Journée internationale de la gentillesse : pourquoi l’entreprise doit s’en préoccuper

Journée internationale de la gentillesse : pourquoi l’entreprise doit s’en préoccuper

Journée internationale de la gentillesse :

pourquoi l’entreprise doit s’en préoccuper

Ces 3 livres qui ont libéré l'entrepreneure que je n'osais pas être

La Journée internationale de la gentillesse (3 novembre) révèle un paradoxe en entreprise : 58% des salariés ont besoin de bienveillance, mais 42% sont insatisfaits de leur manager.

Décryptage.

Chaque 3 novembre, la Journée internationale de la gentillesse célèbre une valeur universelle. Pourtant, dans le monde professionnel, cette journée passe largement inaperçue. Comme si la gentillesse était une qualité qui ne concernait pas l’entreprise.

Le paradoxe est pourtant frappant : 58% des salariés français privilégient une ambiance de travail bienveillante pour rester dans leur entreprise, et 44% citent la bonne entente avec leur manager comme facteur clé de rétention.

Dans le même temps, 42% des salariés ne sont pas satisfaits de leur manager actuel. 4 professionnels sur 10 !

Les chiffres parlent. Mais le système reste sourd.

Alors pourquoi la gentillesse reste-t-elle invisible en entreprise ?

Voyons ce que révèlent les études récentes, et comment vous, professionnels engagés et gentils, pouvez transformer cette qualité en véritable levier de leadership.

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Qu’est-ce que la Journée internationale de la gentillesse ?

L’histoire du mouvement (1988-1998)

La Journée internationale de la gentillesse trouve ses origines au Japon en 1988, avec la création du Japan Small Kindness Movement. L’idée était simple mais puissante : encourager les petits gestes de bienveillance au quotidien pour créer une société plus humaine.

Le mouvement s’est rapidement étendu. En 1997, le World Kindness Movement voit le jour à Tokyo, regroupant des organisations de plusieurs pays. Un an plus tard, en 1998, la première Journée internationale de la gentillesse est célébrée simultanément dans plusieurs pays.

Aujourd’hui, elle est reconnue dans plus de 28 pays à travers le monde.

Une célébration mondiale méconnue en entreprise

Malgré cette reconnaissance internationale, la Journée de la gentillesse reste largement ignorée dans le monde professionnel. Pas de communication interne. Pas d’initiative spécifique. Pas même une mention dans la plupart des organisations.

Cette invisibilité en dit long sur la place accordée à la gentillesse en entreprise : une qualité personnelle sympathique, mais sans lien avec la performance ou le leadership.

C’est précisément cette perception qu’il faut déconstruire.

Découvrir l’histoire complète de la Journée internationale de la gentillesse

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Pourquoi la gentillesse est ignorée en entreprise

La gentillesse perçue comme une faiblesse

Dans l’imaginaire collectif professionnel, la gentillesse est souvent associée à la complaisance, à l’effacement, voire à la naïveté.

Être gentil, ce serait accepter l’inacceptable. Ne pas savoir dire non. Manquer de fermeté.

Cette perception confond gentillesse et faiblesse. Elle ignore que la gentillesse peut être exigeante, lucide, stratégique. Qu’elle peut coexister avec des limites claires et une posture affirmée.

Mais tant que cette confusion persiste, les professionnels bienveillants continuent de s’excuser d’exister.

Un système qui valorise l’agressivité commerciale

Le monde de l’entreprise a longtemps célébré un modèle de leadership basé sur l’autorité verticale, la compétition interne et la capacité à « tenir la pression ».

Dans ce système, la gentillesse n’a pas sa place. Elle est même perçue comme un handicap.

Les professionnels qui excellent dans leur métier mais peinent à se vendre, qui détectent les dysfonctionnements mais n’osent pas les nommer, qui portent des idées brillantes mais attendent qu’on les sollicite, sont systématiquement désavantagés.

Le manque de codes pour transformer la bienveillance en leadership

Ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas les compétences pour cela. C’est juste qu’ils ne maîtrisent pas les codes de la communication d’influence et de l’assertivité.

C’est là que se situe le véritable problème : les professionnels gentils ne manquent pas de valeur, ils manquent d’outils pour la faire reconnaître. Ils n’ont pas appris à structurer leur influence, à poser leurs limites avec fermeté, à porter leurs convictions avec impact.

Et leur gentillesse reste malheureusement invisible ou, pire, elle est exploitée.

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Les chiffres qui prouvent l’importance de la gentillesse au travail

58% des salariés privilégient la bienveillance (Robert Half 2023)

Selon une enquête Robert Half menée auprès de 1 000 salariés français en 2023, 58% privilégient une ambiance de travail bienveillante pour rester dans leur entreprise. 44% citent la bonne entente avec leur manager comme facteur clé de rétention.

Ces chiffres ne sont pas anecdotiques. Ils révèlent une attente profonde, souvent non satisfaite. Parce que dans le même temps, 42% des salariés déclarent ne pas être satisfaits de leur manager actuel.

L’écart entre l’attente et la réalité est abyssal !

Le leadership compassionné améliore la performance (Sustainability 2024)

Une étude publiée en 2024 dans la revue Sustainability, portant sur 225 travailleurs, démontre que le leadership compassionné améliore significativement le bien-être des collaborateurs, qui lui-même améliore l’engagement au travail.

L’effet est indirect mais puissant : la bienveillance ne crée pas directement la performance, elle crée les conditions du bien-être, qui lui-même génère l’engagement et la performance.

Autrement dit : la gentillesse structure la performance.

57% de réduction du turnover avec un bon manager (BCG 2024)

Selon une autre étude du Boston Consulting Group menée en janvier 2024 auprès de 11 000 salariés (dont 1 207 en France), le risque de départ chute de 57% quand la relation managériale est bonne.

57%.
Plus de la moitié.

Ce chiffre à lui seul devrait suffire à convaincre les organisations de l’importance stratégique de la bienveillance managériale. Pourtant, les investissements dans le développement du leadership bienveillant restent marginaux.

Leadership bienveillant et performance
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Le coût de l’absence de gentillesse en entreprise

82% d’épuisement professionnel

Selon une étude publiée en 2025 dans l’American Journal of Biomedical Sciences, 82% des employés expérimentent un épuisement professionnel significatif. Ce chiffre, issu des données DHR Global, concerne tous les secteurs d’activité.

L’épuisement professionnel n’est plus l’exception. Il est devenu la norme.

45% des employés en burnout cherchent à partir

Parmi les employés en situation de burnout, 45% cherchent activement un autre emploi (SHRM 2024). Le coût humain est évident. Le coût économique l’est tout autant : recrutement, formation, perte de compétences, baisse de productivité.

L’absence de bienveillance managériale a un prix. Et ce prix est considérable.

72% des managers bienveillants sont stressés faute de soutien

Voici un chiffre moins connu mais tout aussi révélateur : 72% des managers se déclarent stressés (contre 59% des collaborateurs), 63% se disent mentalement fatigués (contre 46%), et 52% déclarent que le manque de soutien rend leur fonction difficile.

Les managers bienveillants, ceux qui portent la charge émotionnelle de leurs équipes, sont eux-mêmes en souffrance. Parce que la bienveillance, dans la plupart des organisations, est à sens unique. On l’exige d’eux sans la leur offrir en retour.

Le coût de la gentillesse en entreprise
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Comment célébrer la Journée de la gentillesse en entreprise (au-delà du 3 novembre)

La technique des 3 cercles d’impact

Célébrer la Journée internationale de la gentillesse en entreprise ne consiste pas à organiser un événement ponctuel. Il s’agit de mesurer concrètement l’impact que vous pourriez avoir si vous preniez vraiment votre place.

Je vous propose un exercice simple mais puissant : les 3 cercles d’impact.

Cercle 1 – Impact personnel : Listez 3 situations où votre retenue vous a fait passer à côté d’une opportunité (promotion, projet, reconnaissance).

Cercle 2 – Impact sur vos équipes : Identifiez 3 moments où votre silence a laissé perdurer un dysfonctionnement qui impactait vos collègues.

Cercle 3 – Impact systémique : Imaginez 3 changements que vous pourriez impulser dans votre organisation si vous osiez porter vos convictions.

Mesurer le coût de votre effacement

Prenons des exemples concrets :

Cercle 1 : « Je n’ai pas postulé à ce poste de direction parce que je trouvais ma candidature ‘prétentieuse' »

Cercle 2 : « Je n’ai pas alerté sur cette surcharge d’équipe par peur de passer pour une râleuse. Résultat : deux burn-out en six mois »

Cercle 3 : « Je pourrais alerter la direction sur la surcharge chronique avant que ça ne devienne ingérable pour tout le monde »

L’objectif de cet exercice : visualiser le coût réel de votre effacement. Pour vous, pour les autres, pour le système.

Votre silence a un prix. Pour vous. Pour eux. Pour votre organisation.

Passer de la gentillesse passive à la gentillesse stratégique

La gentillesse passive accepte. La gentillesse stratégique choisit.

La gentillesse passive se tait. La gentillesse stratégique nomme.

La gentillesse passive s’efface. La gentillesse stratégique s’affirme.

Célébrer la gentillesse en entreprise, c’est apprendre à transformer votre bienveillance en levier de leadership. Sans vous renier. Sans devenir dur. En devenant stratégique.

La technique des 3 cercles d'impact
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Journée internationale de la gentillesse en entreprise : transformer la gentillesse en pouvoir

Qui sont les « gentils » en entreprise ?

Les « gentils » en entreprise, ce sont ces professionnels intègres, lucides et soucieux du collectif qui progressent souvent moins vite que les autres. Non par manque de compétences, mais parce qu’ils n’ont pas les codes de l’influence.

Ils excellent dans leur métier, mais peinent à se vendre. Ils voient les dysfonctionnements, mais n’osent pas les dénoncer. Ils ont des idées brillantes, mais attendent qu’on les sollicite.

Le monde de l’entreprise leur fait croire qu’ils sont « trop gentils » pour réussir. C’est faux. Ils sont gentils dans un système qui a oublié que la gentillesse était une intelligence.

Les valeurs dont le monde professionnel a besoin

La gentillesse n’est pas une valeur isolée. Elle s’accompagne d’un ensemble de qualités dont le monde professionnel a cruellement besoin :

L’intégrité : cohérence entre ce qu’on dit et ce qu’on fait, refus de la manipulation.

La lucidité : capacité à voir la réalité sans la déformer, détection des signaux faibles.

L’empathie : comprendre l’autre sans se perdre soi-même, considération de l’impact humain des décisions.

Le courage : oser prendre la parole malgré l’inconfort, défendre ses valeurs face à la pression.

L’authenticité : rester soi-même sans jouer de rôle, refuser les postures artificielles.

Ces valeurs ne sont pas des « nice to have ». Ce sont des « must have » pour la survie et la prospérité des organisations.

Notre responsabilité collective pour un leadership plus humain

Nous, les gentils, avons une responsabilité : arrêter de subir ce système et commencer à le transformer.

En devenant stratégiques sans devenir durs. En imposant nos propres valeurs, sans adopter leurs codes toxiques. En parlant avec impact, sans rester dans l’ombre de ceux qui parlent fort.

Chaque fois que vous prenez la parole avec justesse, vous autorisez un autre gentil à faire de même.
Chaque fois que vous posez vos limites avec respect, vous montrez que c’est possible.
Chaque fois que vous portez une vision humaniste avec fermeté, vous faites bouger les lignes.

Le changement ne viendra pas d’en haut. Il viendra de vous, collectivement, un geste à la fois.

transformer la gentillesse en pouvoir. Journée de la gentillesse en entreprise

Le manifeste des gentils

Découvrez la manifeste des gentils : pour ceux qui refusent de choisir entre puissance et bienveillance. Parce que la gentillesse mérite mieux qu’une place au second rang.
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La règle d’or : la gentillesse doit être réciproque

Pourquoi la bienveillance à sens unique épuise

72% des managers se déclarent stressés. 63% se disent mentalement fatigués. 52% déclarent que le manque de soutien rend leur fonction difficile.

Ces chiffres révèlent une réalité simple : la bienveillance ne peut pas être à sens unique. Si vous donnez sans recevoir, vous vous épuisez. 

La gentillesse sans réciprocité n’est pas durable. Elle mène au sacrifice personnel, au ressentiment, à l’épuisement.

Les 3 points de vigilance pour les professionnels gentils

Point 1 : Votre gentillesse ne doit jamais se transformer en sacrifice personnel. Si vous vous épuisez à force de donner, vous ne servez plus personne.

Point 2 : Un environnement qui exige votre gentillesse sans la valoriser est toxique. Identifiez les signes : on sollicite votre aide mais on ignore vos besoins, on apprécie votre disponibilité mais on ne reconnaît pas votre contribution.

Point 3 : La réciprocité n’est pas négociable. Vous méritez autant de soutien que vous en donnez. Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est de la préservation.

Comment exiger le respect sans renier vos valeurs

En pratique, cela signifie : avant de donner, vérifiez que vous recevez. Avant d’écouter, vérifiez qu’on vous écoute aussi quand vous parlez. Avant de vous effacer, vérifiez qu’on vous voit.

Exiger la réciprocité, ce n’est pas renoncer à votre gentillesse. C’est la structurer pour qu’elle soit durable.

La gentillesse en entreprise doit être réciproque.  Journée de la gentillesse en entreprise
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Pour aller plus loin : 3 questions de coach

Avant de passer à l’action, prenez le temps de vous poser ces questions. Elles vous aideront à identifier précisément où vous en êtes et quels leviers actionner en priorité.

Question 1 : Repensez à la dernière fois où vous vous êtes effacé(e) par « gentillesse ». Quel a été l’impact réel sur vous, sur votre équipe, et sur le résultat final ? Notez les faits, sans jugement.

Question 2 : Si vos collègues décrivaient votre posture professionnelle en toute franchise, diraient-ils que vous êtes « trop gentil(le) » ou « stratégiquement bienveillant(e) » ? Quelle différence cela fait-il dans la manière dont on vous perçoit et dont on vous traite ?

Question 3 : Quel est le premier geste concret que vous pourriez poser cette semaine pour célébrer la gentillesse en entreprise ? Un geste qui vous rende visible et qui affirme vos valeurs.

Ces questions vous invitent à transformer votre gentillesse en leadership authentique pour que vous preniez enfin votre place sans vous renier.

A retenir : La gentillesse, une nécessité stratégique

La Journée internationale de la gentillesse, célébrée chaque 3 novembre, révèle un paradoxe professionnel : les salariés aspirent massivement à la bienveillance, mais les organisations continuent de l’ignorer.

Ce paradoxe a un coût.
Humain d’abord
: épuisement, turnover, désengagement.
Économique ensuite : perte de talents, baisse de performance, climat toxique.

Le monde professionnel a besoin de votre gentillesse lucide, de votre éthique intransigeante, de votre capacité à voir l’humain derrière les chiffres. Il a besoin que vous preniez votre place. Pas demain. Maintenant.

La gentillesse n’est pas de la faiblesse déguisée. C’est de la force qui refuse de faire mal. À nous de le prouver, ensemble.

Pour aller plus loin

Besoin de prendre votre place et d’affirmer votre gentillesse stratégique ?

Sources :

(1) Robert Half France, « Ce que veulent les salariés en 2023 », enquête auprès de 1 000 salariés français, 2023

(2) Boston Consulting Group (BCG), « Rétention des talents : 24% des salariés français ne se projettent pas dans leur entreprise à horizon un an », enquête auprès de 11 000 salariés dont 1 207 en France, janvier 2024

(3) Jacobs, C., PhD, DBA, « Compassion in Leadership: Do You Lead with Heart? », American Journal of Biomedical Sciences, 2025

(4) Pansini, M., Buonomo, I., Benevene, P., « Fostering Sustainable Workplace Through Leaders’ Compassionate Behaviors: Understanding the Role of Employee Well-Being and Work Engagement », Sustainability, Vol. 16, Issue 23, Article 10697, 2024

(5) Innovation Managériale, « En management, la bienveillance ça va dans les deux sens ! », 2024

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Les valeurs : la boussole des organisations

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Imaginez un navire traversant un océan. Sans boussole, sans étoile pour guider sa route, il finit par dériver au gré des vents et des courants. Une entreprise sans valeurs, c’est ce navire. Elle avance peut-être, mais sans direction claire, sans véritable sens. Les valeurs organisations sont indispensables car, lorsque les tempêtes surviennent, elles évitent de sombrer.

Les valeurs sont cette boussole. Elles ne sont pas un simple exercice de communication, ni des mots affichés sur un mur. Elles sont le cœur battant de l’organisation, l’essence de ce qu’elle est et de ce qu’elle aspire à devenir. Lorsqu’elles s’intègrent dans la vision stratégique, elles transforment les organisations en bien plus qu’un acteur économique : elles en font un symbole, une source d’inspiration, une force motrice.

Quand les valeurs donnent du sens

Face à la concurrence, dans un marché mondialisé, les entreprises rivalisent d’innovations et de promesses. Les valeurs offrent une ancre pour éviter de se perdre dans les méandres du “toujours plus”, “coute que coute”. Elles rappellent pourquoi nous faisons ce que nous faisons. Elles donnent du sens aux objectifs que nous poursuivons. Ce sens, c’est ce qui motive, ce qui rallie, ce qui fédère.

Une organisation qui articule sa vision stratégique autour de valeurs profondes ne se contente pas de viser le profit. Elle vise à impacter. Elle ose dire : « Nous sommes là pour laisser une empreinte positive, pour améliorer le monde à notre façon. » C’est ambitieux, oui. Mais n’est-ce pas là ce que chacun de nous recherche ? Travailler pour quelque chose de plus grand que soi ? En effet, c’est l’un des principes des valeurs d’organisations.

Incarner ses valeurs : le vrai défi

Déclarer des valeurs est facile. Les incarner est une autre histoire.

Cela exige du courage, de la cohérence, et parfois, des sacrifices. Une organisation qui prône la transparence devra peut-être renoncer à des opportunités, certes lucratives mais contraires à ses principes. Une organisation qui met en avant l’inclusivité devra remettre en question des pratiques trop traditionnelles.

Mais c’est précisément dans ces moments que l’on mesure la véritable force d’une vision stratégique. C’est là que l’on gagne la confiance des collaborateurs, des clients, et même de la société. Les valeurs incarnées inspirent. Elles construisent une culture, une réputation, une fidélité qui transcendent les simples transactions commerciales. C’est pourquoi, les valeurs d’organisations sont essentielles.

L’impact au-delà des chiffres

Prenez un moment pour penser aux marques ou organisations que vous admirez. Pourquoi les respectez-vous ? Est-ce uniquement pour leurs produits ou leurs services ? Ou est-ce aussi pour ce qu’elles représentent ? Patagonia, par exemple, incarne un engagement écologique radical. Cette entreprise n’est pas parfaite, loin de là, mais elle s’efforce de vivre selon ses valeurs, et c’est ce qui la distingue : qualité, intégrité, engagement environnemental, justice, non conformisme.

Vos parties prenantes sont de plus en plus sensibles aux questions éthiques et sociétales. Les valeurs d’organisations deviennent dès lors une force concurrentielle. Les consommateurs, les investisseurs, et surtout, vos futurs collaborateurs, recherchent des organisations qui osent affirmer leurs convictions et agir en conséquence.

Les valeurs, une lumière dans la tempête

Sans doute réfléchissez vous aux meilleures stratégies de développement de votre organisation. Quand les marchés vacillent, quand l’incertitude s’installe, une vision stratégique fondée sur des valeurs devient un phare. Elle donne aux équipes une direction claire, une raison de continuer, même quand le chemin semble obscur.

Et ce n’est pas seulement une question de survie. C’est dans ces moments que les entreprises peuvent se démarquer. En restant fidèles à leurs valeurs, elles renforcent leur identité, leur pertinence, et surtout leur impact.

Une vision stratégique forte, enracinée dans des valeurs claires, permet aux organisations de rester alignées, pertinentes et résilientes face aux défis du marché.

Connaissez-vous l’investigation appreciative ?

Un outil puissant pour réfléchir, de manière collective, aux valeurs de votre organisation.
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Une invitation à agir

Alors, à vous, dirigeants, entrepreneurs, et managers. Quelles sont vos valeurs ? Les vivez-vous réellement ? Sont-elles au cœur de votre stratégie, ou simplement une formalité oubliée ? Un simple outil de communication ? Réfléchissez bien à vos valeurs d’organisations.

Il n’est jamais trop tard pour réévaluer, pour recentrer, pour transformer. Ancrer vos valeurs dans votre vision stratégique, c’est un choix tactique, certes. Mais c’est surtout un engagement, une déclaration d’intention, une promesse à ceux qui vous suivent et vous soutiennent.

Parce qu’en fin de compte, ce ne sont pas les chiffres qui inspirent. Ce sont les valeurs. Elles donnent du sens à votre succès. Elles font vibrer l’âme de votre entreprise et transforment une simple organisation en un véritable mouvement.

Et vous, quelle empreinte souhaitez vous laisser ?

L’Intelligence collective : transformer les équipes en forces unies

L’Intelligence collective : transformer les équipes en forces unies

Imaginez un instant. Une salle pleine à craquer. Le terrain est vide, mais vous sentez déjà l’adrénaline monter. Dans quelques minutes, le meilleur joueur du monde va entrer. Ce joueur est brillant, exceptionnel, une légende vivante. Pourtant… il ne gagne pas toujours. Pourquoi ? Parce qu’à l’autre bout de la salle, l’équipe adverse s’échauffe. Pas de génie isolé parmi eux, mais un collectif qui respire, bouge et pense comme un seul être. Qui a la meilleure chance de l’emporter ?

Bienvenue dans le grand théâtre de la vie. Une scène où le talent individuel brille, mais où la victoire ultime revient à une harmonie invisible : l’intelligence collective.

Le Mythe du héros solitaire

Depuis que nous sommes enfants, les contes de héros solitaires nous ont façonnés. Le chevalier qui terrasse le dragon. L’entrepreneur visionnaire qui construit un empire. Le génie solitaire qui change le cours de l’histoire.

Mais voilà le piège. Le talent individuel est une flamme. Brillante, intense, mais fugace. Il illumine une pièce, parfois un stade entier, mais finit souvent par s’éteindre face à des vents contraires.

Prenons l’exemple de Michael Jordan lui-même. Avant ses six titres avec les Chicago Bulls, il était un joueur spectaculaire, mais ses équipes échouaient à atteindre le sommet. Puis Phil Jackson est arrivé, avec une philosophie : faire de l’équipe une symphonie. Jordan n’a pas seulement appris à jouer avec les autres, il a appris à sublimer leurs forces. Et là, la magie s’est produite.

Intelligence Collective : la science derrière la magie

Ne nous méprenons pas, l’intelligence collective n’est pas qu’un concept philosophique. C’est une réalité tangible, presque mesurable.

  • Les abeilles. Une seule abeille ne peut pas explorer efficacement tout un champ de fleurs. Mais ensemble, grâce à leurs danses et à leur communication unique, elles construisent des solutions optimales pour trouver et récolter le nectar. Leur intelligence collective transforme un chaos apparent en une organisation étonnante.
    Lisez l’article : Le syndrome du sac de mouches
  • Les entreprises modernes ne réussissent pas grâce à une seule tête pensante. Mais grâce à des équipes multidisciplinaires qui apprennent et évoluent en continu.

Et vous, dans vos projets, avez-vous déjà senti cette puissance ? Ce moment où chaque membre d’une équipe semble connecté aux autres. Comme si un fil invisible les reliait. C’est ça, l’intelligence collective.

Pourquoi est-ce si difficile de construire une intelligence collective ?

Si c’est si évident, pourquoi tout le monde n’adopte-t-il pas cette approche ? Parce que nous sommes humains. Et l’être humain, bien qu’incroyablement dépendant des autres (c’est un être social avant tout), est aussi terriblement individualiste.

  1. L’ego. Le besoin de briller. Nous aimons être reconnus pour nos efforts individuels. L’idée de “partager” la gloire est inconfortable.
  2. Le manque de confiance. Travailler en équipe signifie abandonner un certain contrôle. Croire que l’autre fera sa part aussi bien – voire mieux – que vous.
  3. Les mauvaises dynamiques. Une équipe n’est pas automatiquement intelligente. Elle peut être un chaos désorganisé si les bases – communication, respect, objectifs communs – ne sont pas là.

Alors, comment passer d’un groupe de talents individuels et isolés à une équipe capable de conquérir le monde ? Voici une approche en trois actes.

Avant de parler de performance, parlons d’accord. Une équipe, c’est comme un orchestre. Si chaque musicien joue sa propre partition, même le meilleur violoniste sonnera faux. Cela commence donc par :

  • Des objectifs clairs. Que voulons-nous atteindre ensemble ?
  • Une culture commune. Quels sont nos principes ? Nos règles du jeu ? Nos valeurs ?

Lisez l’article : Le manager est un chef d’orchestre.

La communication est l’oxygène de l’intelligence collective. Mais attention : trop parler peut étouffer le processus. L’écoute active, elle, crée de la connexion.

  • Remplacez les “je pense que” par des “qu’en penses-tu ?”
  • Remplacez les “oui, mais” par des “oui, et”
  • Accordez de la valeur aux idées divergentes. Parfois, le désaccord mène à l’innovation.

Quand l’équipe gagne, tout le monde gagne. Prenez le temps de célébrer les résultats collectifs. Mais aussi les contributions individuelles. Cela nourrit l’envie de continuer à construire ensemble.

Le paradoxe de l’étoile et de l’équipe

J’aime beaucoup cette métaphore : « Le Paradoxe de l’Étoile et de l’Équipe ». Elle soulève une tension fondamentale entre deux idées souvent opposées mais interdépendantes dans le monde de la performance. Qu’il s’agisse de sport, d’entreprise ou même de la vie quotidienne.

L’“étoile” représente l’individu exceptionnel. Celui ou celle qui brille par son talent unique. Ce peut être le joueur vedette, le génie créatif, le petit génie de l’équipe, l’expert ou le leader charismatique. Dans une équipe ou un système, l’étoile capte l’attention, porte souvent les espoirs, et semble être la clé du succès. Mais le paradoxe se profile ici : le talent individuel, bien qu’impressionnant, ne suffit pas.

  • Un joueur peut marquer des points spectaculaires sans garantir une victoire d’équipe.
  • Une idée brillante peut mourir si elle n’est pas exécutée par un groupe soudé.
  • Une personne qui domine peut même freiner le collectif en accaparant les ressources ou l’énergie.

De l’autre côté du paradoxe, l’équipe incarne l’idée que le tout est supérieur à la somme de ses parties. Elle n’a pas besoin d’une étoile pour réussir, mais d’un effort coordonné où chacun joue son rôle avec fluidité. Ce collectif ne repose pas sur la brillance d’un individu mais sur une harmonie subtile :

  • L’équipe est capable de compenser les faiblesses individuelles.
  • Elle peut trouver des solutions que personne, seul, n’aurait imaginées.
  • Elle est résiliente, car la charge du succès est partagée.

Le paradoxe se situe ici : l’étoile peut exister, mais elle ne triomphe véritablement qu’en s’intégrant à l’équipe.

Le paradoxe naît de cette tension entre l’éclat individuel et l’efficacité collective. L’étoile a besoin de l’équipe pour briller pleinement, mais l’équipe ne peut réussir si l’étoile oublie qu’elle fait partie d’un tout.

D’un côté, nous admirons les exploits individuels et valorisons le génie personnel.

De l’autre, nous savons que les plus grandes réussites – dans les sports, les affaires, ou la science – sont toujours le fruit d’un travail collaboratif.

Ce paradoxe est également un rappel : une étoile trop brillante peut éclipser son équipe, mais une équipe sans étoile peut manquer d’inspiration ou de leadership.

La clé pour résoudre ce paradoxe réside dans l’équilibre :

  • L’étoile doit apprendre l’humilité, partager la lumière et s’assurer que son éclat inspire plutôt qu’il n’écrase.
  • L’équipe doit valoriser et amplifier les talents individuels, sans jamais les idolâtrer au détriment de la collaboration.

C’est un équilibre délicat entre le génie individuel et la puissance du collectif.

Réécrivons nos histoires

Le héros solitaire est une illusion. Derrière chaque réussite majeure, il y a une équipe. Même Steve Jobs, souvent perçu comme l’incarnation du génie solitaire, attribuait son succès à son équipe chez Apple : “Je m’entoure de gens qui sont plus intelligents que moi.”

Alors, réécrivons les histoires que nous nous racontons. Plutôt que de rêver d’être le joueur vedette, rêvons d’être une partie d’une équipe imbattable. Une équipe où chaque talent individuel trouve son écho, sa résonance.

Le dernier mot : et vous ?

Regardez autour de vous. Quels sont vos coéquipiers ? Comment pouvez-vous, dès aujourd’hui, nourrir cette intelligence collective ?

Parce qu’au fond, la vraie question n’est pas : “Suis-je talentueux ?” mais bien : “Sommes-nous prêts à gagner ensemble ?”

Découvrez comment l’intelligence collective transforme les équipes en forces unies pour atteindre des succès remarquables
Le manager est un chef d’orchestre

Le manager est un chef d’orchestre

Le manager est un chef d’orchestre,
Symphonie collective et harmonie managériale

Le rôle du manager s’apparente de plus en plus à celui d’un chef d’orchestre. Contrairement aux solistes, qui brillent par leur expertise pointue et leur virtuosité individuelle, le manager, lui, n’a pas pour mission d’être un expert dans chaque domaine de compétence. Son talent réside plutôt dans sa capacité à écouter, comprendre et coordonner les différentes forces en présence, pour créer une véritable symphonie collective.

C’est cette métaphore qui, à mon sens, illustre le mieux la posture de manager-coach : un chef d’orchestre qui fait émerger l’harmonie à partir de la diversité des talents de son équipe.

Le soliste et le chef d’orchestre : deux postures complémentaires

Imaginons un instant un soliste. Qu’il soit violoniste ou pianiste, son rôle est précis, technique, et son expertise est nécessaire pour briller dans une performance individuelle. Le soliste connaît chaque note de son répertoire par cœur, il s’entraîne pendant des heures, des jours, des années pour atteindre une maîtrise parfaite de son art. Cependant, bien que son talent soit indéniable, ce n’est pas lui qui va créer une œuvre collective harmonieuse.

Il est l’expert de son instrument, mais il n’a pas la vision globale d’une œuvre qui implique une multitude d’instruments.

À l’inverse, le chef d’orchestre n’est pas un expert de chaque instrument qu’il dirige. Il n’a pas besoin de savoir jouer du violon ou du trombone. Son rôle n’est pas d’entrer dans les détails techniques de chaque partie, mais d’avoir une vue d’ensemble et de savoir comment chaque musicien, chaque talent peut contribuer au résultat final.

Il écoute, il observe, il oriente, et c’est lui qui fait en sorte que chaque musicien trouve sa place, son rythme, et joue en harmonie avec les autres.

C’est exactement ce qu’un manager-coach doit faire dans une équipe. Il n’a pas besoin d’être le meilleur expert technique dans chaque domaine. Son rôle est d’identifier les talents, d’écouter, de comprendre les dynamiques, et de créer une coordination optimale pour que chaque membre de l’équipe trouve sa place et contribue à une œuvre collective plus grande que la somme des individualités.

La symphonie de l’équipe : entre engagement et contribution

Si l’on pousse la métaphore musicale un peu plus loin, chaque membre d’une équipe peut être vu comme un musicien, avec ses compétences spécifiques, ses sensibilités, et ses forces. Certains seront des solistes dans leur domaine d’expertise, d’autres joueront un rôle plus discret mais tout aussi essentiel dans l’ensemble.

Le rôle du manager est de créer une véritable symphonie où chacun a sa place, où chaque talent s’exprime, mais sans jamais éclipser les autres.

Cela passe par une écoute attentive. Le chef d’orchestre, tout comme le manager-coach, doit être à l’écoute de ses musiciens. Il doit connaître leurs forces et leurs faiblesses, leurs aspirations, et savoir comment les guider pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. L’écoute est une qualité primordiale pour un manager. En étant attentif aux besoins de ses collaborateurs, il est capable de les accompagner dans leur développement, de les aider à s’épanouir dans leur rôle, tout en veillant à ce que l’ensemble fonctionne en harmonie.

Cette harmonie collective ne se limite pas à l’exécution des tâches. Elle implique un sentiment d’engagement et de contribution de la part de chaque membre de l’équipe. Lorsque chacun sait qu’il a un rôle à jouer dans la réussite collective, qu’il est reconnu pour ses talents spécifiques et qu’il voit l’impact de son travail, alors il se sent non seulement engagé, mais aussi valorisé.

C’est là que réside la véritable force du manager : il permet à chacun de trouver sa place, d’avoir un sentiment de réussite personnelle tout en contribuant à une vision collective plus grande.

Le manager : créateur de sens et de reconnaissance

L’un des aspects fondamentaux du rôle du manager est de donner du sens à l’action collective.

Comme un chef d’orchestre qui donne une direction à son ensemble, le manager doit incarner et transmettre une vision claire. Il doit expliquer pourquoi telle ou telle action est nécessaire, comment elle s’inscrit dans une stratégie plus large, et en quoi elle contribue à l’objectif commun. Cette clarté permet à chaque membre de l’équipe de comprendre comment son travail s’intègre dans un tout plus vaste.

Mais cette symphonie collective ne peut fonctionner sans reconnaissance. Dans une équipe, tout comme dans un orchestre, chaque individu a besoin d’être reconnu pour sa contribution. C’est une forme de validation essentielle. Chaque instrument a son importance. Chacun doit savoir que son travail est important et qu’il a un rôle unique et irremplaçable. Le manager a donc un rôle clé dans la reconnaissance des talents de ses collaborateurs. Cette reconnaissance peut se faire de manière formelle, par des évaluations ou des feedbacks réguliers, mais elle peut aussi être plus subtile, à travers des gestes quotidiens d’encouragement, de soutien, et de valorisation.

La sérénité dans la coordination des talents

Un autre élément clé du travail du manager, à l’instar du chef d’orchestre, est de garantir une certaine sérénité dans l’exécution. Le chef d’orchestre ne crie pas sur ses musiciens pendant une représentation. Il les accompagne, les guide avec calme et assurance. Tout en étant ferme et exigeant.

De la même manière, le manager doit instaurer un climat de sérénité au sein de son équipe. Un climat de sérénité propice à l’engagement et à la créativité. Lorsque les collaborateurs savent qu’ils peuvent compter sur leur manager, qu’ils sont écoutés et reconnus, ils sont plus enclins à s’investir pleinement dans leur travail et à collaborer de manière harmonieuse avec les autres.

Ce climat de sérénité est essentiel pour permettre à chacun de donner le meilleur de lui-même sans être freiné par le stress ou l’incertitude. Il permet également d’éviter les conflits, en favorisant une communication ouverte au sein de l’équipe. Le manager, en facilitant cette communication, agit comme un médiateur qui s’assure que tout le monde est aligné sur les mêmes objectifs et que chacun trouve sa place dans la partition.

un leadership orchestré avec finesse

Le manager est donc bien plus qu’un simple expert technique. Il est un leader qui écoute, qui coordonne, qui donne du sens et qui reconnaît les talents de son équipe. En se positionnant comme un chef d’orchestre, il permet à chaque membre de son équipe de trouver sa place dans une œuvre collective harmonieuse. Cette posture managériale, centrée sur l’écoute, la reconnaissance, et la sérénité, est un véritable levier de réussite pour les équipes d’aujourd’hui.

Comme dans une symphonie, c’est en orchestrant avec finesse les talents de chacun que le manager peut faire émerger la véritable harmonie collective.

Les rôles clairs créent des équipes engagées. 
Le manager est un chef d'orchestre

J’aime beaucoup cette citation de Simon Sinek.

Lorsque les rôles sont clairement définis, chaque membre de l’équipe sait exactement où et comment il peut contribuer à la réussite collective. À l’image des musiciens dans un orchestre, chacun doit connaître son rôle et ses responsabilités pour que l’ensemble fonctionne en harmonie.

Le manager joue ici un rôle essentiel en clarifiant les attentes et les contributions de chacun. Une équipe engagée ne se construit pas dans la confusion ou l’incertitude. C’est en attribuant à chacun un rôle précis et en veillant à ce que ces rôles soient bien compris que le manager permet à ses collaborateurs de s’investir pleinement. Une personne qui sait exactement quelle est sa place dans l’équipe, qui comprend comment son travail s’intègre dans l’ensemble, sera naturellement plus motivée et plus engagée.

En clarifiant les rôles, le manager-coach libère les talents de chaque membre de l’équipe, les encourage à exceller dans leur domaine tout en contribuant à la symphonie collective.

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Les vrais leaders se servent en dernier de Simon Sinek

Renforcer la cohésion d’équipe avec des missions claires

Renforcer la cohésion d’équipe avec des missions claires

Clarifier les missions au sein d’une équipe est un levier essentiel pour renforcer la cohésion et stimuler l’engagement individuel. En définissant clairement les rôles et responsabilités de chaque collaborateur, les managers favorisent une meilleure compréhension collective, évitent les malentendus et créent un environnement propice à la réussite des projets. Comment s’assurer que chaque rôle est compris, partagé, et aligné avec les objectifs globaux ? La réponse réside dans des méthodes efficaces.

Lorsque les rôles au sein d’une équipe sont flous, cela peut engendrer des malentendus, des tensions, voire des conflits. Clarifier les missions permet d’améliorer la communication interne. Mais aussi de renforcer l’engagement individuel de chaque collaborateur. Un collaborateur qui comprend précisément son rôle et ses responsabilités est plus enclin à s’impliquer pleinement.

Vous Renforcez l’engagement individuel

Un rôle bien défini donne aux membres d’une équipe un sentiment d’accomplissement et de reconnaissance. Ils savent pourquoi leur contribution est importante et comment elle s’inscrit dans la vision globale de l’équipe. Leur motivation et leur engagement dans les projets collectifs s’en trouve consolidée.

Cela est d’autant plus vrai lorsque la chaîne de l’ensemble des missions est modélisée ; et que le rôle, les missions, les rendus et les objectifs de chacun sont indiqués. Chaque collaborateur comprend dès lors quelle est sa place dans l’équipe. Et pour quelles raisons il doit impérativement tenir ses délais, au risque de compromettre la suite du projet

Vous Améliorez la communication interne

Des missions claires et bien réparties permettent à chacun de savoir exactement à quoi s’attendre et à qui se référer pour une tâche spécifique. Cela évite les pertes de temps et les interruptions inutiles. Et cela vous assure un flux de travail plus fluide. De plus, en clarifiant les rôles, vous encouragez des échanges constructifs entre les membres de l’équipe. Chacun sait exactement quel est son rôle dans la gestion mais également qui sont ses interlocuteurs à chaque étape du projet.

Vous réduisez les conflits et les malentendus

Lorsque les missions ne sont pas clairement établies, il y a un risque de chevauchement des responsabilités ou, au contraire, des zones laissées vacantes. La clarification des missions réduit ces zones grises, prévient les conflits, et favorise un climat de travail plus serein.

Renforcer la cohésion d’équipe consiste avant tout à clarifier les rôles de chaque membre de l’équipe.

Pour clarifier efficacement les responsabilités au sein d’une équipe, la matrice RACI est un outil incontournable. Cet acronyme représente quatre rôles essentiels : Responsable, Acteur, Consulté et Informé. Utiliser cette matrice permet d’attribuer des responsabilités claires pour chaque tâche ou projet, en définissant précisément qui fait quoi, qui doit être consulté, et qui doit être informé.

Présentation de la matrice RACI

La matrice RACI divise les rôles en quatre catégories :

  • Responsable : Celui qui a la responsabilité ultime de la tâche ou du projet.
  • Acteur : Celui qui exécute les actions nécessaires à la réalisation de la tâche.
  • Consulté : Les personnes à qui l’on demande un avis avant de prendre une décision.
  • Informé : Ceux qui doivent être informés de l’avancement ou des résultats.

Comment mettre en place la matrice RACI dans une équipe

Pour mettre en œuvre la matrice RACI, commencez par dresser une liste de toutes les tâches importantes de votre projet. Ensuite, assignez à chaque tâche les rôles nécessaires. Discutez des rôles avec votre équipe afin que chaque collaborateur comprenne bien ce qui est attendu de lui.

Il est indispensable de revoir et faire évoluer votre matrice RACI au fur et à mesure de l’avancée de vos projets. Les missions de vos collaborateurs peuvent changer. Peut-être avez-vous accueilli de nouveaux membres dans l’équipe entre temps. Auquel cas, il est important de mobiliser à nouveau l’ensemble de l’équipe pour repositionner les rôles des uns et des autres. C’est également l’occasion de discuter des difficultés rencontrés pour trouver des solutions collectives. Mais surtout de célébrer les étapes franchies avec succès, grâce à l’engagement de tous.

Avantages de l’utilisation de la matrice RACI

L’utilisation de la matrice RACI présente plusieurs avantages : elle clarifie les responsabilités, améliore la communication au sein de l’équipe, et permet de mieux suivre l’avancement des projets. En distribuant les rôles de manière équitable et transparente, vous évitez les zones de flou et favorisez une meilleure collaboration.

Renforcer la cohésion d'équipe avec des rôles claires, grâce à la matrice RACI.

Bien que la matrice RACI soit un excellent outil pour structurer les rôles, rien ne remplace les discussions individuelles avec vos collaborateurs. Ces entretiens permettent d’ajuster les missions à leurs compétences, leurs attentes et leurs ambitions personnelles. En tant que manager, il est essentiel de créer un espace où chaque collaborateur se sent libre d’exprimer ses besoins et ses idées.

Créez un dialogue ouvert avec chaque collaborateur

Il est important de prendre le temps d’écouter vos collaborateurs individuellement. Chaque personne a des attentes, des forces et des aspirations uniques. Une conversation ouverte permet d’adapter les missions aux talents spécifiques de chaque collaborateur.

Alignez les attentes avec les objectifs de l’équipe

Ensuite, votre rôle est de faire le lien entre les forces et les ambitions personnelles de vos collaborateurs, et les besoins de l’équipe. Cela garantit une cohésion et un engagement individuel solides.
Ces entretiens individuels sont un préalable nécessaire. Ils permettent vraiment de donner du sens aux missions de vos collaborateurs, en les connectant à des objectifs plus larges.

Exemples de questions à poser lors d’un entretien individuel

  • Comment pensez-vous que vos talents peuvent être mieux utilisés au sein de l’équipe ?
  • Quelles sont les compétences que vous aimeriez davantage mobiliser ?
  • Comment pensez-vous pouvoir contribuer au projet que nous préparons ?
  • Comment voyez-vous votre rôle au sein de l’équipe ?

Pour illustrer l’efficacité de la matrice RACI, prenons un exemple concret : une équipe projet en charge du lancement d’un nouveau produit dans une entreprise. Avant l’introduction de la matrice RACI, les rôles étaient flous, les décisions tardaient à être prises et les responsabilités mal partagées. En conséquence, les délais n’étaient pas respectés et la cohésion de l’équipe en souffrait.

Définition des rôles avec la matrice RACI

Après une session de clarification, chaque membre de l’équipe a vu ses responsabilités définies selon la matrice RACI :

  • Responsable : Le chef de projet, en charge du suivi global du lancement.
  • Acteurs : L’équipe marketing pour la création de la campagne, l’équipe R&D pour les spécifications techniques.
  • Consultés : Les responsables des ventes pour valider les projections de marché.
  • Informés : La direction pour être tenue au courant de l’avancement.

Pour chaque rôle, l’équipe avait listé ce que chacun devait produire, à quelles étapes, et sous quels délais. Une mindmap a ensuite été dessinée, pour modéliser les interactions entre les différents rôles.

Résultats obtenus

Grâce à cette clarification, les tâches ont été mieux réparties, les décisions plus rapides et l’équipe a gagné en fluidité dans son travail. Ce processus a permis d’éviter des doublons, de respecter les délais et de renforcer la cohésion de l’équipe. Chacun savait exactement ce qui était attendu de lui.

Le manager a optimisé son temps. Ses collaborateurs ont cessé de le solliciter pour des avis ou des points de validation qui concernaient d’autres membres de l’équipe. Il a conservé son rôle de chef d’orchestre, avec une vision globale. Il a contribué à résoudre les problèmes et réadapter l’organisation générale. Mais il n’a pas été sollicité à tort et à travers.

Des missions claires ne suffisent pourtant pas à renforcer la cohésion d’équipe. Il est essentiel que l’ensemble de l’équipe soit informée des rôles et responsabilités de chacun. Cela renforce la cohésion et évite les malentendus.

Pourquoi le partage est important pour la cohésion d’équipe

Lorsque les rôles sont partagés avec l’équipe, chaque collaborateur peut anticiper les actions de ses collègues, comprendre les interdépendances et mieux collaborer. La transparence dans la répartition des rôles permet aussi d’éviter les frustrations liées aux zones de responsabilité mal définies.

Comment organiser une réunion pour partager les rôles définis

Une réunion dédiée à la clarification des rôles est un moment clé pour l’équipe. Voici quelques conseils pour organiser cette réunion :

  • Préparez ensemble la matrice RACI qui spécifie chaque tâche et rôle, comme vu précédemment
  • Expliquer clairement les responsabilités de chacun lors de la réunion. Et écrivez les.
  • Encourager les questions et les échanges pour s’assurer que tout est bien compris.

En créant cet espace de dialogue, vous renforcez la compréhension collective et réduisez les zones de malentendu potentielles.

Vous pouvez également rédiger des fiches de mission spécifiques si certains rôle nécessitent d’être particulièrement clarifiés.

Des études montrent que la clarté des rôles et des responsabilités réduit significativement le taux de turnover. En effet, les collaborateurs sont plus engagés lorsqu’ils comprennent précisément ce que l’on attend d’eux et comment leur contribution s’inscrit dans les objectifs globaux de l’entreprise.

Les missions ne doivent pas être perçues comme de simples tâches, mais comme des engagements inspirants qui s’intègrent à la vision globale de l’équipe ou de l’organisation. Il est également essentiel de rédiger des missions claires et motivantes pour vos collaborateurs.

Relier chaque mission à la vision globale de l’équipe

Pour qu’une mission soit motivante, elle doit avoir du sens. Reliez-la à un objectif plus large ou à une valeur importante pour l’entreprise. Par exemple, au lieu de simplement dire « Gérer le lancement du produit », expliquez comment cette tâche contribue à la croissance de l’entreprise ou à l’amélioration de l’expérience client.

Découvrez comment co-construire une vision d’équipe motivante.

Exemples de missions bien rédigées

Voici quelques exemples de missions claires et inspirantes :

  • « Assurer la mise en place d’une campagne marketing créative et impactante qui augmentera la notoriété de notre nouveau produit. »
  • « Collaborer avec l’équipe R&D pour développer une solution innovante qui répondra aux besoins de nos clients et renforcera notre position de leader. »

Dans un environnement professionnel en constante évolution, réévaluer régulièrement les missions et responsabilités est un impératif. Les projets, les objectifs et les besoins d’une équipe changent constamment. Pour maintenir une cohésion forte et un engagement individuel, les missions doivent être flexibles et adaptées à ces nouvelles réalités.

Pourquoi les missions doivent être réévaluées régulièrement

Les rôles au sein d’une équipe ne peuvent pas être figés. Les collaborateurs évoluent, acquièrent de nouvelles compétences, et les besoins de l’entreprise changent. Prenez le temps de réévaluer périodiquement les missions de chaque collaborateur pour vous assurer qu’elles sont toujours alignées avec les objectifs de l’équipe et les aspirations individuelles.

Comment anticiper les besoins futurs de l’équipe

Pour anticiper autant que possible ces changements, organisez régulièrement des points de suivi avec vos collaborateurs. Ces moments d’échange permettent de réajuster les missions, mais aussi de garder une vision proactive sur les besoins futurs. Cela permet de renforcer l’agilité de l’équipe et d’éviter les situations où les collaborateurs se sentent bloqués dans des missions obsolètes ou non motivantes.

Autant que possible effectuez ces points d’étape de manière individuelle. Puis partagez avec l’ensemble de l’équipe projet les ajustements effectués, ou bien les anticipations de réorganisation.

Une fois que les rôles ont été clarifiés et partagés avec l’équipe, il est important de mettre en place un suivi régulier pour s’assurer que tout fonctionne comme prévu. Le suivi des missions permet de vérifier si les objectifs sont atteints, mais aussi de détecter les éventuels ajustements à faire pour optimiser la performance et l’engagement de chacun.

Mettre en place des points réguliers de suivi avec l’équipe

Un suivi régulier peut se faire via des réunions d’équipe ou des entretiens individuels. Ces moments permettent de faire le point sur l’avancement des tâches, de repérer les blocages éventuels, et d’apporter des ajustements nécessaires. Pour que ces suivis soient efficaces, il est important d’établir des indicateurs clairs de performance et de responsabilité, basés sur les missions définies.

Exemples de questions à poser lors des réunions d’évaluation

  • Les missions actuelles sont-elles toujours adaptées à nos objectifs ?
  • Quels défis avez-vous rencontrés dans l’exécution de vos tâches ?
  • Comment pouvons-nous améliorer la collaboration au sein de l’équipe ?
  • Quels sont les aspects de votre rôle que vous trouvez les plus motivants ?
  • Qu’est-ce qui fonctionne particulièrement bien ?

Je vous recommande fortement d’utiliser des outils – comme la matrice RACI par exemple, mais il y en a bien d’autres – pour clarifier les rôles et responsabilités. Cependant, l’aspect humain ne doit jamais être négligé. Voici quelques conseils pratiques pour vous aider à clarifier les missions efficacement :

Je recommande…

  • Utilisez la matrice RACI : C’est un outil simple, mais puissant pour organiser les tâches et les rôles.
  • Encouragez le dialogue : Prenez le temps de discuter avec vos collaborateurs pour comprendre leurs attentes et ajuster leurs missions en conséquence.
  • Restez flexible : Les rôles peuvent évoluer, soyez prêt à réévaluer les responsabilités lorsque cela est nécessaire.

Engagez vos équipes

Clarifier les missions, c’est aussi engager vos équipes dans un processus de co-construction. Faites-les participer activement à la définition des rôles pour qu’elles se sentent pleinement investies dans leurs responsabilités.

Prenez le temps de connaître chaque collaborateur

Le succès d’une équipe repose avant tout sur la confiance et la connaissance des forces de chacun. Prenez le temps d’écouter vos collaborateurs, de comprendre leurs ambitions, et adaptez leurs missions pour qu’ils puissent exprimer pleinement leur potentiel.

Clarifier les missions est un processus essentiel pour renforcer la cohésion et l’engagement individuel au sein de vos équipes. Dialoguez régulièrement avec vos collaborateurs et réévaluez les rôles au fil du temps. Vous pourrez créer un environnement de travail plus collaboratif et performant.

En tant que manager, votre rôle est de guider votre équipe vers des objectifs partagés tout en valorisant le potentiel de chaque individu. En suivant ces conseils, vous poserez les bases d’une équipe agile et engagée à vos côtés.

Renforcer la cohésion d'équipe avec des missions claires
Comment adapter les missions en fonction des évolutions du marché ?

Pour adapter les missions de vos collaborateurs, il est essentiel de rester flexible et à l’écoute des besoins du marché. Les missions doivent être ajustées régulièrement en fonction des nouvelles exigences, que ce soit en termes de compétences, de technologies, ou de méthodes de travail. Organisez des réunions stratégiques pour anticiper ces évolutions. Vous pouvez, pour cela, effectuer une matrice SWOT ou PESTEL. Redéfinissez les rôles en conséquence.

Quels sont les signes indiquant que les rôles dans une équipe ne sont pas bien définis ?

Lorsque les rôles ne sont pas bien définis, plusieurs signes peuvent apparaître : des conflits fréquents entre collaborateurs, des tâches qui se chevauchent, des retards dans les projets, ou encore un manque d’engagement et de motivation. Si vous observez ces symptômes, il est temps de clarifier les missions et responsabilités pour améliorer la collaboration et la performance. De même, si vous êtes sans cesse sollicité pour des points de validation, cela signifie peut-être que des rôles n’ont pas été bien compris.

Comment gérer les résistances des collaborateurs lors de la clarification des missions ?

Certains collaborateurs peuvent être réticents au changement, notamment si leurs missions sont redéfinies. Pour surmonter ces résistances, impliquez-les dans le processus de clarification. Expliquez-leur l’importance de ces ajustements et en quoi cela les aide à mieux collaborer et à atteindre leurs objectifs. Offrez-leur aussi la possibilité de partager leurs idées et leurs attentes. Célébrez les réussites de l’équipe à chaque étape pour acter le fait que l’organisation mise en place fonctionne bien.
Vous pouvez également faire appel à un coach formé à l’intelligence collective et la facilitation pour vous accompagner dans ces phases de changement.

Quelles sont les alternatives à la matrice RACI pour définir les responsabilités ?

La matrice RACI est un outil populaire, mais il existe d’autres méthodes pour définir les responsabilités dans une équipe. Par exemple, la méthode DACI (Driver, Approver, Contributor, Informed) est une alternative efficace, particulièrement dans le cadre de la gestion de projets complexes. DACI met davantage l’accent sur la prise de décision, en précisant qui doit approuver les décisions importantes.

Comment clarifier les missions dans une équipe à distance ?

Clarifier les missions dans une équipe à distance demande une attention particulière à la communication. Utilisez des outils de gestion de projet en ligne pour visualiser les rôles et responsabilités, comme Trello ou Asana. Organisez des réunions virtuelles régulières pour discuter des missions et ajuster les tâches en fonction de l’avancement. Il est aussi important de créer des documents de référence accessibles à toute l’équipe pour éviter les malentendus.

La machine à café en entreprise

La machine à café en entreprise

La machine à café en entreprise :
un outil stratégique pour booster la collaboration

La machine à café en entreprise n’est pas qu’un simple distributeur de caféine, c’est un véritable outil stratégique pour favoriser la communication, renforcer l’esprit d’équipe et améliorer la productivité globale. Trop souvent sous-estimée, elle peut pourtant jouer un rôle central dans le succès d’une entreprise.

La machine à café en entreprise, un levier stratégique pour booster la collaboration et la communication interne
La machine à café en entreprise, un levier stratégique pour booster la collaboration et la communication interne

Si vos équipes ont chacune leur propre machine à café dans leur bureau, c’est un signe que les silos se forment et que la communication interne s’effrite. Il est peut-être temps de réévaluer votre organisation. En effet, la machine à café est un espace de rencontres où vos collaborateurs échangent des idées, discutent librement et créent des liens.

La machine à café en entreprise est plus qu’un endroit où l’on prend sa pause. C’est un espace social où les échanges informels ont lieu, souvent propices à la résolution de problèmes, à la créativité et à l’émergence de nouvelles idées. Si l’information circule mal dans votre entreprise, repensez cet espace stratégique.

La conception de votre espace café en entreprise joue un rôle clé. Un environnement chaleureux et accueillant, doté de fauteuils confortables, de plantes vertes et de lumière naturelle, peut grandement favoriser la collaboration et le bien-être des équipes.

  • Ajoutez des fauteuils confortables pour encourager la détente.
  • Privilégiez la lumière naturelle pour un effet positif sur le moral.
  • Installez des panneaux d’affichage pour partager les informations clés.

Ce qu’il ne faut pas faire avec votre machine à café

De nombreuses entreprises placent leurs machines à café dans des lieux de passage comme les couloirs, des espaces froids et peu accueillants. Résultat ? Les employés prennent leur café et retournent dans leur bureau, limitant les interactions sociales.

À éviter absolument : Placer la machine à café dans des endroits non propices aux échanges.

Un espace café bien conçu favorise les échanges informels et permet de sortir du cadre hiérarchique strict. Il devient alors un catalyseur de la transversalité, où les collaborateurs apprennent à mieux se connaître et à échanger sur différents dossiers de manière naturelle et spontanée.

Instaurer des rituels autour de la machine à café

Mettre en place des rituels réguliers, comme le « café du vendredi », est une excellente manière de rassembler vos équipes. Un moment convivial, avec pourquoi pas quelques viennoiseries, peut créer une dynamique d’échanges plus détendue.

  • Choisissez un créneau fixe : par exemple, tous les vendredis de 8h30 à 9h30.
  • Proposez un thème de discussion pour structurer les échanges.

Ces rituels sont aussi l’occasion de désamorcer les conflits et de rétablir une bonne ambiance au sein des équipes.

Les « Random Coffees », ou cafés aléatoires, sont une technique efficace pour créer des rencontres fortuites entre collègues de différents départements. Organisez des sessions où six collaborateurs, tirés au hasard, se retrouvent autour d’un café, en présentiel ou en visioconférence.

Pourquoi les « Random Coffees » sont-ils efficaces ?

Ils permettent de faciliter les échanges d’idées entre collègues qui ne se croisent pas habituellement, posant ainsi les bases d’une collaboration transversale et d’une meilleure cohésion entre les équipes. Vous pouvez même proposer des sujets de discussion pour mieux orienter les échanges.

Organisez des cafés-débats pour engager vos équipes sur un projet. Ces rencontres informelles permettent de recueillir des idées, de tester des concepts et d’identifier les talents au sein de votre organisation.

  • Organisez une série de cafés-débats autour d’un projet spécifique.
  • Choisissez des problématiques variées pour chaque rencontre afin de stimuler la réflexion collective.

Certaines entreprises s’inquiètent de voir certains employés abuser des pauses café. Cependant, la solution n’est pas de limiter l’accès à cet espace convivial. Il est souvent plus efficace de faire passer des messages clairs aux plus fervents amateurs de café.

Instaurer des règles sans sur-contrôler

Proposez des règles souples et adaptables, sans tomber dans l’hyper contrôle. Une charte d’utilisation de l’espace café, élaborée avec les représentants du personnel, peut être une bonne solution.

Incitez vos collaborateurs à apporter leur propre tasse. C’est un geste écologique simple, qui permet de réduire l’utilisation des gobelets en plastique ou en carton.

Pourquoi la tasse à café peut devenir un symbole

Chacun choisit souvent soigneusement sa tasse à café, qu’elle soit humoristique, décorative ou sentimentale. Ces petits objets du quotidien peuvent même devenir un sujet de conversation et renforcer l’esprit d’équipe.


1. Comment aménager un espace café dans une petite entreprise ?
Un petit espace avec une machine à café, quelques chaises confortables et un coin lumineux peut suffire pour créer un environnement propice aux échanges informels.

2. Pourquoi le café est-il important pour la cohésion d’équipe ?
Les pauses café permettent aux collaborateurs de se retrouver dans un cadre détendu, favorisant les discussions et l’entraide, ce qui améliore la cohésion d’équipe.

3. Comment éviter les abus de pauses café sans créer de tensions ?
Il est préférable de discuter directement avec les employés concernés et de mettre en place une charte d’utilisation plutôt que de restreindre l’accès à tous.

4. Qu’est-ce qu’un « Random Coffee » ?
C’est une rencontre aléatoire entre collègues de différents départements pour favoriser les échanges et renforcer les liens entre les équipes.

5. Comment une machine à café peut-elle améliorer la productivité ?
Elle favorise les échanges informels, qui sont souvent source d’idées nouvelles, de solutions innovantes et d’une meilleure collaboration, ce qui améliore globalement la productivité.


Barrières à l’écoute active pour manager : les surmonter facilement

Barrières à l’écoute active pour manager : les surmonter facilement

Comprendre les barrières à l’écoute active
pour un manager efficace

Les barrières à l’écoute active sont un obstacle fréquent dans le quotidien d’un manager-coach. Pour être un manager efficace, il est essentiel de savoir identifier ces barrières et de les surmonter. L’écoute active permet de renforcer la communication avec vos équipes et d’instaurer un climat de confiance.

Comprendre les barrières à l’écoute active 
pour un manager-coach efficace

L’écoute active est l’une des compétences les plus précieuses qu’un manager-coach puisse développer pour instaurer un climat de confiance et favoriser des relations de travail harmonieuses avec ses équipes. Cependant, il n’est pas toujours facile d’écouter attentivement. En tant que manager, vous êtes souvent confronté à des distractions, des préjugés ou même des réponses automatiques qui peuvent affecter la qualité de votre écoute.

Dans cet article, nous allons explorer les barrières les plus courantes à l’écoute active, et surtout, comment vous pouvez les surmonter pour améliorer vos échanges avec vos collaborateurs. En suivant ces conseils, vous serez en mesure d’instaurer une meilleure dynamique d’équipe, d’améliorer la performance collective et de désamorcer les conflits de manière constructive.

Qu’est-ce que l’écoute active ? – Rappel des bases

Avant de découvrir les obstacles à l’écoute, rappelons ce qu’est véritablement l’écoute active. Il s’agit d’une technique de communication qui implique une attention pleine et entière aux propos de l’interlocuteur, sans jugement, avec des reformulations régulières pour assurer une compréhension mutuelle.

Voici les cinq étapes clés de l’écoute active :

  • Se concentrer : Éliminez les distractions internes et externes pour être pleinement présent.
  • Poser des questions : Utilisez des questions ouvertes pour encourager l’interlocuteur à s’exprimer plus en détail.
  • Reformuler : Répétez les propos de votre collaborateur dans vos propres mots pour valider la compréhension.
  • Valider : Montrez à l’autre que vous avez bien saisi les émotions sous-jacentes à ses propos.
  • Répondre : Donnez une réponse réfléchie qui tient compte des informations partagées.

Les distractions internes (pensées, émotions)

Nos pensées personnelles ou préoccupations professionnelles peuvent parasiter notre écoute. En tant que manager, vous avez peut-être des décisions importantes à prendre ou des objectifs à atteindre, ce qui vous pousse à ne pas être totalement disponible lors d’une discussion avec un collaborateur. Vous pouvez également être en proie à vos propres émotions, telles que le stress ou la frustration, qui influencent la manière dont vous percevez et réagissez à ce qui est dit.

Les distractions externes (environnement, technologie)

En entreprise, les interruptions sont fréquentes : appels téléphoniques, notifications, bruit de fond… Autant de distractions qui vous empêchent de vous concentrer sur votre interlocuteur. Dans un environnement où les sollicitations sont multiples, il devient difficile de se focaliser pleinement sur les échanges.

Les jugements et préjugés

L’un des plus grands obstacles à l’écoute active est notre tendance à porter des jugements ou à nourrir des préjugés envers certains collaborateurs. Nous avons tous des biais, souvent inconscients, qui influencent notre manière d’écouter et de répondre. Cela peut mener à des incompréhensions ou à des réactions inappropriées. En tant que manager-coach, il est essentiel de prendre conscience de ces préjugés pour les désamorcer et adopter une posture d’écoute ouverte et sans jugement.

Se libérer des distractions internes : techniques de pleine conscience

Pour dépasser les distractions internes, la pleine conscience est une excellente méthode. Elle consiste à ramener votre attention sur le moment présent, en écartant les pensées parasites. Avant une réunion ou un échange important, prenez quelques minutes pour respirer profondément et vous concentrer sur votre environnement immédiat. Cela permet de réduire le stress et de libérer l’esprit pour être pleinement à l’écoute de vos collaborateurs.

Exercice pratique : Lorsque vous sentez que votre attention se détourne, prenez un moment pour observer vos pensées sans les juger, puis ramenez votre focus sur votre interlocuteur. Cette pratique régulière renforcera votre capacité à rester concentré, même dans les moments de tension.

Gérer les distractions externes : créer un espace propice à l’écoute

Les distractions externes, comme les interruptions ou le bruit, peuvent être minimisées en prenant des mesures concrètes. Commencez par créer un environnement propice à l’écoute active. Cela signifie mettre votre téléphone en mode silencieux, désactiver les notifications sur votre ordinateur, et si possible, trouver un lieu calme pour les échanges importants.

En tant que manager, vous avez le pouvoir d’organiser des espaces où la concentration est respectée, que ce soit dans une salle de réunion dédiée ou en instaurant des moments sans interruptions lors de discussions individuelles. Cette organisation montre à vos collaborateurs que vous prenez le temps de les écouter activement.

Mettre de côté les jugements : adopter une posture de curiosité

Nos préjugés et jugements peuvent nuire à l’écoute. Pour les surmonter, il est important d’adopter une posture de curiosité plutôt que de jugement. Cela signifie écouter pour comprendre, et non pour répondre. Au lieu de supposer que vous savez ce que l’autre va dire ou pourquoi il agit de telle manière, laissez-le s’exprimer et explorez son point de vue en posant des questions ouvertes.

Exercice pratique : Lorsque vous ressentez un jugement ou un préjugé émerger, faites une pause et reformulez intérieurement ce que vous avez entendu. Cela vous permet de clarifier vos pensées et de réagir de manière plus objective. Par exemple, dites-vous : « Je vais d’abord reformuler ce qu’il dit avant de donner mon avis. »

Technique 1 – Reformulation systématique

La reformulation est un outil puissant pour améliorer l’écoute active. Avant de répondre à votre interlocuteur, prenez un moment pour répéter ce que vous avez compris, en vos propres mots. Cela permet non seulement de valider votre compréhension, mais aussi de montrer à votre collaborateur que vous avez réellement écouté ce qu’il a exprimé.

Exemple : Si un collaborateur vous partage un problème, reformulez en disant : « Si je comprends bien, tu dis que ce projet te semble difficile à mener à bien en raison du manque de ressources humaines, mais pas financières. C’est bien cela ? ».

Technique 2 – Poser des questions ouvertes

Les questions fermées (qui impliquent des réponses par « oui » ou « non ») peuvent parfois limiter les réponses de votre interlocuteur et vous empêcher de découvrir des informations clés. Pour encourager vos collaborateurs à approfondir leurs idées et à s’exprimer librement, posez des questions ouvertes, qui demandent une réflexion plus large.

Exemple : Au lieu de demander « Est-ce que tu as tout compris sur le projet ? », préférez une question comme « Quelles sont tes réflexions sur le projet jusqu’à présent ? ». Cela permet d’obtenir une réponse plus riche et détaillée, et d’instaurer un climat de confiance où la parole circule librement.

Technique 3 – Pratiquer l’écoute sans réponse

Une des erreurs fréquentes en communication est de vouloir toujours apporter une réponse immédiate, ou même une solution, à chaque problème soulevé. Cependant, il est parfois plus utile d’écouter sans répondre, afin de donner à l’interlocuteur l’opportunité de réfléchir plus en profondeur à sa propre situation.

Exercice pratique : Lors de votre prochaine conversation avec un collaborateur, essayez de simplement écouter, sans interrompre ni proposer une solution tout de suite. Attendez de voir s’il trouve lui-même des réponses en exprimant ses idées à haute voix.

Contexte

En tant que coach de managers, je rencontre beaucoup de professionnels qui rencontrent des problèmes de communication en raison d’un manque d’écoute active. C’est très fréquent.

Dans une entreprise, un manager faisait face à un conflit persistant entre deux de ses collaborateurs. Chacun accusait l’autre de ne pas respecter ses engagements, et les tensions montaient, impactant négativement l’ambiance au sein de l’équipe. Le manager se rendait compte que, malgré plusieurs tentatives de discussion, aucune solution durable n’émergeait. Les échanges devenaient rapidement des confrontations où chacun campait sur ses positions.

Application des techniques d’écoute active

Pour aborder ce conflit sous un nouvel angle, le manager a décidé d’appliquer les principes de l’écoute active. Lors de la prochaine réunion avec les deux collaborateurs, il a mis en place un cadre propice à l’écoute : il a choisi un endroit calme, désactivé son téléphone, demandé à ses collaborateurs d’en faire autant, et a clairement annoncé qu’il souhaitait écouter attentivement chaque personne.

Pendant la discussion, il a activement (j’insiste…) évité de porter des jugements ou de réagir rapidement. À chaque prise de parole, il reformulait ce qui avait été dit, posait des questions ouvertes, et laissait suffisamment de temps de silence pour que chacun puisse exprimer ses idées sans être interrompu. En appliquant ces techniques, le manager a permis aux deux collaborateurs de clarifier leurs points de vue, tout en évitant de renforcer les tensions.

Ce processus d’écoute active ouvertement revendiqué par leur manager a vraiment surpris les collègues. Cela les a mis dans une posture d’ouverture, de confiance et d’écoute mutuelle. C’est le retour qu’ils lui ont fait après coup.

Résultat

Grâce à cette approche d’écoute active, les deux collaborateurs se sont sentis réellement écoutés et compris. L’un d’eux a admis avoir mal interprété certaines actions de son collègue, et des solutions constructives ont été proposées de manière collaborative. Ce processus a non seulement désamorcé le conflit, mais a aussi renforcé la communication et la confiance au sein de l’équipe.

Ce cas montre qu’en surmontant les barrières à l’écoute, un manager peut transformer une situation tendue en une opportunité de renforcer la cohésion d’équipe.

En tant que manager-coach, votre capacité à pratiquer l’écoute active joue un rôle clé dans la gestion de vos équipes. Les barrières à cette écoute, qu’elles soient internes, externes ou liées à vos jugements, sont des obstacles que vous pouvez surmonter avec des techniques simples, mais puissantes. En prenant le temps de reformuler, de poser des questions ouvertes et de réduire les distractions, vous pouvez non seulement améliorer la qualité des échanges avec vos collaborateurs, mais aussi renforcer leur engagement et leur sentiment d’appartenance.

Ce processus demande de la patience et un entraînement régulier, mais les résultats sont significatifs. En écoutant réellement, vous créerez un environnement où les équipes se sentent comprises, respectées et valorisées. Cela favorisera non seulement la résolution des conflits, mais aussi une meilleure collaboration et innovation au sein de vos projets.

Co-construire une vision d’équipe motivante :

Co-construire une vision d’équipe motivante :

Co-construire une vision d’équipe motivante :
3 étapes pour réussir avec votre équipe

Co-construire une vision d’équipe motivante, claire et engageante est un pilier fondamental pour guider, fédérer et motiver vos collaborateurs. Co-construire cette vision avec votre équipe ne se résume pas à une simple formalité managériale. C’est un processus qui permet de donner un sens aux actions, de renforcer l’engagement collectif et de favoriser la réussite à long terme.

Dans cet article, nous vous expliquons comment construire une vision motivante en trois étapes simples, tout en vous assurant que cette vision reste un moteur puissant de performance pour votre équipe.

Comment co-construire une vision d'équipe motivante et partagée.

Les environnements professionnels évoluent vite. Dans ce contexte, il est très fréquent de perdre le cap et de s’éparpiller dans la gestion des crises et des urgences. Happés par le quotidien, les dirigeants et managers peinent trop souvent à sortir la tête de l’eau. Ils naviguent à vue, avec tous les risques que cela comporte.

Résultat : ils ne prennent pas les bonnes décisions, ils n’alignent pas les actions aux objectifs et leurs collaborateurs perdent le sens de leurs missions et se démotivent.

C’est souvent la raison pour laquelle je suis appelée en tant que coach : « nous avons besoin de refonder notre stratégie, les équipes s’épuisent » ; « nous avons perdu la vision » ; « nous sommes enfermés dans l’opérationnel ; je ne sais plus où nous allons ».

Certains dirigeants préfèrent imposer leur vision à leurs collaborateurs. Certes, tout dirigeant a une vision ; il impulse indéniablement la direction. En tant que leader, il fixe la cap. Il en est de sa responsabilité. Mais embarque-t-il pour autant ses équipes avec lui en imposant sa propre vision ? La plupart du temps, la réponse est négative. Alors que le fait de co-construire sa vision avec ses collaborateurs développe la puissance de l’action.

En effet, en co-construisant la vision de votre organisation avec vos collaborateurs, vous vous assurez que tout le monde avance dans la même direction. Vous pouvez même être surpris de constater à quel point certains de vos collaborateurs rêvent plus loin que vous.

La vision donne du sens à l’action. Et si elle est partagée, la motivation de l’ensemble des parties prenantes est décuplée. Voilà pourquoi la co-construction d’une vision d’équipe est plus qu’une obligation de management. C’est un levier stratégique.

L’essentiel

  • Une vision co-construite donne du sens à l’action : En impliquant les collaborateurs dans la conception de la vision, ils deviennent plus engagés et comprennent mieux les objectifs à atteindre.
  • Une vision co-construite renforce l’engagement collectif et génère un fort sentiment d’appartenance. Chaque membre se sent responsable de son rôle et de la direction commune.
  • Travailler ensemble pour définir une vision renforce la cohésion d’équipe entre les membres et améliore l’alignement sur les valeurs partagées par tous.

La première étape pour co-construire une vision d’équipe engageante est l’organisation d’un atelier collaboratif. Cet espace permet à chaque membre de l’équipe d’exprimer ses idées, ses attentes et sa vision. Voici comment organiser cet atelier de manière optimale :

définir les objectifs clairs d’un atelier de co-création d’équipe

Avant de lancer l’atelier, il est essentiel de définir des objectifs clairs.
Quels sont les résultats attendus de cet atelier ?
Quelles questions stratégiques voulez-vous aborder ?

L’objectif principal doit être de permettre à chaque collaborateur de partager ses idées sur les orientations stratégiques de l’équipe et sur les valeurs communes. Plus les objectifs sont précis, plus l’atelier sera efficace.

Si vous avez déjà une vision à peu près construite, ne l’imposez pas. Transformez la en orientations thématiques et en inspirations.

Favoriser la participation active de chaque membre

Pour que l’atelier soit une réussite, chaque membre doit se sentir impliqué. Utilisez des techniques de brainstorming pour cela.

Il est important de créer un climat de confiance où chacun peut s’exprimer librement, sans crainte d’être jugé. Ces règles doivent être énoncés en début de séance.

Divisez l’équipe en petits groupes pour stimuler la créativité, en leur donnant des objectifs clairs. Chaque groupe peut avoir le même objectif ou bien des objectifs différents qui seront ensuite partagés en plénière.

Rassemblez les idées clés sur un tableau blanc (présentiel ou numérique). Retranscrivez les sous forme de MindMap pour les rendre plus dynamiques et lisibles. Certains thèmes se recoupent ; des mots clés apparaissent avec force. Prenez le temps de repérer tout ces indices et de les synthétiser.

Outils recommandés pour structurer l’atelier collaboratif

Il existe des outils digitaux collaboratifs conçus pour favoriser les échanges. Miro et Klaxoon permettent d’organiser visuellement les idées et facilitent les échanges. Vous pouvez également utiliser des tableaux blancs physiques si l’atelier est en présentiel, en associant chaque idée à des post-its pour visualiser rapidement les priorités de l’équipe.

Mais je vous recommande vivement de privilégier le présentiel si vous en avez la possibilité. Cela permet de créer des temps de complicité et de favoriser le small talk. Mais surtout, le fait de bouger dans l’espace, de mettre son corps en mouvement permet de libérer sa créativité.

Le fait de sortit de son environnement de travail habituel développe également la créativité. Pourquoi ne pas réserver un espace dans un endroit convivial et dépaysant ?

Après l’atelier collaboratif, il est temps de formaliser la vision d’équipe en un format engageant qui résonne avec tous les participants. Cette formalisation permettra à l’équipe de se rappeler des objectifs communs au quotidien et de les incarner dans chaque mission.

Le choix du format dépend du style et de la culture de votre équipe. Certaines entreprises préfèrent des documents visuels comme un manifeste ou une charte graphique tandis que d’autres optent pour des formats plus dynamiques comme une vidéo inspirante. Quelle que soit la forme, l’important est de créer un support que tout le monde pourra consulter facilement et qui sera constamment visible.

Je vous recommande de disposer d’une vision rédigée avec soi. C’est la base. Vous pourrez la partager à vos parties prenantes externes (partenaires, clients, prestataires…) et l’insérer dans vos supports de communication institutionnelle.

En complément, déclinez-la de manière ludique. Sous la forme d’une vidéo, d’une charte, d’une bande-dessinée, de pictos éloquents… Les options sont nombreuses.

Avant toute chose, évaluez les possibilités techniques de votre environnement de travail.

  • Si vous disposez d’une salle de réunion que vous utilisez souvent, privilégiez une vision affichée sur les murs. Elle servira de boussole. Vous pouvez l’imprimer avec des lettrages qui se collent directement sur vos murs.
  • Si vous disposez de plusieurs salles de réunion équipées d’outils numériques, pourquoi ne pas installer votre vision partagée sur les écrans d’accueil ? Sous forme d’une image, d’un design ou d’une courte vidéo ?
  • Si vous êtes en mode nomade, paramétrez un format dynamique de votre vision dans les salles d’attente numériques,
  • Mais aussi, n’oubliez pas les ordres du jour de vos réunions, les liens de calendrier, etc. Les options sont nombreuses.

Adapter le contenu aux valeurs et à la culture de l’équipe

Chaque équipe a ses propres valeurs et sa culture, il est donc essentiel de personnaliser la vision en conséquence. Intégrez des éléments qui reflètent les valeurs communes à tous les membres et assurez-vous que le langage utilisé parle à chacun. Une vision qui est en phase avec la culture de l’équipe sera beaucoup plus facilement adoptée et suivie.

Cela implique d’adapter le niveau de vocabulaire, le style rédactionnel, les éléments graphiques à vos chartes habituels.

Exemples de formats créatifs et dynamiques pour inspirer votre équipe

Voici quelques formats engageants qui peuvent inspirer votre équipe :

  • Créer une infographie qui résume de manière visuelle et simple la vision collective.
  • Produire une vidéo courte dans laquelle chaque membre de l’équipe décrit son engagement envers la vision.
  • Rédiger un manifeste d’équipe que vous pouvez afficher dans les bureaux ou partager en ligne pour que chacun puisse y faire référence.
  • Créez un sketchnote avec des mots clés et des éléments graphiques.

Choisissez un format qui parle à votre équipe et qui la motive au quotidien. Vous pouvez inclure ce choix du format dans votre atelier de brainstorming ou l’organiser dans un second temps.

Une vision, aussi inspirante soit-elle, perdra son efficacité si elle n’est pas intégrée dans le quotidien de l’équipe. Pour qu’elle devienne un moteur de succès à long terme, il est nécessaire de la rendre vivante à travers des rituels et des pratiques managériales régulières.

Rituels d’équipe : Comment ancrer la vision dans les pratiques managériales

Les réunions hebdomadaires, les feedbacks réguliers ou encore les événements internes sont des occasions idéales pour rappeler et réaffirmer la vision d’équipe. Par exemple, vous pouvez commencer chaque réunion en évoquant un objectif spécifique lié à la vision, ou organiser des « check-ins » pour discuter de l’avancement des projets par rapport à cette vision. Cela permet de garder tout le monde aligné.

Mesurer l’avancement de l’équipe par rapport à la vision d’origine

Pour savoir si l’équipe progresse dans la bonne direction, il est important de mettre en place des KPIs (indicateurs clés de performance) qui évaluent régulièrement l’avancement par rapport à la vision. Vous pouvez aussi utiliser des sondages anonymes pour obtenir des feedbacks sur la perception des membres quant à l’alignement de leur travail avec la vision.

Le rôle du manager dans l’incarnation et la transmission de la vision

Le manager joue un rôle central dans l’incarnation de la vision. Il doit veiller à ce que chaque membre de l’équipe comprenne et adhère à la vision. Mais il doit aussi montrer l’exemple en vivant cette vision au quotidien. En tant que leader, incarner la vision à travers ses propres actions est une des meilleures façons de motiver et d’inspirer les autres.

Comment et pourquoi co-construire une vision partagée et motivante. A quoi sert une vision ?

Dans un environnement professionnel en évolution constante, ajuster une vision d’équipe n’est pas seulement une option, c’est une nécessité. Que ce soit en réponse à des changements internes, des défis inattendus ou des opportunités émergentes, une vision doit rester adaptable.

Pourquoi ajuster une vision d’équipe peut être bénéfique

Avec le temps, la réalité du marché, les objectifs stratégiques de l’entreprise ou les aspirations individuelles peuvent évoluer. Ajuster la vision permet de rester aligné avec ces nouvelles réalités, tout en maintenant un cap commun. Si la vision devient obsolète, cela peut créer de la confusion, de la démotivation ou un décalage entre le discours et l’action. Une vision flexible et agile favorise la résilience de l’équipe.

Réévaluer la vision avec l’équipe : impliquer tout le monde dans le processus


Pour ajuster efficacement une vision, vous devez continuer à impliquer votre équipe dans ce processus, tout comme dans la co-construction initiale. Organisez des séances de feedback, des sondages internes ou des ateliers de réévaluation afin d’ajuster votre positionnement. Chaque membre doit pouvoir donner son avis et proposer des ajustements.

Cette approche participative garantit que la nouvelle vision reste alignée avec les valeurs de l’équipe, tout en répondant aux nouvelles exigences du marché ou aux défis internes. Cela renforce également l’engagement des collaborateurs dans la continuité du projet commun.

Redéfinir des objectifs tout en gardant les valeurs initiales

Une vision peut évoluer, mais les valeurs qui ont uni l’équipe doivent rester au cœur du projet. Lors de l’ajustement de la vision, veillez à ne pas perdre les fondamentaux qui ont permis de construire la cohésion au départ. Par exemple, si la croissance ou l’innovation deviennent de nouveaux axes stratégiques, assurez-vous que les valeurs de collaboration, d’inclusivité ou d’intégrité qui ont inspiré l’équipe ne soient pas sacrifiées au profit de ces nouveaux objectifs.

Co-construire une vision d’équipe est un puissant moteur de performance à long terme. Voici trois avantages majeurs que vous pouvez attendre d’une telle approche :

  • Lorsque les collaborateurs participent activement à la construction de la vision, ils se sentent davantage responsables et engagés dans leur travail. Chaque mission devient plus significative car elle s’aligne sur des objectifs qu’ils ont eux-mêmes contribués à définir.
  • Une vision partagée favorise la collaboration. Les membres se sentent unis autour d’un projet commun, ce qui améliore la coopération et la communication. Ce sentiment d’appartenance renforce la solidarité et facilite la résolution des conflits.
  • Une vision claire permet de mieux aligner les efforts individuels et collectifs sur les objectifs de l’entreprise. Cela réduit les tensions internes, améliore la coordination des équipes et permet d’éviter des malentendus ou des désalignements dans l’exécution des tâches.

Ces avantages sont des éléments clés pour toute équipe souhaitant maximiser ses chances de succès tout en maintenant un environnement de travail positif et productif.

Co-construire une vision d’équipe motivante est bien plus qu’un simple exercice managérial. C’est un processus vivant qui, lorsqu’il est bien mené, peut transformer la dynamique de votre équipe et l’aider à atteindre des objectifs ambitieux. En suivant les trois étapes décrites, vous créerez une vision motivante et inspirante qui guidera l’ensemble de votre équipe vers le succès.

Rappelez-vous qu’une vision n’est pas figée dans le temps. Elle doit être régulièrement ajustée pour refléter les changements internes ou les nouvelles réalités du marché. En impliquant constamment votre équipe dans ces ajustements, vous assurez une vision toujours en phase avec les aspirations et les objectifs de tous.

Que faire après avoir co-construit la vision avec mon equipe ?

Vous avez co-créé une vision d’équipe engageante et durable, et laissé cette vision inspirer chaque membre à donner le meilleur de lui-même jour après jour. Félicitations ! Maintenant, il est important de clarifier les missions de chacun de vos collaborateurs pour renforcer la cohésion et l’engagement individuel.


FAQ
Pourquoi la co-construction d’une vision d’équipe est-elle importante ?
La co-construction permet d’impliquer les collaborateurs dans le processus de décision, ce qui renforce l’engagement et améliore l’alignement stratégique.
Quelles sont les techniques pour organiser un atelier de co-création ?
Utilisez des outils de brainstorming, favorisez la participation active avec des sessions de groupe, et assurez un climat de confiance pour libérer la parole. Sollicitez un intervenant extérieur (coach ou consultant) pour animer cette session de groupe et vous restituer un livrable qui prend en compte l’ensemble des idées, sens jugement biaisé.
Comment ajuster la vision d’équipe au fil du temps ?
Faites des réévaluations régulières via des feedbacks, des sondages ou des ateliers, et assurez-vous de maintenir les valeurs de base tout en adaptant les objectifs aux nouvelles réalités de votre environnement professionnel.
Quels sont les formats efficaces pour formaliser la vision d’équipe ?
Vous pouvez opter pour un manifeste, une charte graphique, ou même une vidéo inspirante, en fonction de la culture de votre équipe.
Comment intégrer la vision dans le quotidien managérial ?
Répétez-la lors des réunions, utilisez-la comme cadre de référence pour les feedbacks, et faites en sorte qu’elle reste visible et vivante à travers des rituels d’équipe réguliers.

Manager-coach

Manager-coach



Pourquoi le Manager-Coach est le leader moderne
dont les entreprises ont besoin aujourd’hui

Les équipes dirigées par un manager-coach sont 17% plus productives

Dans un contexte économique marqué par la digitalisation, l’essor du télétravail et les nouvelles attentes des collaborateurs, le modèle de management traditionnel s’essouffle. C’est là que le manager-coach devient un acteur clé, apportant une nouvelle dynamique de leadership plus humain et centré sur le développement des équipes.

Les méthodes centrées sur la supervision rigide et le contrôle ne répondent plus aux exigences actuelles, tant du côté des collaborateurs que des organisations. Les entreprises doivent désormais favoriser l’agilité, l’autonomie et l’innovation pour rester compétitives.

Face à ces défis, le rôle du manager évolue. Loin d’être un simple superviseur, le manager-coach combine des compétences de leadership et de coaching pour accompagner son équipe dans son développement personnel et professionnel. Ce modèle, qui privilégie l’écoute, la confiance et la montée en compétences, s’impose comme une solution clé pour engager les équipes et stimuler leur performance.

Mais pourquoi les entreprises ont-elles besoin de ce type de leadership aujourd’hui ?

Le management-coaching repose sur plusieurs principes fondamentaux qui en font un levier puissant pour transformer la culture d’entreprise et les résultats collectifs.

Écoute active et questionnement puissant

Un manager-coach se distingue par sa capacité à pratiquer une écoute active. Il ne s’agit pas seulement de prêter attention aux besoins immédiats des collaborateurs, mais de comprendre leurs aspirations profondes. Cette approche encourage la réflexion, l’autoévaluation et la prise de conscience des forces et faiblesses de chacun.

En posant des questions ouvertes et ciblées, le manager-coach incite ses collaborateurs à trouver leurs propres solutions, plutôt que d’imposer des réponses. Ce questionnement puissant pousse les membres de son équipe à sortir de leur zone de confort, à réfléchir de manière plus critique et à devenir plus autonomes dans la prise de décision.

Développement des talents

L’une des missions principales d’un manager-coach est de développer les talents de son équipe. En investissant dans la montée en compétences des collaborateurs, il prépare l’entreprise à relever les défis actuels, qu’il s’agisse de la transformation numérique, de la transition écologique ou encore de l’amélioration des processus.

Le développement des talents passe par des formations techniques. Mais aussi par le renforcement des soft skills (compétences relationnelles et comportementales). En encourageant chacun de ses collaborateurs à progresser, le manager-coach construit des équipes plus agiles et résilientes. Des équipes capables de s’adapter aux évolutions du marché et des technologies.

Confiance et sécurité psychologique

Un environnement de confiance est essentiel pour que les équipes puissent s’épanouir. Le manager-coach crée les conditions propices à la sécurité psychologique. Il créé un climat où ses collaborateurs se sentent libres d’exprimer leurs idées, sans crainte de jugement ou de répercussions négatives. La confiance, instaurée par le respect mutuel et l’encouragement à prendre des risques, est un puissant moteur d’innovation et de créativité.

Lorsque les collaborateurs évoluent dans un tel environnement, ils osent plus facilement proposer des idées novatrices Ils osent expérimenter de nouvelles solutions. Et ils s’impliquent activement dans la réalisation des objectifs de leur organisation.

Manager-coach : le rôle d'un leader est d'amener les gens là où ils n'auraient pas pu aller seuls. Warren Bennis

Le modèle du manager-coach présente de nombreux avantages, tant pour les collaborateurs que pour l’entreprise dans son ensemble.

Autonomie et prise d’initiative

Le manager-coach favorise l’autonomie en responsabilisant chaque membre de l’équipe. Grâce à son approche de coaching, il permet à ses collaborateurs de prendre des initiatives et de s’impliquer activement dans la gestion de projets. Cette autonomie conduit à une plus grande motivation. En effet, les collaborateurs se sentent valorisés et acteurs de leur réussite.

En encourageant la prise d’initiative, le manager-coach permet à ses équipes de réagir plus rapidement face aux imprévus et d’adopter une approche proactive dans la résolution des problèmes. Les collaborateurs ne se contentent plus d’exécuter des tâches : ils deviennent des co-créateurs de solutions.

Croissance et bien-être

Le manager-coach place le bien-être de ses collaborateurs au cœur de ses préoccupations. Il veille à ce que l’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle soit respecté. Il soutient la montée en compétences de chacun. Cet accompagnement global permet aux membres de son équipe de se sentir écoutés et soutenus. Cette posture a un impact direct sur leur engagement.

Un collaborateur qui se sent bien dans son environnement de travail sera naturellement plus motivé et plus performant. De plus, en créant une ambiance de travail positive, le manager-coach favorise la fidélité des talents de son équipe. C’est un enjeu clé pour les entreprises dans un contexte de forte concurrence sur le marché de l’emploi.

Performance collective

En mobilisant l’intelligence collective, le manager-coach permet à son équipe d’atteindre un niveau de performance collective supérieur. Plutôt que de simplement déléguer des tâches, il encourage la collaboration et l’échange d’idées. Chaque membre de l’équipe est responsabilisé et incité à partager ses connaissances et son expertise.

Cette approche collaborative renforce la cohésion et l’efficacité. En effet, elle permet de mettre en commun les forces et compétences de chacun pour atteindre des objectifs communs. Le manager-coach devient ainsi le catalyseur d’une dynamique collective axée sur la réussite.

Le manager-coach représente aujourd’hui un modèle de leadership essentiel pour répondre aux enjeux actuels des entreprises. Il combine l’accompagnement de ses collaborateurs, le développement des compétences et la création d’un environnement de confiance. Il permet ainsi de transformer en profondeur la culture organisationnelle et d’améliorer durablement les performances.

Alors que les défis du monde du travail ne cessent de croître, les entreprises doivent adopter ce modèle de management-coaching pour rester agiles et compétitives. Ce n’est pas seulement une nouvelle façon de manager. C’est une évolution vers un leadership plus humain, plus inspirant, capable de mobiliser les talents autour d’une vision commune.

World Café : Fédérer, innover et partager

World Café : Fédérer, innover et partager

World Café
Fédérer, innover et partager

Les dirigeants sont constamment confrontés à la nécessité de stimuler la créativité de leurs équipes, de générer des idées innovantes, et surtout, d’animer le collectif autour d’une vision partagée.
Fédérer ses équipes, innover et partager : le World Café est un moyen formidable de transformer la dynamique de votre organisation.

World Café : fédérer les équipes, innover et partager

Le World Café est une méthode de coaching d’équipe qui part du postulat que les meilleures idées ont lieu autour de la machine à café. C’est le moment où les collègues se retrouvent et discutent librement, sans enjeux ni pression hiérarchique. Ce moment de convivialité où chacun est détendu et ouvert à la discussion permet de générer des idées étonnamment créatives et pertinentes.

Le World Café en entreprise repose ainsi sur un concept simple : imaginer un café chaleureux où des personnes de différents services se rassemblent par petits groupes, pour discuter de sujets importants pour l’avenir de leur entreprise.

C’est un processus créatif qui vise à faciliter le dialogue constructif et le partage de connaissances et d’idées, en vue de créer un réseau d’échanges et d’actions.

Le World Café encourage la diversité des points de vue, l’apprentissage en groupe et la créativité collective. Il est souvent utilisé pour explorer des sujets complexes, développer des idées innovantes, résoudre des problèmes ou construire un consensus au sein d’un groupe. L’objectif est de créer un espace où les participants se sentent à l’aise pour partager leurs pensées. Et collaborer de manière ouverte et constructive.

Vous pouvez consulter à ce sujet la fiche pratique du Ministère de l’Économie.

Le World Café a autant de bénéfices pour les équipes que les dirigeants. C’est sa grande force.

  • Faire participer de vastes groupes à un processus de dialogue fertile et authentique. A partir de 12 personnes minimum. Des groupes de 1 200 personnes ont été organisés avec des résultats excellents
  • Innover en générant des idées créative
  • Partager des connaissances
  • Stimuler une réflexion novatrice
  • Analyser les possibilités d’action par rapport à des sujets et des questions
  • Fédérer ses équipes autour d’une conversation authentique, qu’elles se rencontrent pour la première fois ou qu’elles aient déjà noué des liens
  • Mener une analyse approfondie de défis et d’opportunités stratégiques majeurs

Stimuler la créativité et innover

La créativité est essentielle pour l’innovation, et le World Café est un moyen formidable de stimuler cette créativité. Encourager des discussions ouvertes et informelles permet aux participants de penser en dehors des sentiers battus. En partageant des des idées nouvelles, ils trouvent des solutions innovantes aux problématiques.

Transformer les idées en plan d’actions partagé

L’un des objectifs essentiels du World Café est de construire un plan d’actions partagé. Après avoir généré des idées multiples et nombreuses lors des discussions, les participants travaillent ensemble pour hiérarchiser ces idées et élaborer un plan concret pour les mettre en œuvre. Cela crée un sentiment d’engagement collectif envers la réalisation des objectifs fixés.

Fédérer les équipes : créer un sentiment d’appartenance

L’un des avantages les plus évidents du World Café est sa capacité à fédérer les équipes. En permettant à tous les membres d’une même organisation – aussi nombreux soient-ils – de participer activement aux discussions, le World Café favorise un sentiment d’appartenance et de collaboration. Ils se sentent valorisés, écoutés et impliqués dans le processus décisionnel. Ce qui renforce leur engagement envers la stratégie de leur entreprise.

En effet, dans de nombreuses organisations, les membres d’une équipe ont des interactions limitées en dehors de leurs domaines de responsabilité immédiats. Le World Café est un outil efficace pour briser ces barrières et permettre aux équipes de mieux se connaître.

Les participants changent de table à plusieurs reprises au cours des discussions du World Café. Ils ont ainsi l’occasion de rencontrer et d’interagir avec des collègues qu’ils connaissent à peine. Cela favorise la création de liens interpersonnels et crée un sentiment de communauté au sein de l’organisation. Les conversations informelles autour de sujets variés permettent de découvrir les compétences, les intérêts et les expériences de chacun.

De plus, le World Café favorise une communication ouverte et un partage d’idées sans jugement. Les membres d’une équipe apprennent ainsi à mieux comprendre les motivations et les perspectives de leurs collègues. En fin de compte, cela conduit à des équipes plus fortes et plus cohésives.

Casser les systèmes de management verticaux

Les organisations sont confrontées a un défi majeur : la rigidité des systèmes de management verticaux traditionnels. Il a été démontré de manière probante que ce management vertical entrave la créativité et l’innovation. En effet, il favorise un flux d’informations descendant, où les idées et les décisions sont prises uniquement par les niveaux supérieurs de l’entreprise. Le World Café, en revanche, est un système de brainstorming horizontal. Il offre ainsi une opportunité précieuse pour casser ces schémas de gestion verticale.

En encourageant la participation de tous les niveaux hiérarchiques de l’organisation, le World Café permet aux collaborateurs de s’exprimer librement. Ils contribuent ainsi d’une certaine manière à la stratégie d’entreprise. Les discussions ouvertes et informelles favorisent un échange horizontal d’idées. Chacun a la possibilité de partager son point de vue, quelle que soit sa position dans la hiérarchie.

Par ailleurs, les “hôtes” qui animent les tables ne jouent pas un rôle de décideurs, mais plutôt de facilitateurs. Cette organisation renverse la dynamique traditionnelle des réunions.

Ce renversement des rôles encourage chacun à se sentir valorisé et écouté. Et, par effet vertueux, à s’investir davantage dans ses missions et à contribuer activement à la réalisation des objectifs de l’entreprise. De plus, cela permet aux dirigeants de tirer parti de la diversité des perspectives au sein de leur organisation pour prendre des décisions plus éclairées et innovantes.

Apprendre à partager et travailler en mode projet

Le travail en mode projet est devenu de plus en plus courant, car il permet de gérer efficacement des projets complexes nécessitant de la transversalité. Cependant, travailler en mode projet nécessite des compétences de collaboration, de communication et de coordination spécifiques. Le World Café peut jouer un rôle important dans la mise en place d’une culture du mode projet.

Lors des discussions du World Café, les participants apprennent à partager leur point de vue, et à s’écouter sans s’interrompre ni se juger. Ils collaborent ensemble pour discuter d’un sujet, générer des idées et synthétiser des informations. Ces interactions reflètent en grande partie le processus de travail en mode projet, où les membres d’une équipe doivent collaborer pour atteindre un objectif commun.

Le World Café permet d’apprendre à partager efficacement des idées, écouter activement les autres et à travailler en équipe pour atteindre des objectifs communs. En développant ces compétences grâce au World Café, les équipes sont mieux préparées à gérer des projets complexes et à innover de manière collaborative.

Dans l’ensemble, le World Café est un outil puissant pour explorer l’intelligence collective, encourager la collaboration et promouvoir des discussions constructives et ouvertes autour de questions importantes. Il peut être adapté à de nombreuses situations, de la résolution de problèmes à la planification stratégique, en passant par la réflexion sur des questions sociales ou environnementales.

Un World Café peut être productif sur une large gamme de thématiques, du moment que la discussion et la collaboration ouverte sont favorables à la réalisation des objectifs de l’entrerprise. Voici quelques exemples de thématiques sur lesquelles un World Café peut être particulièrement efficace :

Planification stratégique

Les organisations utilisent souvent le World Café pour discuter de leur vision, de leur mission, de leurs objectifs stratégiques et de leur planification à long terme.

Résolution de problèmes complexes

Le World Café est idéal pour aborder des questions complexes qui nécessitent l’exploration de multiples angles et perspectives. Cela peut inclure des problèmes organisationnels, sociaux, environnementaux ou économiques.

Développer de nouveaux services

Les sessions de World Café peuvent stimuler la créativité et générer des idées intéressantes à exploiter pour le développement de nouveaux produits, de nouveaux services ou de nouvelles approches.
Les organisations à but non lucratif et les acteurs du changement social organisent des World Cafés pour développer des idées et des stratégies sur les questions d’innovation sociale.

Gestion du changement

Lorsqu’une organisation envisage des changements importants, elle peut utiliser le World Café pour recueillir des commentaires, des inquiétudes et des idées afin de préparer et faciliter une transition en douceur.
Les entreprises peuvent organiser un World Café pour demander à leurs collaborateurs d’examiner et améliorer les processus internes. De s’exprimer sur la productivité, la qualité et l’efficacité de l’organisation interne et externe.

Développement durable

Le World Café peut être utilisé pour discuter de questions environnementales, de durabilité, de conservation des ressources et de responsabilité sociale des entreprises.
Les discussions reposent sur les connaissances techniques des participants, mais également sur leurs convictions et engagements de citoyens. C’est un moyen d’aligner les objectifs de l’entreprise aux valeurs de ses employés.

Il est important de personnaliser le format du World Café en fonction de la thématique spécifique et des objectifs de la discussion. Les questions posées aux participants, la durée des discussions, le nombre de cycles de rotation et d’autres aspects peuvent varier en fonction des besoins. L’essentiel est de créer un environnement propice à la réflexion, à la collaboration et à la co-création d’idées, quel que soit le sujet abordé.

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