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Découvrez comment reconnaître si votre gentillesse vous rend invisible au travail et les premiers leviers pour reprendre votre place sans vous trahir.
Vous maîtrisez votre sujet. Vos collègues vous apprécient. Votre manager vous fait confiance. Cependant, lors des réunions importantes…
Un professionnel discret devient invisible quand sa gentillesse atténue son message et dilue son impact, malgré ses compétences reconnues.
Ce paradoxe touche de nombreux professionnels discrets invisibles : leur gentillesse, loin d’être un atout, devient un filtre qui neutralise leur influence.
Reconnaître ce mécanisme constitue la première étape pour reprendre sa place sans renier ses valeurs.
Le monde du travail fonctionne encore largement sur des codes de pouvoir traditionnels. Prendre la parole avec autorité, interrompre pour faire valoir son point de vue, occuper l’espace physique et vocal : ces comportements sont inconsciemment associés à la compétence et au leadership.
Des études sérieuses confirment que les styles de communication assertifs sont perçus comme plus crédibles, indépendamment de la qualité du contenu.
Les professionnels discrets se trouvent mécaniquement désavantagés. Ils laissent naturellement la place aux autres. Ils formulent leurs idées avec nuance.
Résultat : leur posture, perçue comme moins affirmée, peut être interprétée comme un manque de conviction ou d’expertise, même quand c’est faux.
Par conséquent, cette réalité ne justifie pas le système, mais l’ignorer revient à subir ses effets sans les comprendre.
Quand on privilégie l’harmonie relationnelle, on tend à :
Ces réflexes de professionnel discret créent paradoxalement une invisibilité. En effet, votre message, enrobé de précautions oratoires, perd de sa force et de sa mémorabilité. L’intention bienveillante produit l’effet inverse de celui recherché.
Vous vous autocensurez avant de prendre la parole.
Combien de fois avez-vous eu une idée pertinente en réunion, puis renoncé à la partager par peur de « déranger » ou de paraître prétentieux ? Par conséquent, cette auto-censure préventive vous prive de moments clés pour démontrer votre valeur ajoutée.
Vous ressentez une frustration sourde après les échanges professionnels.
Ce sentiment de « j’aurais dû dire », « j’aurais pu proposer » révèle un décalage entre votre expertise réelle et votre capacité à la faire valoir en temps réel. Cette frustration caractérise souvent les gentils professionnels dont la carrière semble bloquée.
Vous attendez qu’on vous donne explicitement la parole.
Plutôt que de créer les conditions de votre intervention, vous espérez qu’on vous sollicite. Néanmoins, cette posture passive vous fait perdre des opportunités de vous positionner comme force de proposition.
Vos interventions sont systématiquement reléguées en fin de réunion.
Quand l’ordre du jour est chargé, vos sujets sont reportés. Ce n’est pas nécessairement malveillant, mais cela révèle que votre voix n’est pas perçue comme prioritaire.
Vos idées sont reprises par d’autres sans attribution.
Vous proposez une solution en petit comité, elle est ignorée. Trois semaines plus tard, un collègue présente la même approche et reçoit les félicitations. En réalité, ce phénomène indique que votre mode de communication ne marque pas suffisamment les esprits.
Vous recevez peu de feedback, même positif.
Paradoxalement, l’absence de retours peut signaler une forme d’invisibilité. Quand votre travail est considéré comme « normal » sans être valorisé, vous passez sous le radar de la reconnaissance au travail, typique des profils discrets.
On ne vous associe pas aux projets stratégiques.
Malgré vos compétences, vous restez cantonné à l’opérationnel. Ainsi, cette mise à l’écart révèle que votre potentiel de leadership n’est pas identifié par votre hiérarchie.
L’invisibilité naît souvent d’un discours trop nuancé pour être mémorable. Sans devenir dogmatique, vous pouvez structurer vos interventions autour d’une position claire :
Remplacez « Je pense que peut-être… » par « Selon mon analyse… »
Ce simple changement de formulation ancre votre propos dans votre expertise plutôt que dans l’opinion.
Commencez par votre conclusion, puis argumentez.
Au lieu de construire progressivement votre raisonnement, annoncez d’emblée votre recommandation. Ainsi, cette approche « pyramide inversée » capte l’attention et marque les esprits.
Utilisez des données factuelles pour étayer vos positions.
Même qualitatives, les références concrètes (« dans le projet X », « selon l’étude Y ») renforcent la crédibilité de votre discours.
Anticipez les sujets où votre expertise apporte une valeur différenciante.
Plutôt que d’intervenir sur tout, concentrez-vous sur les domaines où votre point de vue est unique et pertinent.
Sollicitez des créneaux de parole en amont.
« J’aimerais partager une analyse sur ce sujet » prépare votre intervention et lui donne un cadre formel.
Documentez vos propositions par écrit.
Un email de synthèse après une réunion, reprenant vos principales contributions, ancre votre réflexion dans la mémoire collective.
Créez des occasions de dialogue en tête-à-tête.
En effet, les échanges individuels avec votre manager ou vos pairs permettent d’approfondir vos idées sans la pression du groupe.
Reconnaître que votre gentillesse peut créer une forme d’invisibilité professionnelle n’implique pas de la renier. Il s’agit de comprendre comment elle interagit avec les codes du monde professionnel pour ajuster votre communication sans trahir vos valeurs.
Cette prise de conscience constitue le premier pas vers une posture plus affirmée. Cependant, derrière cette invisibilité se cache souvent un plafond de verre spécifique aux professionnels discrets – un mécanisme que nous explorerons dans le prochain article.
Vous reconnaissez-vous dans ces signaux ?
Avant de passer à l’action, prenez le temps de vous poser ces questions. Elles vous aideront à identifier précisément où vous en êtes et quels leviers actionner en priorité.
1. Dans quelle situation professionnelle récente avez-vous ressenti ce décalage entre votre expertise et votre capacité à la faire reconnaître ?
Replongez-vous dans cette situation précise. Qu’est-ce qui s’est joué ? Était-ce votre formulation, votre timing, votre positionnement dans l’échange ? Cette analyse factuelle vous révélera vos patterns récurrents.
2. Si un collègue observait vos interventions en réunion, que dirait-il de votre posture : « effacé mais pertinent », « présent mais discret », ou « visible et impactant » ?
Cette question du regard extérieur vous permet de sortir de votre perception interne. Parfois, nous sous-estimons notre impact réel. Parfois, nous le surévaluons. La vérité se situe dans cette observation objective.
3. Quelle serait la première phrase que vous reformuleriez différemment lors de votre prochaine prise de parole importante ?
Identifiez concrètement une phrase type que vous utilisez souvent et qui affaiblit votre message. « Je ne sais pas si c’est pertinent, mais… » ou « Ce n’est qu’une idée… » par exemple. Quelle version plus affirmée pourriez-vous tester dès cette semaine ?
Ces questions ne cherchent pas à vous faire changer de personnalité. Elles vous invitent à ajuster votre communication pour que votre valeur soit enfin perçue à sa juste mesure.
Un test rapide (15 questions) pour comprendre ce qui vous freine… et comment transformer votre gentillesse en soft power stratégique.
3 dimensions analysées :
✅ Comportements professionnels
✅ Perception de soi et croyances
✅ Impact sur votre trajectoire, vos relations, vos ambitions
Découvrez votre profil, identifiez vos leviers de progression, sans renier vos valeurs.
Découvrez l’archétype du Rebelle, figure essentielle de la transformation en entreprise.
Une posture puissante qui remet en cause les règles pour bâtir un avenir aligné avec ses valeurs.
Le Rebelle n’est pas un provocateur sans cause. Il est le visionnaire indocile, celui qui ose dire non, refuser l’inacceptable, et tracer de nouvelles lignes. Là où d’autres voient des murs, il voit des ouvertures.
Si vous avez toujours senti que vous étiez là pour bousculer, transformer, éveiller, alors il se pourrait bien que vous incarniez l’archétype du Rebelle.
Mais encore faut-il apprendre à canaliser cette énergie pour qu’elle ne s’épuise pas dans l’opposition, mais se transforme en legacy durable et transformateur.
Le Rebelle est une figure d’opposition. Mais au-delà, c’est une force d’éveil. Il incarne cette énergie singulière qui ne supporte ni l’injustice, ni l’hypocrisie, ni les cadres devenus creux. Là où beaucoup s’adaptent ou se résignent, le Rebelle s’interroge, questionne, résiste — mais surtout, il crée. Il ne s’agit pas pour lui de s’opposer pour s’opposer, mais de rétablir du sens, de libérer des espaces, de semer des possibles.
C’est un être de tension : entre le feu intérieur et les résistances extérieures. Entre le besoin d’exprimer sa vérité et la difficulté à être compris. Pourtant, c’est précisément cette tension qui fait sa puissance.
Le Rebelle est un éclaireur. Il n’a pas peur de déranger. Il a peur de se trahir.
Le Rebelle vit pour remettre en cause les systèmes obsolètes. Il veut faire tomber les masques, détruire ce qui opprime, et ouvrir la voie à de nouvelles formes de liberté.
Le Rebelle n’est pas un agitateur gratuit. Il est un constructeur de futurs. Pourtant, sans conscience de ses zones de tension, son énergie précieuse peut se retourner contre lui, se disperser ou s’épuiser.
Voici trois pièges fréquents – et les chemins d’évolution pour les dépasser sans trahir votre essence.
Il y a une différence entre résister et construire. Si le Rebelle n’est animé que par le refus, son énergie peut se diluer dans une posture de contradiction permanente. Le danger : se perdre dans la dénonciation, sans jamais proposer. Quand la colère devient son unique moteur, la transformation s’arrête à la critique. Le défi est de canaliser ce feu intérieur pour en faire une flamme éclairante, et non destructrice. Poser une intention claire, structurer sa vision, et bâtir une stratégie sont les clés pour que la rébellion devienne féconde.
Symptômes :
Ce que cela révèle :
Un besoin profond de souveraineté et une peur de la compromission. Mais aussi une confusion entre l’opposition et l’affirmation de soi.
Comment le transformer :
Le Rebelle lucide ne lutte pas contre tout.
Il agit pour quelque chose de plus grand que lui.
Sortir du cadre, c’est souvent sortir du groupe. Le Rebelle, mû par une vision qui dérange l’ordre établi, peut rapidement devenir un électron libre. Cette liberté, bien que précieuse, s’accompagne souvent d’une profonde solitude. L’incompréhension des autres, le rejet ou la marginalisation peuvent créer un sentiment de décalage, voire d’abandon. Le défi ici est de rester connecté, de créer des ponts sans trahir son essence. Cultiver une communauté d’esprits affinitaires, même restreinte, est essentiel pour nourrir sa vision sans s’éteindre.
Symptômes :
Ce que cela révèle :
Votre vision est souvent en avance sur son temps. Mais sans relais ni communauté, elle devient un fardeau au lieu d’une lumière.
Comment le transformer :
Un Rebelle qui fédère devient un leader.
Seul, on dérange. Ensemble, on transforme.
L’intensité du Rebelle peut se retourner contre lui-même. Par peur d’être récupéré, compromis, ou amoindri, il peut saborder ses propres élans : refuser les opportunités, rompre des alliances, brûler des ponts. Dans une quête absolue de cohérence, il peut parfois confondre intégrité et rigidité. Il peut brûler ses propres ponts par excès de radicalité ou par peur de compromis.
Pourtant, toute transformation durable nécessite des alliances, des adaptations, et parfois des étapes. Le vrai courage n’est pas toujours dans la rupture, mais dans l’ancrage. Le défi : apprendre à composer sans se renier, à bâtir sans renier son feu.
Symptômes :
Ce que cela révèle :
Un besoin de visibilité, d’impact, de reconnaissance… mais qui s’exprime de façon réactive au lieu d’être canalisée dans une œuvre.
Comment le transformer :
La provocation n’a de sens que si elle ouvre des possibles.
Le choc n’est pas une fin, c’est une ouverture.
Le Rebelle n’est pas un combattant sans cause. Lorsqu’il canalise ses élans avec justesse, il peut transformer la résistance en création.
Défi du Rebelle |
Symptômes |
Ce que cela révèle |
Solutions transformatrices |
1. La révolte contre-productive |
Opposition systématique, conflits répétés, alliances fragiles |
Besoin de souveraineté, confusion entre opposition et affirmation |
Choisir ses combats, clarifier sa vision, forger des alliances stratégiques |
2. L’isolement du précurseur |
Solitude, incompréhension, fatigue émotionnelle |
Vision en avance sur son temps, absence de relais |
Créer une communauté, formuler sa vision, incarner l’ouverture |
3. Le piège de la provocation pure |
Provocations creuses, dispersion, perte de crédibilité |
Recherche de reconnaissance sans structure ni impact concret |
Revenir à son intention, structurer son action, clarifier sa communication |
Le Rebelle voit les failles du système là où d’autres les acceptent comme normales. Il pose des questions que personne n’ose formuler. Il refuse l’évidence et interroge les fondations même de ce qui paraît immuable.
C’est un éveilleur de conscience, un décodeur de dogmes, un révélateur d’angles morts.
💡 Clé d’action : Formalisez vos observations dans des contenus structurés — tribunes, articles, conférences — pour poser les bases d’un nouveau regard collectif.
Le Rebelle ne se contente pas de penser différemment : il agit. Il incarne une audace qui donne envie d’oser, de s’affirmer, de sortir de l’alignement de surface pour retrouver une vérité profonde.
Son courage est inspirant et transformateur. Il devient un catalyseur de transformation collective.
💡 Clé d’action : Partagez votre parcours, vos échecs, vos choix. En osant la vulnérabilité, vous légitimez le droit à l’audace chez les autres.
Le Rebelle n’agit pas seulement pour lui-même. En remettant en cause les modèles dominants, il influence les codes culturels, sociaux, organisationnels. Il insuffle un changement de fond, durable, qui redessine les contours du possible.
Son impact se mesure dans les mentalités qui évoluent, les paradigmes qui se fissurent, les nouveaux récits qui prennent place.
💡 Clé d’action : Ne vous limitez pas à dénoncer. Proposez. Concevez. Construisez un « après » aussi fort que votre « non ». C’est là que naît votre legacy
Créer un legacy en tant que Rebelle, ce n’est pas seulement dire « non » à ce qui est. C’est oser dire « oui » à ce qui pourrait être. Et poser des actes si puissants qu’ils résonnent bien au-delà de votre propre trajectoire. Le Rebelle éclairé ne détruit pas : il réinvente, il bâtit, il éclaire.
Voici trois voies concrètes pour transformer votre énergie de rupture en force créatrice et inspirante :
Objectif :
Créer des œuvres ou des projets qui bousculent les normes établies, proposent des alternatives concrètes et font émerger de nouvelles références.
Exemples concrets :
💡Clé d’action :
Donnez à votre innovation une intention claire et assumée. L’innovation rebelle n’a pas besoin d’être consensuelle, mais elle gagne à être lisible, cohérente et alignée avec vos valeurs. Acceptez d’être polarisant si cela permet d’éclairer un enjeu.
Le monde ne manque pas d’idées.
Il manque d’idées qui dérangent et transforment en profondeur.
Objectif :
Dépasser votre histoire personnelle pour rallier d’autres voix, et faire émerger une dynamique collective de libération.
Exemples concrets :
💡Clé d’action :
Inscrivez vos actions dans une vision plus grande que vous. Le Rebelle ne doit pas rester enfermé dans la critique. Il devient légendaire quand il inspire la réinvention. Montrez ce que vous voulez faire émerger — pas seulement ce que vous rejetez.
Votre liberté peut devenir un miroir pour la liberté des autres.
Objectif :
Transformer vos idées fortes en outils de transmission, en changements culturels, en prises de conscience collectives.
Exemples concrets :
💡Clé d’action : Transmettez votre vision avec clarté, méthode et structure. Le Rebelle a une responsabilité : celle de ne pas laisser son feu se perdre. Il doit former, écrire, transmettre, faire école.
Le vrai changement commence quand votre vision devient transmissible.
Le Rebelle n’a pas à choisir entre casser et construire. Il casse ce qui enferme pour construire ce qui libère. Son legacy naît de cette capacité rare à conjuguer rupture, responsabilité et rayonnement.
Étape |
Objectif |
Exemples concrets |
Clé d’action |
1. Disruption et innovation radicale |
Mettre au monde des projets qui changent la donne et bousculent les normes |
Startup alternative, produit éthique et provocateur, modèle professionnel inédit |
Donner un cadre clair et assumé à l’innovation, même polarisante |
2. Inspiration de liberté et mouvements collectifs |
Fédérer autour d’une vision libératrice, inspirer des prises de conscience collectives |
Mouvement social, talks disruptifs, communauté de rebelles créatifs |
Inscrire ses actions dans une vision plus grande que soi, montrer ce que l’on veut faire émerger |
3. Changement durable et ouverture de conscience |
Transformer les représentations, éveiller les consciences, créer un héritage transmissible |
Manifeste, œuvre engagée, culture d’audace dans une organisation |
Transmettre avec méthode : écrire, structurer, former, faire école |
Un Rebelle authentique sait que trop de révolte tue la vision. Son vrai pouvoir naît de sa capacité à canaliser sa colère, à articuler son combat, et à créer dans la durée.
Vous êtes là pour faire bouger les lignes. Mais vous ne pouvez pas le faire si vous êtes épuisé·e ou désaligné·e. Le Rebelle qui transforme est celui qui reste debout dans la tempête.
Le Rebelle ne doit pas s’excuser d’être Rebelle. Il doit pleinement habiter sa posture, non pas comme un rôle à jouer, mais comme une vérité à exprimer. Trop souvent, les Rebelles s’autocensurent par peur de déranger ou de ne pas être compris. Mais c’est justement leur regard, leur parole, leur intensité qui peuvent ouvrir des brèches dans les consciences.
Le véritable enjeu n’est pas de devenir lisse ou acceptable, mais d’apprendre à formuler une pensée forte avec élégance, impact et stratégie. Poser des mots sur ce que vous incarnez, c’est reprendre le pouvoir sur votre récit. C’est devenir acteur de votre image, au lieu de la subir.
Mon conseil : apprenez à écrire votre posture. À la verbaliser avec hauteur, clarté et confiance. Décrivez votre vision, vos engagements, vos ruptures choisies. Développez une parole de Rebelle qui éclaire, pas juste qui choque.
Un Rebelle qui sait communiquer devient une référence, un point d’ancrage dans les turbulences. Il n’est plus perçu comme marginal, mais comme pionnier.
Parce que si vous êtes un leader en transition, il se peut que votre posture soit en mutation.
Et si ce que vous prenez pour une crise était une mue ?
Comprendre son archétype du Rebelle, c’est :
Connaître votre archétype de Rebelle, c’est vous offrir une carte de lecture puissante de vos élans, de vos résistances et de vos zones de transformation. Ce n’est pas vous enfermer, c’est vous libérer avec conscience.
Votre colère n’est pas un problème : c’est une boussole vers ce qui compte vraiment. En identifiant ce qui vous révolte, vous clarifiez ce que vous voulez changer — et donc ce que vous voulez créer.
Le Rebelle éclairé n’est pas contre tout. Il sait où dire non et comment dire oui autrement. Il apprend à danser avec le système sans se trahir, à exister sans s’effacer.
Quand le Rebelle pose une vision claire, il devient rassembleur. Il transforme sa rébellion en mission, et rallie ceux qui n’osaient pas encore s’exprimer.
La solitude du Rebelle n’est pas une fatalité. En cultivant des ponts, des alliances, des communautés, il devient un pionnier qui inspire plutôt qu’un marginal en lutte permanente.
Élément | Description |
---|---|
Mission | Refuser la résignation, incarner une vision audacieuse, créer des alternatives là où d’autres s’adaptent au statu quo |
Valeurs clés | Intégrité, indépendance, courage, vérité |
Superpouvoirs | Détection des dysfonctionnements, parole disruptive, feu intérieur créatif, capacité à initier des ruptures fondatrices |
Défis principaux | Isolement, rébellion stérile, auto-sabotage |
Solutions clés | Clarifier son intention, canaliser son feu, créer des alliances alignées, construire un discours stratégique |
Legacy | Modèles transformateurs, récits de rupture inspirants, impulsions culturelles durables |
Ombre | Rigidité, marginalisation, peur de la compromission, colère stérile |
Posture recommandée | Créateur intègre qui transforme la rupture en vision partagée, un bâtisseur lucide plus qu’un opposant systématique |
Rôle dans l’écosystème pro | Visionnaire, catalyseur de sens, porteur d’un récit fort, pionnier des transformations organisationnelles et culturelles |
Oui, à condition de négocier sa marge de liberté et de contribuer à l’évolution du cadre plutôt que de le fuir. Certains Rebelles deviennent même des leaders du changement de l’intérieur.
En apprenant à :
En alliant disruption et structuration. Il crée des œuvres, des communautés, des systèmes alternatifs qui perdurent au-delà de son action directe.
Absolument. Le Rebelle collaboratif challenge sans écraser, propose sans imposer, et favorise l’émergence collective. Il ne combat pas pour dominer, mais pour libérer.
Jeune, il peut être dans la révolte brute. Avec l’expérience, il affine sa vision, canalise son énergie et devient stratège du changement.
Oui. Et c’est souvent là que le leadership devient puissant.
Le Rebelle dirigeant n’administre pas l’existant : il refonde, il réinvente, il incarne une vision forte.
Il attire par sa cohérence, sa singularité, sa capacité à penser autrement.
Vous n’êtes pas là pour faire plaisir. Vous êtes là pour faire vrai.
Pour remettre en question ce qui mérite de l’être.
Pour proposer ce que personne n’ose encore imaginer.
Pour oser votre différence comme une œuvre et non une défense.
Votre legacy ne réside pas dans ce que vous cassez, mais dans ce que vous rendez possible après la rupture.
Alors, osez. Le monde a besoin de votre regard libre, de votre voix forte, et de votre capacité à rallumer l’espoir là où tout semble figé.
Vous vous reconnaissez dans l’archétype du Rebelle ?
Quelles règles avez-vous choisi de remettre en question pour mieux construire ?
✍️ Partagez votre expérience en commentaire (bas de page). Ouvrez le dialogue entre rebelles.
Pour identifier votre archétype dominant, commencez par vous poser ces questions :
Par exemple, si vous êtes naturellement orienté vers la transmission de connaissances, le Sage pourrait être votre archétype clé. Si vous êtes constamment dans l’innovation et la créativité, le Créateur sera probablement le plus aligné.
Si vous préférez passer un test officiel, l’instrument Pearson-Marr Archetype Indicator® (PMAI®) mesure les archétypes chez les individus. Obtenir des données fiables sur ses archétypes actifs peut vous aider à identifier les histoires que vous vivez inconsciemment et à les rendre conscientes.
Passez le test ici (test payant).
Vos résultats peuvent vous permettre de faire des choix qui vous épanouissent en commençant à mieux cerner vos motivations.
Pour mieux comprendre les 12 archétypes qui rendent une marque forte et mémorable, je vous recommande vivement The Hero and the Outlaw de Margaret Mark & Carol Pearson.
Un incontournable (en anglais), clair et pratique, pour renforcer votre stratégie de marque.
Ce lien est affilié, et la lecture de ce livre est recommandée.
Il est essentiel de comprendre qu’aucune personnalité, aucun parcours professionnel ne peut être enfermé dans un seul archétype. Notre identité est bien plus riche, mouvante, et nuancée que cela.
Les archétypes ne sont pas des cases rigides, mais des symboles qui révèlent certaines facettes dominantes de nous-mêmes. Nous sommes tous faits d’un entrelacement complexe d’expériences, de valeurs, d’émotions et d’aspirations.
Quand on cherche à repositionner son identité professionnelle, il est tentant de vouloir se simplifier : choisir un seul archétype et s’y tenir. Pourtant, cela peut vite devenir limitant, voire réducteur. Nous ne sommes pas des personnages figés d’un conte, mais des individus en constante évolution.
Une fois que vous avez identifié votre archétype dominant, celui qui vous guide naturellement dans vos choix, vos comportements et votre manière d’interagir, il est pertinent d’aller plus loin.
Notre identité professionnelle ne se construit pas en ligne droite. Elle ressemble plutôt à un réseau complexe d’interférences, un écosystème en mouvement où nos archétypes interagissent, parfois se contredisent, mais toujours s’enrichissent.
Plus nous sommes conscients de ces dynamiques internes, plus nous sommes en mesure d’ajuster notre posture avec authenticité, d’éviter les injonctions extérieures et rester fidèle à qui nous sommes vraiment. Et enfin de créer une marque personnelle forte, cohérente mais vivante.
Absolument, et c’est même tout à fait naturel ! Nos parcours professionnels ne sont pas figés, ils évoluent avec nos expériences, nos ambitions et les contextes auxquels nous faisons face.
Un archétype dominant peut rester constant (par exemple, un Sage sera toujours guidé par la recherche de savoir), mais votre archétype secondaire ou tertiaire peut évoluer pour mieux refléter une nouvelle phase de vie ou de carrière.
Parfois, un événement majeur (reconversion, promotion, changement de secteur) déclenche une mutation archétypale : le Rebelle peut devenir Dirigeant, l’Explorateur peut évoluer vers le Protecteur. Ce qui compte, c’est de rester à l’écoute de votre évolution intérieure.
Le branding personnel est un concept large : il s’agit de la manière dont vous construisez, affirmez et communiquez votre identité professionnelle sur le marché. Il comprend votre image, votre discours, votre style, vos valeurs, votre réseau. Ce n’est pas réservé aux chefs d’entreprise. Le branding permet de piloter sa carrière avec clarté.
Les archétypes, eux, sont une brique fondatrice de ce branding. Ils servent à donner une direction émotionnelle et symbolique à votre positionnement. Autrement dit, ils sont un fil conducteur invisible, qui permet à votre audience de percevoir une cohérence, une personnalité reconnaissable derrière votre message.
Votre branding est le véhicule, les archétypes sont le moteur émotionnel et symbolique qui vous donne du relief.
Oui, et même fortement recommandé ! Il est rare qu’un individu ou une marque soit parfaitement représenté par un seul archétype. Nous sommes tous faits de contrastes et de nuances.
Généralement, on conseille de :
Cette combinaison permet d’avoir une identité professionnelle riche, cohérente, mais flexible.
L’un des risques fréquents est d’adopter un archétype simplement parce qu’il est « à la mode » ou « valorisé dans son secteur ». Cela peut rapidement sonner faux.
Pour éviter cela, deux conseils clés :
L’authenticité est le ciment qui rend votre archétype crédible et inspirant.
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Découvrez comment incarner pleinement l’archétype du créateur :
une requête intérieure pour libérer votre potentiel créatif,
surmonter vos blocages
et bâtir un legacy audacieux et inspirant
Ils voient ce que d’autres ne voient pas encore. Ils sentent l’air du temps avant qu’il ne change. Les Créateurs sont les visionnaires du monde professionnel. Portés par leur imagination débordante et une quête d’authenticité, ils transforment des intuitions en œuvres inspirantes et durables.
Mais derrière cette lumière créative se cachent parfois des pièges subtils : dispersion, inachèvement, doute…
Cet article vous propose de plonger dans l’univers de l’archétype du Créateur, pour révéler vos forces, apprivoiser vos défis et bâtir un véritable legacy créatif.
Le Créateur est un bâtisseur d’inédit. Son moteur ? Donner vie à des idées nouvelles, inspirer par son originalité, transformer sa vision en une réalité tangible. Il ne se contente pas de suivre : il façonne.
Symptômes :
Le Créateur se retrouve souvent débordé par ses propres idées. Chaque jour semble inspirant, chaque discussion une étincelle. Résultat ? Des dizaines de projets lancés… peu de finalisés.
Solution :
Symptômes :
Le Créateur peut être freiné par son propre perfectionnisme. Il a peur de lancer une œuvre « pas encore assez aboutie ». Il accumule les brouillons, les maquettes, les idées non publiées.
Solution :
Symptômes :
Face à un projet ambitieux ou à une baisse de motivation, le Créateur peut se bloquer, douter de son originalité, et perdre le lien avec sa source d’inspiration.
Solution :
Malgré les défis qu’il traverse, le Créateur possède des forces uniques qui, bien cultivées, peuvent devenir de puissants leviers d’impact et de rayonnement.
Le Créateur détecte naturellement ce qui n’existe pas encore. Il capte les signaux faibles, les tendances émergentes, les besoins non exprimés. Cette intuition lui permet de créer des projets novateurs, parfois même en avance sur leur temps.
💡 Action concrète : Mettez en place un « journal d’intuition », dans lequel vous notez vos flashes d’idées, vos intuitions du jour, sans jugement. Relisez-les une fois par semaine pour repérer des récurrences.
Ce qui rend le Créateur si inspirant, c’est sa capacité à incarner pleinement qui il est à travers ce qu’il crée. Il ne copie pas : il façonne avec sa vérité, son histoire, sa sensibilité.
💡 Action concrète : Choisissez un projet qui vous ressemble profondément. Travaillez-le sans filtre, sans stratégie, juste avec l’intention d’être vrai.
Le Créateur est un activateur d’élan. Ce qu’il partage touche, réveille, encourage les autres à oser. Il est le déclencheur silencieux de nombreuses vocations.
💡 Action concrète : Animez un atelier d’inspiration, même informel, pour partager votre démarche, vos coulisses, vos élans créatifs. Vous sèmerez bien plus que vous ne l’imaginez.
La créativité, aussi inspirée soit-elle, ne laisse pas de trace si elle reste éphémère. Pour qu’un Créateur bâtisse un héritage durable, il doit apprendre à canaliser son énergie créative, structurer ses élans, et surtout oser finaliser ses projets. Un legacy puissant naît de la combinaison entre vision, action et transmission.
Un legacy commence par une œuvre aboutie, identifiable, et profondément singulière. Il ne s’agit pas d’en faire beaucoup, mais d’en faire une qui marque, qui reste, qui inspire.
Objectif : Créer une pièce maîtresse qui incarne votre univers et peut devenir votre référence professionnelle.
Exemples d’œuvres iconiques :
Clés d’action :
Un Créateur ne se contente pas de créer seul dans son coin. Il inspire, fédère, ouvre des espaces pour que d’autres puissent aussi explorer leur potentiel.
Objectif : Multiplier votre impact en connectant votre créativité à celle des autres.
Exemples d’impact communautaire :
Clés d’action :
Créer pour soi, c’est nourrissant. Créer pour transformer les systèmes, c’est laisser une empreinte. Le Créateur engagé dans cette voie devient un acteur de transformation culturelle.
Objectif : Faire de votre créativité un moteur de conscience, de mouvement, d’évolution collective.
Exemples de contributions au changement :
Clés d’action :
Rappel essentiel : Le legacy du Créateur ne repose pas seulement sur la quantité d’œuvres, mais sur la qualité de l’impact émotionnel, symbolique et social qu’il laisse. Votre plus grande force n’est pas ce que vous avez produit, mais ce que vous avez déclenché chez les autres.
Étape | Objectif | Exemples | Clés d’action |
1. Réalisations iconiques et œuvres signatures | Créer une œuvre phare qui incarne votre univers et marque les esprits | Livre manifeste, concept innovant, collection cohérente, outil visuel | Nommer votre œuvre, créer un univers, documenter, diffuser |
2. Influence inspirante et communautés créatives | Multiplier votre impact en fédérant et en inspirant d’autres créateurs | Groupe privé, ateliers, newsletter, événements créatifs | Choisir un canal simple, miser sur la régularité, co-créer |
3. Contribution au changement et transmission de l’audace | Utiliser votre créativité pour transformer les mentalités et inspirer l’audace | Manifeste, mentorat, laboratoire créatif, pédagogie originale | Formaliser votre vision, prendre position, former la relève |
Le plus grand challenge du Créateur, ce n’est pas de manquer d’idées. C’est de trouver la bonne distance entre la vision et la concrétisation. Apprendre à matérialiser sans éteindre la flamme, à canaliser sans s’auto-censurer.
Connaître son archétype, ce n’est pas se figer dans une case. C’est s’outiller pour avancer avec clarté, puissance et alignement. Pour le Créateur, cette compréhension est essentielle pour transformer son feu intérieur en impact durable.
Comprendre que votre besoin de créer n’est pas une distraction, mais une vocation profonde, vous aide à l’assumer pleinement. Vous arrêtez de vous juger. Vous commencez à construire.
Le Créateur traverse des hauts et des bas créatifs. En connaissant votre nature cyclique, vous apprenez à respecter vos rythmes au lieu de les forcer. Vous gagnez en fluidité et en sérénité.
Le travail du Créateur n’est pas linéaire. Il est fait de prototypes, de phases d’incubation, de fulgurances. Reconnaître cela permet de créer une activité professionnelle qui respecte votre singularité.
Être Créateur ne veut pas dire n’exister qu’en tant qu’artiste ou designer. C’est une posture que l’on peut incarner dans le management, le conseil, la stratégie, la pédagogie. Ce n’est pas une fonction, c’est une manière d’être au monde.
Élément |
Description |
Mission |
Donner vie à des idées nouvelles, inspirer par son originalité, transformer la vision en réalité |
Valeurs clés |
Innovation, expression personnelle, audace, authenticité |
Superpouvoirs |
Imagination sans limites, transformation de l’abstrait en concret, sensibilité intuitive, créativité visionnaire |
Défis principaux |
Surcharge d’idées, inachèvement, blocages créatifs |
Solutions clés |
Priorisation, version bêta, rituels créatifs, expérimentation |
Legacy |
Réalisations iconiques, influence inspirante, contribution au changement |
Ombre |
Dispersion, perfectionnisme paralysant, doute de soi, comparaison excessive |
Posture recommandée |
Explorateur engagé qui ose l’imperfection et inspire l’action |
Rôle dans l’écosystème pro |
Visionnaire, innovateur, catalyseur créatif, déclencheur d’audace |
Vous êtes probablement un Créateur si :
Parce qu’il est connecté à l’imaginaire collectif et à son intuition profonde. C’est une force naturelle… à canaliser pour ne pas se disperser.
En instaurant des cadres souples mais structurants, comme des projets à court terme, des routines créatives, ou un accompagnement spécifique (coach, partenaire, mentor).
Oui, absolument. Un Créateur conscient de son potentiel peut devenir un visionnaire stratégique : il conçoit, il anticipe, il structure l’innovation. L’émotion n’exclut pas la rigueur.
En acceptant que la création n’est pas que personnelle. Elle devient legacy quand elle touche, transforme, et inspire durablement. Cela passe par la structuration, la transmission, et l’engagement dans le temps.
Le Créateur est un éclaireur, un poète, un bâtisseur d’imaginaire. Il ouvre des fenêtres là où d’autres ne voient que des murs. Il ne change pas le monde par la force, mais par la beauté, l’originalité, et l’inspiration.
Et si votre plus grand impact ne venait pas de ce que vous créez, mais de ce que vous libérez chez les autres grâce à votre audace ?
🌟 Soyez ce Créateur-là : un révélateur de possibles. Le monde n’attend pas votre perfection. Il attend votre lumière.
Pour identifier votre archétype dominant, commencez par vous poser ces questions :
Par exemple, si vous êtes naturellement orienté vers la transmission de connaissances, le Sage pourrait être votre archétype clé. Si vous êtes constamment dans l’innovation et la créativité, le Créateur sera probablement le plus aligné.
Si vous préférez passer un test officiel, l’instrument Pearson-Marr Archetype Indicator® (PMAI®) mesure les archétypes chez les individus. Obtenir des données fiables sur ses archétypes actifs peut vous aider à identifier les histoires que vous vivez inconsciemment et à les rendre conscientes.
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Vos résultats peuvent vous permettre de faire des choix qui vous épanouissent en commençant à mieux cerner vos motivations.
Les archétypes prennent toute leur puissance lorsqu’ils sont intégrés dans votre récit professionnel. Pourquoi ? Parce qu’un récit bien construit ancre votre identité dans l’imaginaire de votre audience. Il ne s’agit plus simplement d’affirmer « je suis un expert » ou « je suis un leader », mais de montrer concrètement, par votre parcours, vos actions et votre style, comment vous incarnez ces rôles archétypaux.
Pour cela :
Voici une méthode en 3 étapes simples mais puissantes :
1️. Identifiez le défi marquant de votre parcours
Tout bon storytelling commence par un défi ou une situation clé. Ce peut être :
Ce défi est le point de départ qui permet de poser le décor et de capter l’attention.
2️. Montrez comment votre archétype vous a aidé à surmonter ce défi
Ici, votre archétype prend toute sa place. Il devient le fil conducteur de votre comportement face à ce défi. Votre audience perçoit ainsi, sans que vous ayez besoin de le dire directement, que vous êtes quelqu’un de fiable, inspirant ou audacieux.
3️. Exprimez votre héritage et votre contribution unique
Enfin, votre storytelling doit se conclure par l’impact que vous avez laissé. Cela peut être une équipe transformée, un projet réussi, des collaborateurs ou clients ayant évolué grâce à votre accompagnement.
Exemple (Archétype Héros) :
« Face aux défis professionnels, j’ai toujours choisi de me surpasser. C’est dans mon ADN. Lorsque mon équipe a dû affronter une profonde réorganisation, je n’ai pas reculé. J’ai mobilisé toute mon énergie pour les accompagner, surmonter les obstacles et atteindre nos objectifs ensemble. Aujourd’hui, cette expérience nourrit ma détermination à relever les prochains grands challenges, avec la même résilience. »
Pour mieux comprendre les 12 archétypes qui rendent une marque forte et mémorable, je vous recommande vivement The Hero and the Outlaw de Margaret Mark & Carol Pearson.
Un incontournable (en anglais), clair et pratique, pour renforcer votre stratégie de marque.
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Il est essentiel de comprendre qu’aucune personnalité, aucun parcours professionnel ne peut être enfermé dans un seul archétype. Notre identité est bien plus riche, mouvante, et nuancée que cela.
Les archétypes ne sont pas des cases rigides, mais des symboles qui révèlent certaines facettes dominantes de nous-mêmes. Nous sommes tous faits d’un entrelacement complexe d’expériences, de valeurs, d’émotions et d’aspirations.
Quand on cherche à repositionner son identité professionnelle, il est tentant de vouloir se simplifier : choisir un seul archétype et s’y tenir. Pourtant, cela peut vite devenir limitant, voire réducteur. Nous ne sommes pas des personnages figés d’un conte, mais des individus en constante évolution.
Une fois que vous avez identifié votre archétype dominant, celui qui vous guide naturellement dans vos choix, vos comportements et votre manière d’interagir, il est pertinent d’aller plus loin.
Notre identité professionnelle ne se construit pas en ligne droite. Elle ressemble plutôt à un réseau complexe d’interférences, un écosystème en mouvement où nos archétypes interagissent, parfois se contredisent, mais toujours s’enrichissent.
Plus nous sommes conscients de ces dynamiques internes, plus nous sommes en mesure d’ajuster notre posture avec authenticité, d’éviter les injonctions extérieures et rester fidèle à qui nous sommes vraiment. Et enfin de créer une marque personnelle forte, cohérente mais vivante.
Absolument, et c’est même tout à fait naturel ! Nos parcours professionnels ne sont pas figés, ils évoluent avec nos expériences, nos ambitions et les contextes auxquels nous faisons face.
Un archétype dominant peut rester constant (par exemple, un Sage sera toujours guidé par la recherche de savoir), mais votre archétype secondaire ou tertiaire peut évoluer pour mieux refléter une nouvelle phase de vie ou de carrière.
Parfois, un événement majeur (reconversion, promotion, changement de secteur) déclenche une mutation archétypale : le Rebelle peut devenir Dirigeant, l’Explorateur peut évoluer vers le Protecteur. Ce qui compte, c’est de rester à l’écoute de votre évolution intérieure.
Le branding personnel est un concept large : il s’agit de la manière dont vous construisez, affirmez et communiquez votre identité professionnelle sur le marché. Il comprend votre image, votre discours, votre style, vos valeurs, votre réseau. Ce n’est pas réservé aux chefs d’entreprise. Le branding permet de piloter sa carrière avec clarté.
Les archétypes, eux, sont une brique fondatrice de ce branding. Ils servent à donner une direction émotionnelle et symbolique à votre positionnement. Autrement dit, ils sont un fil conducteur invisible, qui permet à votre audience de percevoir une cohérence, une personnalité reconnaissable derrière votre message.
Votre branding est le véhicule, les archétypes sont le moteur émotionnel et symbolique qui vous donne du relief.
Oui, et même fortement recommandé ! Il est rare qu’un individu ou une marque soit parfaitement représenté par un seul archétype. Nous sommes tous faits de contrastes et de nuances.
Généralement, on conseille de :
Cette combinaison permet d’avoir une identité professionnelle riche, cohérente, mais flexible.
L’un des risques fréquents est d’adopter un archétype simplement parce qu’il est « à la mode » ou « valorisé dans son secteur ». Cela peut rapidement sonner faux.
Pour éviter cela, deux conseils clés :
L’authenticité est le ciment qui rend votre archétype crédible et inspirant.
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Découvrez les pièges et la puissance de l’archétype du Sage pour créer un legacy durable et aligner carrière et impact.
Vous êtes passionné·e par l’apprentissage, en quête perpétuelle de vérité, et animé·e par le désir de transmettre ? Il est possible que vous incarniez l’archétype du Sage.
Mais si cette figure semble noble, elle peut parfois devenir un piège subtil. Trop de réflexion, pas assez d’action. Trop de savoirs, mais peu d’impact. Et si votre plus grand atout vous retenait d’avancer ?
Dans cet article, découvrez comment reconnaître, apprivoiser, et activer le potentiel de cet archétype pour créer un legacy durable.
Le Sage cherche avant tout à éclairer le monde. Son rôle n’est pas d’agir dans l’ombre mais de diffuser des connaissances, créer du sens, et aider les autres à grandir. Il veut changer les mentalités, transformer des paradigmes et, plus que tout, laisser une trace intellectuelle durable.
Le Sage se construit autour de l’excellence, la vérité, la sagesse et l’apprentissage continu. Il valorise la profondeur plutôt que la superficialité, et le long terme plutôt que les effets immédiats.
Comme tout archétype, le Sage possède des forces uniques qui, bien canalisées, peuvent transformer son parcours professionnel et son impact.
Le Sage a une capacité remarquable à organiser les idées, à structurer des concepts complexes et à leur donner du sens. Cette clarté est précieuse pour guider les autres, construire des méthodologies solides, ou concevoir des formations puissantes.
Grâce à sa capacité d’analyse, le Sage voit au-delà des évidences. Il perçoit les connexions subtiles entre les éléments d’un système, anticipe les conséquences, et peut accompagner des transformations profondes avec finesse.
Cela peut sembler un peu abstrait pour certains. Mais celles et ceux qui se reconnaissent dans cette figure comprendront également cette intuition difficile à expliquer.
Bien qu’il puisse paraître distant, le Sage excelle dans le mentorat bienveillant. Il inspire confiance, pose les bonnes questions, et éclaire sans imposer. Sa posture de recul lui permet d’accompagner les autres avec justesse, sans sur-investissement émotionnel.
– Symptômes : Analyse excessive et retard d’action
Dans sa quête de précision, le Sage tombe souvent dans la paralysie de l’analyse. Il attend de tout maîtriser avant d’agir. Résultat : il tarde à publier, à proposer, à concrétiser.
– Solution : L’approche « assez bon pour maintenant »
Le perfectionnisme doit faire place à une vision plus agile : test & learn. Créer des versions beta, privilégier l’impact sur la perfection, et apprendre en avançant.
– Symptômes : Déconnexion émotionnelle, surintellectualisation
Le Sage peut se couper du réel. Trop absorbé par ses réflexions, il néglige parfois l’humain, l’émotion, et l’instant présent.
– Solution : Retour terrain et intelligence émotionnelle
Créer des espaces de dialogue, intégrer des retours concrets dans sa démarche, et cultiver l’intelligence émotionnelle sont des clés majeures.
– Symptômes : Accumulation infinie de savoirs
Attendre encore un livre, un diplôme, une preuve. Le Sage peut repousser indéfiniment le passage à l’action.
– Solution : Apprendre en transmettant
Définir un « minimum viable d’expertise », transmettre dès maintenant, et considérer que l’on devient Sage en marchant, non en s’arrêtant.
Le Sage ne cherche pas forcément à briller par son savoir. Il aspire à laisser une trace utile, durable et structurante dans son domaine.
Si vous vous reconnaissez, voici trois leviers concrets pour incarner pleinement cette ambition et transformer vos idées en héritage vivant.
Le Sage excelle lorsqu’il structure son savoir sous forme de contenus concrets, accessibles et transformateurs.
Objectifs :
Actions possibles :
Conseil : Ne cherchez pas à tout dire d’un coup. Créez des briques de contenu indépendantes mais complémentaires.
La puissance du Sage se multiplie lorsqu’il partage et transmet dans une relation humaine et interactive. Il ne garde pas son savoir pour lui : il en fait un catalyseur collectif.
Objectifs :
Actions possibles :
Conseil : Soyez généreux sans être fusionnel. Cadrez la transmission pour qu’elle soit claire et responsabilisante.
Là où d’autres se contentent de répéter, le Sage cherche à pousser plus loin la compréhension et à faire progresser son champ d’expertise.
Objectifs :
Actions possibles :
Conseil : L’innovation du Sage naît du terrain + de la réflexion. Testez vos idées dans la réalité avant de les ériger en système.
Le dilemme de l’étudiant éternel
Le Sage a cette propension à vouloir toujours apprendre plus. Cette curiosité est précieuse, mais elle peut devenir un frein lorsqu’elle remplace l’action. Le danger ? Ne jamais se sentir légitime. Pourtant, la légitimité vient rarement d’une connaissance parfaite, mais d’un engagement sincère à transmettre et transformer.
Impact vs perfection : comment arbitrer ?
Il est essentiel que le Sage développe une posture pragmatique : privilégier l’action imparfaite mais alignée, plutôt que l’attente de la solution idéale. L’impact vient de ce que l’on ose offrir aujourd’hui, pas de ce que l’on rêve de transmettre un jour. Cette posture implique de revenir au terrain, de tester, d’écouter, de réajuster.
Comprendre votre archétype, c’est une boussole stratégique pour orienter votre carrière de manière alignée, cohérente et durable.
Se reconnaître pour évoluer sereinement
Identifier votre archétype vous aide à vous situer dans votre dynamique professionnelle actuelle. Vous comprenez mieux vos aspirations, mais aussi vos zones de tension.
Repérer ses leviers de sens
Chaque archétype porte en lui des valeurs fondatrices. Le Sage, par exemple, est poussé par la recherche de vérité, le sens profond, la transmission. En identifiant ces leviers, vous pouvez choisir des projets porteurs de sens.
Identifier ses freins et ses ombres
Tout archétype a ses pièges. Le Sage, s’il n’est pas conscient de ses limites, peut rester bloqué dans l’intellect. En mettant en lumière ces ombres, on s’en libère.
Explorer des dynamiques de carrière alignées
En comprenant mieux votre archétype dominant, vous ouvrez la voie à des choix de carrière en pleine cohérence avec qui vous êtes.
Votre archétype dominant est un repère précieux, une grille de lecture de vos dynamiques professionnelles… mais il ne définit pas toute votre identité. Vous n’êtes pas qu’un Sage. Vous pouvez évoluer, combiner plusieurs archétypes, ou traverser des phases différentes selon les contextes. Ne vous laissez pas enfermer : cette boussole vous guide, mais elle ne vous limite pas. Elle ouvre des chemins, elle ne les ferme pas.
L’archétype secondaire joue un rôle précieux. Il permet de :
Exemple :
Vous pouvez très bien avoir un archétype dominant de Sage (expertise, réflexion) et y associer un archétype secondaire de Explorateur (curiosité, goût du changement). Cela vous positionne comme un expert, mais ouvert à l’innovation, à la nouveauté, sans être figé dans un cadre rigide.
Notre identité professionnelle ne se construit pas en ligne droite. Elle ressemble plutôt à un réseau complexe d’interférences, un écosystème en mouvement où nos archétypes interagissent, parfois se contredisent, mais toujours s’enrichissent.
Plus nous sommes conscients de ces dynamiques internes, plus nous sommes en mesure d’ajuster notre posture avec authenticité, d’éviter les injonctions extérieures et rester fidèle à qui nous sommes vraiment. Et enfin de créer une marque personnelle forte, cohérente mais vivante.
Élément |
Description |
Mission |
Transmettre son expertise, éclairer les autres, créer un changement durable |
Valeurs clés |
Excellence, vérité, sagesse, apprentissage continu |
Superpouvoirs |
Simplifie le complexe, vision holistique, analyse profonde, mentorat naturel |
Défis principaux |
Perfectionnisme, isolement intellectuel, procrastination |
Solutions clés |
« Assez bon pour maintenant », retours terrain, apprendre en transmettant |
Legacy |
Contenus experts, mentorat, communautés, innovations conceptuelles |
Ombre |
Paralysie de l’analyse, déconnexion émotionnelle, sur-intellectualisation |
Posture recommandée |
Étudiant éternel engagé dans l’action |
Rôle dans l’écosystème pro |
Penseur, transmetteur, guide, bâtisseur de sens |
Un archétype est une figure symbolique qui structure nos comportements, motivations et postures professionnelles. C’est une clé de lecture puissante pour mieux se connaître et évoluer.
Vous êtes probablement un Sage si :
Parce qu’il attend de tout maîtriser avant de passer à l’action. Ce besoin de contrôle, s’il n’est pas régulé, peut mener à l’inaction.
En adoptant une posture « test and learn », en se lançant même imparfaitement, et en intégrant le retour terrain comme moteur de progrès. L’action devient une forme d’apprentissage, non une finalité.
Le Sage n’est pas qu’un penseur solitaire. Il est un tisseur de liens entre savoirs et humains, entre concepts et actions. Pour que sa sagesse devienne legacy, il doit sortir de l’attente et oser l’incarnation. Il n’a pas besoin d’être parfait. Il a besoin d’être présent, généreux et aligné.
Votre véritable héritage ne réside pas dans ce que vous savez, mais dans ce que vous osez transmettre et transformer. Alors, prêt·e à créer votre legacy ?
Pour mieux comprendre les 12 archétypes qui rendent une marque forte et mémorable, je vous recommande vivement The Hero and the Outlaw de Margaret Mark & Carol Pearson.
Un incontournable (en anglais), clair et pratique, pour renforcer votre stratégie de marque.
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Découvrez les 12 archétypes professionnels pour construire une identité professionnelle forte, alignée et différenciante.
Guide complet pour booster votre carrière.
Les archétypes sont des modèles universels présents dans l’inconscient collectif, théorisés par le célèbre psychiatre suisse Carl Gustav Jung. Jung expliquait que ces figures symboliques — comme le Héros, le Sage ou le Rebelle — existent en chacun de nous, quelles que soient les cultures ou les époques.
Dans les années 90, Margaret Mark et Carol Pearson ont adapté ces concepts au monde du branding d’entreprise (marques d’entreprise) avec leur livre « The Hero and the Outlaw », montrant comment les archétypes aident marques, leaders et professionnels à incarner une identité forte et cohérente.
J’utilise beaucoup ces 12 archétypes dans mes accompagnements. Ils sont de puissants outils pour accompagner les professionnels lors de phases clés de carrière : promotion, reconversion, pivot stratégique dans leur entreprise ou entrepreneuriat.
Quand vient le temps d’évoluer professionnellement, il est essentiel de clarifier qui vous êtes et ce que vous souhaitez incarnez. Les archétypes vous accompagnement dans votre réflexion en vous apportant :
Ces 12 archétypes, issus de la théorie jungienne, sont des figures universelles que nous retrouvons dans tous les récits humains. Ils transcendent les cultures et les époques.
Ils vous permettent ainsi de structurer une identité professionnelle forte, cohérente et inspirante, quelle que soit votre histoire professionnelle, votre culture ou votre éducation.
Voici les 12 archétypes principaux, appliqués au leadership, à l’entrepreneuriat et au repositionnement de carrière.
Motivation clé : Démontrer courage, force et persévérance face aux défis.
Caractéristiques :
Parfait pour : Les professionnels qui prennent la tête de projets ambitieux, qui excellent en gestion de crise ou qui souhaitent incarner un leadership exemplaire.
Exemples de posture professionnelle :
Motivation clé : Rechercher la connaissance, la vérité et transmettre le savoir.
Caractéristiques :
Parfait pour : Les consultants, formateurs, chercheurs, leaders intellectuels ou experts métiers qui souhaitent asseoir une autorité intellectuelle.
Exemples :
Motivation clé : Innover, concevoir des solutions uniques et originales.
Caractéristiques :
Parfait pour : Les profils évoluant dans le design, le marketing, la tech, ou l’entrepreneuriat, qui veulent créer des produits, services ou expériences inédites.
Exemples :
Motivation clé : Remettre en question l’ordre établi, casser les codes.
Caractéristiques :
Parfait pour : Les professionnels dans les secteurs en mutation, les start-upers anticonformistes, ou les consultants en transformation digitale, qui souhaitent bousculer les normes.
Exemples :
Motivation clé : Transformer, catalyser des changements profonds.
Caractéristiques :
Parfait pour : Les professionnels accompagnant des projets de transformation (coachs, consultants en innovation, dirigeants visionnaires).
Exemples :
Motivation clé : Découvrir, expérimenter, élargir les horizons.
Caractéristiques :
Parfait pour : Les entrepreneurs, freelances, consultants, ou leaders aimant sortir des sentiers battus, explorer de nouveaux marchés, tester des approches non conventionnelles.
Exemples :
Motivation clé : Créer ordre, stabilité, et structure durable.
Caractéristiques :
Parfait pour : Les dirigeants, top managers, chefs d’entreprise qui veulent incarner l’autorité, la maîtrise et la sécurité.
Exemples :
Motivation clé : Protéger, prendre soin, accompagner.
Caractéristiques :
Parfait pour : Les métiers du coaching, RH, santé, éducation, ou pour les leaders qui souhaitent mettre l’humain au centre de leur approche.
Exemples :
Motivation clé : Créer des relations fortes, incarner la passion.
Caractéristiques :
Parfait pour : Les professionnels dans les secteurs créatifs, artistiques, du luxe ou du relationnel.
Exemples :
Motivation clé : Apporter légèreté, humour, spontanéité.
Caractéristiques :
Parfait pour : Les professionnels du marketing, de la communication, ou managers créant des environnements de travail positifs.
Exemples :
Motivation clé : Créer l’appartenance, la simplicité, l’authenticité.
Caractéristiques :
Parfait pour : Les marques ou professionnels qui veulent être perçus comme « simples, proches et humains ».
Exemples :
Motivation clé : Créer un monde meilleur, véhiculer optimisme et pureté.
Caractéristiques :
Parfait pour : Les professionnels dans l’éducation, les ONG, ou les projets à vocation sociale et durable.
Exemples :
Archétype | Motivation principale | Profil type |
Héros | Dépassement, performance | Leader ambitieux |
Sage | Savoir, réflexion | Expert, consultant |
Créateur | Innovation, originalité | Designer, entrepreneur |
Rebelle | Changement, rupture | Start-uper, disruptor |
Magicien | Transformation, vision | Visionnaire, coach |
Explorateur | Aventure, liberté | Entrepreneur, freelance |
Dirigeant | Structure, autorité | CEO, top manager |
Protecteur | Empathie, bienveillance | RH, coach humain |
Amant | Relation, passion | Pro du luxe, bien-être |
Bouffon | Fun, légèreté | Communicant, créatif |
Orphelin | Inclusion, proximité | Leader participatif |
Innocent | Optimisme, sincérité | Acteur social, éducateur |
Il est essentiel de comprendre qu’aucune personnalité, aucun parcours professionnel ne peut être enfermé dans un seul archétype. Notre identité est bien plus riche, mouvante, et nuancée que cela.
Les archétypes ne sont pas des cases rigides, mais des symboles qui révèlent certaines facettes dominantes de nous-mêmes. Nous sommes tous faits d’un entrelacement complexe d’expériences, de valeurs, d’émotions et d’aspirations.
Quand on cherche à repositionner son identité professionnelle, il est tentant de vouloir se simplifier : choisir un seul archétype et s’y tenir. Pourtant, cela peut vite devenir limitant, voire réducteur. Nous ne sommes pas des personnages figés d’un conte, mais des individus en constante évolution.
Une fois que vous avez identifié votre archétype dominant, celui qui vous guide naturellement dans vos choix, vos comportements et votre manière d’interagir, il est pertinent d’aller plus loin.
L’archétype secondaire joue un rôle précieux. Il permet de :
Exemple :
Vous pouvez très bien avoir un archétype dominant de Sage (expertise, réflexion) et y associer un archétype secondaire de Explorateur (curiosité, goût du changement). Cela vous positionne comme un expert, mais ouvert à l’innovation, à la nouveauté, sans être figé dans un cadre rigide.
Pour ma part, j’ai même choisi d’aller encore plus loin en assumant un troisième archétype, que j’appelle mon archétype ponctuel.
Cet archétype n’est pas toujours en action dans mon quotidien, mais il s’exprime fortement dans certaines phases critiques ou situations précises. Quand il se manifeste, il prend beaucoup de place, il devient moteur.
C’est ce troisième archétype qui m’offre une capacité d’adaptation puissante, un levier supplémentaire lorsque je dois relever un défi ou m’engager dans un nouveau cycle professionnel.
Voici mon profil archétypal :
Archétype Principal |
Traits dominants |
Impact sur ton positionnement |
Sage |
Expertise, réflexion, transmission de savoir |
Je suis perçue par mes clients comme une référence fiable dans mon domaine, quelqu’un qui guide par la connaissance et l’analyse. J’inspire confiance par ma rigueur intellectuelle et mon recul stratégique. |
Magicien |
Transformation, vision, intuition |
J’apporte des solutions innovantes, presque « magiques ». Mon approche ne se limite pas à expliquer, j’aide mes clients à transformer concrètement leur situation ou eux-mêmes. |
Héros (ponctuel) |
Dépassement de soi, action, courage |
Lors des défis importants (projets ambitieux, situations de crise, transitions), je mobilise mon énergie pour agir, relever les défis avec détermination. Cela me permet de passer de la théorie (Sage) à l’action concrète. |
Ce qui est particulièrement fascinant dans cette démarche, c’est de constater à quel point mes archétypes viennent naturellement faire écho à mes talents identifiés grâce au test CliftonStrengths.
Pour rappel, ce test met en lumière les forces intrinsèques qui nous animent, les talents que nous mobilisons spontanément, souvent sans même en avoir conscience. Dans mon cas, mes 5 talents dominants sont les suivants : Stratégique, Relationnel, Idéation, Futuriste, Réalisateur.
En analysant ces talents à la lumière de mes archétypes dominants (Sage, Magicien, Héros), j’ai réalisé qu’ils se recoupent parfaitement et renforcent la cohérence de mon identité professionnelle.
Décryptage des correspondances :
Talent CliftonStrengths | Archétype correspondant | Lien naturel |
Stratégique | Sage | Capacité à analyser, à voir les schémas, à anticiper. Mon talent stratégique vient nourrir mon archétype du Sage, garantissant une réflexion structurée et pertinente. |
Relationnel | Magicien | Ce talent se retrouve dans ma capacité à créer des relations transformantes, typique du Magicien. |
Idéation | Magicien | Mon goût pour les idées neuves et les concepts originaux est transformé en réalités concrètes par mon Magicien. |
Futuriste | Magicien | Une vision tournée vers l’avenir, avec l’envie d’imaginer ce qui pourrait être, résonne directement avec l’énergie visionnaire du Magicien. |
Réalisateur | Héros | Ce besoin d’accomplir, de concrétiser les idées en actions, trouve naturellement son expression dans mon archétype du Héros, toujours prêt à passer à l’action pour atteindre ses objectifs. |
Cette synergie n’est pas un hasard.
Elle révèle une chose essentielle : quand vous êtes aligné avec vos talents profonds et vos archétypes, votre positionnement devient fluide, authentique et impactant. Vote identité professionnelle se clarifie. Vous avancez avec confiance. Ce n’est plus un effort, mais une dynamique naturelle où chaque dimension (forces, personnalité, posture) alimente les autres.
Notre identité professionnelle ne se construit pas en ligne droite. Elle ressemble plutôt à un réseau complexe d’interférences, un écosystème en mouvement où nos archétypes interagissent, parfois se contredisent, mais toujours s’enrichissent.
Plus nous sommes conscients de ces dynamiques internes, plus nous sommes en mesure d’ajuster notre posture avec authenticité, d’éviter les injonctions extérieures et rester fidèle à qui nous sommes vraiment. Et enfin de créer une marque personnelle forte, cohérente mais vivante.
Dans mon prochain article, je vous expliquerai en détail comment j’ai croisé les résultats de mon test CliftonStrengths avec mon travail sur les archétypes, et comment cela m’a permis de construire une plateforme de marque personnelle forte, cohérente, mais surtout alignée avec qui je suis vraiment.
Pour identifier votre archétype dominant, commencez par vous poser ces questions :
Par exemple, si vous êtes naturellement orienté vers la transmission de connaissances, le Sage pourrait être votre archétype clé. Si vous êtes constamment dans l’innovation et la créativité, le Créateur sera probablement le plus aligné.
Si vous préférez passer un test officiel, l’instrument Pearson-Marr Archetype Indicator® (PMAI®) mesure les archétypes chez les individus. Obtenir des données fiables sur ses archétypes actifs peut vous aider à identifier les histoires que vous vivez inconsciemment et à les rendre conscientes.
Passez le test ici (test payant).
Vos résultats peuvent vous permettre de faire des choix qui vous épanouissent en commençant à mieux cerner vos motivations.
Les archétypes prennent toute leur puissance lorsqu’ils sont intégrés dans votre récit professionnel. Pour cela :
Travailler son storytelling et décliner ses archétypes dans sa communication est une première étape essentielle. Mais pour aller encore plus loin, il est intéressant de structurer l’ensemble sous forme d’une plateforme de marque personnelle solide et cohérente.
Qu’est-ce qu’une plateforme de marque personnelle ?
C’est un document ou un cadre de réflexion qui regroupe les fondations de votre identité professionnelle. Il vous permet de garder une ligne directrice claire sur qui vous êtes, ce que vous proposez, à qui vous vous adressez et comment vous communiquez.
Comment les archétypes s’intègrent dans cette plateforme ?
Les archétypes deviennent le cœur émotionnel et symbolique de votre plateforme. Ils nourrissent :
Élément |
Contenu lié aux archétypes |
Vision & Mission |
Formulées en lien avec votre archétype principal (ex : vision ambitieuse pour un Héros, mission éducative pour un Sage). |
Valeurs fondamentales |
Déduisez des traits archétypaux : authenticité, innovation, courage, transformation… |
Archétype principal & secondaire |
Définissez clairement, avec des exemples concrets d’application dans votre posture, votre offre, et votre communication. |
Histoire personnelle |
Structurée autour de votre archétype : défis, transformations, contribution unique. |
Discours & Tonalité |
Alignés sur les émotions véhiculées par vos archétypes (affirmation, inspiration, humanité…). |
Identité visuelle |
Couleurs, typographies, visuels choisis en cohérence avec votre positionnement archétypal. |
Proposition de valeur unique |
Mise en forme autour des forces symboliques de vos archétypes. |
📢 À venir !
Dans mon prochain article, je vous dévoilerai comment j’ai construit concrètement ma propre plateforme de marque personnelle autour de mes trois archétypes (Sage, Magicien, Héros). Je vous partagerai chaque étape, des outils concrets, et comment cette démarche m’a permis d’être pleinement aligné(e) dans mon positionnement professionnel.
Les archétypes prennent toute leur puissance lorsqu’ils sont intégrés dans votre récit professionnel. Pourquoi ? Parce qu’un récit bien construit ancre votre identité dans l’imaginaire de votre audience. Il ne s’agit plus simplement d’affirmer « je suis un expert » ou « je suis un leader », mais de montrer concrètement, par votre parcours, vos actions et votre style, comment vous incarnez ces rôles archétypaux.
Voici une méthode en 3 étapes simples mais puissantes :
1️. Identifiez le défi marquant de votre parcours
Tout bon storytelling commence par un défi ou une situation clé. Ce peut être :
Ce défi est le point de départ qui permet de poser le décor et de capter l’attention.
2️. Montrez comment votre archétype vous a aidé à surmonter ce défi
Ici, votre archétype prend toute sa place. Il devient le fil conducteur de votre comportement face à ce défi. Votre audience perçoit ainsi, sans que vous ayez besoin de le dire directement, que vous êtes quelqu’un de fiable, inspirant ou audacieux.
3️. Exprimez votre héritage et votre contribution unique
Enfin, votre storytelling doit se conclure par l’impact que vous avez laissé. Cela peut être une équipe transformée, un projet réussi, des collaborateurs ou clients ayant évolué grâce à votre accompagnement.
Exemple (Archétype Héros) :
« Face aux défis professionnels, j’ai toujours choisi de me surpasser. C’est dans mon ADN. Lorsque mon équipe a dû affronter une profonde réorganisation, je n’ai pas reculé. J’ai mobilisé toute mon énergie pour les accompagner, surmonter les obstacles et atteindre nos objectifs ensemble. Aujourd’hui, cette expérience nourrit ma détermination à relever les prochains grands challenges, avec la même résilience. »
Le storytelling ne se limite pas à une anecdote bien racontée. Pour qu’il soit vraiment efficace, il doit s’intégrer dans une stratégie globale, au sein de votre plateforme de marque personnelle.
Dans cette plateforme, vous pourrez formaliser plusieurs récits stratégiques :
Utiliser les archétypes pour vous repositionner, ce n’est pas adopter un masque, mais révéler la part de vous-mêmes la plus authentique. C’est ce qui vous permettra d’avoir une communication claire, alignée, impactante et inspirante, tout en consolidant votre place unique sur votre marché (entreprise, carrière, entreprenariat).
Pour mieux comprendre les 12 archétypes qui rendent une marque forte et mémorable, je vous recommande vivement The Hero and the Outlaw de Margaret Mark & Carol Pearson.
Un incontournable (en anglais), clair et pratique, pour renforcer votre stratégie de marque.
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Absolument, et c’est même tout à fait naturel ! Nos parcours professionnels ne sont pas figés, ils évoluent avec nos expériences, nos ambitions et les contextes auxquels nous faisons face.
Un archétype dominant peut rester constant (par exemple, un Sage sera toujours guidé par la recherche de savoir), mais votre archétype secondaire ou tertiaire peut évoluer pour mieux refléter une nouvelle phase de vie ou de carrière.
Parfois, un événement majeur (reconversion, promotion, changement de secteur) déclenche une mutation archétypale : le Rebelle peut devenir Dirigeant, l’Explorateur peut évoluer vers le Protecteur. Ce qui compte, c’est de rester à l’écoute de votre évolution intérieure.
Le branding personnel est un concept large : il s’agit de la manière dont vous construisez, affirmez et communiquez votre identité professionnelle sur le marché. Il comprend votre image, votre discours, votre style, vos valeurs, votre réseau. Ce n’est pas réservé aux chefs d’entreprise. Le branding permet de piloter sa carrière avec clarté.
Les archétypes, eux, sont une brique fondatrice de ce branding. Ils servent à donner une direction émotionnelle et symbolique à votre positionnement. Autrement dit, ils sont un fil conducteur invisible, qui permet à votre audience de percevoir une cohérence, une personnalité reconnaissable derrière votre message.
Votre branding est le véhicule, les archétypes sont le moteur émotionnel et symbolique qui vous donne du relief.
Oui, et même fortement recommandé ! Il est rare qu’un individu ou une marque soit parfaitement représenté par un seul archétype. Nous sommes tous faits de contrastes et de nuances.
Généralement, on conseille de :
Cette combinaison permet d’avoir une identité professionnelle riche, cohérente, mais flexible.
L’un des risques fréquents est d’adopter un archétype simplement parce qu’il est « à la mode » ou « valorisé dans son secteur ». Cela peut rapidement sonner faux.
Pour éviter cela, deux conseils clés :
L’authenticité est le ciment qui rend votre archétype crédible et inspirant.
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Nous avons tous en nous trois formes de magie.
Et c’est en apprenant à les reconnaître, à les valoriser et à les activer que nous pouvons tracer notre trajectoire professionnelle avec confiance et sens.
✨ La magie innée : ce sont nos talents naturels, ces aptitudes spontanées que nous exprimons sans effort. Les plus difficiles à repérer.
✨ La magie instinctive : ce sont nos compétences adaptatives, nos soft skills qui se déploient au gré des expériences.
✨ La magie initiatique : ce sont nos compétences acquises, fruits d’un apprentissage, d’une pratique ou d’une expertise méthodique.
Pourquoi parler de magie ?
Parce que ces trois dimensions ne sont pas simplement des compétences figées : ce sont de véritables pouvoirs. Lorsque vous les identifiez, les affinez et savez les mobiliser consciemment, elles deviennent des alliées puissantes pour :
Préparer un entretien d’embauche,
Évoluer dans votre carrière,
Réussir une reconversion professionnelle,
Ou tout simplement pour vivre une vie professionnelle alignée avec qui vous êtes profondément.
👉 Apprendre à se connaître est le socle sur lequel repose tout votre développement professionnel.
En tant que coach, je vois souvent des collaborateurs et des équipes transformer leur dynamique professionnelle en reconnectant avec cette « magie » personnelle. C’est un voyage passionnant, et je vais vous donner quelques clés pour commencer dès aujourd’hui.
Dans toutes les histoires de héros, il y a un moment clé : celui où le protagoniste découvre qu’il possède un talent spécial.
Luke Skywalker réalise qu’il est sensible à la Force.
Harry Potter apprend qu’il est un sorcier.
Mais avant cette révélation, ces dons passent souvent inaperçus.
Vos talents naturels fonctionnent exactement de la même manière.
Ce sont ces choses que vous faites avec une facilité déconcertante, au point de les considérer comme normales. Ce talent qui vous fait briller sans effort, cette capacité que les autres admirent mais que vous minimisez.
Voici quelques pistes pour démarrer ce travail en autonomie :
Cas pratique :
Imaginez une personne capable d’expliquer clairement des idées complexes : ce talent naturel pour la pédagogie pourrait devenir son meilleur levier pour évoluer en management, en formation, ou en communication.
Ou un leader qui inspire et motive spontanément son équipe : il possède un talent pour le charisme et la mobilisation des équipes.
Voici 3 actions immédiates que je vous conseille en tant que coach :
La magie innée a une faiblesse : elle est invisible à nos propres yeux. Nous pensons que « tout le monde sait faire cela ». Pourtant, ce n’est pas le cas.
Pour identifier votre magie innée, il existe un outil remarquable : le test CliftonStrengths de Gallup (anciennement StrengthsFinder).
Ce test payant est une ressource précieuse : il permet de révéler vos talents dominants parmi 34 thèmes de forces naturelles.
Pourquoi l’utiliser ?
Parce qu’il est souvent très difficile de prendre conscience soi-même de ses talents profonds. Le test vous donne un langage précis et valorisant pour comprendre vos aptitudes, mieux les exprimer et surtout mieux les mobiliser dans votre trajectoire professionnelle.
Passer le test CliftonStrengths de Gallup est un excellent point de départ, mais encore faut-il savoir comment utiliser vos résultats pour nourrir votre trajectoire.
Voici mes conseils pour interpréter vos talents de manière stratégique :
Ne vous arrêtez pas au descriptif : lisez chaque talent comme une boussole. Votre Top 5 vous montre dans quelle direction vous êtes naturellement performant(e).
Identifiez les zones d’énergie : un talent dominant est une source de vitalité. Plus vous agissez en lien avec vos talents, plus vous ressentez de l’enthousiasme et de la fluidité.
Repérez les combinaisons : vos talents ne vivent pas isolément. Ce sont leurs associations uniques qui créent votre magie. Par exemple, « Idéation » + « Communication » peut faire de vous un innovateur capable d’entraîner les autres.
Traduisez en compétences professionnelles : demandez-vous comment vos talents peuvent se concrétiser dans votre quotidien. Quel projet, quelle mission, quel type de rôle leur permettrait de s’exprimer pleinement ?
Appuyez votre communication personnelle dessus : LinkedIn, CV, pitch… valorisez vos talents naturels pour montrer votre unicité professionnelle.
Lorsque je travaille avec mes clients, je les invite à écrire un « manifeste de leurs talents ». C’est un texte court qui décrit non seulement leurs forces, mais aussi leur manière unique de les incarner dans leur travail. Cela change tout : ils parlent d’eux avec fierté, sans arrogance, et osent construire des projets à leur image.
📆Prenez un rendez-vous pour discuter de vos talents et les mettre en perspective avec votre trajectoire professionnelle. 1h30 d’échanges et vous repartez plus aligné.e que jamais.
Il existe une magie que l’on n’apprend pas dans les livres. Une magie qui ne se transmet pas par des cours théoriques, mais qui se forge dans le feu de l’action, au fil des rencontres, des obstacles et des expériences.
C’est la magie instinctive : la capacité à s’adapter, à apprendre en faisant, à comprendre les autres et à évoluer au rythme de notre environnement.
Contrairement aux talents, qui sont présents dès le départ, et aux compétences techniques, qui s’acquièrent par l’étude, les soft skills se développent dans l’invisible, dans les situations réelles.
La résilience se forge face aux épreuves.
Un héros ne devient pas fort parce qu’il ne rencontre jamais d’obstacles. Il le devient parce qu’il apprend à se relever. Vous avez traversé des moments difficiles, connu des échecs, pris des coups… et pourtant, vous êtes toujours là. Plus fort.e, plus sage.
L’intelligence émotionnelle naît dans l’écoute et l’observation.
Certaines personnes perçoivent instinctivement les émotions des autres, devinent ce qui ne se dit pas, adaptent leur communication pour toucher juste. Elles n’ont pas appris ça dans un manuel : elles ont affiné cette compétence en vivant, en échangeant, en observant.
L’adaptabilité grandit dans l’incertitude.
Lorsque le monde change, certains s’effondrent, d’autres trouvent rapidement une nouvelle voie. Ce n’est pas de la chance : c’est une compétence développée par l’expérience. Vous avez déjà dû ajuster vos plans, improviser, faire face à des imprévus… et chaque fois, vous avez appris.
Nous somes obsédés par les diplômes et les certifications. Les soft skills sont souvent sous-estimés. Certains pensent qu’ils ne comptent pas, qu’ils sont « secondaires » par rapport aux compétences techniques.
Erreur monumentale.
Aujourd’hui, les tâches les plus techniques sont automatisées. Les intelligences artificielles rédigent des rapports, analysent des données, codent… Mais elles ne savent pas comprendre les émotions, négocier, motiver une équipe, ou s’adapter à une crise imprévue.
Un leader qui ne sait pas écouter son équipe est un général sans soldats.
Un expert qui ne sait pas communiquer reste invisible.
Un professionnel ultra-compétent, mais incapable de gérer un changement, devient obsolète.
Les soft skills sont la vraie magie qui fait la différence.
1️⃣ Listez trois situations où vous avez su vous adapter rapidement à un changement.
2️⃣ Identifiez trois moments où votre intelligence émotionnelle a changé le cours d’une situation.
3️⃣ Repérez une compétence clé que vous avez développée sans formation, juste en expérimentant.
Cette magie instinctive est le ciment entre vos talents et vos compétences techniques.
Découvrez les 46 compétences clés, transférables et transversales, recensées par le ministère de la Transformation et de la fonction publique. Cette liste est un référentiel pour recruter ses collaborateurs et préparer son entretien en tant que candidat. Elle est conçue comme une source d’inspiration pour identifier les compétences reconnues indispensables par chaque organisation.
Il existe une magie qui ne vient pas du don inné, ni de l’expérience du terrain.
Une magie qui demande de l’apprentissage, de la rigueur et de la discipline.
C’est la magie initiatique : celle des savoirs maîtrisés, des compétences techniques affinées, des connaissances qui transforment un potentiel brut en puissance réelle.
Dans toutes les grandes quêtes, il y a un moment où le héros doit se former, apprendre, répéter inlassablement son geste pour gagner en précision.
Un talent sans entraînement reste limité. Un instinct sans structure s’épuise. Une ambition sans savoir-faire finit en échec.
Un musicien peut avoir l’oreille absolue…
Mais s’il ne pratique jamais, s’il ne comprend pas la théorie musicale, il restera un amateur.
Un communicant peut être naturellement à l’aise en public…
Mais sans apprendre la rhétorique, l’art de convaincre, il risque de parler sans impact.
Un entrepreneur peut avoir une vision brillante…
Mais s’il ne sait pas gérer un budget, structurer un business ou comprendre son marché, son projet s’effondrera.
L’apprentissage est l’élément qui transforme un simple potentiel en véritable maîtrise.
Certaines personnes tombent dans un piège dangereux : croire que leur talent ou leur intuition suffisent.
📌 « Je suis bon naturellement, pourquoi me former ? »
📌 « Je peux improviser, j’ai toujours su me débrouiller. »
📌 « Regarde ces autodidactes, ils n’ont jamais pris de cours et pourtant ils réussissent. »
Erreur.
Même les autodidactes apprennent : ils lisent, testent, expérimentent, échouent, recommencent.
Même les génies ont des mentors, des guides, des techniques qu’ils peaufinent.
Un talent sans apprentissage est comme une épée mal aiguisée.
Vous pouvez avoir la meilleure arme du monde, mais si vous ne savez pas vous en servir… elle ne vous sauvera pas.
Quel domaine aimeriez-vous mieux maîtriser ?
Quel savoir vous manque aujourd’hui pour progresser dans votre carrière ou vos projets ?
Quelle compétence technique pourrait renforcer vos talents ?
Un bon orateur peut encore améliorer sa persuasion. Un bon designer peut affiner sa maîtrise des logiciels. Un bon stratège peut approfondir sa compréhension des modèles économiques.
Quelles connaissances vous manquent pour aller plus loin ?
Peut-être que ce n’est pas une question de talent, mais de structure. Peut-être qu’il vous suffit d’un apprentissage ciblé pour débloquer un niveau supérieur.
Les talents naturels vous donnent une base.
Les soft skills vous permettent de naviguer dans le monde.
Mais sans compétences techniques solides, vous risquez de rester bloqué à un palier.
Et vous, quel savoir allez-vous affûter pour décupler votre magie ?
Un maître n’est pas celui qui a du talent.
Un maître est celui qui a su perfectionner son talent.
Dans toutes les grandes quêtes, les héros doivent apprendre à maîtriser plusieurs forces. Certains naissent avec un don exceptionnel, d’autres développent une incroyable capacité d’adaptation, et d’autres encore deviennent des experts dans leur domaine à force d’apprentissage.
Mais un vrai héros n’excelle pas dans une seule magie : il trouve l’équilibre.
Dans votre vie professionnelle, vous avez aussi une alchimie unique entre ces trois magies :
🔹 Vos talents naturels – Votre feu intérieur, ce que vous faites sans effort. Souvent acquis dans l’enfance.
🔹 Vos soft skills – Votre capacité à vous adapter, à comprendre les autres et à naviguer dans l’incertitude. Souvent développés au fil de vos expériences personnelles et professionnelles
🔹 Vos compétences techniques – Votre expertise, acquise par l’expérience professionnelle, l’étude et la discipline.
Si ces forces sont en harmonie, vous avancez avec puissance et fluidité.
Mais si elles sont déséquilibrées, votre magie devient un frein au lieu d’être un atout. Vous êtes comme un sorcier qui ne sait pas maîtriser sa baguette magique, ou bien qui ne soupçonne pas tous les pouvoirs qu’elle recèle.
🔹Trop de talents sans travail → Vous avez du potentiel, mais vous stagnez.
Un talent brut est une ressource précieuse, mais sans pratique et structuration, il reste inexploité. Vous avez peut-être une intuition naturelle incroyable, mais si vous ne la transformez pas en compétence concrète, d’autres – moins doués mais plus travailleurs – prendront l’avantage.
🔹Trop de soft skills sans structure → Vous vous adaptez bien, mais manquez de spécialisation.
Vous êtes à l’aise dans toutes les situations, vous savez rebondir et comprendre les autres… mais sans expertise claire, vous risquez de vous disperser et de ne pas être reconnu pour une véritable compétence métier.
🔹Trop de compétences techniques sans soft skills → Vous êtes expert, mais rigide et peu créatif.
Vous avez appris, vous avez accumulé des connaissances, vous maîtrisez votre domaine… Mais sans la capacité à improviser, à sentir les tendances, à communiquer votre savoir, vous risquez de rester enfermé dans une expertise trop froide et rigide.
🔹Révélez vos talents naturels
Prenez conscience de ce que vous faites naturellement bien et osez le valoriser. Ce n’est pas parce que cela vous semble facile que ce n’est pas précieux.
🔹Affûtez vos soft skills
Repérez celles qui vous servent au quotidien et cultivez-les activement. Travaillez votre communication, votre capacité d’écoute, votre leadership, votre gestion des émotions.
🔹Renforcez vos apprentissages
Même si vous êtes naturellement doué ou adaptable, il vous faut des bases solides et des savoirs concrets. Développez des compétences techniques qui renforceront votre singularité et votre expertise.
✅ Quelle est votre magie dominante ?
Parmi les trois (talents, soft skills, compétences techniques), laquelle vous semble la plus forte aujourd’hui ?
✅ Laquelle devez-vous renforcer pour mieux avancer dans votre carrière ?
Quelle magie manque à votre équilibre ? Peut-être que vous avez une grande capacité d’adaptation, mais que vous manquez de compétences techniques pour être pleinement légitime. Ou peut-être que vous avez un talent naturel, mais que vous ne savez pas encore bien l’exploiter.
✅ Quels petits ajustements pouvez-vous faire dès aujourd’hui ?
Chaque jour, vous pouvez prendre une décision pour renforcer votre équilibre.
Lire un livre pour structurer un savoir.
Suivre une formation pour solidifier une compétence technique.
Prendre conscience d’un talent caché et l’exploiter dans un nouveau projet.
Travailler une soft skill clé comme l’écoute, la persuasion ou la gestion du stress.
L’équilibre entre ces trois forces est ce qui fait les véritables héros.
Et vous, quelle magie devez-vous perfectionner pour accomplir votre propre quête ?
Si ces 3 magies sont en harmonie,
vous avancez avec puissance et fluidité.
Mais si elles sont déséquilibrées, votre magie devient un frein au lieu d’être un atout.
Dès lors, vous êtes comme un sorcier qui ne sait pas maîtriser sa baguette magique, ou qui ne soupçonne pas tous les pouvoirs qu’elle recèle.
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✨ L’histoire de Léa, entre doutes et révélations
Et si vous aviez en vous un guide secret, une boussole invisible prête à vous montrer le chemin ?
Élisa pensait avancer dans la vie de façon rationnelle, en suivant le parcours qu’elle s’était tracé. Mais un jour, tout bascule : son travail n’a plus de sens, son énergie s’effrite, et une étrange sensation de flottement s’installe.
Jusqu’à cette rencontre inattendue dans un café…
Un vieil homme. Une boussole qui ne pointe pas vers le nord. Et une question qui résonne en elle comme un écho lointain : « Écoutez-vous votre propre direction ? »
Ce récit est une quête. Celle de l’alignement, du courage et du passage à l’action.
Et si, à travers l’histoire d’Élisa, vous trouviez aussi votre propre boussole intérieure ?
Prêt(e) à embarquer ? 🧭
La pluie battait contre les vitres du café où Élisa s’était réfugiée. Son carnet était ouvert devant elle, mais aucune ligne ne venait noircir la page blanche. Pourquoi écrire, quand on ne sait même plus où on va ?
Depuis plusieurs mois, une sensation pesante la poursuivait : un flottement, comme si elle avançait dans le brouillard sans repères. Son travail, autrefois une source d’excitation, était devenu une succession de tâches mécaniques. Pourquoi n’arrivait-elle plus à trouver de sens ?
Elle porta son café à ses lèvres, le regard perdu sur les gouttes de pluie qui ruisselaient le long de la vitre. Soudain, quelque chose attira son attention sur la table voisine. Un vieil homme aux cheveux argentés, vêtu d’un manteau bleu nuit, venait de déposer un petit objet en laiton à côté de son livre.
Une boussole.
Mais pas n’importe laquelle. L’aiguille semblait ne pas suivre un nord magnétique habituel : elle tournait lentement, comme hésitante, puis s’arrêtait avant de repartir dans une autre direction.
Intriguée, Élisa ne put s’empêcher de poser la question qui lui brûlait les lèvres.
— Pourquoi votre boussole bouge-t-elle comme cela ?
Le vieil homme leva les yeux de son livre et la fixa avec un léger sourire.
— Parce qu’elle ne pointe pas vers le nord. Elle indique la direction qui fait vibrer celui qui la tient.
Élisa haussa un sourcil, sceptique.
— Une boussole qui ne fonctionne pas comme elle devrait, alors ?
— Ou peut-être une boussole qui fonctionne mieux que toutes les autres.
L’homme tourna lentement le cadran en la faisant glisser vers elle.
— Essayez.
Elle hésita, puis tendit la main. Dès qu’elle effleura le métal, une chaleur étrange parcourut sa paume. L’aiguille vibra légèrement, oscilla à gauche, à droite, avant de s’arrêter net.
Mais pas vers le nord.
Vers quelque chose d’invisible, juste devant elle.
Elle sentit un frisson lui parcourir l’échine.
— C’est impossible…
L’homme sourit.
— Non. C’est juste que vous n’avez jamais appris à écouter votre propre direction.
Comme Élisa face à la boussole mystérieuse, nous avons parfois l’impression d’être dans le brouillard, incapables de discerner la direction qui nous fait vibrer. Pourtant, des indices sont déjà présents en nous, il suffit d’apprendre à les écouter.
Prenez un moment au calme et répondez à ces questions dans un carnet :
🔹 1. Ressentez-vous un flottement dans votre vie actuelle ?
🔹 2. Identifiez vos moments d’alignement
🔹 3. Explorez vos envies profondes
🎯 Défi : Pendant une semaine, chaque matin, posez-vous cette question :
« Quelle petite action puis-je faire aujourd’hui pour me rapprocher de ce qui me fait vibrer ? »
Votre boussole intérieure fonctionne déjà. Il est temps de la laisser vous guider. 🧭
Les jours passèrent, et Élisa tenta d’écouter davantage sa boussole intérieure. Mais elle se sentait perdue. Comment faire ?
Elle voulait croire que cette étrange rencontre avec le vieil homme au café n’était pas qu’une coïncidence. Que cette boussole en laiton n’était pas qu’un simple objet, mais un symbole d’une vérité plus profonde. Pourtant, à chaque fois qu’elle essayait de ressentir une direction claire, son esprit se brouillait.
Et si elle ne savait pas écouter ?
Une frustration sourde montait en elle. Au bureau, elle regardait les mails défiler, les réunions s’enchaîner, et une pensée revenait sans cesse :
« Suis-je vraiment à ma place ? »
Elle essayait de faire attention à ce qui la mettait en joie et à ce qui l’épuisait, comme elle l’avait noté dans son carnet. Mais dans la réalité, tout semblait confus. Son travail l’ennuyait, oui, mais cela voulait-il dire qu’elle devait le quitter ? Ou simplement le voir différemment ?
Chaque matin, elle se réveillait avec la même incertitude. Elle s’asseyait à son bureau, ouvrait son ordinateur, accomplissait ses tâches consciencieusement. Son esprit oscillait entre routine et remise en question.
Était-elle en train de se mentir ?
Un soir, alors qu’elle rentrait chez elle sous une pluie fine, une pensée l’assaillit soudainement :
« Et si j’étais incapable de trouver ma direction ? »
Cette peur s’immisça dans son esprit, s’accrochant à elle comme une ombre.
Le lendemain matin, en se préparant devant son miroir, son reflet lui parut étranger. Où était passée cette version d’elle-même qui rêvait, qui croyait en des projets vibrants, qui écrivait sans crainte.
Le doute la submergeait comme une marée montante.
Elle allait se noyer.
Cette nuit-là, elle fit un rêve troublant.
Elle se trouvait sur un bateau, seule, en pleine mer. Le ciel était noir, une tempête furieuse grondait autour d’elle.
Le vent soufflait avec une telle violence qu’elle peinait à tenir debout. L’eau lui fouettait le visage. Son cœur battait à tout rompre.
Dans sa main, elle tenait la boussole en laiton. Mais l’aiguille tournoyait sans s’arrêter, comme désorientée, comme si elle-même n’avait plus de repère.
— Pourquoi n’indique-t-elle rien ?! s’écria-t-elle.
Une ombre apparut à travers la brume.
Le vieil homme du café.
Comme Élisa, il est parfois difficile de savoir si nous sommes à notre place. Les doutes, la routine et les peurs peuvent brouiller notre boussole intérieure. Pourtant, les réponses sont souvent déjà en nous, cachées sous le bruit du quotidien.
Prenez un moment pour vous et répondez à ces questions dans un carnet :
🔹 1. Identifiez vos signaux internes
🔹 2. Écoutez vos émotions
🔹 3. Projetez-vous
Défi : Pendant une semaine, notez chaque jour un moment où vous vous êtes senti(e) pleinement aligné(e) avec vous-même.
Votre boussole vous parle déjà. Il est temps de l’écouter. 🧭
Une voix résonna à travers le vacarme assourdissant de la tempête.
— Pourquoi hésites-tu ?
Élisa tourna la tête. Une brume étrange se dissipa légèrement, laissant apparaître une silhouette familière.
L’homme du café.
Il marchait avec une sérénité déconcertante, insensible au vent et aux vagues.
— Parce que je ne sais pas où aller ! hurla-t-elle, paniquée.
L’homme s’approcha calmement, sans qu’aucune goutte d’eau ne ruisselle sur son visage. Son manteau bleu nuit rayonnait paisiblement dans l’obscurité.
— Es-tu sûre que c’est la direction qui est floue… ou est-ce ta peur qui te brouille la vue ?
Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais aucun son ne sortit.
Il lui fit alors un signe de la main. Elle baissa les yeux…
Sur le bois détrempé du ponton, entre deux flaques d’eau, elle aperçut son reflet.
Son visage était crispé, ses yeux écarquillés par l’angoisse. Elle avait l’air perdue, effrayée, indécise.
Elle sentit son cœur se serrer.
— Regarde bien, insista le vieil homme.
Elle s’agenouilla, observant plus attentivement son propre regard. Et ce qu’elle vit la bouleversa.
Ce n’était pas l’incertitude qui se reflétait en elle. C’était le doute.
Le doute de ne pas être capable.
Le doute de faire le mauvais choix.
Le doute de perdre pied.
Elle releva brusquement la tête.
— Ce n’est pas la boussole qui ne fonctionne pas… murmura-t-elle.
Le vieil homme sourit doucement.
— Non. C’est toi qui refuses d’y croire.
À cet instant précis, tout changea.
Le vent s’adoucit.
La pluie cessa de fouetter son visage.
La mer, bien que toujours agitée, perdit un peu de sa fureur.
Et dans sa main, la boussole… se stabilisa.
L’aiguille, après des tourments incessants, s’aligna lentement vers une direction claire.
Élisa sentit son cœur ralentir.
Un calme inédit l’envahit.
Elle releva la tête vers le vieil homme, mais il s’était déjà éloigné, sa silhouette disparaissant dans la brume.
Alors qu’elle tendait la main pour l’appeler…
Elle se réveilla en sursaut.
1️⃣ Observer son propre reflet:
Prenez un moment au calme et répondez à ces questions dans un carnet :
– Si je regardais mon reflet aujourd’hui, quelles émotions y verrais-je ?
– Quels doutes me freinent en ce moment ? (Listez-les)
– Quelle est la plus grande peur derrière ces doutes ?
– En quoi cette peur m’empêche-t-elle d’avancer ?
2️⃣ Se reconnecter à sa boussole
Imaginez que vous tenez une boussole entre vos mains.
– Quelle direction voudriez-vous qu’elle indique ?
– Si cette boussole était parfaitement fiable, où vous mènerait-elle ?
– Quelles sensations cela vous procure-t-il d’imaginer une direction claire ?
3️⃣ Transformer le doute en certitude
– Écrivez cette phrase et complétez-la :
« Si je n’avais pas peur, je ________. »
Puis, reformulez cette phrase pour l’ancrer positivement :
« Je choisis de ________ parce que je mérite d’avancer dans cette direction. »
Le lendemain matin, encore marquée par son rêve, Élisa se réveilla avec une étrange sensation.
Un mélange de clarté et de vertige.
Elle resta allongée quelques instants, les yeux rivés au plafond. Le vent, la mer, la boussole… et son reflet. Tout était encore vif dans son esprit.
Elle se redressa lentement, passa une main dans ses cheveux emmêlés. Puis, d’un mouvement instinctif, elle attrapa son carnet posé sur la table de nuit et l’ouvrit à une page vierge.
Elle inspira profondément et laissa son stylo glisser sur le papier :
« Ce n’est pas la direction qui est floue. C’est moi qui ai peur de la suivre. »
Elle relut cette phrase plusieurs fois.
Une question s’imposa alors à elle :
« Que se passerait-il si, juste une semaine, j’écoutais vraiment ce que ma boussole intérieure me dit ? »
L’idée était vertigineuse. Tester pour de vrai.
Elle sentit une résistance en elle, une peur diffuse. Mais une autre partie d’elle était curieuse. Et si, au contraire, elle découvrait des réponses inattendues ?
Alors, elle prit une décision qu’elle nota dans son carnet, comme un contrat passé avec elle-même :
🪶Expérience : Tester ma boussole intérieure pendant 7 jours. Elle referma son carnet. Le défi était lancé.
Jour 1 – Écouter les signaux faibles
Elle commença doucement. Observer. Ressentir. Prendre des notes.
Au bureau, elle prêta attention à chaque instant.
Premier signal. Lorsqu’elle partagea une idée inspirante avec une collègue, elle sentit une énergie vibrer en elle. Elle adorait échanger sur des projets qui avaient du sens.
Deuxième signal. Rédiger un email administratif lui provoqua une lourdeur immédiate. Elle se sentit comme déconnectée d’elle-même, vidée.
Le soir, elle nota ces sensations dans son carnet : « Dire « non » aux autres, c’est me dire « oui » à moi-même ».
Premier jour réussi.
Jour 2 – Oser dire non
Elle décida d’aller plus loin.
Elle refusa une réunion qui ne lui apportait rien. Son cœur accéléra lorsqu’elle envoya son message d’excuse. Et si on la jugeait ?
Mais à sa surprise, personne ne s’en offusqua.
Elle ressentit un profond soulagement. Pourquoi n’avait-elle pas osé faire ça plus tôt ?
La semaine se poursuivit. Elisa tenait ses objectifs avec une confiance qui la surprenait elle-même. Comme si elle se libérait d’un poids trop longtemps porté.
Observez ce qui vous met en énergie ou vous épuise pour mieux vous aligner avec vous-même. Chaque jour, notez :
1️⃣ Un moment qui vous a donné de l’énergie (Joie, motivation, légèreté)
2️⃣ Un moment qui vous a vidé(e) (Fatigue, lourdeur, frustration)
3️⃣ Une phrase-clé pour résumer votre ressenti
⏳ 5 min/jour suffisent. Relisez vos notes après une semaine et identifiez les tendances.
Votre boussole intérieure parle, écoutez-la !
Élisa fixa l’écran de son ordinateur, le cœur battant.
Sur son profil LinkedIn, le brouillon de son message était ouvert.
📩 « Bonjour Marc, tu m’avais parlé il y a quelque temps de cette opportunité en gestion de projets créatifs… Je n’avais pas osé postuler à l’époque, mais aujourd’hui, je me rends compte que ce poste me correspond parfaitement. Penses-tu qu’il est encore disponible ? »
Ses doigts tremblaient légèrement au-dessus du clavier.
Elle hésita.
Son esprit se mit à tourner en boucle :
« Et s’il était trop tard ? »
« Et s’ils avaient déjà trouvé quelqu’un de plus qualifié ? »
« Et s’il ne me répondait même pas ? »
Le doute, insidieux, refaisait surface.
Elle pensa à tous ces moments où elle avait repoussé l’envoi d’un simple message, juste par peur d’être rejetée. Combien de fois avait-elle laissé passer une opportunité par manque de courage ?
Elle inspira profondément.
Elle jeta un dernier regard à sa phrase. Puis, dans un élan soudain, elle appuya sur « Envoyer » avant que son cerveau ne la fasse reculer.
C’était fait.
Les heures passèrent.
Elle vérifia son téléphone plusieurs fois, s’empêchant de rafraîchir sa boîte de réception toutes les cinq minutes.
Puis l’attente devint frustration.
« Pourquoi est-ce si long ? »
« Et s’il trouvait ma demande déplacée ? »
« J’aurais dû mieux formuler mon message… »
Le découragement monta en elle comme une vague glacée.
Elle soupira et referma son ordinateur d’un geste sec. Elle avait essayé. C’était déjà ça.
Elle se força à se concentrer sur autre chose. Préparer un thé. Lire quelques pages d’un livre. Écrire un peu dans son carnet.
Mais son esprit revenait toujours à ce fichu message.
Alors qu’elle s’apprêtait à éteindre son téléphone pour la soirée, une vibration retentit.
Elle baissa les yeux.
🔔 Notification LinkedIn.
Elle sentit son souffle se couper.
Marc lui avait répondu.
Elle ouvrit le message d’une main légèrement tremblante.
« Salut Élisa, heureux d’avoir de tes nouvelles ! Le poste est toujours ouvert. J’ai justement pensé à toi, mais comme tu ne t’étais pas manifestée, je n’ai pas osé insister. On en parle demain ? Je t’envoie une invitation pour un entretien. »
Une invitation.
Un rendez-vous.
Son cœur explosa dans sa poitrine.
Elle resta un instant figée, la lumière de l’écran illuminant son visage. Elle l’avait fait.
Une opportunité qui semblait inaccessible il y a encore quelques semaines était là, devant elle.
Elle pensa au vieil homme du café.
À sa boussole en laiton.
À cette aiguille qui hésitait, prise dans la tempête… jusqu’à ce qu’elle décide enfin d’y croire.
Un sourire se dessina sur ses lèvres.
Elle n’avait plus besoin de cette boussole maintenant.
Elle savait où elle allait.
🧭 FIN.
– Si je n’avais pas peur de l’échec, quelle décision prendrais-je aujourd’hui ?
– Quelles opportunités ai-je laissé passer par peur ou doute ?
– Quel petit pas puis-je faire cette semaine pour avancer vers ce qui m’anime vraiment ?
Léa a longtemps cru que sa boussole était cassée. Qu’elle n’avait pas de direction claire. Mais la vérité, c’est qu’elle avait simplement peur de l’écouter.
Comme elle, nous avons tous une boussole intérieure. Elle s’exprime à travers nos élans, nos intuitions, ces moments où l’on se sent pleinement vivant. Mais encore faut-il oser lui faire confiance.
Et vous ?
Quelles décisions attendez-vous encore de prendre ?
Quel premier pas pouvez-vous faire aujourd’hui pour suivre votre véritable direction ?
✨ Votre boussole sait déjà où aller. Il est temps de l’écouter.
Vous ne partiriez pas en randonnée en haute montagne sans équipement, n’est-ce pas ?
Sans de bonnes chaussures, une bouteille d’eau ou une carte, l’ascension pourrait vite devenir un cauchemar. Il en va de même pour votre carrière ! Avancer à l’aveugle, sans préparation ni stratégie, risque de vous mener dans une impasse.
Alors, comment bien vous équiper pour atteindre vos sommets professionnels ?
Vous sentez que quelque chose doit changer, mais vous hésitez encore sur la direction à prendre ? Vous jonglez avec des responsabilités, des attentes extérieures et cette petite voix intérieure qui vous murmure qu’un autre chemin est possible…
Il est temps d’écouter votre boussole intérieure et d’oser avancer avec clarté et confiance.
🔹 Clarifiez ce qui vous anime vraiment
🔹 Définissez une trajectoire professionnelle alignée avec vos valeurs et vos ambitions
🔹 Passez de l’indécision à l’action avec des outils concrets et un accompagnement sur-mesure
Vous êtes prêt.e à explorer votre véritable direction ?
Discutons-en lors d’un échange découverte ! Contactez-moi et ensemble, nous mettrons en lumière votre cap et vos prochaines étapes.👇
Apprendre à communiquer, gérer les conflits, s’adapter, mobiliser son esprit critique, apprendre à apprendre… Ce sont ces compétences transversales qui distinguent les organisations qui fonctionnent bien et les personnes qui réussissent à piloter leur carrière.
Découvrez pourquoi le développement des soft skills est un enjeu d’avenir pour les organisations, les individus et les politiques publiques.
Le terme « soft skills » a commencé à gagner en popularité dans les années 1970 et 1980, à mesure que les entreprises reconnaissaient l’importance des compétences sociales et émotionnelles [consulter l’article sur l’histoire des soft skills]. À cette époque, les compétences techniques – également appelées « hard skills » – étaient considérées comme essentielles. Mais il devenait de plus en plus évident que les soft skills (appelons-les également « compétences transversales ») étaient tout aussi importantes.
Avec l’évolution des environnements de travail, la montée en puissance de l’automatisation et de la technologie, ainsi que l’importance croissante des interactions humaines, les compétences transversales ont pris de plus en plus d’importance dans le monde de l’entreprise et dans l’éducation.
Aux États-Unis, les universités intègrent la formation aux soft skills dans leurs programmes de développement professionnel. Elles reconnaissent que l’éducation ne doit pas se limiter aux compétences techniques, mais qu’elle doit également inclure des compétences telles que la pensée critique, la communication et la gestion du stress pour préparer les étudiants. Le cours le plus populaire de l’université de Yale est sur… le bonheur. Il fait salle comble. L’enjeu n’est pas seulement d’aider les étudiants à être plus heureux, mais également de leur donner des outils d’introspection et de réflexivité très utiles dans des postes à responsabilité.
En France, le Ministère de l’enseignement supérieur a lancé le projet « C2 pour l’emploi », en partenariat avec AUNEGE. Il a pour objectif de donner aux étudiants, comme aux responsables de formation et enseignants, des ressources et des outils libres d’accès pour découvrir, développer ou acquérir des compétences comportementales transversales à toutes les disciplines. Il considère que l’écoute, l’empathie, l’adaptabilité, la créativité, le travail en équipe et la gestion de conflits sont des compétences « essentielles pour trouver un emploi et de plus en plus discriminantes pour les candidats ».
L’Organisation des Nations-Unis identifie 17 enjeux majeurs pour l’avenir, qu’elle qualifie d’Objectifs de Développement Durable (ODD). Ces ODD sont un appel universel à l’action pour mettre fin à la pauvreté, protéger la planète et garantir que tous les êtres humains jouissent de la paix et de la prospérité, d’ici 2030. Programme ambitieux et inspirant.
Le huitième Objectif de Développement Durable (ODD) se concentre sur la promotion d’un « travail décent et de la croissance économique ».
Il vise une croissance économique soutenue, inclusive et durable. Pour y parvenir, l’ONU juge essentiel le développement de compétences adaptées au marché du travail. Cela inclut non seulement les compétences techniques spécifiques à un secteur, mais aussi des compétences transversales telles que la créativité, la pensée critique, la communication et la collaboration.
Cela inclut également le développement et l’implémentation de politiques qui favorisent la formation professionnelle et l’acquisition de ces compétences, pour permettre aux femmes et hommes de répondre aux défis du marché du travail et d’y trouver leur place.
Le Forum économique mondial a, quant à lui, recensé huit soft skills qui feront le monde du travail de demain :
Ces compétences relèvent à la fois du collectif (travail en équipe ou résolution de problèmes de manière collaborative), mais touchent aussi aux capacités individuelles de chacun à évaluer une situation et à réagir de la façon la plus adaptée. D’autres soft skills clés retiennent aussi l’attention d’une large partie des experts telles que l’adaptabilité, la communication, la créativité, l’autonomie, l’humilité et l’engagement.
Les soft skills pour innover et transformer les organisations. C’est le rapport au titre ambitieux et assez éloquent publié par France Stratégie, l’organisme d’expertise et d’analyse prospective sur les grands sujets sociaux, économiques et environnementaux, auprès du Premier Ministre.
Je vous livre un extrait qui raconte toute l’importance accordée au développement des soft skills :
« L’incertitude, la complexité et l’ambiguïté sont au cœur des sociétés modernes [voir notre article sur le monde VUCA]. Les transformations s’accélèrent et représentent un défi incontournable pour toutes les organisations, publiques comme privées. La solution est souvent recherchée à travers les outils, les processus et les organigrammes, alors qu’il s’agit avant tout d’une démarche collective de femmes et d’hommes. […]
Ainsi, une meilleure compréhension de l’innovation et de la transformation dans les organisations nécessite, d’une part, de saisir les caractéristiques individuelles, collectives et environnementales des acteurs qui y contribuent et, d’autre part, de comprendre quelles sont les compétences spécifiques des innovateurs. Or, un grand nombre d’entre elles ne relèvent pas de la technique ou du métier mais sont de nature socio-comportementale.
L’objectif de l’étude est de comprendre lesquelles de ces compétences transversales, ou soft skills, sont mobilisées par ces hommes et ces femmes afin d’innover et de conduire la transformation de leurs organisations. Former les femmes et les hommes, nos talents, à savoir reconnaître et développer leurs soft skills, engager et préparer les équipes à être moteurs de la transformation et de l’innovation sont des enjeux majeurs, car vecteurs de croissance, de compétitivité et d’emploi. Il s’agit de faire encore progresser la France dans l’économie de la connaissance. »
L’économie du sentiment de Huang est un concept qui se réfère à une théorie économique développée par le sociologue et économiste chinois Huang Zongxi (1610-1695) au XVIIe siècle. Huang Zongxi a contribué à la pensée politique et économique chinoise. L’économie du sentiment est l’une de ses idées les plus influentes.
L’économie du sentiment de Huang repose sur l’idée que les émotions, les sentiments et les valeurs jouent un rôle crucial dans le comportement économique des individus et des sociétés. Huang soutenait que les émotions, telles que la compassion, la loyauté, l’honnêteté et la confiance, étaient essentielles pour le fonctionnement harmonieux de l’économie. Selon sa théorie, lorsque les gens agissent avec éthique et moralité, ils contribuent à la stabilité économique et sociale.
L’économie du sentiment de Huang peut être interprétée comme une réflexion sur la relation entre l’économie, la morale et la culture. Il mettait l’accent sur l’importance de l’éducation et de la formation morale pour façonner un comportement économique éthique et contribuer au bien-être collectif.
Il est important de noter que l’économie du sentiment de Huang a été développée dans un contexte chinois spécifique du XVIIe siècle et doit être compris dans ce contexte historique. Cependant, certaines de ses idées sur le rôle des émotions et des valeurs dans l’économie ont été explorées et discutées dans des contextes plus contemporains, notamment dans le domaine de l’économie comportementale et de l’économie éthique.
L’économie comportementale est un champ de l’économie qui étudie comment les êtres humains prennent des décisions économiques dans la pratique, en tenant compte de leurs comportements et de leurs émotions. Les biais cognitifs ou encore l’économie de la confiance sont quelques unes des des manières dont les émotions sont intégrées dans l’économie comportementale.
L’économie éthique est une branche de l’économie qui examine la manière dont les considérations morales et éthiques peuvent guider le comportement économique. Dans ce contexte, les émotions et les valeurs sont centrales. L’économie éthique englobe : la Responsabilité sociale des entreprises (RSE), l’Investissement Socialement Responsable (ISR) et même le comportement du consommateur. En effet, le consommateur fait des choix influencés par des considérations éthiques et alignées sur leurs valeurs.
Ces domaines de recherche souhaitent comprendre comment ces facteurs affectent le comportement économique réel et comment ils peuvent être intégrés de manière plus constructive pour promouvoir des résultats économiques et sociaux positifs.
L’idée d’une « économie du sentiment » émergente met l’accent sur la croissante importance des compétences relationnelles et émotionnelles dans le monde du travail. Cette évolution découle de plusieurs tendances et changements dans l’économie et la société, au premier rang desquelles l’automatisation et l’intelligence artificielle. Mais également l’importance croissante de l’expérience client. En effet, dans de nombreux secteurs, l’expérience client est devenue un facteur de différenciation clé, avec des interactions plus personnalisées. Cela nécessite des collaborateurs capables de « comprendre » les émotions des clients, de résoudre des problèmes complexes et de construire des relations à long terme.
Dans cette « économie du sentiment », les collaborateurs sont davantage positionnés sur des tâches relationnelles. Elles impliquent des compétences telles que : l’empathie, la communication, la résolution de conflits, la gestion du stress et la compréhension des besoins émotionnels des autres.
Il est essentiel que chacun acquiert et développe ces compétences pour réussir dans cette économie émergente. Les employeurs devraient s’engagent à renforcer les soft skills de leurs collaborateurs.
Il n’existe pas de consensus autour d’une définition des soft skills, mais en croisant les listes que chaque institution en fait, il devient possible d’en dessiner les contours. Je vous partage la liste la plus complète et exhaustive que j’ai trouvé, dans cet article : Découvrez les 46 soft skills d’avenir.
80% des emplois à venir n’existent pas encore, d’après les prévisions sur l’évolution future du marché du travail, notamment en raison de l’avancée rapide des technologies, de l’automatisation et de l’intelligence artificielle.
Bien qu’il soit nécessaire de considérer cette affirmation avec prudence, il est indéniable que le marché du travail évolue rapidement. Les compétences nécessaires aujourd’hui ne seront pas forcément celles requises demain. Cela signifie pas pour autant que la majorité des emplois actuels disparaîtra, mais plutôt qu’ils évolueront et s’adapteront aux nouvelles technologies et à d’autres exigences du marché.
Les avancées technologiques, notamment dans des domaines comme l’IA, la robotique, et le numérique, créent de nouvelles opportunités d’emploi tout en redéfinissant les emplois existants. Ces technologies pourraient aussi automatiser certains emplois, mais en même temps, elles génèrent de nouveaux besoins en compétences et en postes de travail. S’adapter à un environnement professionnel en hyper croissance, innover, contribuer de manière significative aux dynamiques d’équipe, accompagner les transitions environnementales, communiquer avec des générations très différentes… Les rôles de chacun évolueront considérablement les prochaines années.
Adapter les systèmes éducatifs et de formation professionnelle devient un enjeu d’avenir pour se préparer aux emplois de demain. Les compétences transversales ou soft skills, sont une composante clé pour atteindre un développement économique durable.
🔆Communication institutionnelle et du dirigeant
🔆Coaching en leadership & management
🔆Intelligence collective & facilitation
🔆Coaching de carrière & évolution professionnelle
Comment garder le cap, mobiliser une équipe, prendre des décisions justes quand tout change autour de nous ?
Le problème est là : nous avons appris à faire, rarement à être.
Et pourtant, ce sont nos compétences douces — les soft skills — qui deviennent décisives.
D’où viennent-elles ces soft skills ? Sont-elles vraiment définissables ? Et pourquoi l’armée américaine a-t-elle été l’une des premières à s’y intéresser ?
Dans un mode qualifié de VUCA, les savoir-faire techniques ne suffisent plus.
Cet article vous propose un détour éclairant par leur origine… et une plongée dans les 46 compétences clés à développer pour traverser le monde du travail qui vient. Entre intelligence artificielle et mondialisation.
Nous sommes en 1972, pendant la guerre du Vietnam. L’armée américaine fait face à des défis considérables. L’importance des compétences non techniques, également appelées soft skills, est apparue de manière explicite lors de la Soft Skills Training Conference organisée par l’état-major de l’armée américaine en décembre 1972. L’objectif était de développer les compétences liées aux aspects émotionnels des militaires en complément des compétences techniques, communément appelées hard skills.
L’expression anglaise « soft skills » est conservée en français car sa traduction directe ne rend pas justice à sa signification : « compétences sociales » ou « compétences interpersonnelles et comportementales ». Ces termes sont étroitement liés au savoir-vivre et aux compétences relationnelles. Pour ma part, je préfère les appeler « compétences transversales ». Il n’existe pas de consensus, ni sur la traduction appropriée, ni sur une définition.
Entre 1968 et 1972, l’armée américaine a développé ce concept pour faire la distinction entre les compétences associées à l’utilisation de machines (hard skills) et celles qui ne le sont pas (soft skills). L’armée a reconnu que la manière dont un groupe de soldats était dirigé jouait un rôle crucial dans son succès, et a cherché à développer une méthode qui permette de différencier les soft skills des hard skills.
L’armée américaine a constaté que les compétences techniques seules ne suffisaient pas à garantir le succès des opérations militaires. Les soldats devaient également être capables de travailler efficacement en équipe, de communiquer clairement, de prendre des décisions sous pression et de s’adapter rapidement à des situations changeantes sur le terrain.
Pour répondre à ces besoins, l’armée américaine a mis en place des programmes de formation qui allaient au-delà de la formation technique et militaire traditionnelle. Ces programmes ont inclus des éléments de formation aux compétences interpersonnelles, à la résolution de problèmes, à la gestion du stress, au leadership et à la communication.
L’intégration de ces compétences comportementales dans la formation militaire a eu un impact significatif sur la performance des soldats sur le terrain. Les unités bien formées aux soft skills ont souvent mieux réussi à travailler ensemble, à prendre des décisions cruciales et à accomplir leurs missions avec succès.
Ces recherches ont eu un impact durable sur le monde du travail, où les compétences comportementales sont désormais valorisées et recherchées.
L’acronyme VUCA, couramment utilisé pour décrire un environnement complexe et incertain, se définit ainsi :
Volatilité (Volatility) : Cela fait référence à la nature instable et changeante de l’environnement. Les facteurs volatils peuvent se produire rapidement et de manière imprévisible, ce qui rend difficile la planification à long terme.
Incertitude (Uncertainty) : Cela signifie que l’avenir est souvent incertain, avec de nombreuses variables inconnues. Les décideurs sont confrontés à des informations limitées et à un manque de clarté sur les résultats futurs.
Complexité (Complexity) : Il s’agit de la multiplicité des facteurs et des interactions qui caractérisent souvent les situations dans un environnement VUCA. Les problèmes sont souvent compliqués et difficiles à comprendre en raison de leur complexité.
Ambiguïté (Ambiguity) : L’ambiguïté se réfère au manque de clarté ou d’interprétation multiple des informations disponibles. Les décideurs peuvent avoir du mal à interpréter les données et à comprendre les implications de manière définitive.
L’acronyme VUCA est souvent utilisé pour décrire des défis et des situations auxquels les organisations sont confrontées, en particulier dans des contextes de changement rapide et d’incertitude. Il est également utilisé pour encourager les dirigeants et leurs collaborateurs à développer des compétences d’adaptation, de résilience et de prise de décision dans de tels environnements.
Les soft skills, ces compétences comportementales, sociales et émotionnelles, se sont développées pour faire face à ces situations complexes. Elles apparaissent dès lors comme des compétences d’avenir, notamment sur des postes à faible valeur ajoutée technique, où l’Intelligence artificielle remplace progressivement l’homme : la capacité à transmettre des informations ainsi que les qualités interpersonnelles seront le moteur essentiel de la création de valeur.
Adaptabilité : Les personnes dotées de cette compétence sont capables de s’ajuster rapidement aux changements, de faire preuve de flexibilité et de s’adapter aux nouvelles circonstances.
Résolution de problèmes : Les soft skills telles que la pensée critique et la créativité sont importantes pour aborder efficacement les défis complexes.
Communication : Les compétences en communication, telles que l’écoute active et la capacité à expliquer des idées de manière claire, sont essentielles pour maintenir la cohésion et une bonne compréhension au sein des équipes.
Gestion du stress : La gestion du stress et la résilience émotionnelle aident les personnes à faire face à des situations sous pressions et à maintenir un équilibre émotionnel au sein des équipes.
Leadership : Les leaders sont capables d’inspirer et de guider leurs équipes dans des situations VUCA. Les compétences de leadership, telles que la prise de décision, la gestion du changement et la capacité à motiver les autres, sont des compétences devenues clés.
Collaboration : La complexité des situations professionnelles nécessite une collaboration étroite entre les membres de l’équipe et même entre différentes équipes. Les compétences en travail d’équipe, en résolution de conflits et en négociation sont essentielles pour une collaboration efficace.
Nous avons tous en nous trois formes de magie.
Et c’est en apprenant à les reconnaître, à les valoriser et à les activer que nous pouvons tracer notre trajectoire professionnelle avec confiance et sens.
✨ La magie innée : ce sont nos talents naturels, ces aptitudes spontanées que nous exprimons sans effort. Les plus difficiles à repérer.
✨ La magie instinctive : ce sont nos compétences adaptatives, nos soft skills qui se déploient au gré des expériences.
✨ La magie initiatique : ce sont nos compétences acquises, fruits d’un apprentissage, d’une pratique ou d’une expertise méthodique.
Il est également utile de continuer à développer et à renforcer ces compétences au fil du temps pour améliorer votre performance professionnelle.
Se montrer flexible, ouvert à de nouveaux défis, faire preuve d’optimisme et de résilience face aux changements.
Associées : curiosité, résilience, optimisme, audace, esprit d’initiative, agilité
Avoir un bon contact avec les autres, être capable de communiquer facilement et naturellement, inspirer confiance et savoir s’entourer.
Associées : maîtrise de soi, sociabilité, amabilité, courtoisie, reconnaissance, respect
Mener une discussion ou un débat entre un groupe de personnes en assurant une distribution équitable de la parole et que chacun puisse être entendu et que l’échange soit fructueux, tout en maintenant un climat respectueux
Capacité à gérer son propre apprentissage, de façon proactive et tout au long de la vie : comprendre les mécanismes de l’apprentissage et de la motivation, comprendre son propre mode de fonctionnement, remettre en question ce qu’on croit savoir, avoir le sens de l’organisation suffisant et confiance en ses propres capacités pour se former de façon efficace et maintenir son employabilité.
Associées : confiance en soi, conscience de soi, curiosité, concentration, rigueur, auto-motivation, autonomie, humilité
Exprimer ses ressentis et ses besoins avec assurance, aplomb et posément de façon à être entendu, s’affirmer, savoir dire non, faire valoir ses droits et défendre ses intérêts, le tout toujours dans le respect de l’autre
Oser sortir de sentiers battus et expérimenter des nouvelles façons de faire, de nouvelles idées, oser s’affirmer et exprimer des idées innovantes
Être capable de s’organiser et de se fixer ses propres objectifs, de prendre des initiatives, et des décisions en toute indépendance
Rester engagé, être capable de travailler efficacement en toute autonomie, en gérant correctement son énergie
Avoir le sens des responsabilités et être capable d’attribuer de façon pertinente et justifiée les bonnes tâches aux bonnes personnes, tout en maintenant la cohésion et la coopération de l’équipe.
Associées : pédagogie et transmission
Susciter et maintenir l’engagement en donnant du sens, en comprenant et en actionnant les bons leviers de motivation, de reconnaissance et de récompenses.
Savoir écouter et transmettre une information ou faire passer un message de façon claire et percutante, adaptée à son auditoire, en adoptant une communication verbale adaptée.
Associées : communication verbale, écrite, storytelling, humour, écoute, présentation, rhétorique
Être capable de naviguer le monde numérique pour chercher, trouver, évaluer, filtrer, trier, comprendre et synthétiser les informations, avec suffisamment de discernement pour juger de la fiabilité de la source. Pouvoir créer et partager du contenu de façon appropriée.
Protéger et maintenir son attention sans se laisser distraire
Croire en soi, en ses capacités à mobiliser les ressources nécessaires pour entreprendre, réussir et à rebondir en cas de revers.
Associées : confiance aux autres et en l’avenir, conscience de soi, assertivité
Prendre du recul sur soi-même, connaître et accepter ses forces et ses faiblesses, son mode de fonctionnement, ses freins et ses moteurs, être à l’écoute et décrypter ses propres émotions
Parvenir à travailler efficacement avec tous types de profils en s’adaptant avec aisance aux différentes personnalités, codes et modes de fonctionnement, se montrer comme quelqu’un de fiable et de confiance, contribuer à l’intelligence collective, être capable de trouver et prendre sa place au sein d’un groupe, savoir demander et partager les informations nécessaires, adapter sa communication à son interlocuteur.
Associées : réseautage, empathie, gestion de conflit, esprit d’équipe, communication, sens des responsabilités, aisance relationnelle, capacité à déléguer, empathie, capacité à motiver, persuasion, animation, écoute
Générer des idées nouvelles en faisant preuve de curiosité, d’ouverture d’esprit, d’audace et en étant à l’écoute de son intuition.
Avoir l’esprit ouvert, avide d’apprentissage et de découvertes, être capable d’aller chercher soi-même les réponses à ses questions, de creuser un sujet qui éveille l’intérêt, chercher à connaître les autres.
Associées : curiosité intellectuelle, ouverture d’esprit
Être capable de se remettre en question et avoir envie de progresser, accepter la critique et le feedback, faire de chaque expérience une opportunité d’apprendre, chercher régulièrement à s’améliorer.
Associées : confiance en soi, conscience de soi, résilience, assertivité, admettre la critique, humilité, persévérance, curiosité
Porter un intérêt sincère à l’autre, lui prêter une oreille attentive et poser les bonnes questions.
Capacité à se mettre à la place de l’autre pour comprendre ce qu’il ressent et quels sont ses besoins.
Être d’humeur égale, capable de garder son flegme en toute circonstance.
Prendre du recul sur les informations reçues, les pratiques en place, pour évaluer leur pertinence, être capable d’observer et d’analyser une situation avec discernement, de mener un raisonnement logique et perspicace.
Associées : assertivité, curiosité, audace, jugement
Se montrer proactif, audacieux, et force de proposition pour oser s’engager dans de nouveaux projets, les mener de front en gérant de manière autonome tous les volets (budget, délais, indicateurs, ressources et à proposer des solutions nouvelles.
Associées : Patience, perspicacité, esprit d’initiative, audace, sens des responsabilités, curiosité, créativité
Capacité à interagir, à coopérer pour avancer vers un objectif commun, à tisser des liens et un réseau, à construire des relations interpersonnelles fortes pour faciliter la coordination et à s’adapter et tirer parti des différentes personnalités
Se montrer proactif dans la résolution de problèmes, être force de propositions, et avoir le courage et l’assurance pour oser prendre des risques et aller au bout de ses idées, être capable de mener des projets à bien de façon autonome.
Faire preuve d’intégrité, assumer ses responsabilités, respecter les règles ; donner le meilleur de soi-même au travail et se comporter comme quelqu’un de fiable et d’engagé.
Associées : ponctualité, loyauté, honnêteté, droiture, rigueur, auto-motivation, autonomie, sens des responsabilités
Placer le client au coeur de ses préoccupations, comprendre ses besoins, ses modes de fonctionnement, ses habitudes de consommation pour anticiper ses besoins et le servir du mieux possible.
Faire face à la pression de manière saine, parvenir à réguler et canaliser son stress en étant capable de le reconnaitre et d’adopter la bonne attitude pour retrouver son calme et ses moyens.
Efficacité dans l’organisation, capacité à prioriser, à se fixer des objectifs et à les atteindre, à planifier et gérer son emploi du temps en toute autonomie tout en gérant les urgences, à déléguer si nécessaire.
Associées : planification, organisation, conscience professionnelle, esprit d’entreprendre, gestion du stress, autonomie.
Être capable de mettre son égo de côté, d’admettre ses erreurs, de reconnaitre ses faiblesses, d’avouer lorsqu’on ne sait pas, être ouvert et à l’écoute de ce que les autres ont à nous apprendre, quelle que soit leur position, les mettre en avant lorsque c’est mérité, savoir demander de l’aide, se montrer accessible.
Être capable de reconnaître, accueillir, écouter et décoder les émotions chez soi et chez les autres et s’en servir de leviers pour ajuster son comportement en réponse.
Associées : bienveillance, empathie, compassion, aisance relationnelle, humilité, écoute, conscience de soi.
Une soft skill aux contours particulièrement larges qui englobe entre autres la capacité à motiver, inspirer, et entraîner un groupe vers une vision commune, à prendre des décisions dans l’intérêt collectif, à créer une cohésion, à faire preuve de jugement et à prendre des décisions.
Associées : esprit d’équipe, planification stratégique, pédagogie, capacité à motiver, capacité à déléguer, gestion de conflits, persuasion, diplomatie, management, gestion de crise, networking.
Être capable de comprendre les besoins, les freins, les motivations et les leviers de son interlocuteur, d’évaluer l’intérêt d’une proposition et de faire appel à ses capacités d’argumentation et de de persuasion pour parvenir à une solution qui satisfait toutes les parties.
Repérer les personnes clés avec qui construire des liens stratégiques, avoir le contact facile pour les aborder et bâtir des relations, se montrer serviable, utile.
Faire preuve d’enthousiasme, d’optimisme, ne pas se montrer défaitiste mais essayer de voir les choses du bon côté, de se focaliser sur les opportunités, garder une attitude volontaire, faire preuve de résilience face aux revers et se concentrer sur ce qu’il y a de meilleur chez les autres. Associées : dynamisme, enthousiasme, optimisme, curiosité, résilience, auto-motivation
Aller au bout de ses projets et de ses objectifs en réussissant à garder la motivation suffisante, en gérant correctement son énergie et en surmontant les obstacles.
Capacité défendre ses idées et ses opinions, à convaincre, à influencer et à susciter l’adhésion pour parvenir à ses fins, avec tact et diplomatie
Être capable de partager des résultats, des idées, les siennes ou celles de son équipe, de façon claire, engageante et concise.
Savoir se poser les bonnes questions, prendre en compte les informations clés et faire appel à son esprit critique pour évaluer les différentes options et les risques qu’elles comportent, arbitrer, et faire le meilleur choix possible en toute confiance.
Rebondir avec agilité et optimisme après un vécu un revers et garder la motivation.
Être capable d’identifier un problème, de l’analyser pour en comprendre la source et en mesurer la complexité, de l’affronter de manière sensée et réfléchie, de le résoudre activement en collectant les informations clés, en faisant appel à sa créativité, et en identifiant les bonnes ressources pour trouver des solutions pertinentes et adaptées, et en mettant en place un plan d’action efficace.
Associées : vivacité d’esprit, esprit critique, créativité, audace, curiosité, rigueur, prise de décision, esprit d’initiative
Se poser en médiateur pour faciliter le dialogue, permettre un échange constructif entre les parties au cours duquel chacun aura l’opportunité d’exprimer ses besoins et d’être écoutés, et qui pourra faire déboucher sur un compromis, une solution satisfaisante.
Être capable de s’exprimer avec aisance et éloquence, et de marquer les esprits, convaincre et débattre.
Faire preuve de discipline dans son travail, se montrer méticuleux, appliqué, réfléchi, cohérent, constant et professionnel, analyser les informations avec précisions et objectivité.
Respecter ses engagements, reconnaître ses erreurs et prendre l’initiative de les réparer et d’en tirer des enseignements, faire face aux problèmes qui nous incombent.
Liste du Ministère de la transformation et de la fonction publiques, avec l’agence Bloomr Impulse