Ces soft skills qui nous dérangent

Ces soft skills qui nous dérangent

Ces soft skills qui nous dérangent

Les Soft skills sont désormais reconnues comme des compétences indispensables. Pourtant, les dirigeants comme les salariés sont gênés d’en parler.
Les employeurs sont mal Ă  l’aide Ă  l’idĂ©e de s’appuyer sur des compĂ©tences transversales jugĂ©es « personnelles Â», que ce soit pour recruter, nommer ou suspendre un collaborateur.
Et les salariĂ©s et candidats, n’osent pas valoriser ces compĂ©tences relationnelles. Souvent, ils ne connaissent pas leurs soft skills, et se contentent de dire « j’ai un bon relationnel Â».

Soft skills

Certains ont besoin de process clairs et d’objectifs détaillés. Ils sont structurés et précis.
D’autres s’épanouissent dans des environnements complexes et challengeants. Ils savent trouver des solutions et s’adapter.
D’autres aiment être autonomes et libres dans leurs missions. Ils sont créatifs et engagés.
Certains « diffusent Â» une bonne ambiance. Ils impulsent des dynamiques positives.
D’autres aiment se rendre utiles et aider les collègues. Ils sont attentifs aux autres et empathiques.
D’autres sont de vraies locomotives pour avancer vers les objectifs, et entraîner toute une équipe dans leur sillage. Ils sont des leaders inspirants.
Mais il y a aussi des connecteurs, des personnes qui ont de la perspicacité, des personnes qui ne semblent jamais perdre espoir…
Liste non exhaustive !

Lequel de ces profils vous semble le plus compétent ?
Pour ma part, je ne saurai dire. Ils participent tous, à leur manière, à la bonne marche de l’entreprise. Ils forment une équipe.
Toute entreprise est composée d’individualités qui ne peuvent pas être évaluées sur une échelle linéaire.

Et pourtant…
Et pourtant, nous persistons à recruter et à former comme si des compétences en informatique, gestion, marketing, graphisme… étaient tout ce qui compte.
Nous pouvons convenir que certaines compĂ©tences sont essentielles. Embaucher des codeurs qui ne savent pas coder, des vendeurs qui ne savent pas vendre, des juristes qui ne connaissent pas le droit, c’est courir Ă  l’Ă©chec.

Ces compĂ©tences professionnelles – ou hard skills – sont encore maintenant l’Ă©pine dorsale du processus RH. Mais comment expliquer que des organisations similaires, composĂ©es de personnes aux compĂ©tences professionnelles a priori similaires, obtiennent des rĂ©sultats très diffĂ©rents ?

Nous savons comment mesurer la vitesse de frappe. Nous avons beaucoup plus de mal Ă  mesurer la passion, l’empathie ou l’engagement.
Les organisations donnent chaque jour un feedback sur les compĂ©tences professionnelles, et gardent les autres Ă©lĂ©ments pour l’Ă©valuation annuelle, si tant est qu’elles les mesurent.
Les organisations embauchent et licencient en permanence sur la base des compĂ©tences professionnelles, mais il faut pratiquement un acte du conseil d’administration pour se libĂ©rer d’un penseur nĂ©gatif ou d’un harceleur.

Lorsqu’un collaborateur dĂ©moralise l’ensemble de l’Ă©quipe en sapant un projet, lorsqu’un membre de l’Ă©quipe perd confiance en raison de conflits permanents, ou lorsqu’un collaborateur mal intentionnĂ© pousse des talents Ă  quitter le navire, trop souvent nous haussons les Ă©paules et soulignons que cette personne est titularisĂ©e, qu’elle a des compĂ©tences professionnelles ou qu’elle n’est pas si mauvaise que cela.
Lorsque les compĂ©tences relationnelles font dĂ©faut, nous laissons faire, parce que nous craignons d’ĂŞtre critiquĂ©s pour leur caractère personnel ou, Ă©ventuellement, de perdre du temps pour une cause perdue.

Nous passons beaucoup de temps Ă  mesurer les compĂ©tences professionnelles. Parce qu’il y a cent ans d’histoire. C’est culturel. Et surtout, parce que c’est « sĂ»r Â». Ce n’est pas personnel, c’est professionnel.

Les compĂ©tences professionnelles peuvent ĂŞtre enseignĂ©es et mesurĂ©es. On ne naĂ®t pas ingĂ©nieur, rĂ©dacteur ou mĂŞme graphiste. Alors qu’il est plus compliquĂ© d’évaluer la capacitĂ© Ă  prendre des dĂ©cisions, participer avec enthousiasme, prendre des risques, s’exprimer avec fluence, travailler en Ă©quipe, partager des informations importantes, inspirer les autres, en faire plus que ce qu’on nous demande, se soucier des autres et ĂŞtre prĂŞt Ă  faire changer les choses.
Parce qu’en les qualifiant de « douces » (soft skills), on laisse entendre que ces compétences sont facultatives.
Nous n’investissons pas assez dans ces apprentissages, considĂ©rant que ces compĂ©tences sont innĂ©es.

Mais ce n’est pas parce qu’elles sont difficiles Ă  mesurer que nous ne pouvons pas les amĂ©liorer, les pratiquer ou les changer.
Au contraire.

Oui, il s’agit de compĂ©tences interpersonnelles, sociales, Ă©motionnelles. De compĂ©tences de leadership. De compĂ©tences de communication, d’influence, de collaboration.
Non, ces compĂ©tences ne se mesurent pas avec un diplĂ´me d’Ă©tudes supĂ©rieures.
Et pourtant…

Elles sont au cĹ“ur de ce dont nous avons besoin aujourd’hui. L’intelligence artificielle pourra difficilement les supplanter. Dans une sociĂ©tĂ© oĂą les tâches rĂ©pĂ©titives sont progressivement automatisĂ©es, les personnes qui savent accomplir des tâches non routinières complexes sont recherchĂ©es.
Elles ne peuvent pas remplacer les compĂ©tences professionnelles, bien sĂ»r que non. Ce qu’elles peuvent faire, c’est les amplifier.

Imaginez un membre de l’Ă©quipe possĂ©dant toutes les compĂ©tences professionnelles traditionnelles : productif, compĂ©tent, expĂ©rimentĂ©. Son curriculum vitae le prouve.
C’est bien, c’est la base.
Maintenant, ajoutez-y : charismatique, motivĂ©, empathique, capable de se fixer des objectifs, inspirant et motivĂ©. A l’Ă©coute, avec de la patience.
Que se passe-t-il dans votre organisation lorsque quelqu’un comme cela rejoint votre Ă©quipe ?

Mais imaginez également que son manager ne sait pas lui communiquer les informations dont il a besoin, qu’il ne voit pas l’intérêt de l’accompagner dans son onboarding, que les dynamiques d’équipe l’ennuient, qu’il ne sait pas comment mobiliser ses soft skills. Ou qu’il se sente en danger face à ce jeune collaborateur trop talentueux.

Quel est l’enjeu ?
Mettre ce nouveau collaborateur dans le rang pour qu’il ne prenne pas trop de place, bien que cette place soit positive pour l’organisation ?
Aider le manager Ă  dĂ©velopper ses propres soft skills pour l’aider Ă  manager des compĂ©tences plurielles dans son Ă©quipe ?

Non, tout le monde n’est pas « adaptable Â», « un bon communicant Â», crĂ©atif, empathique ou capable de rĂ©soudre des problèmes !
Valorisez ces compétences, avec des éléments de preuve issues de vos expériences passées.
Votre profil devient tout de suite plus intéressant avec ces compétences relationnelles.

Trop souvent, en séances de coaching sur les transitions professionnelles, mes coachés ne connaissent pas leurs soft skills.
Cela impose de sortir d’une logique de pensée axée sur les diplômes et les compétences techniques.
Cela impose d’apprendre à se connaître.

Ce n’est pas pour rien si l’une des soft skills les plus reconnues aujourd’hui est celle du dĂ©veloppement de soi (rĂ©flexivitĂ©) : cette capacitĂ© d’introspection qui permet de s’auto-Ă©valuer et de s’adapter, en prenant du recul sur son propre comportement.

Prenez le temps de vous dĂ©couvrir, de « lire Â» diffĂ©remment votre parcours. Vous y trouverez des pĂ©pites.
Prenez le temps de vous découvrir, pour mieux comprendre vos réactions et trouver les outils qui vous aideront à mieux réagir, mieux communiquer, mieux vous adapter.

Comment construire des organisations efficaces sur le long terme, tout en acceptant le fait que deux tiers de nos managers ne sont pas Ă  l’aise pour faire l’essentiel de leur travail, c’est-Ă -dire communiquer avec leurs Ă©quipes ?

[Silence gĂŞnant]

Beaucoup d’organisations, grandes et petites, n’ont pas dĂ©ployĂ© suffisamment d’efforts pour dĂ©velopper les soft skills au sein de leurs Ă©quipes.
Est-il possible de repĂ©rer et dĂ©velopper ces soft skills ? D’embaucher pour elles, de rĂ©compenser pour la croissance qu’elles apportent ?
Pouvez-vous mettre en place des programmes d’accompagnement qui conduiront à des progrès dans tous ces domaines ?
Si oui, votre organisation serait-elle plus productive, plus rentable et constituerait-elle un lieu de travail plus épanouissant pour vos collaborateurs ?

Ce qui nous amène Ă  la question suivante : Qu’attendez-vous ?

Apprendre à communiquer, gérer les conflits, s’adapter, mobiliser son esprit critique, apprendre à apprendre… Ce sont ces compétences transversales qui distinguent les organisations qui fonctionnent bien et les personnes qui réussissent à piloter leur carrière. Découvrez pourquoi le développement des soft skills est un enjeu d’avenir pour les organisations, les individus et les politiques publiques.

Les pratiques en entreprise pour recruter en prenant en compte les soft skills, les Ă©valuer et accompagner leur dĂ©veloppement peuvent varier en fonction de la culture de l’entreprise.

D’une manière gĂ©nĂ©rale, lors de vos recrutements, identifiez les compĂ©tences comportementales (comme la communication, la rĂ©solution de problèmes, la crĂ©ativitĂ©) nĂ©cessaires pour rĂ©ussir dans le poste Ă  pourvoir.

Les entretiens d’embauche sont Ă©galement conçus pour Ă©valuer les soft skills des candidats. Les questions peuvent ĂŞtre axĂ©es sur des expĂ©riences passĂ©es, des scĂ©narios de travail en Ă©quipe, et des rĂ©actions face Ă  des dĂ©fis professionnels, pendant lesquels les recruteurs Ă©valuent les comportements des candidats. Il y a souvent une part de subjectivitĂ©, mais il existe aussi des outils qui ont fait leur preuve.

Le fait de recruter sur des critères subjectifs ne me choque pas. Après tous, nous recrutons avec l’envie de travailler avec une personne. Et si le recruteur est au clair sur le type de personnalités qui s’intégrera le mieux dans l’équipe, ou qui aura la capacité à faire avancer un nouveau projet. Alors tant mieux. Nous sortons enfin de l’approche par les seules compétences techniques.

Certaines entreprises utilisent des tests psychomĂ©triques pour Ă©valuer des compĂ©tences spĂ©cifiques, telles que l’intelligence Ă©motionnelle ou la rĂ©silience. D’autres utilisent des Feedbacks Ă  360 : les collaborateurs sont Ă©valuĂ©s par leurs pairs, leurs managers et eux-mĂŞmes pour obtenir une image globale de leurs compĂ©tences comportementales.

Découvrez les 46 compétences clés, transférables et transversales, recensées par le ministère de la Transformation et de la fonction publique. Cette liste est un référentiel pour recruter ses collaborateurs et préparer son entretien en tant que candidat. Elle est conçue comme une source d’inspiration pour identifier les compétences reconnues indispensables par chaque organisation.

Certaines entreprises – malheureusement trop rares encore – mettent en place des programmes de formation axés sur le développement des soft skills. Cela peut inclure des ateliers, des cours en ligne, ou des sessions de coaching. Ces accompagnements permettent, tout au long de l’année, d’améliorer ses compétences comportementales, d’identifier les forces et les domaines à améliorer, de définir des objectifs de développement professionnel.

Les soft skills jouent un rôle essentiel dans la réussite individuelle et collective au sein des grandes entreprises et grands groupes. Elles ont compris qu’il est préférable d’investir sur la formation et l’accompagnement de leurs équipes. Le ROI est positif.
Malheureusement, la majorité des TPE et PME n’ont pas encore franchi le pas, souvent par manque de temps et de moyens.


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L’Ă©coute active et la communication en Ă©quipe

L’Ă©coute active et la communication en Ă©quipe

L’Ă©coute active et la communication en Ă©quipe

La communication efficace est l’Ă©lĂ©ment fondamental de toute Ă©quipe performante. Elle favorise la collaboration, renforce les relations interpersonnelles et contribue Ă  la rĂ©ussite globale des projets. L’Ă©coute active est une compĂ©tence clĂ© dans ce domaine. Elle va bien au-delĂ  de simplement entendre les mots prononcĂ©s par un interlocuteur.

Vous souhaitez mener un entretien de performance avec vos collaborateurs ? Engager une discussion sur un sujet sensible ? Désamorcer un conflit ? L’écoute active est particulièrement efficace dans ces moments-là.

L'écoute active : la clé de la communication en équipe

L’Ă©coute active est une approche de la communication qui implique de prĂŞter une attention totale Ă  la personne qui parle. Cela signifie ĂŞtre prĂ©sent mentalement et Ă©motionnellement, sans se laisser distraire par d’autres pensĂ©es ou prĂ©occupations.

C’est un processus de communication interactif et attentif dans lequel une personne s’engage pleinement dans une conversation avec un interlocuteur, dĂ©montrant une empathie et une comprĂ©hension profonde de ses Ă©motions et ses besoins.

Elle se caractĂ©rise par une attention totale, la reformulation des propos de l’interlocuteur, l’absence de jugement, la capacitĂ© Ă  poser des questions ouvertes et Ă  fournir un feedback constructif. Ceci dans le but de crĂ©er un contexte de communication ouvert, de renforcer les relations interpersonnelles, de rĂ©soudre les problèmes efficacement et d’atteindre un niveau de comprĂ©hension mutuelle efficace.

L’Ă©coute active repose sur la conscience de soi, l’intelligence Ă©motionnelle, la patience et la capacitĂ© Ă  lire les signaux verbaux et non verbaux pour faciliter une communication efficace et respectueuse.

Écouter attentivement nécessite avant tout d’être à l’écoute de ses propres émotions et pensées, pour éviter toute réaction inappropriée et tout jugement hâtif. Lorsque nous écoutons, nous pensons davantage à la réponse que nous allons apporter qu’à ce que dit réellement notre interlocuteur. Nous sommes également envahis de pensées parasites qui nous éloignent du sujet de la conversation.

L’écoute active requiert donc une grande disponibilité mentale pour se concentrer pleinement sur la personne qui parle, sans se laisser distraire par ses propres pensées ou préjugés.

C’est un processus dynamique qui nĂ©cessite de la pratique et de l’engagement, mais les bĂ©nĂ©fices en termes de qualitĂ© de communication et de relations interpersonnelles sont immenses.

Les bénéfices d’une écoute active sont nombreux et d’une importance capitale.

Elle apporte de la sérénité et tranquillité d’esprit à celui qui écoute ; et à celui qui parle la garantie d’être entendu et compris.

L’Ă©coute active renforce la confiance et la comprĂ©hension mutuelle au sein d’une Ă©quipe. Elle inspire la confiance et la loyautĂ©. En permettant l’identification rapide des malentendus et dĂ©saccords, elle favorise la rĂ©solution de conflits. Elle facilite Ă©galement une prise de dĂ©cision Ă©clairĂ©e par la collecte d’informations prĂ©cises. L’écoute active aide enfin Ă  comprendre les besoins de ses collègues et collaborateurs, et donc Ă  y rĂ©pondre de manière adaptĂ©e.

L’Ă©coute active est un outil puissant pour renforcer les relations au sein d’une Ă©quipe. Elle permet de crĂ©er un environnement de confiance et de respect mutuel, oĂą chaque membre de l’Ă©quipe est entendu et valorisĂ©. En effet, lorsqu’on se sait Ă©coutĂ© et compris, on se sent reconnu et considĂ©rĂ©, et donc plus enclin Ă  coopĂ©rer et Ă  collaborer de manière constructive.

Enfin, l’Ă©coute active contribue Ă  crĂ©er un environnement de travail positif et productif. Elle favorise la satisfaction professionnelle et l’engagement des Ă©quipes, ce qui conduit Ă  un meilleur jeu collectif.

Montrez de l’intĂ©rĂŞt pour les membres de l’Ă©quipe

Prenez le temps de connaĂ®tre chaque membre de votre Ă©quipe sur un plan personnel. Posez des questions sur leurs intĂ©rĂŞts, leurs prĂ©occupations et leur vie en dehors du travail (attention toutefois Ă  ne pas ĂŞtre trop intrusif). L’Ă©coute active montre que vous vous intĂ©ressez rĂ©ellement Ă  eux en tant que personnes. Il faut bien entendu que cette dĂ©marche soit sincère et basĂ©e sur la confiance. Le respect de la confidentialitĂ© est en effet un facteur clĂ© Ă  ne pas nĂ©gliger, surtout lorsque des informations personnelles ou sensibles sont partagĂ©es. Cette compĂ©tence implique de ne pas divulguer d’informations confidentielles sans le consentement explicite de la personne qui vous les partage.

Créez un environnement de confiance

Lorsque les membres de l’Ă©quipe se sentent Ă©coutĂ©s et compris, cela renforce la confiance. Encouragez la communication ouverte en montrant que vous ĂŞtes disponible pour Ă©couter leurs prĂ©occupations, leurs idĂ©es et leurs problèmes. DĂ©finissez par exemple des crĂ©neaux dans votre emploi du temps pour que chacun se sente autorisĂ©e Ă  vous consulter. Sinon, vous risquez d’être vite dĂ©bordĂ©.

Favorisez la communication ouverte

Encouragez les membres de votre Ă©quipe Ă  s’exprimer librement en crĂ©ant un environnement oĂą chacun se sent Ă  l’aise pour partager ses opinions. Le collectif s’enrichit de regards croisĂ©s et d’expertises partagĂ©es. Cela conduit Ă  une meilleure comprĂ©hension des dossiers. Évitez de juger ou de critiquer les idĂ©es, et Ă©coutez activement pour comprendre les perspectives de chacun.

Pratiquez la rétroaction constructive

Utilisez l’Ă©coute active pour fournir une rĂ©troaction constructive Ă  votre Ă©quipe. Lorsque vous identifiez des problèmes ou des domaines d’amĂ©lioration, discutez-en avec les membres de l’Ă©quipe de manière Ă  les soutenir dans leur dĂ©veloppement.

Sollicitez des opinions et des idées

Encouragez les membres de l’Ă©quipe Ă  contribuer activement en sollicitant leurs opinions et leurs idĂ©es. L’Ă©coute active montre que vous apprĂ©ciez leur contribution et que vous ĂŞtes ouvert Ă  de nouvelles perspectives. Cela ne vous oblige pas pour autant Ă  suivre leurs opinions et recommandations, ni Ă  ĂŞtre d’accord avec eux. Mais si vous Ă©coutez leurs opinions, les comprenez sincèrement et expliquez en retour, sans jugement ni artifices, pourquoi vous ne les partagez pas, votre attitude de communication favorise la confiance mutuelle.

Gérez les conflits de manière constructive

Lorsque des conflits surviennent au sein de l’Ă©quipe, utilisez l’Ă©coute active pour comprendre les points de vue des parties concernĂ©es. Aidez Ă  rĂ©soudre les dĂ©saccords de manière collaborative en recherchant des solutions mutuellement satisfaisantes.

Soyez empathique

Montrez de l’empathie envers les membres de l’Ă©quipe en comprenant leurs Ă©motions et leurs prĂ©occupations. L’Ă©coute active consiste Ă  reconnaĂ®tre et Ă  valider les sentiments des autres.

Évitez les interruptions et les préjugés

Lorsque vous Ă©coutez activement, Ă©vitez d’interrompre les personnes et de sauter rapidement Ă  des conclusions. Évitez Ă©galement les prĂ©jugĂ©s personnels qui pourraient influencer votre perception. Un attitude d’Ă©coute active sincère et ouverte Ă©vite les pièges du jugement hâtif.

Résumez et clarifiez

Utilisez des techniques d’Ă©coute active telles que la reformulation pour vous assurer que vous avez bien compris ce que les autres ont dit. Posez des questions de clarification si quelque chose n’est pas clair.

Reconnaître et célébrer les succès

Utilisez l’Ă©coute active pour comprendre en profondeur les actions menĂ©es, reconnaĂ®tre les rĂ©ussites individuelles et collectives et les cĂ©lĂ©brer. FĂ©licitez les membres de l’Ă©quipe pour leurs rĂ©alisations et montrez votre apprĂ©ciation, en l’étayant d’exemples concrets recueillis lors de vos Ă©changes actifs.

La plupart des conflits au sein des Ă©quipes dĂ©coule d’une mauvaise communication. C’est un classique.

L’Ă©coute active permet d’anticiper et d’identifier rapidement les malentendus et les dĂ©saccords, de dĂ©samorcer les conflits et de faciliter leur rĂ©solution. En effet, lorsqu’un conflit Ă©clate au sein de l’Ă©quipe, l’Ă©coute active est la première Ă©tape vers la rĂ©solution. Les membres en dĂ©saccord peuvent utiliser des techniques d’Ă©coute active, telles que la reformulation des points de vue de l’autre, pour s’assurer qu’ils comprennent les problèmes sous-jacents.

En montrant de l’empathie et en cherchant Ă  comprendre les perspectives de chacun, on arrive plus facilement Ă  un consensus en proposant des solutions acceptables pour tous.

Initiez des discussions ouvertes

Utilisez l’Ă©coute active pour initier des discussions ouvertes avec les parties concernĂ©es. Demandez-leur comment elles se sentent et encouragez-les Ă  s’exprimer librement sur leurs prĂ©occupations, leurs besoins et leurs points de vue. Imposez aux autres membres de l’équipe de ne pas interrompre, ni juger.

Pratiquez l’empathie

Mettez-vous à la place de vos interlocuteurs pour comprendre leurs perspectives et leurs émotions. Essayez de voir les choses de leur point de vue, même si vous ne partagez pas nécessairement leurs opinions.

Posez des questions ouvertes

Utilisez des questions ouvertes pour encourager les personnes Ă  expliquer davantage leur point de vue. Les questions du type « Pouvez-vous m’en dire plus Ă  ce sujet ? » ou « Comment te sens-tu Ă  ce sujet ? » peuvent aider Ă  creuser plus profondĂ©ment.

Validez les émotions

Lorsque les personnes expriment leurs Ă©motions, validez-les en montrant que vous comprenez ce qu’elles ressentent. Par exemple, « Je comprends que cela puisse ĂŞtre frustrant » ou « Je vois que cela te prĂ©occupe. »

Évitez les réactions impulsives

Évitez de rĂ©agir de manière impulsive ou de juger les autres lorsque des divergences d’opinion surviennent. Gardez Ă  l’esprit que les conflits sont souvent le rĂ©sultat de malentendus ou de diffĂ©rences de perspective. Votre propre perspective n’est pas “meilleure” que celle de l’autre. Elle est juste diffĂ©rente.

Favorisez la communication ouverte

Encouragez la communication ouverte et honnĂŞte au sein de votre Ă©quipe ou de votre environnement de travail. Assurez-vous que les personnes se sentent Ă  l’aise pour exprimer leurs prĂ©occupations sans crainte de reprĂ©sailles.

Réfléchissez aux solutions ensemble

Lorsque des dĂ©saccords surviennent, impliquez les parties concernĂ©es dans la recherche de solutions. L’Ă©coute active peut aider Ă  identifier des compromis et Ă  trouver des rĂ©solutions satisfaisantes pour toutes les parties.

Établissez des normes de communication

Si possible, établissez des normes de communication au sein de votre équipe ou de votre organisation. Cela peut inclure des lignes directrices sur la façon de gérer les désaccords de manière constructive. Vous pouvez par exemple les énoncer en début d’une réunion importante qui porte sur des sujets sensibles. Ou les accrocher dans les salles de réunion.

Soyez un modèle d’Ă©coute active

Montrez l’exemple en Ă©tant un auditeur actif vous-mĂŞme. Lorsque les autres voient que vous ĂŞtes ouvert Ă  l’Ă©coute et Ă  la comprĂ©hension, ils sont plus susceptibles de suivre votre exemple.

Une communication efficace repose sur deux piliers principaux : la collecte d’informations prĂ©cises et les rĂ©troactions appropriĂ©es. En prĂŞtant attention Ă  ces deux aspects, on s’assure que les messages sont bien compris et que les rĂ©actions sont adaptĂ©es aux besoins de la situation.

L’Ă©coute active vous aide Ă  Ă©viter les erreurs de communication qui peuvent entraĂ®ner des retards ou des erreurs dans les projets. Cela amĂ©liore non seulement la qualitĂ© des dĂ©cisions prises en Ă©quipe, mais aussi le niveau de satisfaction des membres de votre Ă©quipe, car ils se sentent entendus et valorisĂ©s. En effet, l’Ă©coute active favorise l’engagement en donnant Ă  vos collaborateurs un sentiment d’appartenance et de valeur au sein de l’entreprise.

Recueillez des informations complètes

Lorsque vous ĂŞtes confrontĂ© Ă  une dĂ©cision, commencez par recueillir des informations complètes en Ă©coutant activement. Posez des questions ouvertes aux personnes impliquĂ©es, Ă©coutez leurs points de vue et leurs prĂ©occupations, et demandez des dĂ©tails spĂ©cifiques si nĂ©cessaire « que penses-tu de cette situation ? », « quels sont les impacts selon toi ? »…

Comprenez les perspectives

L’Ă©coute active vous permet de comprendre les diffĂ©rentes perspectives sur la dĂ©cision Ă  prendre. En mettant l’accent sur l’empathie, vous pouvez vous mettre Ă  la place des autres et comprendre leurs motivations, leurs prioritĂ©s et leurs besoins.

Identifiez les avantages et les inconvénients

En écoutant activement, identifiez les avantages potentiels et les inconvénients de chaque option de décision. Cela peut vous aider à évaluer de manière plus précise les conséquences possibles de chaque choix.

Évaluez les implications

Lorsque vous Ă©coutez les parties prenantes, prenez en compte les implications Ă  court et Ă  long terme de chaque dĂ©cision. Comment cela affectera-t-il votre Ă©quipe, votre organisation, ou d’autres parties concernĂ©es ?

Impliquez les parties prenantes

L’Ă©coute active peut Ă©galement vous aider Ă  impliquer les parties prenantes dans le processus de prise de dĂ©cision. Demandez leur avis et tenez compte de leurs contributions lors de l’Ă©valuation des options.

Évitez les préjugés

Pendant le processus d’Ă©coute active, Ă©vitez les prĂ©jugĂ©s personnels et les jugements hâtifs. Gardez l’esprit ouvert et Ă©vitez de favoriser une option particulière avant d’avoir examinĂ© toutes les informations disponibles.

Synthétisez les informations

Après avoir recueilli toutes les informations pertinentes et Ă©coutĂ© activement les parties prenantes, synthĂ©tisez les donnĂ©es pour obtenir une vue d’ensemble. Identifiez les principaux points Ă  prendre en compte dans votre dĂ©cision.

Établissez des critères de décision

En fonction des informations recueillies, établissez des critères de décision clairs. Quels sont les éléments les plus importants à considérer dans votre choix final ?

Évaluez les options

Comparez chaque option de dĂ©cision en fonction des critères Ă©tablis. L’Ă©coute active vous aidera Ă  Ă©valuer chaque option de manière Ă©quilibrĂ©e, en tenant compte des diffĂ©rentes perspectives.

Prenez une décision informée

Après avoir écouté activement, évalué les options et considéré les implications, prenez une décision informée. Assurez-vous que votre choix est aligné sur les données recueillies et les perspectives des parties prenantes.

Communiquez votre décision

Une fois la décision prise, communiquez-la de manière transparente aux parties concernées. Expliquez les raisons qui ont motivé votre choix et soyez ouvert à la discussion et aux questions.


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15 questions pour évaluer vos feedbacks

15 questions pour évaluer vos feedbacks

15 questions pour évaluer vos feedbacks

Avant de donner un feedback à vos collaborateurs, il est essentiel de vous assurer que vous avez les bons réflexes pour le faire de manière efficace. Êtes-vous prêts à répondre sincèrement et en toute objectivité à ces 15 questions pour évaluer vos feedbacks ?

Je vous recommande de noter les rĂ©flexions que vous inspire chaque question, mĂŞme si vous rĂ©pondez « oui ». Ces 15 questions vous permettent d’Ă©valuer vos feedbacks, mais Ă©galement de prendre du recul sur votre communication relationnelle et votre posture de manager.

Êtes-vous vraiment un bon donneur de feedback ? 15 questions pour évaluer vos feedbacks
Êtes-vous vraiment un bon donneur de feedback ? Posez-vous les « bonnes questions » pour évaluer vos feedbacks.

Avez-vous un objectif clair lorsque vous formulez un feedback ?

  • Oui
  • Parfois
  • Non
  • Oui
  • Parfois
  • Non

Lorsque vous effectuez des retours négatifs ou des critiques à vos collaborateurs, avez-vous préparé un argumentaire précis et détaillé ?

  • Oui
  • Parfois
  • Non

Vos commentaires sont-ils spécifiques et basés sur des exemples concrets ?

  • Oui
  • Parfois
  • Non

Êtes-vous attentif aux préoccupations et à l’état émotionnel de votre interlocuteur avant de donner un feedback ?

  • Oui
  • Parfois
  • Non

ĂŠtes-vous vigilant Ă  ne pas critiquer la personne mais Ă  commenter uniquement ses comportements et performances ?

  • Oui
  • Parfois
  • Non

Encouragez-vous sincèrement vos collaborateurs à poser des questions et à demander des clarifications après avoir reçu des commentaires de votre part ?

  • Oui
  • Parfois
  • Non

Prenez-vous le temps d’Ă©couter attentivement les prĂ©occupations et les questions de vos collaborateurs après avoir donnĂ© un feedback ?

Ce qui signifie : sans les interrompre, en essayant de comprendre leur point de vue sans prĂ©parer votre rĂ©ponse en avance.

  • Oui
  • Parfois
  • Non

Accompagnez-vous les Ă©motions d’un collaborateur, lorsqu’il rĂ©agit nĂ©gativement Ă  un feedback que vous lui avez donnĂ© ?

Ce qui signifie : Ă©couter sans juger, sans donner de conseil ni le convaincre que vous avez raison malgrĂ© tout.

  • Oui
  • Parfois
  • Non

Prenez-vous le temps de reconnaître et célébrer les réussites et les contributions de votre équipe ?

  • Oui
  • Parfois
  • Non

Utilisez-vous des approches positives pour renforcer les comportements ou les performances que vous souhaitez voir plus souvent chez vos collaborateurs ?

  • Oui
  • Parfois
  • Non

Donnez-vous régulièrement du feedback à votre équipe pour favoriser le développement de leurs compétences ?

Ce qui signifie : a minima, faire un feedback Ă  la fin de chaque mission, ou après des Ă©tapes dĂ©cisives dans l’atteinte d’un objectif.

  • Oui
  • Parfois
  • Non

Formalisez-vous un plan d’actions avec votre interlocuteur lorsque votre feedback souligne un besoin d’amĂ©liorer un comportement ou un process ?

  • Oui
  • Parfois
  • Non

Mesurez-vous l’efficacitĂ© de votre feedback ?

Ce qui signifie : prendre du recul sur votre capacitĂ© d’écoute, vos formulations, vos rĂ©ponses, vos Ă©motions, la rĂ©action que votre commentaire a suscitĂ©e.

  • Oui
  • Parfois
  • Non

Effectuez-vous un suivi proactif et régulier, après avoir effectué un feedback, pour accompagner le développement et améliorer les performances de vos collaborateurs ?

Ce qui signifie : effectuer un suivi Ă  partir d’objectifs et d’indicateurs de suivi, formulĂ©s conjointement en conclusion du feedback.

  • Oui
  • Parfois
  • Non
Evaluer feedbacks

Si vous avez une majorité de « Oui »

Si vous avez obtenu une majoritĂ© de « oui » Ă  ces 15 questions sur le feedback, cela signifie que vous avez dĂ©jĂ  pris de bonnes habitudes en matière de feedback, et bravo pour cela ! Cependant, il y a toujours place Ă  l’amĂ©lioration. Pour renforcer davantage votre capacitĂ© Ă  communiquer de manière constructive avec vos collaborateurs, envisagez d’intĂ©grer une variĂ©tĂ© de styles de feedback, tels que le feedback positif et le feedback de dĂ©veloppement.

Poursuivez Ă©galement vos efforts sur l’utilisation d’exemples spĂ©cifiques pour illustrer vos commentaires, ce qui aidera encore plus vos collaborateurs Ă  comprendre et Ă  s’amĂ©liorer. Continuez Ă  encourager un dialogue ouvert avec votre Ă©quipe et Ă  ĂŞtre rĂ©ceptif aux commentaires que vous recevez de leur part, car cela renforcera encore davantage vos compĂ©tences en communication et en gestion d’Ă©quipe.

Si vous avez une majorité de « Parfois »

Cela indique que vous avez des bonnes bases en matière de feedback, mais qu’il y a encore place Ă  amĂ©lioration. Et c’est normal.

Pour améliorer votre capacité à communiquer de manière constructive avec vos collaborateurs, prenez chaque question une par une et réfléchissez aux actions que vous pourriez mettre en place pour répondre “oui” à ces 15 questions sur le feedback. Synthétisez vos “bonnes pratiques” dans une fiche. Consultez régulièrement cette fiche lorsque vous interagissez avec vos collaborateurs. Et pratiquez jusqu’à vous sentir à l’aise.

En mettant en place ces actions, vous renforcerez vos compĂ©tences en matière de feedback et contribuerez Ă  crĂ©er un environnement de travail plus positif et productif pour vous et votre Ă©quipe. N’oubliez pas que le dĂ©veloppement des compĂ©tences en communication est un processus continu. Et chaque Ă©tape que vous franchissez vers l’amĂ©lioration de vos compĂ©tences de communicant renforcera vos relations professionnelles.

Si vous avez une majorité de « Jamais » à ces 15 questions sur le feedback

Pas de panique ! Savoir donner un feedback est une technique simple qui s’apprend et s’améliore avec la pratique.

Prenez tout d’abord conscience que ne pas donner de feedback Ă  vos collaborateurs peut entraver leur dĂ©veloppement et la productivitĂ© de l’Ă©quipe.

Pour commencer, mettez en place une pratique régulière de feedback, à la fois positif et constructif. Évitez les feedback négatifs dans un premier temps. Utilisez des exemples spécifiques pour illustrer vos commentaires et assurez-vous de tenir des conversations ouvertes avec votre équipe.

En investissant dans ces compétences, vous créerez un environnement de travail plus favorable à la croissance et à la réussite.

Pour approfondir vos connaissances, consultez l’article sur la mĂ©thode SCI pour donner un feedback efficace pour amĂ©liorer davantage vos compĂ©tences en communication relationnelle.

Pour aller plus loin dans votre communication managériale, posez-vous une dernière question sur le feedback, et pas des moindres :

Êtes-vous ouvert à recevoir des feedbacks de la part de vos collaborateurs et à les intégrer dans vos prises de décision ?


FAITES RAYONNER VOS TRAJECTOIRES PROFESSIONNELLES


Et si on parlait de vous ?
Échangeons sur votre projet, vos objectifs et vos besoins.

Feedbacks pour optimiser les performances

Feedbacks pour optimiser les performances

Feedbacks pour optimiser les performances

Il existe 3 types de feedback particulièrement efficaces pour optimiser les performances de vos collaborateurs : les feedbacks informatifs, évaluatifs et prescriptifs. Ils apportent une valeur unique et complémentaire, permettant de fournir des retours d’information précis, d’évaluer la conformité aux attentes et de guider vers des améliorations concrètes.

Ces trois types de feedbacks peuvent être utilisés de manière complémentaire pour optimiser les performances individuelles et collectives, en offrant des retours d’information clairs, mesurables et actionnables. Que vous soyez manager, formateur ou collaborateur, comprendre et maîtriser ces types de feedbacks vous permettra de créer un environnement de travail plus productif et orienté vers l’amélioration continue de vos collaborateurs.

Feedbacks pour optimiser les performances

Le feedback informatif est un type de feedback qui se distingue par sa nature objective et factuelle. Contrairement aux opinions ou aux Ă©motions personnelles, il repose sur des informations tangibles et des donnĂ©es concrètes liĂ©es Ă  la performance ou au comportement d’une personne.

Le feedback informatif est impartial et dénué de jugement subjectif. Concentrez-vous sur ce qui peut être observé, mesuré ou vérifié de manière objective. Appuyez-vous sur des faits, des données ou des résultats concrets. Évitez les généralisations, les suppositions ou les interprétations personnelles.

Ce type de feedback offre une base solide à toute discussion nécessitant une prise de décision.

Caractéristiques clés du feedback informatif :

  • ObjectivitĂ© :

Le feedback informatif est impartial et dénué de jugement subjectif. Concentrez-vous sur ce qui peut être observé, mesuré ou vérifié de manière objective.

  • FondĂ© sur des faits :

Il repose sur des faits, des données ou des résultats concrets. Il évite les généralisations, les suppositions ou les interprétations personnelles.

  • SpĂ©cificitĂ© :

Le feedback informatif est spécifique et détaillé. Identifiez clairement les comportements ou les résultats qui permettront à la personne de comprendre précisément ce qui est évalué.

  • RĂ©troaction constructive :

Bien qu’il se base sur des faits, le feedback informatif peut ĂŞtre constructif en proposant des moyens d’amĂ©liorer la performance ou le comportement. Il vise Ă  aider la personne Ă  progresser.

  • Utile pour la prise de dĂ©cision :

Il fournit des informations essentielles pour la prise de dĂ©cision, que ce soit pour l’Ă©valuation des performances, les ajustements dans un projet ou les choix en matière de dĂ©veloppement professionnel.

Dans quels Contextes utiliser un feedback informatif ?

  • Un manager peut donner un feedback informatif en utilisant des donnĂ©es chiffrĂ©es pour Ă©valuer la performance d’un collaborateur. Par exemple : « Sur les cinq derniers projets, vous avez respectĂ© les dĂ©lais dans 90 % des cas, ce qui est excellent. »
  • Un formateur peut utiliser le feedback informatif lors d’une formation en indiquant prĂ©cisĂ©ment les Ă©tapes Ă  suivre pour rĂ©aliser une tâche spĂ©cifique.
  • Dans le cadre d’une Ă©valuation de projet, un chef de projet peut fournir un feedback informatif en prĂ©sentant des donnĂ©es quantitatives sur l’évolution du projet et le respect des dĂ©lais.
  • Un examinateur peut utiliser le feedback informatif pour expliquer en dĂ©tail les rĂ©ponses correctes et incorrectes d’un candidat Ă  un examen, permettant ainsi au candidat de comprendre les domaines oĂą des amĂ©liorations sont nĂ©cessaires.

Le feedback Ă©valuatif est un type de feedback qui Ă©value la performance d’une personne ou d’une Ă©quipe en la comparant Ă  des critères ou des normes prĂ©dĂ©finies.

Contrairement au feedback descriptif, qui se contente de décrire des comportements observés, le feedback évaluatif attribue une valeur ou une évaluation qualitative à la performance, en la jugeant par rapport à des attentes ou des standards spécifiques.

Ce type de feedback est souvent utilisĂ© dans des contextes formels d’Ă©valuation des performances, tels que les Ă©valuations annuelles, les examens ou les rĂ©visions pĂ©riodiques. Il est très utilisĂ© dans des environnements professionnels oĂą les normes et procĂ©dures doivent ĂŞtre scrupuleusement respectĂ©es.

Il est différent du feedback informatif qui se base sur des informations factuelles et détaillées dans le but d’aider une personne à mieux comprendre sa performance ou son comportement, et à progresser. Pas dans le but de l’évaluer.

Caractéristiques clés du feedback évaluatif :

  • Comparaison Ă  des normes et critères :

Le feedback Ă©valuatif compare la performance ou le comportement de la personne Ă  des critères ou des normes prĂ©alablement dĂ©finis. Il s’appuie sur des mesures spĂ©cifiques pour Ă©valuer le niveau de conformitĂ© aux attentes.

  • Attribution de notes ou d’Ă©valuations :

Il attribue souvent des notes, des évaluations ou des classements pour quantifier la performance. Par exemple, une évaluation de « Satisfaisant », « Excellent » ou « À améliorer ».

  • AdaptĂ© aux dĂ©cisions d’évolution de carrière :

Il est souvent utilisé pour prendre des décisions importantes, telles que les promotions, les augmentations de salaire, les sanctions ou les recommandations de développement.

Situations de feedback évaluatif :

  • Lors d’une Ă©valuation de performance annuelle, un manager attribue une note globale Ă  un collaborateur en se basant sur ses rĂ©alisations, sa productivitĂ© et sa conformitĂ© aux objectifs fixĂ©s.
  • Un responsable des ressources humaines utilise le feedback Ă©valuatif pour dĂ©terminer quelles compĂ©tences et quelles expĂ©riences sont nĂ©cessaires pour qu’une personne puisse ĂŞtre promue.
  • Un coach sportif Ă©value la performance d’un client en fonction de ses performances physiques et de ses compĂ©tences techniques par rapport aux normes du sport pratiquĂ©.

Le feedback prescriptif est une forme de feedback qui se distingue par sa nature axĂ©e sur les recommandations et les suggestions spĂ©cifiques pour amĂ©liorer la performance ou le comportement d’une personne.

Il propose des actions concrètes et des solutions adaptĂ©es aux domaines d’amĂ©lioration identifiĂ©s.

C’est un outil prĂ©cieux pour guider vos collaborateurs vers des amĂ©liorations concrètes et les aider Ă  rĂ©soudre des problèmes spĂ©cifiques.

Caractéristiques clés du feedback prescriptif :

  • OrientĂ© vers l’action :

Le feedback prescriptif se concentre sur les actions à entreprendre pour améliorer la performance. Il offre des recommandations claires et des étapes à suivre.

  • Solutions concrètes :

Il propose des solutions pratiques et spécifiques pour résoudre les problèmes ou les défis identifiés. Ces solutions peuvent être liées à des compétences, des méthodes de travail ou des comportements.

  • PersonnalisĂ© :

Le feedback prescriptif est souvent adapté et spécifique à la personne qui le reçoit. Tenez compte des compétences actuelles, des besoins de développement et des objectifs professionnels de votre interlocuteur.

  • Encourage l’amĂ©lioration :

Il vise Ă  encourager la personne Ă  prendre des mesures positives pour s’amĂ©liorer. Il peut ĂŞtre formulĂ© de manière constructive pour Ă©viter de dĂ©courager ou de critiquer.

  • Suivi et Ă©valuation :

Le feedback prescriptif inclut nĂ©cessairement des mesures de suivi des progrès, pour Ă©valuer l’efficacitĂ© des actions recommandĂ©es.

Situations de feedback prescriptif :

  • Un manager peut utiliser le feedback prescriptif en donnant Ă  un collaborateur des suggestions dĂ©taillĂ©es sur la manière de mettre en place une communication interpersonnelle adaptĂ©e Ă  certaines situations spĂ©cifiques.
  • Un collègue peut offrir un feedback prescriptif Ă  un autre collègue en lui suggĂ©rant des approches de rĂ©solution de conflits pour amĂ©liorer les relations au sein de l’Ă©quipe.
  • Un coach professionnel peut donner un feedback prescriptif Ă  un coachĂ© en lui proposant des exercices spĂ©cifiques et des stratĂ©gies pour dĂ©velopper ses compĂ©tences.
Feedbacks pour le développement des compétences

Feedbacks pour le développement des compétences

Feedbacks pour le développement des compétences

Le développement continu des compétences de vos collaborateurs est essentiel pour favoriser le développement de vos activités, pour fidéliser les talents et pour accompagner le développement des carrières.
Les feedbacks jouent un rĂ´le clĂ© dans ce processus d’amĂ©lioration professionnelle. Parmi les nombreux types de feedbacks disponibles, 4 d’entre eux se distinguent par leur capacitĂ© Ă  cibler prĂ©cisĂ©ment les axes de croissance et Ă  soutenir vos collaborateurs dans le dĂ©veloppement de leurs compĂ©tences.

Feedbacks pour le développement des compétences

Le feedback de dĂ©veloppement se concentre sur les domaines d’amĂ©lioration, les opportunitĂ©s de croissance et les compĂ©tences Ă  dĂ©velopper. C’est un type de feedback Ă  utiliser absolument lorsque vous voulez fidĂ©liser vos collaborateurs talentueux et accompagner leur Ă©volution Ă  vos cĂ´tĂ©s.

Avec ce type de feedback, vous vous positionnez en leader : vous ĂŞtes en mesure d’identifier les opportunitĂ©s de dĂ©veloppement de vos collaborateurs, de les guider dans leur croissance et de les encourager Ă  continuer Ă  apprendre et Ă  Ă©voluer.
Lorsqu’il est bien prĂ©parĂ©, le feedback de dĂ©veloppement permet Ă  vos collaborateurs de prendre conscience de leurs domaines d’amĂ©lioration, de surmonter leurs obstacles et dĂ©fis professionnels, et de dĂ©velopper leur carrière avec confiance.

Alors que le feedback négatif se concentre principalement sur les comportements et actions qui nuisent à un projet ou une équipe, le feedback de développement vise à identifier les compétences à renforcer et à proposer des moyens concrets pour les améliorer.

Caractéristiques clés du feedback de développement :

  • DĂ©marrage positif :

Le feedback de développement commence généralement par des aspects positifs, en mettant en évidence les forces et les réalisations de la personne. Cela crée un environnement favorable et encourageant.

  • Identification des domaines d’amĂ©lioration :

Ensuite, le feedback identifie de manière constructive les domaines spĂ©cifiques oĂą des amĂ©liorations sont possibles. Il s’agit de reconnaĂ®tre les opportunitĂ©s de croissance et de dĂ©veloppement. Pas de faire des reproches.

  • Proposition de solutions :

Le feedback de dĂ©veloppement ne se contente pas de signaler les compĂ©tences Ă  amĂ©liorer, il propose Ă©galement des solutions ou des moyens concrets d’atteindre les objectifs. Cela peut inclure des conseils, des ressources ou des recommandations.

  • Processus d’amĂ©lioration :

Le destinataire du feedback de dĂ©veloppement est encouragĂ© Ă  s’engager dans un processus d’amĂ©lioration continue. Il peut ĂŞtre invitĂ© Ă  Ă©laborer un plan d’action ou Ă  travailler en Ă©troite collaboration avec un mentor ou un coach pour dĂ©velopper ses compĂ©tences.

  • Suivi et Ă©valuation :

Le feedback de développement ne se limite pas à une seule conversation. Il implique généralement un suivi régulier de votre part pour évaluer les progrès et ajuster les approches si nécessaire. C’est généralement cette étape qui fait toute la différence. Si vous vous positionnez en leader, vous accompagnez l’évolution de vos collaborateurs.

Le feedback 360 degrĂ©s est une mĂ©thode d’Ă©valuation de la performance qui offre une perspective holistique d’une personne.
Contrairement Ă  d’autres formes de feedback qui proviennent principalement d’une seule source, le feedback 360 degrĂ©s rassemble des informations de multiples sources, ce qui permet d’obtenir une vue d’ensemble complète et Ă©quilibrĂ©e de la performance d’une personne.
Cette approche est souvent utilisée dans le cadre du développement du leadership ou pour accompagner une évolution de carrière.

Caractéristiques clés du feedback 360 degrés :

  • De multiples sources :

Le feedback 360 degrés est recueilli auprès de différentes parties prenantes, notamment les supérieurs hiérarchiques, les pairs, les collaborateurs, les clients, les partenaires de travail, etc.

  • Vue d’ensemble complète :

En rassemblant ainsi des commentaires et des Ă©valuations de divers points de vue, le feedback 360 degrĂ©s permet d’obtenir une vue d’ensemble complète des points forts, talents, compĂ©tences et comportements Ă  dĂ©velopper et des points d’amĂ©lioration.

  • Évaluation plus Ă©quilibrĂ©e :

En obtenant des retours de multiples sources, le feedback 360 degrés est souvent plus équilibré et moins sujet à des biais individuels ou à des opinions partiales.

  • Outil de dĂ©veloppement :

Le feedback 360 degrĂ©s est gĂ©nĂ©ralement utilisĂ© comme un outil de dĂ©veloppement personnel. Les informations recueillies aident la personne Ă  Ă©laborer un plan d’action pour amĂ©liorer ses compĂ©tences et son comportement.

  • AmĂ©lioration de la communication et des relations :

En obtenant des commentaires de diffĂ©rentes parties prenantes, le feedback 360 degrĂ©s peut contribuer Ă  amĂ©liorer la communication, la collaboration et les relations professionnelles au sein d’une Ă©quipe ou d’une organisation.

Processus du feedback 360 degrés :

  • Collecte des donnĂ©es :

Les données sont collectées auprès des différentes sources, généralement de manière anonyme pour encourager la franchise. Cette partie est souvent déléguée à un professionnel.

  • Analyse des donnĂ©es :

Les donnĂ©es sont analysĂ©es pour identifier les tendances, les points forts et les domaines d’amĂ©lioration.

  • Synthèse des rĂ©sultats :

Un rĂ©sumĂ© des rĂ©sultats est prĂ©sentĂ© Ă  la personne Ă©valuĂ©e, souvent dans le cadre d’une rĂ©union de feedback. Cette Ă©tape peut ĂŞtre menĂ©e par un coach, un mentor ou un responsable des ressources humaines.

  • Élaboration d’un plan d’action :

Un plan d’action est proposĂ©, en lien Ă©troit avec la personne Ă©valuĂ©e, visant Ă  amĂ©liorer sa performance et Ă  dĂ©velopper ses compĂ©tences.

  • Suivi et réévaluation :

Le processus se poursuit avec des étapes de suivi, sur le long terme, pour mesurer les progrès et apporter des ajustements si nécessaire.

Le feedback de motivation est une forme particulière de retour d’information qui se concentre sur l’inspiration et l’encouragement. Il vise Ă  renforcer la motivation intrinsèque d’une personne et sa confiance en elle.
Contrairement Ă  d’autres types de feedback qui peuvent se concentrer sur les performances ou les domaines Ă  amĂ©liorer, le feedback de motivation se tourne vers l’avenir en valorisant le potentiel et les opportunitĂ©s de croissance.
Il complète le feedback de compétences, en mettant en avant le potentiel de la personne et les opportunités de croissance. Il ne se concentre pas nécessairement sur les compétences actuelles, mais plutôt sur les capacités futures.

Caractéristiques du feedback de motivation :

  • Inspirant et positif :

Le feedback de motivation est formulé de manière à inspirer et à susciter des émotions positives. Il est axé sur les réalisations et les compétences de la personne. Il encourage votre interlocuteur à prendre des initiatives, à relever de nouveaux défis et à poursuivre ses objectifs.

  • Renforce la confiance en soi :

Le feedback de motivation vise Ă  renforcer la confiance en soi de la personne en mettant en Ă©vidence ses forces et ses capacitĂ©s. Le feedback de motivation utilise un langage positif, des mots encourageants et des compliments pour renforcer la confiance et l’estime de soi de la personne.

  • OrientĂ© vers le potentiel :

Il se concentre sur le potentiel et les opportunités de croissance plutôt que sur les lacunes ou les erreurs passées.

  • Soyez objectif :

Basez votre feedback sur des faits et des observations précises, en évitant les jugements personnels ou les émotions.

  • Soyez constructif :

Si vous identifiez des domaines nĂ©cessitant des amĂ©liorations, offrez des suggestions ou des pistes d’amĂ©lioration concrètes.


Le feedback basĂ© sur les compĂ©tences se concentre sur l’Ă©valuation des compĂ©tences spĂ©cifiques d’une personne. Il vise Ă  identifier les forces et les faiblesses dans des domaines particuliers de compĂ©tence, qu’il s’agisse de compĂ©tences techniques (hard skills) ou de compĂ©tences comportementales (soft skills). Ce type de feedback est particulièrement utile dans le dĂ©veloppement professionnel et la gestion de carrière.

Caractéristiques du feedback basé sur les compétences :

  • SpĂ©cifique :

Il se concentre sur l’Ă©valuation de compĂ©tences spĂ©cifiques plutĂ´t que sur la performance globale.

Il est spĂ©cifique et dĂ©taillĂ©. Identifiez clairement les compĂ©tences Ă©valuĂ©es et donnez des exemples concrets de comportements ou d’actions liĂ©s Ă  ces compĂ©tences.Je vous conseille de vous baser sur une fiche de poste ou un rĂ©fĂ©rentiel de compĂ©tences propre Ă  un mĂ©tier.

  • OrientĂ© vers le dĂ©veloppement :

Le feedback basĂ© sur les compĂ©tences vise Ă  encourager le dĂ©veloppement et l’amĂ©lioration des compĂ©tences Ă©valuĂ©es.

  • AlignĂ© avec les objectifs :

Alignez votre feedback avec les objectifs professionnels de votre interlocuteur, pour identifier clairement les compétences à renforcer.

Les critères pour donner un feedback basé sur les compétences :

  • Identifiez les compĂ©tences clĂ©s :

DĂ©terminez quelles compĂ©tences sont pertinentes pour la personne en fonction de ses missions et de ses objectifs. Il peut s’agir de compĂ©tences techniques, de compĂ©tences de communication, etc.

  • Soyez spĂ©cifique :

Utilisez des exemples concrets pour illustrer les comportements ou les actions liés aux compétences évaluées. Évitez les généralités.

  • Soyez constructif :

Proposez des suggestions ou des actions concrètes pour développer les compétences. Évitez de vous focaliser sur les compétences les plus faibles à développer. Il est parfois plus utile et efficace de muscler les talents de ses collaborateurs que d’essayer de les formater sans succès.

  • Soyez ouvert Ă  la discussion :

Encouragez votre interlocuteur à partager son point de vue et à discuter des moyens possibles pour renforcer ses compétences.

Comment recevoir un feedback basé sur les compétences :

  • Écoutez activement :

Écoutez attentivement les commentaires sur vos compétences et demandez des clarifications si nécessaire.

  • Prenez-le au sĂ©rieux :

ConsidĂ©rez le feedback basĂ© sur les compĂ©tences comme une opportunitĂ© d’amĂ©lioration et de croissance.

  • Fixez-vous des objectifs :

Identifiez les compĂ©tences que vous souhaitez dĂ©velopper et Ă©laborez un plan d’action pour y parvenir.

  • Demandez un accompagnement :

Demandez du coaching, de la formation ou des ressources spĂ©cifiques pour amĂ©liorer vos compĂ©tences. C’est un incontournable pour progresser concrètement et rapidement.

Avant de vous lancer, utilisez la méthode SCI pour utiliser ces feedbacks avec efficacité.

Et consultez les deux autres articles sur les différents types de feedback pour utiliser le plus adapté à votre situation et votre objectif de communication :
les 3 feedbacks fondamentaux
les feedbacks pour optimiser les performances

En résumé de cet article :
Le feedback de compĂ©tences se concentre sur l’Ă©valuation approfondie et ciblĂ©e des aptitudes spĂ©cifiques de vos collaborateurs, identifiant clairement les forces et les domaines nĂ©cessitant des amĂ©liorations.
Le feedback 360 degrés offre une perspective holistique en recueillant des avis de multiples sources, telles que les collègues, les équipes et les supérieurs, permettant ainsi une compréhension complète et nuancée des performances et des comportements.
Le feedback de motivation vise à inspirer et à encourager vos collaborateurs en soulignant leurs réussites et en les incitant à poursuivre leurs efforts avec enthousiasme.
Le feedback de dĂ©veloppement est orientĂ© vers l’amĂ©lioration continue. Il permet des conseils et des orientations pour un dĂ©veloppement personnel et professionnel durable.


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Les 3 feedbacks fondamentaux

Les 3 feedbacks fondamentaux

Les 3 feedbacks fondamentaux

Littéralement, le feedback signifie « qui nourrit en retour ». Il doit ainsi permettre à celui qui le reçoit de se construire et de progresser.
Il existe différents types de feedback qui ont tous leur utilité et leur pertinence. Choisissez-les en fonction de votre objectif de communication, de votre situation et celle de votre interlocuteur.
Vous pouvez également combiner différents types de feedbacks lors d’une même discussion.
Bien entendu, quel que soit le type de feedback que vous choisissez d’utiliser, il est préférable de bien maîtriser la méthode SCI avant de vous lancer. Un feedback mal formulé peut avoir des conséquences désastreuses dans vos relations professionnelles.

Les 3 feedbacks fondamentaux. lequel utiliser ?
Parmi les différents types de feedback, lequel utiliser ?

Le feedback positif est l’un des types de feedback les plus courants. C’est le plus facile et le plus agrĂ©able Ă  donner et Ă  recevoir.

Utilisez-le lorsque vous souhaitez valoriser et renforcer les aspects positifs d’un comportement ou d’une performance, reconnaître les succès de votre interlocuteur et le motiver.

Je vous recommande d’utiliser le feedback positif assez souvent, pour maintenir la confiance et la motivation au sein de votre équipe ou de votre organisation.

  • Reconnaissance :

Vous mettez en lumière les réalisations, les compétences ou les comportements particulièrement appréciés ou efficaces de vos interlocuteurs.

  • Valorisation :

Un feedback positif valorise votre interlocuteur, en mettant l’accent sur les points forts, les rĂ©ussites.

  • Confiance :

Le feedback positif renforce la confiance de la personne en elle-mĂŞme et en son travail, ce qui maintient sa motivation Ă  poursuivre ses efforts.

  • Encouragement :

Encouragez votre interlocuteur à maintenir ou à améliorer les comportements ou les actions positifs que vous lui reconnaissez.

Comment donner un feedback positif :

  • N’attendez pas !

Formulez le feedback positif dès que possible, pour que votre interlocuteur puisse le relier directement Ă  ses actions ou son comportement. En effet, nous oublions très rapidement les contextes prĂ©cis et dĂ©taillĂ©s de nos actions. Or, tout l’intĂ©rĂŞt du feedback repose justement dans votre capacitĂ© Ă  dĂ©tailler factuellement les comportements et les actions de votre interlocuteur, pour lui donner des repères bien identifiĂ©s et les ancrer.

  • Soyez spĂ©cifique :

Décrivez précisément les réalisations ou les comportements que vous appréciez, en évitant les généralités. Donnez des exemples concrets.

  • Soyez sincère :

Le feedback positif doit ĂŞtre authentique et basĂ© sur des observations rĂ©elles. Ne faites pas de compliments vides de sens. Ce serait contre productif. Personne n’est dupe. Malheureusement, beaucoup de managers donnent des compliments Ă  la volĂ©e, qui pourraient ĂŞtre adressĂ©s Ă  n’importe qui.

  • Soyez reconnaissant :

Exprimez clairement votre gratitude et montrez que vous appréciez son travail. Si vous vous contentez de décrire une situation ou un comportement que vous avez jugé efficace ou agréable, sans exprimer votre reconnaissance, vous manquez votre objectif principal.

  • Expliquez clairement l’impact :

Expliquez concrètement comment les actions ou les comportements de votre interlocuteur ont eu un impact positif sur l’Ă©quipe, l’organisation ou les objectifs.

  • Partagez Ă  l’ensemble de votre Ă©quipe :

Favorisez un environnement de travail oĂą les membres de votre Ă©quipe pratiquent rĂ©gulièrement le feedback positif entre eux. L’ambiance gĂ©nĂ©rale s’en ressentira. Pour cela, montrer leur l’exemple. Et donnez leur Ă©galement des bases, en leur expliquant par exemple la mĂ©thode SCI (voir notre article)

Comment recevoir un feedback positif :

  • Exprimez votre gratitude :

Remerciez sincèrement la personne qui vous donne un feedback positif. Évitez les réactions du type “c’est rien, c’est normal” ou encore “je trouve que je n’ai pas été au top.” Laissez le plaisir à votre interlocuteur de vous faire un retour positif. Il y prend autant de plaisir que vous. La moindre des choses est donc de lui montrer que vous appréciez sa reconnaissance. Sinon, vous ne l’encouragez pas à recommencer.

  • Prenez-le au sĂ©rieux :

Ne minimisez pas ou ne sous-estimez pas un feedback positif. Si la personne qui vous fait un feedback positif prend le temps de revenir sur une situation ou un comportement particulièrement rĂ©ussi, c’est sans doute parce que c’est vrai… Utilisez-le comme source de motivation et de confiance en vous.

  • Écoutez activement :

Écoutez attentivement les commentaires. Prenez le temps de comprendre ce qui, dans votre comportement et vos actions, a été apprécié, afin de pouvoir le reproduire dans des circonstances similaires. Ceci dans une perspective d’évolution.

Il est utilisĂ© pour signaler des comportements non souhaitĂ©s, des erreurs ou des domaines d’amĂ©lioration. Il vise Ă  corriger des comportements inadaptĂ©s et Ă  amener la personne Ă  prendre conscience de l’impact de ses actions. Bien qu’il puisse ĂŞtre difficile Ă  Ă©mettre et recevoir, le feedback nĂ©gatif est important pour l’amĂ©lioration continue de vos collaborateurs.

Le feedback nĂ©gatif est frĂ©quent. Et c’est normal s’il est justifiĂ©. Mais les managers ont tendance Ă  faire des retours nĂ©gatifs Ă  leurs collaborateurs, sans pour autant prĂ©parer et structurer leur feedback. Pourtant, c’est un feedback Ă  manier avec prĂ©caution. Pour cela, formulez-le de manière bienveillante. Sans quoi, vous risquez de dĂ©motiver et dĂ©courager vos collaborateurs. Voire de perdre progressivement leur confiance.

Pour éviter cela, suivez ces quelques conseils :

Comment donner un feedback négatif sans dégâts :

  • PrĂ©parez-vous :

Avant de donner un feedback nĂ©gatif, assurez-vous de bien comprendre la situation et d’avoir des exemples concrets Ă  partager. Cela paraĂ®t basique. Pourtant, combien de managers ne prĂ©parent pas leurs feedbacks… Notez clairement vos idĂ©es et vos analyses.

  • Choisissez le bon moment et le bon endroit :

Trouvez un moment appropriĂ© pour discuter du feedback, en privĂ© si nĂ©cessaire, pour Ă©viter toute gĂŞne inutile. Évitez les feedbacks nĂ©gatifs Ă  chaud, sous le coup de la colère ou de l’émotion. Votre communication non verbale risque d’envoyer des signaux nĂ©gatifs Ă  votre interlocuteur. Et ce n’est pas le but recherchĂ©.

  • Soyez spĂ©cifique :

DĂ©crivez clairement les comportements ou les actions problĂ©matiques, en Ă©vitant les jugements personnels. C’est la partie la plus dĂ©licate car nous avons tous tendance Ă  formuler des jugements. Évitez de les exprimer. Pour cela, n’hĂ©sitez pas Ă  faire des silences pour prendre le temps de prĂ©parer votre formulation.

  • Proposez des solutions :

Offrez des suggestions ou des pistes d’amĂ©lioration pour aider la personne Ă  progresser. Pour cela, vous pouvez le combiner avec un feedback de dĂ©veloppement. Je parle bien de suggestions et de pistes. Évitez les ordres et conseils pĂ©remptoires. Au contraire, l’enjeu est d’amener votre interlocuteur Ă  valider vos suggestions, et donc Ă  se les approprier comme s’il avait eu l’idĂ©e lui-mĂŞme.

  • Écoutez :

Donnez Ă  vote interlocuteur l’occasion de s’exprimer et de s’expliquer. Il y a peut-ĂŞtre une partie de l’histoire que vous ne connaissez pas et qui pourrait Ă©clairez votre jugement. Pour cela, apprenez Ă  utiliser l’écoute active.

  • Restez calme et professionnel :

Évitez de laisser vos émotions prendre le dessus. Restez calme et professionnel tout au long de la conversation. Si la personne est sur la défensive ou de mauvaise foi, c’est que le climat de confiance n’a pas été bien instauré. Tentez un autre type de feedback : un feedback constructif ou de développement par exemple.

Exemple de feedback négatif :

« J’ai remarquĂ© que ces dernières semaines, vous Ă©tiez souvent en retard dans le rendu de vos rapports. Ce qui a eu un impact sur l’ensemble de l’équipe : vos collègues ont dĂ» pallier Ă  vos retards, et nous avons dĂ» revoir nos Ă©chĂ©ances pour compenser.

Je comprends que parfois des imprévus vous ralentissent, mais cela est devenu une tendance préoccupante. Comment voyez-vous les choses de votre côté ? Quelles ont été vos difficultés ?

Est-ce que le fait de prendre 2 heures ensemble pour planifier plus strictement vos tâches vous aiderait ? Il me semblerait utile que vous informiez l’ensemble de l’équipe, en cas de retard. Nous avons des réunions régulières prévues pour cela. Qu’en pensez-vous ? Cela nous aiderait grandement. »

Pas facile de recevoir un feedback négatif :

  • Écoutez attentivement :

Soyez ouvert à recevoir le feedback sans interrompre la personne qui vous le donne. Écoutez activement pour comprendre son point de vue et ce qui l’a motivé à vous faire ce retour.

  • Restez calme :

Gérez vos émotions et évitez de réagir de manière défensive ou agressive. Respirez profondément si nécessaire. Ce n’est pas un moment agréable. Mais il est probable que la personne qui vous parle ne détienne pas toutes les facettes du problème. A vous de compléter l’histoire avec précision et objectivité.

  • Prenez du recul :

Prenez le temps de réfléchir au feedback avant de réagir. Ne vous précipitez pas pour répondre immédiatement. Instaurer des silences permet d’éviter l’escalade des arguments agressifs et défensifs.

  • Posez des questions :

Si vous avez besoin de clarifications, n’hĂ©sitez pas Ă  poser des questions pour mieux comprendre ce qui vous est reprochĂ©.

  • Identifiez des actions concrètes :

Si le feedback inclut des suggestions d’amĂ©lioration, envisagez de les mettre en pratique. Discutez-en. Et soyez force de proposition.

  • Exprimez votre engagement :

Montrez que vous prenez le feedback au sérieux et que vous êtes engagé à vous améliorer. Vous pouvez, en retour, formuler un feedback constructif sur la manière dont vous avez vécu cette discussion. Vous en ressortirait “grandi”.

Le feedback constructif est un type de feedback qui combine des éléments positifs et négatifs pour fournir une évaluation équilibrée d’une action ou d’un comportement.

Le feedback constructif est particulièrement puissant car il identifie les domaines à renforcer tout en soulignant les forces de la personne.

Caractéristiques du feedback constructif :

  • SpĂ©cifique :

Identifiez clairement les comportements observés, les résultats ou les actions précises à évaluer.

  • OrientĂ© vers l’amĂ©lioration :

Le feedback constructif met l’accent sur les domaines d’amĂ©lioration et propose des suggestions concrètes pour progresser. Il vise Ă  aider la personne Ă  s’amĂ©liorer plutĂ´t qu’Ă  la critiquer.

  • Suscite la rĂ©flexion :

Il est formulé de manière à encourager la réceptivité de la personne. Ajoutez des questions ouvertes pour susciter la réflexion et la participation active.

  • ÉquilibrĂ© :

Le feedback constructif est Ă©quilibrĂ©, c’est-Ă -dire qu’il identifie Ă  la fois les points forts et les domaines d’amĂ©lioration, offrant ainsi une perspective complète.

Stratégies pour donner un feedback constructif :

  • Commencez par le positif :

Démarrez la conversation en reconnaissant les réalisations, les compétences ou les comportements positifs de la personne. Cela crée un climat favorable et place votre interlocuteur en posture d’écoute.

  • Soyez spĂ©cifique :

Utilisez des exemples concrets pour illustrer vos arguments, en décrivant précisément ce que vous avez observé ou ce que vous attendez.

  • Soyez constructif, pas critique :

Évitez de critiquer la personne personnellement. Au lieu de dire « Vous faites toujours les mêmes erreurs », dites plutôt « Je pense que nous pouvons améliorer vos process. »

  • Proposez des solutions :

Offrez des suggestions ou des solutions pour résoudre les problèmes ou améliorer la performance. Soyez ouvert à la collaboration.

  • Soyez Ă  l’Ă©coute :

Écoutez les réponses de la personne et encouragez-la à partager ses perspectives. Une bonne écoute active est essentielle pour cela.

  • Fixez des objectifs :

Aidez votre interlocuteur Ă  Ă©tablir des objectifs d’amĂ©lioration clairs et atteignables. Effectuez un suivi rĂ©gulier pour Ă©valuer les progrès et apporter les ajustements qui s’imposent.

Exemple de feedback constructif :

« Je souhaiterais que nous discutions du projet X qui s’est terminé mardi dernier.

Je tiens tout d’abord Ă  souligner que vous avez fait un excellent travail dans la gestion de ce projet. Votre capacitĂ© Ă  gĂ©rer les dĂ©lais et Ă  coordonner l’Ă©quipe a Ă©tĂ© impressionnante.

Cependant, j’ai observĂ© quelques axes d’amĂ©lioration qui pourraient vous permettre d’exceller encore davantage lors de vos prochaines missions. J’ai remarquĂ© notamment que la communication avec les parties prenantes externes manquait parfois de prĂ©cisions et de clartĂ©. (donner des exemples concrets)

Comme vous le savez, nous sommes très attachĂ©s Ă  notre image de marque auprès de nos partenaires. Une grande partie de notre CA en dĂ©pend. Afin d’amĂ©liorer votre collaboration avec eux, nous pourrions envisager d’Ă©tablir un plan de communication plus structurĂ©, puis d’organiser des rĂ©unions rĂ©gulières pour l’ajuster en fonction de l’avancĂ©e du projet. Qu’en pensez-vous ?

Je crois fermement que ces ajustements renforceront encore davantage votre efficacité globale. »



Avant de vous lancer, utilisez la méthode SCI pour utiliser ces feedbacks avec efficacité.

Et consultez les deux autres articles sur les différents types de feedback pour utiliser le plus adapté à votre situation et votre objectif de communication :
– les feedbacks pour optimiser les performances
– les feedbacks pour le dĂ©veloppement des compĂ©tences

En rĂ©sumĂ© de cet article, la maĂ®trise des diffĂ©rentes approches du feedback est primordiale pour une gestion efficace des performances au sein d’une Ă©quipe ou d’une organisation :

  • Le feedback positif permet de cĂ©lĂ©brer les rĂ©ussites et de renforcer la motivation.
  • Le feedback nĂ©gatif aide Ă  identifier et Ă  corriger les comportements inadaptĂ©s, en prenant conscience de l’impact de ses actions.
  • Le feedback constructif offre une Ă©valuation Ă©quilibrĂ©e en soulignant Ă  la fois les forces et les domaines Ă  amĂ©liorer.

En intĂ©grant ces diffĂ©rentes formes de feedback au quotidien, vous contribuez Ă  crĂ©er un environnement de travail plus engageant, productif et orientĂ© vers l’amĂ©lioration continue.


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Et si on parlait de vous ?
Échangeons sur votre projet, vos objectifs et vos besoins.

La méthode SCI pour un feedback efficace

La méthode SCI pour un feedback efficace

La méthode SCI pour un feedback efficace

La mĂ©thode SCI est la plus utilisĂ©e pour donner un feedback efficace. Elle permet de structurer votre feedback de manière Ă  ce qu’il soit clair, prĂ©cis et orientĂ© vers l’amĂ©lioration.

Le feedback est un modèle de communication puissant et une compétence indispensable en management. Savoir formuler un feedback efficace et constructif décuple votre capacité à créer des relations de confiance avec votre équipe et à réaliser vos objectifs.

Le feedback favorise une culture d’apprentissage au sein de votre organisation, en aidant vos collaborateurs Ă  identifier leurs points forts et les compĂ©tences Ă  amĂ©liorer.

Le feedback est une technique qui s’apprend et s’affine avec la pratique. Découvrez comment l’utiliser à votre avantage.

La méthode SCI pour un feedback efficace

Étape 1 : décrire la situation (S) :

La première Ă©tape de la mĂ©thode SCI consiste Ă  dĂ©crire la situation dans laquelle le comportement que vous souhaitez aborder s’est produit. Cette description devrait inclure les Ă©lĂ©ments suivants :

  • Le lieu et la date prĂ©cis de la situation.
  • Les personnes prĂ©sentes ou impliquĂ©es.
  • Le contexte ou les circonstances entourant la situation.

La clĂ© ici est d’offrir un contexte suffisamment dĂ©taillĂ© pour que la personne comprenne parfaitement la situation que vous Ă©voquez. Soyez objectif et factuel dans votre description, en Ă©vitant les Ă©motions ou les jugements Ă  ce stade.

Exemple : « Lors de la rĂ©union d’Ă©quipe du projet X, le 3 janvier. Les membres de l’Ă©quipe Ă©taient prĂ©sents, pour Ă©laborer le plan d’actions du deuxième trimestre. Â»

Étape 2 : décrire le comportement ou l’action (C) :

La deuxième composante de la mĂ©thode SCI consiste Ă  dĂ©crire le comportement ou l’action spĂ©cifique que vous avez observĂ© dans la situation donnĂ©e. Soyez aussi prĂ©cis et concret que possible. Voici quelques conseils pour dĂ©crire le comportement de manière efficace :

  • Utilisez des verbes d’action pour dĂ©crire ce que la personne a fait ou dit.
  • Évitez les gĂ©nĂ©ralitĂ©s et les jugements. Restez objectif.
  • Donnez des exemples concrets pour illustrer le comportement.

Le but de cette Ă©tape est de rendre le comportement clair et comprĂ©hensible pour la personne, de sorte qu’elle puisse voir ce qui est observĂ© et comment cela s’est manifestĂ©.

Exemple : « Pendant la rĂ©union, j’ai remarquĂ© que tu as frĂ©quemment interrompu Ă  plusieurs reprises les prĂ©sentations des autres membres de l’Ă©quipe pour partager tes propres idĂ©es et opinions, mĂŞme lorsque ce n’Ă©tait pas son tour de parole. Tu as Ă©galement utilisĂ© un ton de voix pouvant paraĂ®tre condescendant lorsque tu exprimais ton dĂ©saccord. Â»

Étape 3 : expliquer l’impact (I) :

La troisième et dernière composante de la mĂ©thode SCI consiste Ă  expliquer l’impact du comportement sur vous, l’Ă©quipe ou l’organisation. C’est le moment oĂą vous partagez vos sentiments, vos pensĂ©es ou les consĂ©quences du comportement. Voici comment aborder cette partie :

  • Exprimez vos Ă©motions ou vos rĂ©actions de manière sincère, et sans jugement. Utilisez des phrases comme « Cela m’a fait sentir… » ou « Cela a eu pour consĂ©quence… »
  • DĂ©taillez les effets du comportement sur le projet, les relations ou les objectifs.
  • Soyez clair sur l’importance de l’impact, en expliquant pourquoi cela est significatif pour vous ou pour l’organisation.

L’objectif de cette Ă©tape est de montrer Ă  la personne comment son comportement a eu un impact rĂ©el et concret. Cela lui permet de mieux comprendre pourquoi le feedback que vous lui faites est important et pourquoi des changements peuvent ĂŞtre nĂ©cessaires.

Exemple : « Cette situation a eu plusieurs consĂ©quences. Tout d’abord, tes collègues se sont sentis frustrĂ©s et dĂ©valorisĂ©s d’être ainsi interrompus dans leur dĂ©monstration. Cela a nui Ă  l’atmosphère de confiance et de respect au sein de l’Ă©quipe auxquels nous sommes tous attachĂ©s. De plus, tes interruptions ont prolongĂ© la durĂ©e de la rĂ©union et perturbĂ© l’ordre du jour.

Dans cet exemple, la mĂ©thode SCI a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour dĂ©crire objectivement la situation (rĂ©union d’Ă©quipe), le comportement observĂ© (les interruptions et le ton condescendant), et l’impact de ce comportement (frustration, prolongation de la rĂ©union et dĂ©tĂ©rioration de l’atmosphère de travail). Cela permet de fournir un feedback prĂ©cis, en mettant en Ă©vidence les consĂ©quences de son comportement sur l’Ă©quipe et l’efficacitĂ© de la rĂ©union.

Une fois que l’impact a Ă©tĂ© dĂ©crit dans le cadre de la mĂ©thode SCI, l’Ă©tape suivante consiste Ă  discuter de la manière dont vous souhaitez que la situation soit rĂ©solue ou amĂ©liorĂ©e. Cette Ă©tape est essentielle pour rendre le feedback constructif et productif. Voici ce que vous pouvez faire après avoir dĂ©crit l’impact :

Clarifier les attentes

Si nĂ©cessaire, prĂ©cisez ce que vous attendez de la personne pour rĂ©soudre la situation. Soyez spĂ©cifique et concret dans vos attentes. Par exemple, vous pourriez dire : « J’aimerais que nous puissions avoir des rĂ©unions d’Ă©quipe plus respectueuses Ă  l’avenir, oĂą chacun a la possibilitĂ© de s’exprimer sans ĂŞtre interrompu. »

Écouter la réponse de votre interlocuteur

Après avoir partagĂ© l’impact et clarifiĂ© vos attentes, donnez Ă  votre collaborateur la possibilitĂ© de rĂ©agir. Écoutez activement sa rĂ©ponse, ses commentaires ou ses prĂ©occupations. Soyez ensuite ouvert Ă  la discussion et Ă  la collaboration pour trouver des solutions co-construites.

Coconstruire des solutions

Après avoir expliquĂ© comment le comportement a eu un impact, vous pouvez proposer des solutions ou des suggestions pour rĂ©soudre le problème ou Ă©viter qu’il ne se reproduise. Soyez constructif dans vos recommandations et montrez que vous ĂŞtes prĂŞt Ă  collaborer pour trouver des solutions. Par exemple : “respecte le tour de table instaurĂ© pour chaque rĂ©union. Si tu souhaites rĂ©agir Ă  une information, attends que la personne qui parle ait conclu.”

L’objectif d’un feedback est de transformer un problème – la plupart du temps rĂ©current – en processus d’amĂ©lioration continue et de favoriser ainsi le dĂ©veloppement de vos collaborateurs.

Après avoir clarifié vos attentes, écouté activement le point de vue de votre collaborateur et co-construit des solutions, montrez que vous êtes engagé à ses côtés.

La plupart des managers font des feedbacks sans planifier de suivi. C’est la pire des erreurs. A la longue, vos collaborateurs ont l’impression d’être sermonnés et critiqués, bien que le feedback est correctement formulé.

Lorsque vous êtes parvenus à un consensus sur les solutions les plus adaptées pour améliorer la situation, travaillez ensemble pour mettre en place un plan d’action réaliste et concret. Assurez-vous que les étapes à suivre sont claires et que les responsabilités sont définies pour chacun.

Engagez-vous. C’est votre responsabilité de manager de collaborez activement. Et votre talent de leader de guider vos collaborateurs.

Le feedback formel est une forme de retour d’information qui est donnĂ©e dans un cadre structurĂ© et planifiĂ©. Il est gĂ©nĂ©ralement associĂ© Ă  des processus d’Ă©valuation des performances, de revues annuelles ou de rĂ©troactions planifiĂ©es entre un manager et un collaborateur.

Caractéristiques du feedback formel :

  • Planification prĂ©alable : Le feedback formel est gĂ©nĂ©ralement prĂ©parĂ© Ă  l’avance. Les managers et les Ă©quipes se prĂ©parent en recueillant des donnĂ©es, en examinant les objectifs et en identifiant les domaines Ă  discuter.
  • Cadre structurĂ© : Il suit un cadre formel, souvent basĂ© sur un processus d’Ă©valuation des performances ou une revue annuelle, avec des Ă©tapes dĂ©finies Ă  suivre.
  • Objectifs spĂ©cifiques : Le feedback formel a des objectifs spĂ©cifiques, tels que l’Ă©valuation des rĂ©alisations, des compĂ©tences, des objectifs ou des progrès par rapport aux attentes.
  • DocumentĂ© : Il est gĂ©nĂ©ralement documentĂ© sous forme de rapports, de formulaires d’Ă©valuation ou de rĂ©sumĂ©s pour une rĂ©fĂ©rence future.

Comment donner un feedback formel :

  • PrĂ©parez-vous en amont : Avant la rĂ©union de feedback formel, prenez le temps de collecter des donnĂ©es et d’organiser vos pensĂ©es.
  • Soyez objectif : Basez votre feedback sur des faits et des observations prĂ©cises, en Ă©vitant les jugements personnels ou les Ă©motions.
  • Soyez constructif : Si vous identifiez des domaines nĂ©cessitant des amĂ©liorations, offrez des suggestions ou des pistes d’amĂ©lioration concrètes.
  • Soyez ouvert Ă  la discussion : Encouragez l’employĂ© Ă  partager sa perspective et Ă  discuter des points soulevĂ©s.

Comment recevoir un feedback formel :

  • Écoutez attentivement : Soyez ouvert Ă  recevoir le feedback de manière constructive, mĂŞme s’il inclut des aspects Ă  amĂ©liorer.
  • Posez des questions : Si quelque chose n’est pas clair, n’hĂ©sitez pas Ă  poser des questions pour obtenir des Ă©claircissements.
  • Prenez des notes : Documentez le feedback formel pour vous rappeler des points clĂ©s et des actions Ă  entreprendre.
  • Établissez des objectifs : Utilisez le feedback formel comme une base pour fixer des objectifs et des plans d’amĂ©lioration.

Le feedback formel est un outil essentiel dans la gestion des performances et le dĂ©veloppement professionnel. Il vous permet de suivre et d’accompagner les progrès de vos collaborateurs, d’identifier les domaines Ă  renforcer et de fixer des objectifs pour l’avenir.

En suivant un processus structuré, le feedback formel contribue à une évaluation équitable et à une amélioration continue au sein de votre organisation.

Le feedback informel est un type de retour d’information donnĂ© de manière plus spontanĂ©e et souvent au fur et Ă  mesure que les situations se prĂ©sentent. Contrairement au feedback formel qui suit un cadre structurĂ© et planifiĂ©, le feedback informel peut ĂŞtre donnĂ© verbalement ou par Ă©crit Ă  tout moment, sans nĂ©cessiter de processus spĂ©cifique.

Le feedback informel se produit souvent dans des situations du quotidien, telles que des interactions au travail, des rĂ©unions d’Ă©quipe ou des projets collaboratifs. Il peut ĂŞtre utile pour renforcer la communication en temps rĂ©el, favoriser la reconnaissance des efforts fournis et encourager l’amĂ©lioration continue au sein de votre organisation.

Caractéristiques du feedback informel

  • SpontanĂ©itĂ© : Le feedback informel est donnĂ© de manière spontanĂ©e en rĂ©ponse Ă  des Ă©vĂ©nements ou Ă  des situations spĂ©cifiques.
  • Communication en temps rĂ©el : Il est souvent donnĂ© immĂ©diatement après avoir observĂ© un comportement, une action ou une rĂ©alisation.
  • VariĂ©tĂ© de formats : Le feedback informel peut ĂŞtre verbal, tel qu’une brève conversation en face Ă  face, ou Ă©crit, tel qu’un message Ă©lectronique ou une note rapide.
  • FlexibilitĂ© : Il n’est pas nĂ©cessaire de suivre un processus structurĂ© pour donner ou recevoir du feedback informel. Pour autant, il nĂ©cessite d’être bien prĂ©parĂ© pour Ă©viter les conflits lorsqu’il pointe des dysfonctionnements.

Comment donner un feedback informel

  • Soyez spĂ©cifique : Identifiez clairement le comportement, l’action ou la rĂ©alisation que vous souhaitez commenter.
  • Restez constructif : Formulez votre feedback de manière constructive, en mettant l’accent sur l’amĂ©lioration ou la reconnaissance des efforts.
  • Donnez-le rapidement : Profitez de l’opportunitĂ© de donner du feedback dès que possible après avoir observĂ© la situation.
  • Utilisez un langage clair : Soyez clair et prĂ©cis dans votre communication pour que le destinataire comprenne bien votre message.

Comment recevoir un feedback informel

  • Écoutez activement et attentivement : Soyez attentif lorsque quelqu’un vous donne un feedback informel, mĂŞme s’il est donnĂ© de manière spontanĂ©e.
  • Exprimez votre reconnaissance : Remerciez la personne qui vous donne le feedback pour ses commentaires, mĂŞme s’ils sont informels.
  • Demandez des clarifications : Si quelque chose n’est pas clair, n’hĂ©sitez pas Ă  demander des clarifications ou des exemples supplĂ©mentaires.

Exemple de feedback informel

Un collègue remarque que vous avez gĂ©rĂ© une rĂ©union d’Ă©quipe de manière très efficace et qu’il a Ă©tĂ© impressionnĂ© par votre capacitĂ© Ă  maintenir l’ordre du jour et Ă  faciliter la discussion. Il vous dit : « Je voulais te dire Ă  quel point tu as bien gĂ©rĂ© la rĂ©union ce matin. Ta capacitĂ© Ă  maintenir le cap et Ă  encourager la participation de chacun a Ă©tĂ© vraiment remarquable. Cela a contribuĂ© Ă  une rĂ©union très productive. »

Vous recevez le feedback informel de votre collègue avec gratitude et apprĂ©ciation. Vous souriez chaleureusement et lui rĂ©pondez : « Merci beaucoup, c’est très gentil de ta part de me le partager. J’apprĂ©cie vraiment ton retour positif. C’Ă©tait une rĂ©union importante pour nous, et je suis ravi de savoir que cela a Ă©tĂ© bĂ©nĂ©fique. »

Vous pouvez complĂ©ter ainsi pour ouvrir la discussion : “Pour autant, si tu as des suggestions ou des idĂ©es pour amĂ©liorer nos rĂ©unions, n’hĂ©site pas Ă  m’en faire part. »

Votre collègue apprécie votre ouverture à la discussion et vous partage quelques idées très utiles pour vous.

Ce bref Ă©change de feedback informel se transforme en une conversation constructive sur la manière d’amĂ©liorer la gestion des rĂ©unions d’Ă©quipe et de renforcer la collaboration au sein du groupe. Votre rĂ©ceptivitĂ© au feedback et votre volontĂ© de collaborer montrent que vous ĂŞtes un collègue coopĂ©ratif, ouvert et positif.

Solliciter un feedback est une ressource inestimable pour votre développement professionnel. Que ce soit pour améliorer vos compétences techniques, vos compétences relationnelles (soft skills) mais également pour développer votre posture. Être capable de solliciter et recevoir des feedbacks développe votre potentiel de communicant et votre posture de leader.

Nous avons souvent un jugement biaisé, soit parce que nous sommes exigeants avec nous-mêmes, soit parce que nous nous focalisons trop sur les retours des personnes les plus critiques. Dans ces situations, il n’est pas toujours évident de solliciter et recevoir un feedback.

Voici quelques conseils pour solliciter un feedback avec la méthode SCI :

Décrivez la situation (S)

Identifiez la situation ou le contexte spécifique dans lequel vous aimeriez obtenir un feedback. Par exemple : “Lors de la réunion de suivi du projet Z, le 5 janvier, en présence de 10 personnes de différentes directions”.

Décrivez votre comportement (C)

Décrivez votre comportement ou vos actions lors de la situation. Soyez objectif et concret dans votre description. Par exemple, vous pourriez dire : « J’ai déroulé et fait le suivi de l’ordre du jour, distribué les prises de parole et pondéré les débats. »

Demandez un retour sur l’impact (I)

Demandez Ă  votre interlocuteur de partager son point de vue sur l’impact de votre comportement. Vous pourriez poser des questions telles que : « Comment avez-vous trouvĂ© l’animation d’équipe ? » ou « Le rythme et l’ambiance de la rĂ©union Ă©taient-ils adaptĂ©s et confortables ? »

Écoutez activement

Écoutez attentivement le feedback et évitez de vous défendre ou de justifier votre comportement. Posez des questions pour obtenir des informations plus détaillées ou pour clarifier les points que la personne a soulevés.

Acceptez le feedback de manière constructive

Prenez en compte les commentaires que vous avez reçus et remerciez la personne pour son retour d’information, qu’il soit positif ou constructif. Par exemple : « Merci pour vos commentaires. Je les apprĂ©cie vraiment, et je suis ouverte Ă  l’idĂ©e de prolonger nos Ă©changes pour creuser certains commentaires particulièrement pertinents. » ou bien “Merci de m’avoir partagĂ© vos impressions sur ma prĂ©sentation. Je prends cela en considĂ©ration. »

Planifiez un suivi

Lors de vos prochains animations de réunion, sollicitez un retour de votre interlocuteur sur les améliorations qu’il a pu constater. Vous pouvez également le solliciter en amont de votre réunion en lui annonçant clairement les points que vous avez travaillés pour qu’il y porte une attention particulière.

En utilisant la méthode SCI de cette manière, vous sollicitez un feedback constructif sur vous-même, identifiez des domaines où vous pouvez vous améliorer et créez des relations de confiance avec vos collègues. Cela favorise des dynamiques d’équipes stimulantes axées sur l’entraide et l’amélioration continue.

Pour autant, voici quelques conseils pour que le feedback que vous sollicitez s’effectue dans les meilleurs conditions :

Soyez spécifique dans vos demandes :

Ne demandez pas simplement « Avez-vous des commentaires sur la réunion ? » ; au lieu de cela, posez des questions spécifiques pour obtenir des informations précises : “Que pensez-vous de la manière dont j’ai animé la réunion, et plus particulièrement le suivi de l’ordre du jour et l’ambiance générale ?”

Favorisez des échanges sincères :

Encouragez la communication honnête en assurant à vos interlocuteurs que leurs commentaires sont appréciés et en maintenant un ton respectueux. Pratiquez l’écoute active lorsque vous les écoutez.

Demandez Ă  des personnes de confiance :

Sollicitez des retours de personnes en qui vous avez confiance, qu’il s’agisse de collègues, de mentors ou de collaborateurs.

Agissez :

Utilisez activement les informations reçues pour apporter des améliorations tangibles à vos pratiques professionnelles. Et n’oubliez pas les étapes de coconstruction pour envisager ensemble des pistes d’amélioration, si nécessaire.

Bien connaître la méthode SCI et appliquer les étapes qui suivent vous assurent de formuler un feedback efficace et d’éviter les principales erreurs, tels que les jugements critiques et réactions émotionnelles. Pour autant, la différence entre un bon et un très bon feedback repose sur 12 critères :

Spécifique :

Le feedback doit être clair et spécifique, en se concentrant sur des comportements, des actions ou des résultats précis. Évitez les généralités pour que la personne comprenne exactement ce qui est évalué.

Objectif :

Le feedback doit être objectif et basé sur des faits et des observations plutôt que sur des opinions ou des jugements personnels. Il doit être étayé par des preuves tangibles.

Constructif :

Le feedback doit ĂŞtre constructif et axĂ© sur l’amĂ©lioration. Il devrait inclure des suggestions ou des recommandations pour aider la personne Ă  s’amĂ©liorer ou Ă  corriger des comportements indĂ©sirables.

Équilibré :

Le feedback doit ĂŞtre Ă©quilibrĂ©, en mettant en Ă©vidence Ă  la fois les points forts et les domaines d’amĂ©lioration. Il ne devrait pas ĂŞtre excessivement positif ni excessivement nĂ©gatif.

Opportun :

Le feedback doit ĂŞtre donnĂ© dans un dĂ©lai raisonnable après l’observation du comportement ou de l’action. Il est plus efficace lorsqu’il est donnĂ© rapidement pour que la personne puisse le lier Ă  l’Ă©vĂ©nement.

Écoute :

Le feedback doit ĂŞtre ouvert Ă  la discussion et Ă  la rĂ©troaction de la personne qui le reçoit. Il devrait permettre un dialogue constructif plutĂ´t qu’une communication unilatĂ©rale.

Centré sur les comportements, pas sur la personne :

Le feedback doit se concentrer sur ce qui a été fait ou dit plutôt que sur la personnalité de la personne. Il devrait éviter les critiques personnelles ou les attaques.

Authentique :

Le feedback doit être authentique et sincère. Il devrait refléter honnêtement vos pensées et vos sentiments concernant la performance ou le comportement de la personne.

Respectueux :

Le feedback doit être donné de manière respectueuse et empathique. Il devrait reconnaître les efforts et les intentions de la personne, même en cas de critiques.

Basé sur des objectifs :

Le feedback doit ĂŞtre alignĂ© sur des objectifs spĂ©cifiques, que ce soit les objectifs de l’entreprise, les objectifs personnels ou les attentes prĂ©alablement dĂ©finies.

Confidentialité :

Si nécessaire, le feedback doit être confidentiel, en particulier lorsque des problèmes sensibles ou des questions personnelles sont abordés. Le respect de la confidentialité est important pour établir la confiance.

Équitable :

Le feedback doit ĂŞtre Ă©quitable et Ă©galitaire, en Ă©vitant les discriminations ou les favoritismes. Il doit ĂŞtre donnĂ© de manière cohĂ©rente Ă  tous les membres de l’Ă©quipe.

En suivant ces critères, vous pouvez garantir que votre feedback est efficace, bien reçu et qu’il contribue Ă  l’amĂ©lioration des performances individuelles et collectives.

Le feedback et l’Ă©coute active sont un duo puissant pour une communication efficiente et des relations professionnelles basĂ©es sur la confiance et le respect. Combiner ces deux compĂ©tences vous assure de gagner en sĂ©rĂ©nitĂ© autant qu’en efficacitĂ©.

L’Ă©coute active est une compĂ©tence de communication interpersonnelle qui implique de prĂŞter une attention totale Ă  ce que l’autre personne dit, de poser des questions pour clarifier et de montrer de l’empathie. Pour la dĂ©velopper, cliquez ici pour lire notre article sur l’écoute active, clĂ© de la communication en Ă©quipe. Tout comme le feedback avec la mĂ©thode SCI, l’Ă©coute active s’apprend et se pratique rĂ©gulièrement.

L’Ă©coute active favorise un dialogue ouvert oĂą les deux parties peuvent Ă©changer des idĂ©es et collaborer pour rĂ©soudre des problèmes. CompĂ©tence très utile lors d’un Ă©change autour d’un feedback. En effet, la synergie entre l’Ă©coute active et le feedback dĂ©montre que vous accordez de l’importance aux perspectives et aux besoins de vos interlocuteurs.


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Posez-vous les « bonnes questions » pour évaluer vos feedbacks.
Pour aller plus loin : répondez à ces 15 questions pour évaluer vos feedbacks.

L’impact des conflits non rĂ©solus

L’impact des conflits non rĂ©solus

L’impact rĂ©el des conflits non rĂ©solus

Il est souvent surprenant de constater comment de petits dĂ©saccords, initialement insignifiants, peuvent se transformer en un vĂ©ritable cataclysme affectant l’ensemble d’une entreprise. Oui, l’impact des conflits en entreprise est rĂ©el.

Imaginez ceci : un service, autrefois plutôt uni et productif, se trouve soudainement au cœur d’une violente tempête. Des collègues se disputent au sujet d’un projet mal géré, et dont le manager est vraiment très mécontent. A qui la faute ? Personne ne le saura. Du moins, tout le monde pense savoir : c’est la faute des autres.

Les langues se dĂ©lient, les anciennes rancĹ“urs ressortent. C’est la panique. En seulement quelques jours, des tensions s’accumulent et l’atmosphère de travail devient palpable de stress et de frustration. Tout cela Ă  partir d’un simple dĂ©saccord qui a pris une ampleur inattendue. Et qui aurait pu ĂŞtre très vite dĂ©samorcé…

La manière dont une organisation gère les conflits internes dĂ©termine sa santĂ© globale. Elle dĂ©termine si une organisation prospère ou stagne ; les Ă©quipes s’Ă©panouissent ou se sentent constamment sous pression ; les objectifs sont atteints de manière efficace ou sont entravĂ©s.

L'impact des conflits au travail

Une détérioration du climat de travail

Les conflits non rĂ©solus crĂ©ent une atmosphère de travail tendue et peu agrĂ©able. Les Ă©quipes peuvent ressentir de l’insĂ©curitĂ©, de la mĂ©fiance et de l’anxiĂ©tĂ©. Ce qui impacte nĂ©gativement leur moral et leur motivation. ConsĂ©quence : votre organisation ne cultive pas un environnement de travail harmonieux qui encourage la crĂ©ativitĂ©, la collaboration et l’innovation.

Une baisse de la productivité

Les conflits mal gérés détournent vos équipes de leurs tâches principales. Les disputes et les désaccords prolongés absorbent un temps précieux qui pourrait être consacré à des activités plus productives. En laissant les conflits persister, vous perdez en efficacité et en rentabilité. Vos objectifs ne sont pas atteints aussi rapidement ni avec la même qualité.

Une communication délétère

Les conflits non rĂ©solus sont souvent le rĂ©sultat d’une communication dĂ©faillante. Lorsque les problèmes ne sont pas abordĂ©s, les canaux de communication se brouillent. Ce qui entraĂ®ne de graves malentendus et des quiproquos. Cette communication inefficace et dĂ©lĂ©tère, si elle s’installe, aggrave de manière significative les relations professionnelles.

Une réelle démotivation des équipes

Lorsque vos collaborateurs se sentent prisonniers de querelles non rĂ©solues, qui ne les concernent pas directement, les membres de l’Ă©quipe peuvent se dĂ©sengager progressivement. Ils n’osent plus s’adresser Ă  leurs collègues pour faire avancer un dossier, se sentent mal Ă  l’aise pendant les rĂ©unions. Bref, ils perdent de leur libertĂ© d’action et de leur aisance relationnelle.

Une augmentation du stress et des arrĂŞts de travail

Les conflits non rĂ©solus sont une source majeure de stress au travail. Ne le sous estimez pas ! Les personnes impliquĂ©es dans des conflits prolongĂ©s peuvent souffrir de stress chronique, d’anxiĂ©tĂ© et mĂŞme de problèmes de santĂ© physique. Ce qui entraĂ®ne immanquablement une augmentation des arrĂŞts de travail pour raisons de santĂ©.

GĂ©rer un conflit est bien plus qu’un simple exercice de rĂ©solution de disputes ; c’est un Ă©lĂ©ment essentiel de la rĂ©ussite de votre organisation ! Ne sous estimez pas son impact. Envisageons très schĂ©matiquement deux issues possibles Ă  chacune des situations conflictuelles ci-dessous : le conflit est gĂ©rĂ© ou le conflit s’installe.

Exemple 1 : L’impact d’un conflit entre collègues d’une mĂŞme Ă©quipe

Imaginez une équipe de 10 personnes où deux membres ont des désaccords constants. Ils ont des compétences très différentes mais pourtant ils se sentent constamment en rivalité. La situation a fini par dégénérer en dispute.

Le conflit est géré :

Le manager intervient rapidement. Il organise une rĂ©union pour Ă©couter leurs prĂ©occupations, et encourage une communication ouverte. A l’aide de techniques de feedbacks efficaces, il leur fait un retour positif sur leur travail, et valorise leur complĂ©mentaritĂ©. Il ne fait pas mention des torts et ne prend pas partie. Il se focalise uniquement sur des points positifs de leurs personnalitĂ©s, leurs domaines d’expertise et leur collaboration. Chacun prend conscience de ses qualitĂ©s propres et de celles de son collègue. Il poursuit cet accompagnement pendant plusieurs semaines.

Résultat : Les deux collègues ne se sentent plus en rivalité, mais en complémentarité. Ils commencent à travailler de manière plus collaborative en s’appuyant sur les forces de l’autre, plutôt que de s’agacer sur les défauts et différences.

Le conflit s’installe :

Le manager ignore les tensions entre les deux membres de son Ă©quipe, espĂ©rant que les choses se rĂ©soudront d’elles-mĂŞmes. Mais les dĂ©saccords persistent et s’étendent Ă  l’ensemble des membres de l’Ă©quipe. Deux clans se forment autour d’eux.

Résultat : L’équipe perd sa cohésion. Le manager, quant à lui, perd en efficacité et en impact. Cela devient un véritable de tour de force de réussir à les faire travailler en mode projet. Retrouver des relations apaisées demandera d’importants efforts considérables et, finalement, l’intervention d’un coach d’équipe.


Exemple 2 : L’impact d’un conflit entre un collaborateur et son manager

Le manager a eu quelques maladresses en critiquant les rĂ©sultats de son collaborateur lors d’une rĂ©union d’équipe. Son collaborateur s’est senti humilitĂ© et en a Ă©prouvĂ© une profonde rancĹ“ur. Il est devenu mĂ©fiant et n’ose plus partager ses dossiers en rĂ©union. Le manager s’énerve alors davantage. Le cercle vicieux s’installe. Chacun s’enferme, convaincu que l’autre a tort.

Le conflit est géré :

Face aux frĂ©quents conflits entre eux, les ressources humaines interviennent. Ils organisent une mĂ©diation pour permettre aux parties de s’exprimer et de comprendre leurs prĂ©occupations mutuelles. Le processus de mĂ©diation permet de remonter Ă  la source du problème (la fameuse rĂ©union) et de mettre Ă  jour les mĂ©canismes qui se sont installĂ©es dans leurs relations. Chacun a fini par comprendre la posture de l’autre et ses attentes. La manager a compris qu’il doit dĂ©velopper des techniques de communication plus positives avec ses collaborateurs, notamment l’écoute active et le feedback. Le collaborateur a compris qu’il doit Ă©viter de se renfermer et partager plus ouvertement son ressenti. Ils commencent Ă  travailler ensemble de manière plus harmonieuse, au fil des semaines.

Résultat : une atmosphère de travail plus détendue qu’auparavant. Une montée en compétence de chacun dans la gestion des relations professionnelles. Ils ont appris à se connaître et à se respecter. Leur collaboration devient plus efficace. Au final, leur conflit leur a permis de progresser.

Le conflit s’installe :

Le conflit est ignoré par le manager, le collaborateur ainsi que la direction. Les tensions persistent, affectant leur performance. Cela créé un climat de travail désagréable pour l’ensemble de l’équipe. Le manager et le collaborateurs n’arrive plus du tout à travailler ensemble. Il s’évitent.

Résultat : Le collaborateur ne s’investit plus dans ses dossiers. Le manager est en difficulté sur de nombreux dossiers dans lesquels l’expertise de son collaborateur lui aurait été très utile. La relation reste tendue pendant plusieurs mois, jusqu’à ce que le manager trouve un autre poste. Ils resteront longuement impactés par cette relation tendue, qui pourtant n’est jamais devenue vraiment conflictuelle.


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Bien communiquer pour résoudre un conflit

Bien communiquer pour résoudre un conflit

(Bien) communiquer pour résoudre un conflit

Les conflits au travail sont inévitables. Mais ils ne doivent pas causer de problèmes durables. Au contraire, s’ils sont bien gérés, ils permettent d’avancer, de co-construire, d’apprendre à se connaître. Pour cela, bien communiquer est la clé pour résoudre un conflit.

Suivez ces 6 étapes, assez simples à comprendre et mettre en œuvre. Elles sont essentielles pour retrouver un environnement de travail sain et harmonieux.

Bien communiquer pour résoudre un conflit

La première Ă©tape pour rĂ©soudre un conflit au travail est bien sĂ»r de l’identifier. Cela paraĂ®t Ă©vident. Mais pourtant, de nombreux conflits sont souvent considĂ©rĂ©s comme de simples dĂ©saccords. Et le fait de sous estimer leur impact peut coĂ»ter cher Ă  une organisation.

Il est important de reconnaĂ®tre qu’un conflit existe et de le nommer. MĂŞme s’il peut sembler mineur.

Quelques signaux qui doivent vous alerter : une tension frĂ©quente entre les parties, des malentendus et des diffĂ©rences d’opinion exprimĂ©es avec vĂ©hĂ©mence.

L’Ă©coute active est la compĂ©tence clĂ© ! Je ne le rĂ©pĂ©terai jamais assez. Elle permet non seulement d’éviter les conflits mais Ă©galement de les rĂ©soudre. Écoutez attentivement ce que chaque partie a Ă  dire, sans juger ni interrompre. Posez des questions pour clarifier les points que vous ne comprenez pas ou ne partagez pas.

Si vous avez une posture de mĂ©diateur dans la gestion du conflit, engagez les personnes concernĂ©es dans une discussion ouverte. Encouragez les Ă  s’exprimer ouvertement sur leurs prĂ©occupations, leurs points de vue et leurs sentiments. Assurez-vous que chacun ait la possibilitĂ© de parler sans ĂŞtre interrompu.

Assurez-vous également que les personnes impliquées connaissent les bases de l’écoute active. Petite astuce : les personnes fréquemment en conflit ont généralement quelques lacunes sur ce point. Transmettez-leur les quelques techniques partagées dans l’article ci-dessous. Vous verrez à quel point cela leur ouvrira une nouvelle manière de voir les choses.

Comprendre les points de vue des parties impliquĂ©es est essentiel. Chacun a sa propre rĂ©alitĂ©. Il est donc important de comprendre d’oĂą viennent les points de vue et les Ă©motions de ses interlocuteurs. Cela permet de crĂ©er de l’empathie et d’ouvrir la voie Ă  une rĂ©solution.

N’essayez pas d’imposer votre point de vue ou de convaincre. Il est très difficile de ne pas être dans le jugement tant nous estimons avoir raison. Et pourtant, c’est un travail à faire sur soi pour s’ouvrir sincèrement au point de vue de l’autre.

Si vous êtes médiateur, assurez-vous que chacun essaie sincèrement de comprendre le point de vue de l’autre. Certains signaux ne trompent pas : bras croisés, visage fermé, phrases qui débutent par “mais”, etc.

Bien communiquer pour rĂ©soudre un conflit, c’est partager son point de vue sur une situation, avec objectivitĂ© et sans froisser son interlocuteur. Cela nĂ©cessite de maĂ®triser la technique du feedback.

Une fois que vous avez identifiĂ© le conflit et compris les points de vue des diffĂ©rentes parties, il est temps d’analyser les causes sous-jacentes. Cherchez les facteurs dĂ©clencheurs, les malentendus et les attentes non satisfaites qui ont contribuĂ© au conflit. Repassez toute la chronologie des Ă©vĂ©nements, parfois sur plusieurs semaines. Cela permet d’identifier des micros Ă©vĂ©nements qui avaient Ă©tĂ© sous estimĂ©s.

Encore une fois, l’enjeu est de rester objectif. Il est parfois utile de solliciter un avis extérieur impartial. En effet, ces événements ayant parfois eu lieu il y a 1 ou 2 mois, nous n’en conservons qu’un souvenir biaisé par nos émotions.

Après avoir identifié les causes du conflit, travaillez avec les parties impliquées pour générer des solutions potentielles. Cela ressemble à un brainstorming : encouragez les idées nouvelles et créatives pour casser les habitudes de collaboration. Et assurez-vous que toutes les idées sont prises en compte, même si elles semblent irréalistes à première vue.

Une fois que plusieurs solutions ont été proposées, évaluez-les ensemble. Pesez les avantages et les inconvénients de chaque option. Est-elle réaliste ? Disposez-vous des ressources nécessaires pour la mettre en œuvre ? etc.

L’objectif est de trouver une solution qui soit acceptable pour toutes les parties. Sinon, vous gĂ©nĂ©rez de la frustration et de l’insatisfaction.

Pour faire adopter une solution qui vous semble pertinente, il est utile de repérer les éventuelles réticences et de les comprendre. Pour cela, reprenez le cycle : écoute active + comprendre le point de vue de l’autre + analyser les causes du conflit.

La nĂ©gociation est souvent nĂ©cessaire pour parvenir Ă  un accord. Les parties impliquĂ©es peuvent avoir des intĂ©rĂŞts contradictoires, mais il est important de trouver un terrain d’entente qui rĂ©ponde aux besoins de chacun.

Cela peut paraĂ®tre surprenant, mais bien communiquer pour rĂ©soudre un conflit, c’est aussi mettre en place un plan d’actions. Communiquer ne se rĂ©sume pas Ă  un Ă©change de mots.

Une fois qu’une solution a été retenue, il est important de la planifier : qui fait quoi ? quand ? comment ? Avec qui ? Avec quels moyens ? Sous quels délais ? Assurez-vous que toutes les parties comprennent leurs responsabilités et les délais.

Suivez le processus et résolvez rapidement tout problème qui pourrait survenir.

C’est une étape qui peut paraître fastidieuse. Mais si vous ne formalisez pas un plan d’actions réaliste, vous en restez au stade de l’intention. Résultat : chacun rentre dans son bureau, rien n’est véritablement résolu, les conflits peuvent reprendre à tout moment.

Il est important de comprendre que c’est uniquement en implémentant des actions nouvelles que vous pourrez changer les habitudes de travail. Sinon, vous êtes restés au stade de l’intention et du bavardage…

Après un certain temps, évaluez les résultats du plan d’action. Est-ce que les parties impliquées respectent leurs engagements ? Le conflit a-t-il été résolu de manière satisfaisante ? Si des problèmes persistent, il peut être nécessaire de revenir à certaines étapes pour trouver une solution plus durable.

Claire, directrice des publics dans un musĂ©e, se retrouvait souvent confrontĂ©e Ă  des tensions latentes entre ses deux adjoints, Paul et Sophie. Bien que ces conflits ne s’exprimaient jamais ouvertement, l’atmosphère de travail devenait de plus en plus irrespirable, et les projets n’avançaient pas aussi rapidement qu’elle l’aurait souhaitĂ©.

Identifier le conflit

Claire avait conscience de l’existence de ces tensions entre Paul et Sophie, mais elle ne rĂ©alisait pas pleinement leur impact sur le travail d’Ă©quipe. C’est lors d’une rĂ©union oĂą Paul et Sophie semblaient constamment s’opposer sur des dĂ©cisions stratĂ©giques importantes que Claire prit conscience de la nĂ©cessitĂ© d’intervenir pour rĂ©soudre ce conflit latent. Elle leur partagea son constat. Paul et Sophie Ă©taient d’accord : il y avait vĂ©ritablement un conflit entre eux.

Écouter activement

Claire dĂ©cida d’organiser des entretiens individuels avec Paul et Sophie pour comprendre leurs prĂ©occupations et leurs points de vue. Paul exprima son sentiment de ne pas ĂŞtre Ă©coutĂ© par Sophie lors des prises de dĂ©cision importantes, tandis que Sophie se sentait sous-estimĂ©e par Paul et exclue des processus de planification.

Claire ne prit pas partie. Elle écouta chacun avec la plus grande objectivité, et les invita à faire de même.

Comprendre les points de vue des autres

En s’écoutant attentivement, Paul et Sophie ont fini par comprendre que leurs perceptions différaient grandement. Ils comprenaient qu’ils avaient chacun des attentes non satisfaites et des préoccupations sous-jacentes qui alimentaient leurs tensions.

Après 30 minutes d’échanges, ils finirent par comprendre que personne n’avait tort ni raison. Ils avaient deux personnalités différentes et des méthodologies de travail opposées.

Pour autant, en les Ă©coutant attentivement, Claire valorisa un sujet qui les rassemblait : leur engagement pour que le public vive une expĂ©rience inoubliable et chaleureuse. C’est cette mission partagĂ©e, ancrĂ©e dans des valeurs communes, qui leur permit de se regarder diffĂ©remment et d’apprendre Ă  se respecter.

Analyser les causes du conflit

Claire passa du temps à analyser les interactions passées entre Paul et Sophie. Elle remarqua que de nombreuses décisions importantes étaient prises sans une communication claire et transparente entre les deux adjoints. Ces malentendus contribuaient à renforcer les tensions et à entraver leur bonne collaboration.

Trouver des solutions et les évaluer

Claire organisa une réunion avec Paul et Sophie pour leur partager son constat. Ils discutèrent ouvertement pour trouver des solutions potentielles. Ensemble, ils décidèrent de mettre en place un process d’échanges d’informations, dès le démarrage d’un projet. En effet, ils se rendirent compte qu’ils n’avaient pas instauré de véritables méthodes de travail. Souvent débordés et happés par les urgences, ils avaient pris l’habitude de s’adapter au fur et à mesure. Mais ces adaptations constantes avaient leur limites.

Formaliser un plan d’actions

Ils formalisèrent ensemble un plan d’actions dĂ©taillĂ©, indiquant clairement les responsabilitĂ©s de chacun et les dĂ©lais Ă  respecter pour amĂ©liorer la communication et la collaboration entre les Ă©quipes de Paul et Sophie. Elle s’assura que les deux adjoints Ă©taient pleinement engagĂ©s dans la mise en Ĺ“uvre du plan et qu’ils se sentaient soutenus dans ce processus de rĂ©solution de conflit.

De leur côté, Paul et Sophie réunirent leurs équipes pour leur partager cette nouvelle organisation et recueillirent leurs points de vue. Ces échanges ont permis d’améliorer encore davantage les process.

Les bénéfices de cette démarche

Ă€ la suite de ces initiatives, l’atmosphère de travail au musĂ©e commença Ă  s’amĂ©liorer progressivement. Il fallut presque 2 mois pour roder leurs nouvelles mĂ©thodes de collaboration et les adapter Ă  la rĂ©alitĂ© du terrain. Les collaborations entre les Ă©quipes dirigĂ©es par Paul et Sophie devinrent plus fluides et productives. Bien communiquer pour rĂ©soudre un conflit, c’est une exigence de chaque instant.

L’accompagnement de Claire a permis à Paul de repérer qu’il y avait également un conflit sous-jacent dans sa propre équipe. Il appliqua les conseils de Claire et suivit les 6 étapes avec succès.

Rester vigilant est toujours nécessaire.

Bien communiquer pour prévenir un conflit !

Pour Ă©viter que de futurs conflits n’Ă©mergent, avez-vous pensĂ© au plan de prĂ©vention des conflits ? Il peut prendre la forme d’actions de sensibilisation, de formations, de normes de communication interpersonnelle, de principes de management. Le plus important est d’adapter ce plan de prĂ©vention Ă  la culture de votre organisation.

Une prévention efficace peut contribuer à maintenir un environnement de travail sain et harmonieux et vous faire gagner du temps et une énergie précieuse. Résoudre des conflits est chronophage et énergivore, nous le savons tous. Alors autant prévenir que guérir.


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