux grandes marques disposant de budgets conséquents. Les TPE et PME peuvent tout autant tirer parti de cette approche en racontant leurs propres histoires authentiques, ancrées dans leur réalité locale et leur engagement au quotidien. Mettez en avant vos valeurs, le parcours de vos collaborateurs ou l’impact positif de vos produits ou services sur votre clientèle. Chaque récit compte.
Le plus important n’est pas d’avoir une production impressionnante, mais de rester fidèle à ce que vous êtes. Avec un storytelling honnête et aligné sur vos actions, vous pouvez captiver, inspirer et engager votre audience. Après tout, les histoires qui touchent le cœur sont souvent celles qui viennent du quotidien. Alors, pourquoi ne pas commencer dès aujourd’hui à raconter la vôtre ?
Les organisations multiplient les actions de communication pour gagner en visibilité. La multiplicité des réseaux de communication (réseaux sociaux, médias, newsletters, produits, sites web, magazines…) amène parfois de la confusion. Les messages risquent de se contredire, se diluer, se parasiter voire s’annuler. Dans ce contexte, aligner les récits internes et externes devient vite un enjeu majeur. Un enjeu de crédibilité et de performance.
Vous le savez sans doute : il est essentiel de garder un fil rouge dans l’ensemble de votre communication. Mais la véritable question est surtout : votre communication est-elle authentique ? Vos récits diffusés en externe et en interne sont-ils véritablement alignés ? Vos collaborateurs sont-ils fiers de vous entendre et de vous lire dans les médias ? Reconnaissent-ils les valeurs et la culture d’entreprise que vous prônez en interne ?
L’authenticité est devenue une valeur clé pour les individus et les organisations. Les récits que vous partagez avec le public, vos clients, prospects ou vos partenaires ne peuvent être dissociés de ceux que vous vous racontez en interne. Si ces deux dimensions ne sont pas alignées, le risque est de perdre en crédibilité et en impact. Alors, comment aligner vos récits internes et externes pour garantir une communication véritablement authentique ?
Pourquoi l’alignement des récits internes et externes est essentiel
L’alignement des récits internes et externes est une pratique de communication souvent pratiquée de manière intuitive. Avec de nombreux défauts et manquements dans sa réalisation. Il est important de comprendre que c’est un pilier fondamental. Cet alignement permet en effet d’établir une identité forte, de gagner la confiance des parties prenantes et d’engager durablement vos collaborateurs. Lorsque vos messages externes reflètent fidèlement ce qui se vit en interne, votre organisation devient plus crédible, mais également plus impactante.
la Cohérence de l’identité
Votre récit externe est souvent le premier point de contact avec vos clients, partenaires ou investisseurs. S’il ne s’appuie pas sur une base interne solide et cohérente, il risque d’apparaître comme artificiel. Une entreprise qui affiche des valeurs de durabilité, mais qui ne met pas en œuvre des pratiques écologiques en interne, s’expose à des accusations de greenwashing. En revanche, une identité cohérente – où les actions internes reflètent les messages externes – renforce votre crédibilité et solidifie votre positionnement sur le marché. C’est d’une rare évidence. Et pourtant, ça va mieux en le disant.
la Confiance et l’authenticité
La confiance est au cœur de toute relation durable. Qu’elle soit avec vos collaborateurs, vos clients ou vos partenaires. Lorsque vos actions internes concordent avec vos discours publics, vous envoyez un signal fort : celui de l’authenticité et de l’intégrité.
Les clients et partenaires sont de plus en plus attentifs aux pratiques éthiques des organisations. Ils privilégient de plus en plus celles qui incarnent leurs valeurs. Cette tendance se développe davantage chaque année.
En interne, des collaborateurs qui voient leurs dirigeants appliquer ce qu’ils prônent en externe sont forcément davantage motivés et engagés.
l’Engagement des collaborateurs
Les collaborateurs jouent un rôle clé dans le succès de tout récit externe. Si vos valeurs externes ne trouvent pas d’écho dans la culture interne, cela peut créer un sentiment de dissonance auprès de vos équipes.
En revanche, lorsque vos collaborateurs ressentent une véritable connexion entre les valeurs prônées publiquement et les pratiques internes, ils deviennent vos premiers ambassadeurs.
Un alignement fort permet d’instaurer une culture d’entreprise unifiée . Dès lors, chacun se sent investi d’une mission partagée, alignée sur votre vision et vos objectifs.
Pratiquer ce que l’on prône
Imaginez une entreprise qui axe ses campagnes externes sur l’importance de l’innovation. Pour être crédible, elle doit investir dans des programmes internes qui stimulent la créativité de ses équipes. Cette entreprise favorise-t-elle l’intelligence collective ? Organise-t-elle des sessions de brainstorming lors des lancements de nouveaux produits ? Permet-elle à ses collaborateurs de se former pour acquérir de nouveaux outils et développer des compétences qui favorisent l’innovation ?
SI ce n’est pas le cas, il est fort à parier que ses équipes ne sont pas engagées à 100% à ses côtés.
L’alignement des récits internes et externes est un levier stratégique qui impacte directement la perception, la crédibilité et l’engagement autour de votre organisation.
Analyser les écarts existants
Avant de pouvoir aligner vos récits internes et externes, il est essentiel d’identifier les écarts entre ce que vous communiquez en interne et ce que vous partagez avec le monde extérieur. Cette étape liminaire permet de repérer les incohérences qui pourraient nuire à votre crédibilité ou affaiblir votre message.
Identifier les dissonances
Les écarts entre récits internes et externes peuvent prendre plusieurs formes :
Déconnexion entre les valeurs et les actions : Vos campagnes externes reflètent-elles réellement les valeurs que vous défendez ?
Manque d’adhésion des équipes : Les collaborateurs partagent-ils le même discours que celui communiqué aux clients ou partenaires ?
Contradictions visibles : Des messages publics qui ne correspondent pas à vos pratiques internes peuvent créer une perception de décalage ou de malhonnêteté.
Par exemple, une entreprise qui met en avant l’importance de l’inclusion dans ses campagnes marketing, mais dont les employés ne ressentent pas cet engagement dans leur environnement de travail, risque de subir des critiques justifiées. A l’heure des réseaux sociaux, il est préférable d’éviter de donner des bâtons pour se faire battre.
Mener un audit de communication
Un audit de communication est une méthode efficace pour analyser vos récits internes et externes. Cet audit peut inclure :
Des entretiens avec vos collaborateurs : Recueillez leur perception des valeurs internes et de la culture de l’entreprise.
L’analyse des messages externes et internes : Examinez si vos messages publics reflètent vos engagements internes.
La collecte de retours des parties prenantes externes : Clients, partenaires – même la presse – peuvent fournir des points de vue utiles sur la cohérence perçue de vos récits.
Cette démarche permet de repérer des incohérences. Cela peut être par exemple un message externe qui valorise la durabilité tandis que l’entreprise n’a pas encore optimisé ses pratiques environnementales en interne.
Évaluer l’impact des incohérences
Les incohérences entre récits internes et externes peuvent avoir des conséquences importantes :
Perte de confiance : Les parties prenantes, qu’elles soient internes ou externes, peuvent rapidement identifier vos contradictions. vos financeurs, clients ou prospects peuvent soupçonner des pratiques déloyales. Lorsqu’une rupture de confiance s’amorce, c’est la porte ouverte à de la suspicion généralisée à l’ensemble de vos pratiques.
Baisse de l’engagement des équipes : Les collaborateurs désengagés par un manque de cohérence ne seront pas vos meilleurs ambassadeurs. Ils pourraient même, à terme, devenir vos pires détracteurs.
Dommages à la réputation : Si des incohérences flagrantes sont révélées publiquement, votre organisation peut souffrir d’une baisse de crédibilité. Il faut ensuite plusieurs années pour effacer la dette et retrouver un semblant de crédibilité.
Étape pratique : un tableau comparatif
Pour aller plus loin, créez un tableau comparatif pour mettre en parallèle vos récits internes et externes :
Eléments de langage clés
Interne
Externe
Écart détecté
Innovation
Management descendant et paternaliste
« Leader en innovation »
Des équipes qui n’ont pas l’occasion d’innover.
Actions en faveur de l’écologie
Recyclage limité
Emballage recyclable
Pratiques internes à ajuster
Inclusion
Faible diversité dans l’équipe
Inclusion valorisée
Contradiction visible.
En identifiant clairement ces écarts, vous pourrez prioriser les points à ajuster pour harmoniser vos récits.
L’analyse des écarts existants entre vos récits internes et externes est une étape incontournable. Elle permet de comprendre où se situent les incohérences dans votre communication. Ce diagnostic vous permettra de mettre en place des stratégies adaptées pour aligner vos récits internes et externes.
Construire un récit interne authentique
L’authenticité de votre communication externe dépend directement de la solidité de votre récit interne. Celui-ci doit refléter vos valeurs fondamentales et être profondément ancré dans la culture de votre organisation. En d’autres termes, c’est en renforçant ce que vous êtes à l’intérieur que vous pourrez convaincre à l’extérieur.
Clarifiez vos valeurs fondamentales
Pour construire un récit interne authentique, commencez par identifier et formaliser les valeurs qui définissent votre organisation. Ces valeurs doivent être :
Sincères : Elles doivent refléter ce qui est réellement important pour votre entreprise, et non ce qui semble simplement attrayant pour le public.
Pertinentes : Les valeurs doivent être alignées avec votre activité et votre mission.
Partagées : Elles doivent être comprises et acceptées par tous les membres de votre organisation.
Par exemple, une entreprise technologique qui prône l’innovation devrait encourager ses équipes à expérimenter sans crainte de l’échec. Cela montre que l’innovation n’est pas qu’un mot à la mode, mais un pilier réel de sa culture.
Impliquez vos collaborateurs dans la création de votre récit
Les collaborateurs sont les premiers porteurs du récit interne. Ils parlent de leur travail dans des sphères privées, mais également publiques. Qui aujourd’hui n’a pas son compte Instagram, Facebook ou linkedIn ? Certains de vos collaborateurs ont peut-être développé un large réseau d’influence. Si vous les excluez de la construction de votre récit interne, celui-ci risque de manquer d’authenticité ou de pertinence.
Impliquer vos équipes permet de :
Renforcer l’adhésion : Un récit co-construit est plus facilement accepté et adopté par tous.
Créer des ambassadeurs naturels : Des employés qui se reconnaissent dans le récit interne deviennent vos meilleurs porte-parole.
Favoriser la transparence : Les échanges sur les valeurs et les objectifs renforcent la confiance et le dialogue au sein de l’entreprise.
Pour cela, organisez des ateliers collaboratifs où les équipes peuvent partager leurs idées et définir ensemble ce qui représente au mieux l’identité de vote organisation.
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Renforcez la transparence et l’authenticité
Un récit interne authentique se construit aussi sur la transparence. Il ne s’agit pas seulement de partager vos réussites, mais aussi d’aborder les défis et les difficultés avec honnêteté. Cette approche n’est pas très intuitive, je vous l’accorde : pourquoi parler des difficultés ? Cette approche présente plusieurs avantages :
Favoriser une culture d’ouverture : Vos collaborateurs seront plus enclins à s’engager pleinement s’ils sentent que vous ne leur cachez rien. Bien entendu, il y a des manières de le présenter pour éviter de stresser l’ensemble de vos collaborateurs.
Instaurer la confiance : Montrer que votre organisation est consciente de ses axes d’amélioration inspire plus de respect qu’une communication uniquement axée sur les points positifs. Valoriser vos objectifs et initiatives, même si vous êtes au milieu du chemin.
Donner du sens : En expliquant clairement les décisions et les changements, vous donnez à vos équipes une raison de croire en votre vision. ET en vos convictions.
Alignez vos actions et vos discours
Pour que votre récit interne soit crédible, vos actions doivent refléter vos discours. Et inversement. Si vous prônez l’innovation, vos processus internes doivent encourager la créativité. Si vous affichez des valeurs d’inclusion, vos pratiques de recrutement et vos politiques doivent refléter cet engagement.
Prenons l’exemple d’une entreprise qui valorise la durabilité dans son discours externe. Pour renforcer la cohérence de son récit interne, elle pourrait :
Mettre en place un système de recyclage au bureau (a minima)
Réduire son empreinte carbone avec des politiques concertées.
Organiser des ateliers de sensibilisation à l’écologie pour ses employés.
Et plus largement : s’engager dans une démarche RSE structurée avec des indicateurs de mesure viables.
Ces initiatives montrent que l’entreprise ne se contente pas de « parler », mais qu’elle agit conformément à ses engagements.
Un récit interne authentique est un socle indispensable pour établir une communication alignée et convaincante. Clarifiez vos valeurs, impliquez vos collaborateurs et alignez vos actions sur vos discours. Cette démarche, bien qu’exigeante, pose les fondations d’une culture d’entreprise forte et cohérente.
Traduire les récits internes en communication externe
Une fois votre récit interne clarifié et aligné sur vos valeurs fondamentales, il est temps de le transformer en un message externe puissant et authentique. Cette transition nécessite une approche stratégique pour garantir que le récit reste compréhensible, engageant et pertinent pour vos audiences externes.
Adaptez votre langage a chaque audience
Vos messages doivent être accessibles et résonner avec chaque type de public. Si le récit interne est souvent plus complexe et spécifique, le récit externe doit :
Simplifier les concepts : Reformulez les idées pour les rendre facilement compréhensibles par des non-initiés.
Éviter le jargon : Les termes techniques ou internes peuvent éloigner vos audiences externes.
Mettre l’accent sur les bénéfices : Montrez clairement comment vos valeurs et actions profitent aux clients, partenaires ou à la société.
Reprenons l’exemple d’une entreprise technologique qui valorise l’innovation. Elle peut utiliser un langage clair et direct dans ses communications publiques : « Nous repoussons les limites de la technologie pour améliorer votre quotidien. »
Utiliser le storytelling pour humaniser vos récits
Le storytelling est un outil puissant pour rendre votre message authentique et mémorable. En racontant des histoires vraies, vous créez une connexion émotionnelle avec votre audience.
Témoignages d’employés : Mettez en avant des histoires de collaborateurs qui incarnent vos valeurs.
Études de cas clients : Partagez des exemples concrets où vos produits ou services ont eu un impact positif.
Moments clés de l’entreprise : Racontez les origines de votre organisation ou des défis surmontés avec succès.
Imaginons une entreprise agroalimentaire mettant en avant son engagement pour des pratiques durables. Elle pourrait partager l’histoire d’un agriculteur partenaire qui a bénéficié d’une transition écologique grâce à son soutien. Ce type de récit donne un visage humain à vos valeurs et démontre leur impact concret.
Adapter le ton et le format aux canaux de communication
Votre récit doit être modulé en fonction des plateformes utilisées :
Sur les réseaux sociaux : Privilégiez un ton conversationnel, des visuels attractifs et des vidéos courtes pour capter l’attention.
Sur votre site web : Publiez des articles de fond qui explorent vos valeurs et vos initiatives en détail. Les vidéos engagent beaucoup également.
Dans vos relations presse : Utilisez un langage professionnel et des exemples percutants pour illustrer vos messages.
Bien que le cœur de votre récit reste le même, le ton, le style et le format doivent varier pour maximiser l’impact selon le public ciblé.
Montrer, ne pas seulement dire
Une communication externe crédible repose sur des preuves tangibles. Plutôt que de vous contenter d’affirmer vos engagements, démontrez-les par des faits et des actions :
Statistiques : Partagez des données mesurables qui valident vos efforts (ex. : réduction de 30 % de vos émissions de carbone).
Certifications : Mettez en avant des accréditations obtenues qui confirment votre crédibilité.
Initiatives en cours : Parlez des projets concrets que vous avez lancés et de leurs résultats.
La transition entre récits internes et externes est une étape clé pour instaurer une communication authentique et impactante. Montrez par des actions concrètes que vos engagements reflètent une réalité ancrée dans votre organisation.
Un alignement fort entre les récits internes et externes génère des avantages significatifs pour votre organisation. Tant sur le plan de la performance que de la perception publique.
Aligner vos récits internes et externes Renforce votre crédibilité
Lorsque vos actions internes reflètent vos messages externes, vous renforcez votre crédibilité auprès de toutes vos parties prenantes. Cette cohérence réduit le risque d’accusations de duplicité, souvent associées à des pratiques comme le greenwashing ou le social washing. En démontrant que vos engagements sont réels, vous construisez une réputation solide et durable.
attire et fidélise vos talents
Un récit authentique attire les talents qui partagent vos valeurs. Les collaborateurs actuels, quant à eux, se sentent valorisés et en phase avec la culture de leur organisation. Ce qui implique moins de turn over. Des organisations reconnues pour leur authenticité en interne retiennent mieux leurs équipes et bénéficient d’un bouche-à-oreille positif.
Améliore vos relations clients
Un client qui perçoit la sincérité et la cohérence dans vos messages externes sera plus enclin à vous faire confiance. Cette confiance favorise une relation de long terme, basée sur la transparence et l’authenticité. En montrant que vous incarnez vos valeurs, vous vous positionnez comme un partenaire fiable. Comme pour vos collaborateurs, vos client sont plus fidèles et plus enclins à vous recommander.
Impacte positivement la société
Enfin, un alignement réussi contribue à un impact plus large. En incarnant vos valeurs, vous jouez un rôle actif dans la résolution des problématiques sociales ou environnementales que vous mettez en avant. Cet engagement tangible renforce votre position comme acteur responsable, tant sur le marché que dans la société. Cela donne beaucoup de sens et de valeurs à vos actions.
Exemples concrets d’entreprises alignées
Patagonia : l’exemplarité en matière d’écologie
La marque Patagonia est souvent citée comme une référence en matière d’alignement. Connue pour ses valeurs écologiques, l’entreprise applique en interne ce qu’elle prône en externe. Elle encourage ses employés à adopter des modes de vie durables et s’engage activement dans des initiatives environnementales.
Résultat : une crédibilité renforcée auprès des consommateurs et une fidélité exceptionnelle.
Danone : un modèle d’inclusion
Danone s’est distinguée par son engagement en faveur de l’inclusion et de l’innovation sociale. L’entreprise a intégré ces principes dans sa stratégie de communication externe. Mais surtout, elle les applique aussi à travers ses politiques internes. Cela concerne aussi bien la diversité dans les recrutements que l’accompagnement de communautés.
Cette cohérence renforce sa position en tant qu’acteur engagé et en tant que marque digne de confiance et de respect.
Salesforce : une culture d’entreprise forte
Salesforce prône des valeurs d’innovation, d’égalité et de durabilité. Ces valeurs sont profondément intégrées dans sa culture interne : l’entreprise propose des formations continues à ses employés, encourage le bénévolat et adopte des pratiques responsables.
Ce modèle aligné a permis à Salesforce de devenir une entreprise respectée et performante.
Conseils pratiques pour réussir votre alignement
Créez un comité dédié à l’alignement de vos récits
Mettez en place une équipe interfonctionnelle composée de représentants des RH, du marketing, de la communication et des opérations. Ce comité peut superviser la cohérence entre les récits internes et externes.
Définissez des indicateurs de performance
Fixez des KPIs spécifiques pour mesurer la cohérence et l’impact de vos récits. Par exemple : taux d’engagement des employés, perception de la marque, ou évaluation des pratiques durables.
Priorisez les actions visibles
Si un désalignement est identifié, concentrez-vous d’abord sur les pratiques qui sont visibles pour le public ou vos employés. Une action rapide sur ces aspects critiques permet de restaurer la confiance rapidement.
Communiquez régulièrement vos progrès
Tenez vos collaborateurs et vos clients informés de vos initiatives. Partagez vos réussites, mais soyez également honnête sur vos progrès et vos objectifs à long terme.
Conclusion : L’authenticité comme moteur de succès
L’alignement entre vos récits internes et externes est une démarche essentielle pour bâtir une communication authentique, cohérente et impactante. Aligner vos récits internes et externes vous permet de transformer votre organisation en un modèle d’authenticité. Cet alignement crée un cercle vertueux : des collaborateurs engagés, des clients fidèles et une réputation publique solide.
L’authenticité est devenue un facteur différenciant. Investir dans l’alignement de vos récits internes et externes est une stratégie gagnante sur tous les fronts.
FAQ
Pourquoi l’alignement des récits internes et externes est-il si important ?
L’alignement garantit la cohérence et la crédibilité de votre communication. Cela renforce la confiance des employés, clients et partenaires.
Comment commencer à aligner ses récits ?
Commencez par un audit de communication pour identifier les écarts entre vos valeurs internes et vos messages externes. Vous pourrez ensuite définir un plan d’action structuré ? Ne vous lancez pas dans des micro actions décousues les unes des autres. Opter pour un diagnostic préliminaire prend un peu de temps au démarrage, mais vous en fait gagner sur le long terme.
Quels outils puis-je utiliser pour mesurer l’impact de mes récits ?
Google Analytics, SurveyMonkey, outils de social listening (comme Hootsuite), et tableaux de bord personnalisés sont d’excellentes ressources. Ils demandent à être paramétrés finement. SI vous en disposez pas des compétences en interne, vous pouvez solliciter un freelance spécialisé dans le SEO. Il vous proposera un accompagnement agile.
Comment éviter les accusations de greenwashing ou social washing ?
Faites correspondre vos messages publics à des actions réelles et tangibles ; soyez transparent sur vos processus d’amélioration. Et surtout, soyez honnête et intègre dans vos pratiques. Les profits à court terme, engrangés au détriment d’une image cohérente, ont souvent des effets désastreux à long terme.
Cet alignement est-il un processus ponctuel ?
Non, c’est un processus continu. Les attentes de vos parties prenantes évoluent, tout comme votre organisation. Une révision régulière est essentielle pour rester pertinent.
Comment structurer un pitch impactant avec la méthode CHIRAC ?
Le pitch est un élément clé pour toute personne qui souhaite convaincre, vendre une idée, ou simplement captiver son auditoire. Que ce soit pour un partenaire financier, un client potentiel, ou même pour développer votre réseau, savoir présenter sa grande idée de manière claire et percutante est un incontournable. C’est là qu’intervient la méthode CHIRAC, une technique simple et efficace pour structurer votre discours.
Les Pré-requis Essentiels pour un Pitch Réussi
Avant de préparer votre pitch, il est essentiel de comprendre les bases qui vous permettront de poser un pitch efficace. La qualité de votre discours dépendra de plusieurs critères : la structure de la méthode utilisée, la préparation et la clarté de vos idées.
Voici quelques pré-requis pour vous assurer d’avoir toutes les clés en main.
Ayez une Vision Claire de Votre Projet
La première étape pour bien pitcher est de savoir de quoi vous parlez.
Soyez certain de bien maîtriser tous les aspects de votre projet, ainsi que votre proposition de valeur. Une vision claire vous permettra de répondre à toutes les questions de votre interlocuteur et de donner une image de confiance et de maîtrise.
Bien souvent, c’est en préparant son pitch que l’on se rend compte que son projet n’est pas assez bien défini. Il arrive également que cette étape préparatoire fasse évoluer un projet. En effet, c’est parfois en le verbalisant que l’on se rend compte que notre projet n’est pas si abouti.
Conseil : Identifiez les éléments qui différencient votre projet des autres et insistez sur sa valeur ajoutée.
Travaillez Votre Cadre Global, tout en Restant Flexible
Il est important de définir le cadre de votre pitch, c’est-à-dire de savoir quels éléments vous souhaitez aborder et comment vous allez les enchaîner. Cependant, restez flexible : préparez-vous à accueillir l’inconnu, à répondre aux réactions de votre audience et à adapter votre discours si nécessaire. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire d’avoir une vision claire de votre projet.
Conseil : Préparez plusieurs scénarios de pitch en fonction du temps dont vous disposez et de la réaction de votre interlocuteur. Je recommande généralement de travailler 3 formats :
un pitch de 5 minutes (pour des présentations « officielles » et cadrées),
2 minutes (un standard pour une présentation en plénière)
45 secondes (le pitch pour une rencontre en soirée, une présentation rapide lors d’un tour de table…). Au parle aussi de « elevator pitch » pour le qualifier.
Restez Synthétique Autour de Vos Messages Phare
Un bon pitch est synthétique. Il va droit au but et laisse une impression forte en quelques minutes seulement. Pour ce faire, concentrez-vous sur les messages clés que vous souhaitez véhiculer. Identifiez les éléments de votre projet qui sont les plus percutants, qui ont le plus de valeur pour votre audience, et articulez votre discours autour d’eux.
Conseil : Privilégiez les phrases courtes et percutantes, évitez les détails superflus qui pourraient diluer votre message.
Soyez Conscient du Cadre de Votre Interlocuteur
Pour convaincre, il vous faut d’abord comprendre et analyser le contexte, les besoins, les contraintes, les envies et les croyances de votre interlocuteur. Plus vous serez aligné avec leurs préoccupations, plus votre message sera impactant. En connaissant bien votre audience, vous pourrez adapter votre discours pour répondre à ses attentes spécifiques.
Conseil : Renseignez-vous sur votre interlocuteur ou votre audience avant votre pitch. Cela vous permettra d’ajuster vos messages et de répondre de manière plus pertinente à leurs préoccupations.
Soignez Votre Communication Non Verbale et Para Verbale
Le langage verbal ne fait pas tout dans un pitch. La manière dont vous vous tenez, dont vous utilisez vos mains, dont vous souriez et dont vous intonez votre voix ont un impact significatif sur la perception de votre message. Votre interlocuteur retiendra aussi bien ce que vous dites que la manière dont vous le dites.
Conseil : Travaillez votre posture, vos gestes et votre voix pour transmettre de l’assurance, de l’enthousiasme et de la crédibilité.
Soyez Fluide dans l’Articulation de Votre Discours
La fluidité est un facteur clé de réussite pour votre pitch. Il est important de passer d’une idée à une autre de manière naturelle, en construisant des « passerelles » logiques entre vos différents messages. Une transition fluide montre que vous maîtrisez votre discours et permet à votre audience de suivre plus facilement.
Conseil : Entraînez-vous à articuler votre discours plusieurs fois, en vous assurant que chaque transition entre vos idées est fluide et naturelle.
La Méthode CHIRAC : Une Structure de Pitch en 6 Étapes
1. Cadre : Poser le Cadre pour Mettre à l’Aise
Créer un cadre rassurant est la première étape pour réussir votre pitch.
Il s’agit de mettre à l’aise votre audience et de capter son attention dès le début. En présentant votre discours comme étant bref et bien structuré, vous permettez à votre auditoire de se focaliser sur le présent sans se soucier du temps que cela prendra. Cela aide à rassurer le cerveau « reptilien » de votre interlocuteur, en évitant toute distraction ou anxiété liée à l’inconnu.
Astuce : Soyez chaleureux et direct. Le ton de votre voix et votre langage corporel doivent refléter votre confiance et votre volonté de partager.
2. Histoire : Racontez Votre Parcours
Les histoires captivent et suscitent des émotions.
Racontez brièvement mais efficacement votre parcours ou votre projet, en mettant en avant ce qui est le plus unique, le plus réussi ou le plus atypique. Cette partie du pitch doit être courte, mais puissante, pour permettre à votre interlocuteur de comprendre votre « pourquoi » et de s’identifier à vous ou à votre idée.
Astuce : Choisissez des anecdotes pertinentes qui illustrent votre expertise ou la pertinence de votre projet. Votre objectif est de susciter de l’empathie ou de la curiosité.
3. Idée : Présentez Votre Idée de Manière Théâtrale
L’idée est le cœur de votre pitch.
Expliquez brièvement l’origine de votre projet ou de votre solution, idéalement avec des faits chiffrés percutants. Trouvez l’angle qui attire l’attention et stimule la réflexion, en présentant les avantages ou les enjeux de manière à frapper l’esprit de votre interlocuteur.
Par exemple : « Saviez-vous que 80% des connaissances reçues en formation ne sont jamais utilisées par les entrepreneurs ? C’est ce constat qui m’a poussé à créer une nouvelle méthode d’accompagnement pratique et engageante. »
Astuce : Soyez expressif et engageant, sans pour autant exagérer. Le but est de susciter l’intérêt et de marquer les esprits.
4. Résumé : Les 3 Messages Clés de Votre Valeur Ajoutée
Mettez en avant trois messages clés qui soulignent la valeur ajoutée de votre projet ou de votre idée.
L’accent doit être mis sur ce qui rend votre proposition unique, différente, et innovante. N’hésitez pas à marteler ces messages pour qu’ils restent en mémoire.
Astuce : Utilisez un langage simple et clair, et appuyez vos messages avec des exemples ou des preuves tangibles.
5. Action : Ce Que Vous Faites Concrètement pour le Client
Votre interlocuteur doit comprendre ce que vous faites de manière concrète et comment vous pouvez l’aider.
Expliquez votre méthodologie, vos outils ou vos services de manière simple et directe. Mettez en avant les bénéfices concrets pour le client.
Astuce : Privilégiez les phrases du type « vous gagnez », « vous économisez », « vous bénéficiez » pour orienter le discours vers votre interlocuteur et ses bénéfices et ses besoins.
6. Cadeau : Terminer sur une Note Positive
Pour conclure en beauté, laissez votre interlocuteur sur une note positive.
C’est ce que nous appelons le « cadeau » : une promesse motivante, une offre spéciale, ou simplement une vision inspirante. Cette étape finale a pour but de donner envie de passer à l’action ou de rester en contact. Par exemple : « Et pour les plus curieux, je propose une première séance de coaching gratuite pour découvrir votre potentiel. »
Astuce : Soyez authentique dans votre proposition finale et assurez-vous qu’elle soit perçue comme une valeur ajoutée.
Exemple de Pitch avec la Méthode CHIRAC
Cet exemple de pitch a pour objectif de présenter un nouveau projet à un prospect. A vous de vous l’approprier et de le compléter par rapport à votre situation particulière.
Bonjour, je m’appelle [Nom] et je fais partie de [Nom de l’organisation]. Je vais vous présenter notre nouveau projet, et rassurez-vous, cela ne prendra que quelques minutes. Mon objectif est de vous montrer comment ce projet peut créer de la valeur pour vous et votre entreprise.
Cadre Nous savons à quel point votre temps est précieux, et c’est pourquoi je souhaite aller à l’essentiel. [Nom de l’organisation] a toujours eu pour mission de [décrire brièvement la mission]. Aujourd’hui, nous lançons un projet qui va transformer [le domaine ou secteur visé] en offrant une solution innovante et centrée sur vos besoins.
Histoire L’histoire de ce projet a commencé il y a [X mois/années], lorsque nous avons constaté que [décrire un problème spécifique ou une opportunité]. Avec plus de [nombre d’années d’expérience], notre équipe a toujours été attentive aux défis rencontrés par nos clients, et ce projet est le fruit de tout ce que nous avons appris en travaillant main dans la main avec eux. C’est un projet qui combine notre expertise en [mentionner domaine clé] et notre engagement à [résultat ou valeur ajoutée souhaitée].
Idée L’idée est née d’un constat simple : [citer une statistique ou un fait percutant]. Par exemple, saviez-vous que [chiffre-clé ou tendance]? C’est ce genre de chiffre qui nous a poussés à repenser [le produit, service ou solution proposée]. Notre objectif est de résoudre ce problème de manière simple et efficace grâce à [description brève de la solution ou du produit]. Imaginez une solution qui vous permettrait de [bénéfice principal pour le prospect].
Résumé En trois points clés, voici ce que notre projet apporte :
Une innovation unique qui permet de [détail sur l’avantage spécifique ou la nouveauté].
Une expérience utilisateur simplifiée grâce à [décrire l’aspect pratique de la solution].
Un impact direct sur vos résultats : réduction des coûts, gain de temps, amélioration de la satisfaction client… C’est une approche complète pour transformer vos opérations.
Action Concrètement, nous mettons à votre disposition [nom de la solution, produit ou service], qui fonctionne grâce à [décrire la méthode ou l’outil]. Nos équipes vous accompagnent dans la mise en place pour que vous puissiez en tirer le meilleur parti rapidement, avec des résultats visibles dès les premières semaines.
Cadeau Pour vous permettre de découvrir tout le potentiel de notre projet, nous vous offrons une [démonstration gratuite, période d’essai, séance de conseil] personnalisée, adaptée à vos besoins. L’objectif est de vous montrer comment cette solution peut apporter une vraie différence pour votre entreprise
La méthode CHIRAC est une structure simple et puissante pour créer un pitch convaincant, quel que soit votre projet ou votre objectif. En suivant ces six étapes, vous êtes assuré de captiver votre audience, de clarifier votre message, et de créer une impression durable. N’oubliez pas : un bon pitch est celui qui inspire, engage et motive à passer à l’action. Alors, la prochaine fois que vous présenterez votre idée, pensez CHIRAC et préparez-vous à convaincre !
La création et la consolidation d’une culture d’entreprise solide sont des priorités stratégiques pour toutes les organisations, quels que soient leurs taille ou leur statut. Au cœur de cette dynamique, le pouvoir des récits se révèle être un outil puissant et incontournable. Les histoires, qu’elles soient racontées dans une salle de réunion ou partagées autour d’une pause café, tissent des liens profonds entre les membres d’une équipe, offrant un sentiment d’identité partagée et de vision commune.
Sous ses formes presque infinies, le récit est présent dans tous les temps, dans tous les lieux, dans toutes les sociétés ; le récit commence avec l’histoire même de l’humanité ; il n’y a pas, il n’y a jamais eu nulle part aucun peuple sans récit ; toutes les classes, tous les groupes humains ont leurs récits, et bien souvent ces récits sont goûtés en commun par des hommes de culture différente, voire opposée. Le récit se moque de la bonne et de la mauvaise littérature : international, transhistorique, transculturel, le récit est là, comme la vie.
Roland Barthes, « Poétique du récit »
Créer une culture d’entreprise par le récit
Les récits d’entreprise ne se contentent pas de relater des événements ; ils incarnent les valeurs fondamentales et les ambitions d’une organisation. Ces histoires, qu’elles parlent des origines de l’entreprise, des défis surmontés ou des succès marquants, sont autant de témoignages vivants de l’évolution de l’entreprise. Elles servent de repères, de jalons qui non seulement rappellent le chemin parcouru mais aussi projettent vers des objectifs futurs et des engagements partagés.
L’efficacité de la communication interne repose en grande partie sur la capacité à fédérer autour de ces récits. En intégrant les histoires au cœur de la culture d’entreprise, les dirigeants peuvent renforcer l’engagement de leurs collaborateurs, façonner une identité collective forte et améliorer la perception externe de l’organisation.
Le récit transcende les barrières culturelles et linguistiques, devenant ainsi un outil de communication universel et puissant.
Dans la création d’une culture d’entreprise solide et engageante, les récits tissent des liens entre les membres d’une même équipe, en leur offrant un sentiment d’identité partagée et de vision commune. C’est là où réside la puissance de la communication interne.
Cultivez une culture narrative forte. Des récits sur l’histoire de votre organisation et les défis surmontés en chemin. Des récits sur les réussites qui ont jalonné votre parcours, vos ambitions, vos engagements. Ces histoires sont des témoignages vivants de l’évolution de votre entreprise, des jalons qui ont marqué votre histoire et qui vous projettent vers des objectifs et des engagements partagés.
Fédérer à travers les récits
Chaque histoire contribue à façonner une identité collective. Les récits sont des outils puissants de communication et de transmission de vos valeurs fondamentales, à la fois en interne et dans vos interactions avec l’ensemble de vos parties prenantes. Ils renforcent l’engagement de vos collaborateurs tout en façonnant la perception externe de votre organisation.
C’est pourquoi il est important de construire des récits qui jalonnent l’ensemble de votre chaîne éditoriale, en externe et en interne. Et qui sont partagés avec l’ensemble des collaborateurs. L’un ne va pas sans l’autre. L’histoire que vous souhaitez raconter doit être incarnée par l’ensemble du collectif.
Investir dans une communication institutionnelle basée sur le pouvoir des récits favorise une communication interne efficace et inspirante. C’est un moyen de partager l’ADN de votre entreprise, de rallier vos équipes autour de votre vision et de renforcer leur engagement envers vos objectifs communs.
En fédérant autour de récits forts, vous créez un environnement où chaque membre de votre équipe se sent connecté, valorisé et motivé à contribuer à la réussite collective. Les récits transcendent les barrières culturelles et linguistiques, ce qui en fait un outil de communication universel et puissant pour toute organisation.
Le récit, un pilier de communication intégrée
En intégrant les récits dans votre communication institutionnelle et interne, vous bâtissez des ponts entre votre équipe et votre écosystème professionnel. Ces histoires ne sont pas simplement des anecdotes, mais des piliers sur lesquels repose l’identité et la culture de votre entreprise.
Identifiez vos récits fondateurs. Cela peut inclure des histoires sur les origines de votre organisation, les défis surmontés, les succès marquants et les valeurs fondamentales qui la distinguent.
Co-construisez l’histoire de votre organisation. Ce sont vos collaborateurs qui écrivent chaque jour l’histoire de votre organisation. Mettez en valeur leur(s) histoire(s). Organisez des sessions de storytelling où chacun peut partager des anecdotes personnelles qui éclairent certaines parties de votre histoire, qui lui apportent du relief. Impliquez les. Encouragez-les à contribuer en partageant leurs propres expériences et en mettant en lumière leurs réussites.
Un outil de onboarding. Les récits sont des outils pédagogiques puissants pour accueillir et intégrer de nouveaux collaborateurs. En racontant des histoires qui illustrent les valeurs et la culture de l’entreprise, vous les aidez à mieux comprendre ce qui distingue votre organisation.
En créant du contenu engageant, tel que des vidéos, des articles de blog et des témoignages, pour donner vie à ces nombreux récits de manière dynamique.
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Et si on parlait de vous ? Échangeons sur votre projet, vos objectifs et vos besoins.
L’alignement stratégique de la communication institutionnelle
Une communication institutionnelle alignée est une pierre angulaire pour toute organisation aspirant à réussir et durer.
La communication institutionnelle représente l’ensemble des actions de communication mises en œuvre par une organisation pour véhiculer son image, ses valeurs et ses objectifs auprès de ses différents publics internes et externes.
Aligner sa communication avec les objectifs stratégiques de son organisation assure que l’ensemble de ces messages et actions de communication contribuent à la réalisation de ces objectifs.
L’alignement stratégique de la communication institutionnelle avec les objectifs globaux de l’organisation n’est pas un exercice ponctuel. C’est un processus continu qui doit évoluer avec l’organisation et son environnement. C’est une démarche qui requiert engagement, flexibilité et une communication interne forte pour s’assurer que tous les niveaux de l’organisation travaillent vers les mêmes objectifs.
Les 4 piliers de la communication institutionnelle
La communication institutionnelle est un domaine complexe qui repose sur 4 piliers fondamentaux. Ils doivent tous être pris en compte et harmonisés avec les objectifs stratégiques de l’organisation pour assurer une communication efficace et cohérente.
Pilier 1 : La communication interne
Elle vise à informer et à engager les collaborateurs autour des valeurs, des objectifs et des actualités de l’organisation. Elle permet de maintenir une culture d’entreprise forte et cohérente.
La communication interne influence profondément la manière dont les messages sont conçus, transmis, et perçus à l’intérieur comme à l’extérieur. Une culture ouverte et transparente favorise une communication plus authentique et efficace.
Pilier 2 : La communication externe
Elle concerne la transmission d’informations et de messages de l’organisation vers l’extérieur, incluant clients, partenaires, et le grand public. Elle façonne l’image publique de l’organisation.
Pilier 3 : La communication de crise
Gérer la communication en temps de crise est vital pour préserver la réputation de son organisation. Une stratégie anticipée et bien préparée permet d’atténuer très significativement les impacts négatifs de ces événements imprévus.
Pilier 4 : La communication marketing
Souvent considérée séparément, la communication marketing fait partie intégrante de la communication institutionnelle. En effet, elle promeut les produits ou services tout en véhiculant les valeurs et l’identité de l’organisation. C’est le principe de la communication intégrée.
Ces 4 piliers sont importants à considérer de manière dynamique pour élaborer une stratégie de communication cohérente et alignée avec les objectifs de l’organisation.
La congruence entre la culture organisationnelle et les stratégies de communication garantit que les messages sont cohérents avec les valeurs de l’organisation, et impactants auprès des divers publics cibles.
La communication institutionnelle est devenue essentielle à la survie et au développement de toute organisation. Qu’elle soit publique ou privée, une TPE ou un grand groupe. Elle transcende la simple diffusion d’informations pour se positionner comme l’épine dorsale de l’expression de l’identité, des valeurs, et de la mission d’une organisation. En comprendre les fondamentaux permet de construire une communication institutionnelle efficace.
L’Alignement stratégique de la communication institutionnelle : un processus dynamique
L’alignement stratégique entre la communication institutionnelle et les objectifs de l’organisation est un processus dynamique. Il nécessite une planification minutieuse, une exécution précise et une évaluation continue. Voici les étapes clés pour y parvenir :
Prise en compte des objectifs stratégiques de l’organisation
De nombreuses organisations considèrent leur service communication comme un simple service support. Or, une communication efficace nécessite avant tout d’avoir une compréhension claire et détaillée des objectifs à long et à court terme de l’organisation. Cela inclut la mission, la vision, et les buts stratégiques.
Pour pouvoir être exploités dans un plan de communication efficace, ces objectifs doivent être rédigés selon la méthode SMART : spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporellement définis.
Analyse de l’environnement de communication
Il est avant tout essentiel de bien comprendre le paysage médiatique actuel, les publics cibles, et les canaux de communication les plus efficaces en fonction de ses besoins.
Cette analyse doit également reposer sur une analyse SWOT : les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces. Cette analyse permet de comprendre finement comment construire son discours, en prenant en compte l’environnement de son organisation. Pour certaines campagnes de communication, il sera par exemple plus utile de s’appuyer sur les forces de son organisation (vendre un produit, un projet, solliciter un financement). Pour d’autres campagnes, il sera plus opportun de prendre en compte les opportunités (tester un marché, se positionner sur une niche, etc.).
Élaboration d’une stratégie de communication alignée
Sur la base des objectifs stratégiques et de l’analyse de l’environnement, la stratégie de communication doit être conçue pour transmettre les messages clés de manière cohérente et efficace à travers les canaux les plus appropriés. Elle prend en compte :
l’analyse de l’audience cible : Comprendre qui sont les publics internes et externes, leurs besoins, leurs attentes, et comment ils préfèrent recevoir les informations.
le développement de messages clés : Basés sur les objectifs et l’analyse de l’audience, les messages clés résonnent avec chaque audience, tout en restant connectés aux objectifs stratégiques de l’organisation.
le choix des canaux de communication : Sélectionner les canaux de communication les plus appropriés pour atteindre efficacement l’audience cible, en tenant compte de la nature des messages et des préférences de l’audience.
Mise en œuvre et suivi
La stratégie de communication doit être mise en œuvre selon un plan d’action détaillé. Il inclut les calendriers, les budgets, et la répartition des actions. C’est le plan de communication.
Pour gagner en efficacité, il est parfois recommandé d’adopter des logiciels de gestion de projet. Ils permettent de planifier, exécuter et suivre efficacement les campagnes de communication. Cela dépend du volume de campagnes de communication en cours et de la taille de l’équipe de communication.
Évaluation et ajustement
La dernière étape consiste à évaluer les résultats de la stratégie de communication par rapport aux objectifs initiaux. Cette évaluation doit être suivie d’un ajustement de la stratégie pour mieux aligner les actions futures.
Le suivi constant permet d’évaluer l’efficacité de la communication. Pour cela, il est important d’adosser au plan de communication des indicateurs clés de performance (KPIs) dès sa conception.
Chaque étape est importante. L’alignement stratégique est un processus dynamique et circulaire : l’évaluation de la stratégie de communication permet d’infléchir la stratégie de l’organisation. En effet, en confrontant les projets et les produits à la réalité de son marché, on se rend compte très souvent que la stratégie initiale n’était pas adaptée.
Cette approche systématique assure que la communication institutionnelle est alignée avec les objectifs de l’organisation. Elle contribue également à une meilleure cohésion interne et une amélioration de l’image de marque.
Une stratégie de communication bien alignée permet :
d’améliorer la visibilité et la réputation de l’organisation
de favoriser l’engagementdes collaborateurs,
d’attirer de nouveaux talents,
de renforcer la confiance et la fidélité de ses clients, publics et partenaires.
Les défis de l’alignement stratégique d’une communication institutionnelle
Bien que l’alignement de la stratégie de communication aux objectifs organisationnels soit de première importance, plusieurs défis peuvent entraver sa réalisation :
Manque de cohérence et de clarté des objectifs
Les objectifs stratégiques ne sont pas toujours clairement définis ou communiqués à l’ensemble des acteurs de l’organisation. Ce qui rend difficile leur traduction en stratégies de communication efficaces.
La fluctuation des objectifs stratégiques de l’organisation peut également perturber l’alignement, nécessitant une adaptation constante de la stratégie de communication. Dès lors, elle perd en impact.
Résistance au changement
Les changements dans les stratégies de communication peuvent rencontrer de la résistance de la part des collaborateurs habitués aux anciennes méthodesou stratégies. Des accompagnements et formations sont souvent nécessaires dans ce cas.
Ressources limitées
Les ressources, qu’elles soient financières, humaines ou technologiques, peuvent être limitées, entravant le développement et la mise en œuvre de stratégies de communication alignées.
Une planification stratégique et une allocation efficace des ressources sont essentielles pour surmonter ce défi.
Évolution rapide des technologies et des médias
La rapidité avec laquelle les technologies de communication évoluent peut rendre difficile de rester à jour et d‘exploiter efficacement les nouveaux canaux de communication.
Une veille technologique constante et une flexibilité dans l’adoption de nouvelles plateformes sont nécessaires. S’entourer de professionnels permet de rester en veille et de bénéficier d’une expertise à jour.
Mesure de l’efficacité
Il peut être difficile de mesurer directement l’impact de la communication institutionnelle sur les objectifs stratégiques, ce qui rend l’ajustement de la stratégie complexe.
Développer des indicateurs de performance clairs et réaliser des analyses régulières permet d’évaluer l’efficacité des actions de communication.
Ces défis, bien qu’importants, ne sont pas insurmontables. Avec une planification minutieuse, une communication claire, et une adaptation continue, les organisations peuvent aligner efficacement leur communication institutionnelle avec leurs objectifs, et maximiser leur impact.
Conclusion
L’alignement stratégique de la communication institutionnelle avec les objectifs de l’organisation est un processus dynamique. Il assure que chaque message et chaque action de communication contribuent directement à la réalisation des objectifs stratégiques. Ce qui renforce la cohésion interne, l’image de marque, et la position sur le marché.
Les défis associés à cet alignement, bien que significatifs, ne sont pas insurmontables. Ils nécessitent une approche proactive, des ressources adéquates, et une adaptation continue face à l’évolution du paysage médiatique et des technologies de communication. La clé réside dans une planification minutieuse, une compréhension profonde des objectifs organisationnels, et une communication efficace à tous les niveaux de l’organisation.
En définitive, une communication institutionnelle bien alignée peut transformer les défis en opportunités. Elle favorise ainsi la réalisation des objectifs stratégiques et contribuant à la construction d’une réputation solide et durable. Pour les organisations aspirant à l’excellence, l’investissement dans l’alignement stratégique de leur communication est non seulement judicieux mais indispensable.
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Les fondamentaux de la communication institutionnelle
La communication institutionnelle est devenue essentielle à la survie et au développement de toute organisation. Qu’elle soit publique ou privée, une TPE ou un grand groupe. Elle transcende la simple diffusion d’informations pour se positionner comme l’épine dorsale de l’expression de l’identité, des valeurs, et de la mission d’une organisation.En comprendre les fondamentaux permet de construire une communication institutionnelle efficace.
Définition de la communication institutionnelle
La communication institutionnelle représente l‘ensemble des actions de communication qu’une organisation met en œuvre pour véhiculer son image, ses valeurs, et sa mission auprès de ses différentes audiences.
Elle englobe tout, depuis les communiqués de presse jusqu’aux rapports annuels, en passant par les médias sociaux et les événements d’entreprise.
L’objectif principal est de créer une perception positive et cohérente de l’organisation, afin d’établir un lien de confiance avec les clients ou publics, les collaborateurs, les financeurs ou investisseurs, et les autres parties prenantes.
Un des aspects les plus importants de la communication institutionnelle est sa capacité à articuler clairement ce qui distingue une organisation. Cela implique non seulement de communiquer sur ce que l’organisation fait mais aussi sur pourquoi elle le fait, mettant en avant ses valeurs fondamentales et sa vision à long terme. Cette clarté contribue à bâtir une marque forte et reconnaissable, essentielle pour se démarquer et durer.
Aligner la stratégie de communication aux objectifs de l’organisation
Pour qu’une communication institutionnelle soit efficace, elle doit être stratégique et alignée sur les objectifs globaux de l’organisation.
Cela commence par une compréhension claire de ce que l’organisation souhaite accomplir à court, moyen, et long terme.
Une fois ces objectifs définis, les stratégies de communication peuvent être élaborées. Que ce soit pour augmenter la notoriété de la marque, améliorer l’engagement des collaborateurs, ou fidéliser ses clients/publics, etc., votre communication institutionnelle doit soutenir votre communications opérationnelles.
Cela signifie que chaque message, chaque campagne, et chaque canal de communication doit être choisi et utilisé en fonction de la manière dont il peut contribuer à atteindre ces objectifs.
Exprimer l’identité et les valeurs de l’organisation
L’identité et les valeurs d’une organisation constituent son essence, ce qui la distingue de ses concurrents. La communication institutionnelle permet de transmettre ces éléments fondamentaux, contribuant ainsi à construire une marque forte et reconnaissable. Elle aide l’organisation à établir une connexion émotionnelle avec ses parties prenantes, renforçant leur engagement et leur fidélité.
Dans un contexte où les publics sont de plus en plus exigeants et soucieux de l’éthique des entreprises, la communication institutionnelle prend une place centrale. En communiquant sur ses actions, ses engagements sociétaux ou environnementaux, une organisation renforce la confiance de ses parties prenantes et améliorer sa réputation.
Avant de communiquer, il est donc essentiel que l’organisation ait une cartographie claire de son identité, de ses valeurs et de sa mission. Ces éléments seront le fil rouge de toutes les communications et doivent être cohérents sur tous les supports et canaux de communication.
Cultivez une culture narrative forte. Des récits sur l’histoire de votre organisation et les défis surmontés en chemin. Des récits sur les réussites qui ont jalonné votre parcours, vos ambitions, vos engagements. Ces histoires sont des témoignages vivants de l’évolution de votre entreprise, des jalons qui ont marqué votre histoire et qui vous projettent vers des objectifs et des engagements partagés.
Personnaliser les messages en fonction de ses audiences
Une approche stratégique exige également une segmentation efficace des audiences.
Reconnaître que différents groupes ont des besoins, des attentes, et des préférences de communication variés permet de personnaliser les messages et les canaux de communication pour maximiser leur impact. Par exemple, les messages destinés aux investisseurs seront différents de ceux destinés aux collaborateurs, tant dans le contenu que dans le ton et le format.
Une communication réussie repose également sur l’authenticité et la transparence, des qualités qui renforcent la confiance des parties prenantes dans l’entreprise.
Rester agile face aux évolutions
Le paysage médiatique et les attentes des publics cibles évoluent rapidement. Ils obligent les organisations à rester agiles et prêtes à ajuster leurs stratégies de communication. Cela peut impliquer l’adoption de nouveaux canaux de communication, comme les médias sociaux ou les plateformes de contenu en ligne, ou l’ajustement des messages pour refléter des changements sociétaux ou sectoriels.
L’émergence rapide de nouveaux canaux de communication et les évolution sociétales impliquent de rester agile. L’adaptabilité est une qualité indispensable pour toute stratégie de communication institutionnelle. Les organisations doivent être prêtes à explorer de nouveaux médias, à adopter les dernières technologies, et à ajuster leur approche en fonction de l’évolution des attentes de leurs audiences.
L’utilisation des médias sociaux en est un parfait exemple. Ces plateformes offrent des moyens uniques de dialoguer directement avec les parties prenantes. Elles permettent une interaction en temps réel et la construction d’une communauté engagée autour de la marque. Pour rester pertinentes, les organisations doivent donc maintenir une présence active sur les médias sociaux. Mais elles doivent également s’assurer que leur contenu est engageant, pertinent, et en accord avec leur image de marque.
Mesurer et évaluer sa communication
Pour assurer le succès et la pertinence de sa communication institutionnelle, une organisation doit adopter une approche dynamique et réactive. Cela signifie : mettre en œuvre des actions de communication bien pensées, mesurer régulièrement leur efficacité et ajuster sa stratégie selon les résultats.
Les indicateurs de performance (KPIs) sont essentiels pour mesurer l’efficacité de la communication institutionnelle. Ils doivent être SMART : spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporellement définis.
Sur la base de ses analyses, l’organisation doit être prête à ajuster sa stratégie de communication institutionnelle. Cela peut impliquer de modifier le ton ou le contenu des messages, de changer les canaux de communication privilégiés, ou d’ajuster le calendrier des communications. L’objectif est de s’aligner au mieux avec les attentes des publics cibles et d’optimiser l’efficacité des actions de communication.
La mesure et l’ajustement de la communication institutionnelle ne doivent pas être des actions ponctuelles. Elles s’inscrivent dans un processus d’amélioration continue. Cela implique de réévaluer régulièrement les KPIs, de rester à l’écoute des parties prenantes et de l’évolution du marché, et d’innover constamment dans les approches et les outils de communication.
Conclusion
La communication institutionnelle est plus qu’une nécessité fonctionnelle pour les organisations. Elle est au cœur de leur identité et de leur succès. Les fondamentaux de la communication institutionnelle permettent de concevoir une stratégie de communication pertinente et efficace. Pour transformer la manière dont une organisation est perçue, renforçant la confiance, attirant les talents, et bâtissant une réputation solide.
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Je suis Magalie Vernet-Hanotaux. Coach professionnelle certifiée par le Ministère du travail. Experte en communication, soft power et leadership discret. DirCom externalisée (+18 ans d'exp.)
Ma mission : Vous aider à transformer votre gentillesse en influence stratégique. Pour les cadres et dirigeants qui veulent reprendre leur place sans renier leurs valeurs.
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